911 : Mon ange gardien [BXB].

By LoganClarks

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Max, 18 ans, possède une vie d'un adolescent tout à fait banale. En dernière année dans son lycée de Chicago... More

Avant-propos
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Epilogue

Chapitre 23

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By LoganClarks


La décision avait été prise rapidement. L'inspecteur avait souhaité parlé à mes parents, ainsi que ceux d'Athéna, d'Andy et de Madison. Malgré leurs réticences, et plusieurs heures où elle avait essayé de les convaincre, ils avaient finalement cédé, à presque vingt-deux heures. Nous nous étions donc faits raccompagner à la maison, accompagnés d'une voiture de police derrière nous. John nous attendait là-bas, une cigarette entre les lèvres.

- Je suis content de te revoir, Max, même si ce n'est pas dans les meilleures circonstances.

- Plaisir partagé.

John me prit dans mes bras, avant que les policiers ne lui posèrent quelques questions. Une seconde voiture arriva, Andy et Madison à l'intérieur. Elle n'avait rien subit de grave, à part un traumatisme qu'il fallait soigner. Ses parents avaient tenu à nous accompagner jusqu'à la maison, et pouvoir dire bonne nuit à leur fille. Je pouvais comprendre leur détresse. Leur fille avait connu quelque chose de grave, et elle devait dormir chez un inconnu. Je n'aurais jamais laissé mon enfant dormir chez des personnes que je ne connaissais pas.

- Tes parents ne viennent pas ?

- Non. Je leur ai simplement envoyé un message.

Andy regarda par terre. Il ne semblait pas proche de ses géniteurs. Les miens rentrèrent à l'intérieur de ma maison, accompagné des deux policiers et des parents de Madison, pour faire le tour. La solution de Madame Farmer était de tous nous regrouper, sous protection policière. Je me croyais sincèrement dans un film. Elle ne nous en avait pas dits plus. Athéna arriva finalement, et gara sa voiture à côté de celle de John.

- J'ai dû rater un épisode, je crois bien.

- On t'expliquera.

Je la pris dans mes bras, et elle fit un signe général à toutes les personnes dehors. Andy tenait dans ses bras Madison, qui lança un sourire sincère à Athéna. Il ne fallait pas oublier qu'elles étaient d'ancienne meilleure amie. Elle ne connaissait pas toute l'histoire, et je savais qu'une fois rentré à l'intérieur, je devrais lui expliquer tout de A à Z.

- Bien. Vous pouvez rentrer les jeunes.

Un des deux policiers nous appela. Chacun notre tour rentraient à l'intérieur de la maison. Tout le monde était regroupé dans le salon, et tous prirent place sur le grand canapé familial.

- Bien. Je sais que ce n'est pas agréable pour vous cette situation, mais c'est la plus sûre. Voilà ce qui va se passer. Moi et mon collègue resterons à l'extérieur de votre maison, dans notre voiture, et toutes les heures, nous feront un tour de l'extérieur. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je vous laisserai cet objet. Faites-en usage qu'en cas d'urgence.

Il me passa une sorte de "bip". J'appuyai dessus, et une alarme retentit au niveau du policier. C'était censé, nous rassurer, mais cela me pétrifiait plus qu'autre chose.

- Tous nos collègues sont penchés sur votre cas, et nous sommes certains que d'ici quelques jours, la personne sera derrière les barreaux.

- Comment pouvez-vous en être si sûr ?

Le père de Madison lui avait coupé la parole. Il semblait bien énervé.

- Notre station est la meilleure de Chicago monsieur. Je peux vous le promettre.

Je regardai mes parents, qui semblaient plutôt calme. Juste une facette. Je les connaissais assez bien, à vrai dire. Madison avait toujours son visage enfouie dans le cou d'Andy, alors qu'Athéna était sur son téléphone. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Toujours à l'ouest cette fille. Les policiers nous racontèrent d'autres choses, avant de sortir de chez nous, et de retourner dans leur voiture. Tous quittèrent la pièce, pour se rendre dans le bureau de la maison, où plusieurs matelas pneumatiques étaient en train d'être installé. J'étais seul avec Alex, dans le salon. J'en profitais pour m'approcher de lui, et de lui voler un baiser rapide.

- Ce ne sont pas les meilleures circonstances pour se retrouver, et pour... Approfondir notre relation.

- On aura tout le temps qu'il nous faut après ça. Je te le promets.

XXX

Après un énième débriefing de mon père, et après une longue conversation avec Athéna pour tout lui expliquer, nous étions enfin tous poser dans le bureau. Mon père avait été clair, il ne fallait pas sortir de la maison. Comme si l'un d'entre nous allait s'amuser à sortir dehors avec tout ce qui nous était arrivé. La porte d'entrée était fermé, et mes parents allaient dormir dans le salon, pas très loin de nous. John avait hérité du sofa qui se trouvait près du bureau de mon père. Athéna du deuxième petit canapé. C'était la seule qui rentrait dedans. Et nous, Alex, Madison et Andy, dormirons par terre.

