L'héritage des phénix

Από Notsil

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Vingt ans ont passé depuis les derniers évènements. L'arrivée de trois jeunes gens va pourtant bouleverser le... Περισσότερα

Préambule et TW
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6 (1/2)
Chapitre 6 (2/2)
Chapitre 7
Chapitre 8 (1/2)
Chapitre 8 (2/3)
Chapitre 8 (3/3)
Chapitre 9
Chapitre 10 (1/2)
Chapitre 10 (2/2)
Chapitre 11 (1/2)
Chapitre 11 (2/2)
Chapitre 12
Chapitre 13 (1/2)
Chapitre 13 (2/2)
Chapitre 14 (1/2)
Chapitre 14 (2/2)
Chapitre 15
Chapitre 16 (1/2)
Chapitre 16 (2/2)
Chapitre 17 (1/4)
Chapitre 17 (2/4)
Chapitre 17 (3/4)
Chapitre 17 (4/4)
Chapitre 18 (1/2)
Chapitre 18 (2/2)
Chapitre 19
Partie II - Chapitre 20 (1/2)
Chapitre 20 (2/2)
Chapitre 21 (1/2)
Chapitre 21 (2/2)
Chapitre 22 (1/2)
Chapitre 22 (2/2)
Chapitre 23 (1/2)
Chapitre 23 (2/2)
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32 (1/2)
Chapitre 32 (2/2)
Chapitre 33 (1/2)
Chapitre 33 (2/2)
Chapitre 34 (1/2)
Chapitre 34 (2/2)
Chapitre 35 (1/4)
Chapitre 35 (2/4)
Chapitre 35 (3/4)
Chapitre 36 (1/2)
Chapitre 36 (2/2)
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39 (1/2)
Chapitre 39 (2/2)
Chapitre 40 (1/2)
Chapitre 40 (2/2)
Chapitre 41
Chapitre 42 (1/2)
Chapitre 42 (2/2)
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45 (1/2)
Chapitre 45 (2/2)
Épilogue
Annexes - Cartes de la Fédération
Annexes - Cartes de l'Empire
Annexes - Arbres généalogiques des Familles Impériales
Annexes - Arbres généalogiques

Chapitre 35 (4/4)

20 6 30
Από Notsil

Surpris, Alistair réalisa qu'il n'avait pas entendu son compatriote approcher. Malgré ses blessures et son bras en écharpe, il avait mis genou à terre, et son regard restait rivé au sol. Il était peut-être capitaine au sein des armées régulières, mais se trouvait trop bas dans les rangs de la noblesse pour se relever sans en recevoir l'ordre.

— Capitaine Wakao so Kiya... de Bereth. Vous commandiez la garde du représentant Kota sy Reysuri, envoyé par Dame Anko de Bereth.

— C'est exact, votre majesté.

Il s'éclaircit la voix, jeta un regard à Alistair, puis poursuivit :

— Mes hommes et moi-même avons été choisis par le colonel Ced so Drak parce que nous étions originaires de Meren, votre Majesté.

Shaniel arqua un sourcil parfaitement dessiné.

— Qu'es-tu en train de sous-entendre, capitaine ?

Plus nerveux que jamais, Wakao avait pâli.

— Nous avions reçu des ordres... j'ai refusé qu'on les exécute, je le jure ! Mais nous étions surveillés, j'en suis persuadé... pas par l'un des Maagoïs, ajouta-t-il après un coup d'oeil furtif vers Alistair. Quand nous avons su, pour l'embuscade, nous avons tout fait pour protéger le prince. Les ordres initiaux étant de le capturer, pas de le tuer, comment aurions-nous pu savoir qu'ils ne le reconnaitraient pas ?

Shaniel pinça les lèvres.

— Tu portes de graves accusations, capitaine Wakao. Si le Seigneur Kolgulir de Meren nous a trahi...

— Kolgulir est bien jeune, fit pensivement le Seigneur Jahyr en s'approchant. Et leur histoire est émaillée de conflits avec l'autorité impériale...

— Je veux une enquête approfondie, coupa Shaniel. Meren se défile dès que nous avons besoin d'eux. Kota !

Le représentant de Bereth s'avança à son tour, pour plonger dans un profond salut.

