|•Oumm Ihsane•|
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17h00 !
Je ne cessai de regarder ma montre en soupirant, plus les minutes passées et plus je me rendais compte que je ne passerais pas beaucoup de temps avec mon mari.
Les visites du Samedi ne pouvait pas durer plus de 30 minutes et l'heure de visite était entre 16h à 18h !
Normalement, à pareille heure je devais déja être auprés de mon mari mais notre prof a decidé au dernier moment d'augmenter quelques minutes pour terminer la leçon.
Il faut que je me trouve une excuse sinon je ne verrais pas Bilal aujourd'hui et je ne pourrais pas non plus le voir demain parce qu'il n'y aura pas de visites les dimanches.
Mon Dieu !
Il faut que je m'invite une excuse.
Amsa, une camarade, me fit un leger coup en me faisant signe que le prof s'adressait à moi.
- Mademoiselle Fall, je ne vous dérange pas ? Demande le prof.
Je le regarde furtivement avant de baisser la tête.
- C'est à vous que je m'adresse ! Avez vous perdu votre langue ? Mon cours ne vous interesse t'il pas ? Demande t'il à nouveau.
- Je m'excuse Monsieur. Répondis-je tout simplement en reprenant mon écritoire à la main.
Aprés quelques secondes de sermon, il reprit son cours.
- Qu'est-ce que tu as ?
- Rien Amsa, c'est juste que...que... j'ai un truc important de prévu.
- Va voir le surveillant alors, tu sais que le prof est capable de parler jusqu'à 18h.
- Lui dire quoi ?
- La raison pour laquelle tu dois partir.
- Merci pour l'idée, j'y vais. Chuchotai-je.
Je me levais en direction du prof pour lui demander la permission de voir le surveillant et une fois cela fait, ce dernier me l'accorda.
J'eu même pas besoin de l'amadouer ou de le supplier car le surveillant me voue un grand respect de par mon comportement.
Je recupére mon sac, dis au-revoir à Amsa et pressais le pas.
- 17h20mn ! Oh non Mon Dieu, faites que j'arrive à temps ! Dis-je en arretant un taxi.
En route, je mis au courant Abdel, Houdayfa et maman que j'allais directement voir mon mari parce que j'ai pris du retard.
Ils me répondirent par l'affarmatif !
Bizarrement juste aprés la réponse de Houdayfa, Bilal m'appela aussitôt.
- Allo chéri !
- Comment vas l'Amira(princesse) de Bilal ?
- Elle va super bien Alhamdoulilah et son Amir(prince) ?
- Pareil ! Au fait chérie, aujourd'hui on ne pourra pas se voir.
- Quoi ? Pourquoi ? Je suis déja dans le taxi pour venir ?
- Je suis occupé, je ne pourrais pas me libérer ! J'ai quelques travaux à éffectuer.
- Occupé ?
- Ihsane n'insiste pas stp ! On se verra lundi In sha Allah.
- Tu es serieux ? Demandais-je deçue.
- Écoutes moi, rentres directement à la maison. Je t'expliquerais plus tard.
- Bilal j'ai arrêté mon cours pour venir te voir et tu me dis qu'on se verra lundi ? J'espere que c'est une blague. Haussais-je le ton sans trop le vouloir.
- Déja Ihsane, tu vas te calmer ok ? Baisse d'un ton, que je t'écoute ou sinon continue de crier et je te raccroche au nez ! Dit-il d'un ton sec.
Je ne répondis rien.
- Je te promets que je ne peux pas me liberer sinon je l'aurais fait, il faut que tu me comprennes s'il te plait.
- Daccord, je vais rentrer alors.
- Tu es fâchée ?
- Non, retournes à tes occupations, je ne veux pas te prendre davantage de temps.
- Et c'est comme ça que tu me parles ?
- Depuis 17h je stresse, j'ai envie de te voir, je quitte mon cours juste pour passer quelques temps avec toi et maintenant que je suis en route, que je suis toute surexcitée à l'idée de te voir, tu me dis dans le plus grand des calmes qu'on se verra Lundi comme si cela t'importait peu de me voir ou pas.
- C'est ce que tu penses ?
- C'est ce qui est ! Répondis-je.
- Tes mots commencent à deborder et j'aime pas la façon dont tu me parles. Je crois que ce serait mieux de raccrocher pour éviter une eventuelle dispute.
- Parfait ! Rétorquais-je.
- Ok ! Soupira t'il avant de raccrocher.
Ainsi, je marchandais avec le chauffeur un nouveau tarif pour me ramener à la maison.
- Bilal m'a vraiment tué le reste de la soirée en ce samedi ! Pensais-je.
En rentrant, j'avais vraiment pas la tête à rire mais je fis comme si de rien était pour saluer la famille en leur expliquant que mon mari avait un imprevu puis je rejoignis ma chambre.
Je rattrape ma priére de Asr aussitôt.
Ensuite j'allais prendre un bain rapide, me changeais en tenue leger puis je m'affalais sur le lit pour m'endormir.
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La voix de Halima et de Zaynab qui m'appelait dérriere la porte me reveillérent.
- Quoi ? Demandais-je en mettant le coussin sur ma tête.
- Ouvres cette porte, joue pas la désagreable avec nous. Me rétorque ma meilleure amie, Zeynab.
- Rabat-joie ! Rajoute Halima, la femme de Houdayfa.