- Madison ? Je peux... Je peux te parler ?

- Bien sûr Athéna. Je te suis.

Je regardai ma meilleure amie, qui avait pris l'initiative d'aller toucher quelques mots à Madison. Je lui en avais parlé, et je lui avais dit que ça lui ferait énormément plaisir. Il fallait que les deux se reconnectent. Elles avaient foutu en l'air leur amitié pour si peu, que c'était vraiment stupide. Les deux quittèrent la pièce aussitôt, me laissant comme compagnie les autres garçons. Après qu'Alex ait eu le temps de finir son lit, il se tourna vers moi, avant de parler.

- On va discuter tous les deux dehors ?

- Euh... Si tu veux.

- Tu ne crains rien, Max. Les policiers sont là, et je suis avec toi.

Je hochai légèrement la tête, avant de sortir du bureau en compagnie de mon copain. J'en profitai pour jeter un œil en direction du salon. Mes parents étaient déjà en train de dormir. Même s'ils étaient beaucoup stressés par cette situation, ils n'en étaient pas moins épuisés à cause du travail. Ils avaient commencé à quatre heures du matin tous les deux, et étaient rentrés chez eux tard le soir. 

Le loquet de la porte qui se déverrouilla me fit sursauter. Le regard apaisant d'Alex se posa sur moi, une cigarette entre ses lèvres. Il me sourit discrètement, avant de me laisser passer en premier. Il s'installa sur le pas de la porte, à mes côtés. Il faisait froid dehors. Et il n'y avait aucun bruit. Un des policiers sortis de sa voiture, me voyant à presque minuit dehors. Je lui fis un signe de la main comme quoi tout allait bien, et Alex lui montra sa cigarette. Il leva un pouce en l'air, avant de retourner au chaud.

- Ca te fait bizarre d'avoir autant de gens chez toi ?

- Ce qui me fait le plus bizarre, c'est de voir Andy et Madison chez moi. Je suis content qu'elle et Athéna puissent avoir une discussion.

- Andy a l'air d'être sympa. J'ai discuté un peu de foot avec lui. Même s'il est pour l'équipe que je déteste plus que tout, il a quand même quelques bons goûts.

Je souris. Même si la situation me déplaisait énormément, et me terrifiait, j'étais content d'avoir mon petit-ami près de moi. Et surtout, c'était notre première nuit ensemble. Les choses avançaient peut-être vite, mais rappelons qu'il s'agissait ici d'un temps très particulier. Alex vint déposer sa main sur ma cuisse. J'en profitai pour le regarder, pour admirer sa beauté. Je n'arrivais pas à le croire. Il s'agissait là de mon copain.

- Tu sais, quand tu me regardes aussi longtemps, ça me met extrêmement mal à l'aise.

- Et pourquoi donc ? J'admire simplement ta beauté.

- J'admire aussi la tienne. Mais je suis plus discret.

Il se mit à rire, tout comme moi. J'en profitai pour fumer un petit peu sur sa cigarette, même si le goût me donnait des hauts le cœur. J'arrivai simplement à fumer quand j'avais beaucoup d'alcool dans le sang, quand mes sens étaient totalement engourdis.

- On fera quoi, quand tout ça sera terminé ?

- On pourra déjà prendre une vie plus normale. C'est déjà un bon point non ?

Je m'étais posé la question. Qu'est-ce qu'on allait devenir ? Si on était aussi proche, si on était aussi complémentaire... C'était que quelque chose nous reliait. Cet inconnu. Cette personne qui nous voulait du mal. Alors, quand le tueur sera arrêté... Est ce qu'Alex allait me laisser tomber ? Est-ce qu'il se rendrait compte qu'en fait, nous n'étions pas si complémentaire que nous le pensions ? J'aimais me faire du mal à la tête, à penser à des choses comme ça. Mon petit-ami venait de me parler, à croire à ses doigts qui venaient de se poser sur mon menton. Il secoua légèrement ma tête, et plongea son regard perçant dans le mien. Je perdais l'intégralité des pédales à ses côtés.

- Pourquoi tu te poses cette question ?

- Je ne sais pas. Peut-être qu'une vie à la normale, tu te rendras compte que... Bah, que je ne suis pas fait pour toi.

- Tu racontes n'importe quoi, Max.

Il sortit son paquet de cigarettes de sa poche, et en sortit une nouvelle. Je commençais à le connaître. Quand il fumait plusieurs cigarettes d'affilées, c'était que quelque chose l'énervait. Il l'alluma, tira une latte, avant de reprendre.