— Dis à Dame Anka que nous ne pouvons plus attendre. Soit elle nous soutient, soit elle est notre prochaine cible.

— Je lui transmettrai votre... ultimatum, répondit Kota.

Malgré une assurance de façade, sa machoire était crispée, nota Alistair. Il n'appréciait pas qu'on lui force la main.

— Ce n'est pas un ultimatum. Je souhaite juste que sa position soit claire. Rappelle-lui que nos alliés de la Fédération nous soutiennent, au passage. Tu peux te retirer, lieutenant Alistair. Merci pour ton témoignage.

Alistair s'inclina tout en murmurant les phrases de politesse requises. Il s'en tirait à trop bon compte ; les reproches pleuvaient sur Wakao mais c'était lui qui avait reçu le commandement de la mission. Shaniel aurait sa tête si ça lui permettait d'apaiser les Familles. Pour le moment, elle semblait s'intéresser au capitaine. Ils avaient eu une longue discussion, sur le chemin qui les avait amené au campement, et Wakao les avait aidés tout en connaissant le destin qui l'attendait : il aurait mieux valu pour lui qu'il ne revienne pas.

*****

Bien loin des tumultes qui secouaient les impériaux, Surielle savourait la joie de revoir sa mère. Après les tortures des derniers jours, elle avait besoin de ce réconfort. Elle n'était plus une enfant, mais retrouver un semblant de normalité était agréable. Seule ombre à ce tableau, l'absence de Rayad. Pour le moment, elle s'efforçait de ne pas y songer. Elle n'avait pas le temps de se morfondre ; Orssanc était certes libérée, mais la partie n'était pas encore terminée, loin de là. Le prochain objectif de Shaniel serait de libérer la capitale, Draakam, sur Druus, elle en était persuadée.

— Et papa ? s'enquit Surielle. Il n'est pas là ?

— Je lui ai confié la défense de la Fédération, répondit Satia. Eraïm est venu nous prévenir qu'un danger nous menaçait et que l'Empire pourrait avoir besoin de notre aide.

— Nous avons réveillé Orssanc, pourtant, dit Surielle. Orhim ne fera pas le poids face à la déesse impériale.

— Orhim ? répéta Satia, troublée. Je crois qu'ils l'affrontent en ce moment même.

Surielle pâlit.

— C'est une folie ! C'est un dieu, ils n'ont aucune chance !

— S'il est là-bas, nous devons y aller, décida Edénar.

— Tu es sûr ? Tu n'es pas en grande forme...

— Toi non plus, lui retourna-t-il avec un sourire.

— Très bien. Dans ce cas...

— Attendez-moi !

Surprise, Surielle s'aperçut qu'Alistair courait vers eux. Malgré l'urgence, il s'inclina devant Satia, et après une brève hésitation, devant le Djicam Aioros à ses côtés. Elésyne lui accorda un clin d'œil dans le dos de son père. Surielle fronça les sourcils. Depuis quand Taka trouvait-elle leur cousin sympathique ?

— Permets que je vous accompagne, Surielle, demanda Alistair en braquant son regard gris sur elle.

— Pourquoi te ferais-je cet honneur ? rétorqua-t-elle en croisant les bras.

— J'ai un compte à régler avec cet... Orhim.

— Et tu nous crois incapables de nous en charger ?

Alistair fronça les sourcils.

— Edénar tient à peine debout, persiffla-t-il, et si tu te débrouilles avec une épée, je te suis largement supérieur. Crois-tu qu'Orhim se laissera complaisamment abattre ? On parle d'un dieu, Surielle. Pas d'un vulgaire amateur.

Surielle pinça les lèvres. Il avait raison sur toute la ligne, mais qu'Era... qu'on la brûle pour qu'elle admette ce fait devant lui.

Avec douceur, Edénar toucha son bras.

— Il a raison, Surielle. Nous ne nous en serions pas sortis sans lui. Accepte son aide, s'il te plait.

— Très bien.

Le soulagement qu'elle perçut chez Alistair lui fit presque reconsidérer son opinion. Était-ce réellement si important pour lui ? Elle ne devait pas oublier que Rayad avait été son ami, et que les deux hommes avaient été aussi proches que des frères. La voie de la vengeance était honorable, mais avait ses limites. Rien de ce qu'ils entreprendraient ne ramènerait Rayad à la vie. Son cœur trouvait cela injuste, sa raison savait que la vie était ainsi faite.

La seule évocation de son souvenir faisait monter les larmes à ses paupières. Surielle ferma les yeux, chassa résolument Rayad de son esprit. Ce n'était pas le moment du deuil.

— Merci.

Il y avait un tel mélange de soulagement et de douleur dans sa voix que Surielle ne pouvait rester insensible. Alistair serait un atout précieux, elle ne pouvait le nier. Ses talents au combat étaient exceptionnels. Même là, même privé de ses ailes, il leur avait dégagé un chemin au travers des serviteurs d'Orhim. Edénar avait raison. Sans lui, elle doutait qu'ils s'en soient sortis.

Elle n'était pas encore prête à le lui avouer.

— Allons-y, alors.

— Soyez prudents, intervint Satia.

Surielle se contenta de hocher la tête. Sa mère était inquiète, elle le devinait, pourtant elle les autorisait à partir au-devant du danger. Cette preuve de confiance la toucha. Elésyne lui sourit. Elle brûlait de les accompagner, mais accomplirait son devoir ici. Il y avait tant à faire, encore.

La main d'Edénar se glissa dans la sienne, elle puisa de la force à son contact. Surielle tendit la main à son cousin ; Alistair la saisit avec détermination.

Surielle ferma les yeux, se concentra, repoussa sa fatigue. Elle l'avait déjà fait, elle pouvait le refaire.

Eraïm !

Surielle rouvrit les yeux en titubant. Elle nota l'inquiétude d'Edénar et Alistair comme ils la soutenaient, mais elle souriait. Elle avait réussi, ils étaient dans le domaine d'Eraïm.

— Te revoilà encore ?

Le visage souriant du dieu les accueillit. À son habitude, il était vêtu d'une longue toge plissée, d'un bleu délavé cette fois, ses cheveux longs retenus par un simple lien de cuir. Une palette de couleurs en main droite, un pinceau en main gauche, une toile à peine esquissée devant lui. Surielle se demanda comment il pouvait bien trouver un intérêt à la peinture dans ce monde cotonneux, ouateux, où les seules couleurs étaient le mauve du ciel et le blanc cassé du décor. Peut-être se fiait-il à ses souvenirs ?

Surielle secoua la tête, rassembla ses pensées. Ne pas se laisser distraire.

— Je sollicite encore une faveur.

— Laquelle ?

— Revenir sur le sol de la Fédération des douze Royaumes. Il parait qu'ils affrontent Orhim ?

Eraïm acquiesça.

— Oui, Orhim s'est incarné dans l'un de ses avatars.

— Parfait, répondit Alistair en croisant les bras. Allons le détruire.

— Ce ne sera pas si facile, fils d'Orssanc.

— Mais ce n'est pas impossible, non ? contra Alistair. Je le ferai.

Eraïm l'étudia pensivement.

— Tu es déterminé, et même si la vengeance motive ton bras, elle n'est pas ton seul moteur. Bien. Dans ce cas, je veux bien vous y transporter.

Alistair fronça les sourcils. Comment ça, la vengeance n'était pas sa seule motivation ? C'était son souhait le plus cher. Venger Rayad.

En es-tu si sûr ? fit Zéphyr dans son esprit.

Je sais que la vengeance ne le ramènera pas.

C'est bien pour ça que ce n'est pas la seule source de ta motivation.

Je ne comprends pas...

Tu le découvriras par toi-même, alors.

— Ça ne va pas trop fatiguer Surielle ? s'inquiéta Edénar.

— Non, sourit Eraïm. Je vous transporterai. Vous êtes prêts ?

Surielle acquiesça.

— Tout ira bien, Edénar.

Le dieu posa deux doigts sur son front, et le regard qu'il posa sur elle était grave.

— Je ne peux pas intervenir là-bas à votre place, rappela-t-il. Et ma protection ne vous rend pas invulnérables. Ne l'oubliez pas.

La bouche sèche, Surielle hocha la tête. La pression sur son front s'accentua, et ils basculèrent dans le monde réel.

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