- Ce que tu ne comprends pas, Max, c'est que j'ai senti quelque chose pour toi dès la seconde où ton regard s'est posé sur moi. Une sensation que je n'ai encore jamais ressentie. Je n'ai pas envie de dire des papillons dans le ventre, mais une sensation similaire à celle-ci.

- Tu es sûr ? Après tout, je ne suis pas grand, pas musclé, tatoué, je suis banal...

- Et c'est ce que j'aime chez toi. Cette banalité. Tu n'es pas le genre de personne qui va écraser les autres pour se sentir supérieur. Tu es la personne qui au contraire, va se blesser lui-même pour le bonheur de tes proches. Et c'est ce que j'ai ressenti, quand je t'ai regardé. Cette sensibilité qui m'a fait craquer.

Ses mots me touchaient énormément. Et il disait vrai. Tout ce qui sortait de sa bouche me faisait extrêmement plaisir, et me rassurait. Je pouvais compter sur lui, j'en étais conscient. Il vint poser sa main froide sur ma joue, avant de continuer.

- Quand tout ça sera fini, je t'emmènerai quelque part. Quelque part pour te vider la tête, et pour que l'on passe du temps tous les deux. D'accord ?

- D'accord.

Il sourit, et déposa ses lèvres sur les miennes. Il jeta son mégot par terre, avant de se lever, et de s'étirer. J'avais son fessier tout près de mes yeux, et j'en profitai pour mater. À vrai dire, la vue était franchement très agréable.

- Arrête de me regarder ! Et va te coucher, tu as école demain.

- Super. Merci de me le rappeler.

Il vint déposer ses lèvres une seconde fois sur les miennes, avant de balader mes joues, mon cou, de bisou. Je reculai à contre cœur, avant de retourner à l'intérieur, au chaud. Quand j'entrai dans le bureau, John était déjà en train de dormir. Lui aussi avait eu une journée compliquée malgré tout. Andy était sur son téléphone, toujours en train d'attendre sa chere et tendre. Il me sourit quand il me vit. Alex arriva peu de temps après tout comme les filles, qui semblaient comme réconciliées. Même si leur parcours allait encore être long, elles étaient sur la bonne voie. Et pour la toute première fois, je m'endormis dans les bras d'Alex. De quoi me rassurer, m'aider à dormir mieux.

XXX

Je me levai en sursaut. Un cauchemar. Mais pas un cauchemar concernant la personne qui nous poursuivait. Seulement l'impression d'avoir des araignées qui couraient tout le long de mon corps. Je tournai légèrement la tête, et pouvais voir mon copain qui était en train de dormir paisiblement. Je passai en revue l'intégralité de la pièce, et tout le monde avait les yeux fermés. Puis, j'entendis des paroles. Des gens qui parlaient. J'essayais de me concentrer, et j'entendais ces paroles venir du salon. Je me levai, tout doucement pour ne pas réveiller tout le monde, avant d'ouvrir la porte du bureau.

Je tournai légèrement la tête, et pouvais voir mon copain qui était en train de dormir paisiblement. Le couloir, le salon, la cuisine. Je tournai la tête en direction de celle-ci, et je pouvais voir les policiers qui étaient assis sur le sofa. Je m'approchai, les bras croisés sur mon torse. Je vis alors mes parents, derrière le comptoir de la cuisine, un verre d'eau dans la main. 

- Max... Tu es réveillé.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Rien... Rien. Tu peux te recoucher, Maxou.

Ma mère mentait, je pouvais le sentir. Mon père avait le regard baissé, et aucun des deux policiers ne parlaient. Je savais que quelque chose clochait. Alors, je me rapprochai d'eux, afin d'avoir une éventuelle réponse.

- Maman, je sais que tu mens. Dites-moi ce qui se passe.

Pas un mot. Pas un son. Seulement celui du frigo qui travaillait pour faire du froid. Leur comportement m'agaçait, et j'allais leur faire comprendre.

- Dites moi maintenant !

Je venais de hurler, et plusieurs personnes avaient dû être réveillées, étant donné que peu de temps après, j'entendis la porte du bureau s'ouvrir, et des pas s'approchèrent de nous. Je sentis le parfum d'Alex, mélangé à celui d'Athéna juste derrière moi. Mais au moins, ça avait fonctionné. Un des deux policiers se leva du sofa, et s'approcha de nous.

- Monsieur Taylor... Nous avons trouvé la personne qui a fait tout ça.

- Comment ça ? De qui s'agit-il ?!

Mes parents baissèrent tous les deux leur regard en direction du sol, tout comme l'autre policier. Moi, j'étais en transe. Je tremblai de la tête au pied, et je devenais rouge de colère. Après quelques secondes, il reprit la parole, doucement.

- Il s'agit du remplaçant de votre classe, monsieur Taylor. 

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