- Pfff ! Fis-je en allant me rincer le visage avant de porter ma robe combinée d'un voile accroché au mur.
- Vous avez quoi à gâter mon sommeil ? Questionnais-je.
- Tu nous laisse entrer dans le salon non ?
- Ooh vous me fatiguez ! Soupirais-je en rejoignant mon salon suivi d'elles.
- Alors, mis-à part ton sommeil, on dirait que ça ne va pas ?
- Imaginez que je sois à quelques minutes de la prison et Habibi me dit que finalement que ce ne serait plus possible de le voir alors que j'ai quitté mon cours et je me suis précipité comme jamais, juste pour le voir. Racontais-je déçue. Je voulais vraiment le voir aujourd'hui mais bon.
- Il a fait ça ?
- Mais pourquoi ?
- Je n'en ai vraiment aucune idée. Je n'ai même pas écouté son pretexte. Répondis-je en levant les yeux au ciel. Quand je pense que demain aussi je ne le verrais pas.
- Vous vous êtes disputés ? Demande Halima.
- Oui, en quelques sortes !
- Ihsane tu sais que Bilal a vraiment beaucoup changé, je crois que s'il te dit que vous ne pouvez pas vous voir c'est bien parce qu'il y a une raison qui l'en empêche. Dit Zaynab. Tu penses vraiment que Bilal refuserait de te voir pour rien ?
- Certes mais il aurait pu me le dire bien avant.
- Et si c'était un imprévu ? Demande Halima.
- N'empêche, je suis toujours triste ! Haussais-je les épaules.
- Faut que tu restes forte hein, il en a encore pour des années !
Était-ce nécessaire de me le rappeler ?
- Eh bien Zaynab, merci du rappel ! La toisais-je du regard.
- Bon bon bon, vous allez pas vous chamaillez comme des gamines de 3 ans. Dit Halima. Ihsane, en fait, on est venu te proposer de sortir ce soir entre filles c'est à dire nous, tu en penses quoi ?
- J'aimerais bien mais franchement, je n'ai pas la tête à sortir aujourd'hui.
- Sans toi, on ira pas non plus. Allé Ihsane, s'il te plait, juste ce soir fi sabillillah !
- Ça va être super et puis ça te permettra de te changer les idées !
- Puis une soirée entre filles c'est géniale, on parlera de tout et de rien, on se fera belle, on mangera.... Allé Ihsane !
C'est vrai que j'ai vraiment besoin de changer d'air. Et puis qu'est-ce que ça me coutera de sortir ?
- Bon d'accord ! Répondis-je. Et on a la permission ?
- Oui oui biensûr ! Houdeyfa nous a donné sa carte ! Rétorque Halima. Et c'est lui même qui nous emmenera !
- Parfait, j'appelle mon mari pour voir si il est daccord. On part quand ?
- Dans une heure ça va ? Juste aprés la priére du crépuscule !
- Oui dans une heure, c'est super. Rajoute Zaynab.
- Ok, ça me va ! Hochais-je la tête.
- Cool ! On se dit à tout à l'heure ! Disent-elles en sortant de mon appartement.
- Et un détail, portes ta plus belle robe et rends toi magnifique. Precise Zaynab.
- Ma plus belle robe ?
- Oui, celle en bleu de nuit, que t'a acheté recemment ! C'est trés jolie et ça te va à merveille étant donné ta petite taille ! Rajoute Halima.
- Et aussi du maquillage ! Dit Zaynab.
- Poudre, trait d'eye liner et rouge à lévres nude ! Compléte Halima.
- Simple et discret ! Souria Zaynab.
Je ris face à la façon dont elles étaient si surexcitée que je vienne avec elles.
Est-ce un miracle que je sorte ?
- Mais qu'est-ce que vous avez vous deux ? Riais-je.
- Il faut que ce jour soit l'un des plus beaux entre filles. Donc habilles toi comme si tu rencontrais ton ex, ta pire ennemie et ton homme !
- C'est ça ouais mon homme ! Il se trouve entre 4 murs. Riais-je. Limite toi juste à l'ex et la pire ennemie. Bon laissez moi appelé Habiibii et on verra !
- Ok ! À dans une heure !
- In sha Allah ! Répondis-je.
Enfin seule, j'appelais mon mari.
- Où vous allez ? Ah oui tranquille, ton mari est en prison et madame se la coule douce à sortir entre filles ?
- Oh Bilal, dis pas ça toi aussi. Elles ont insistés et...
- Et bien sur, tu as donné ton approbation avant de m'appeler !
Je léve les yeux au ciel.
- Bilal si tu ne veux pas que j'y aille, je reste automatiquement ! Ça me dérange pas tu sais. Si tu veux, je peux rester mais à condition que tu me tiennes compagnie au téléphone !
- Mais non Amira (Princesse) ! Je te taquine simplement, au contraire, moi ça me fait hyper plaisir que tu sortes et que tu changes d'air. Je t'en voudrais beaucoup si tu ne t'amuses pas bien ma chérie !
- Jazak'Allahou Hayran mon coeur. Je t'aime !
- Je t'aime aussi petit coeur ! Bon va te préparer.
- Okey, bisous.
- Bisous chérie ! Raccroche t'il.
Bizarrement, aprés cet appel j'allais beaucoup mieux !
Aussitôt, je fis ma routine, mes ablutions, je prie et m'habille avec la robe que m'avait désigné Halima et un voile blanc.
Je ne m'étais pas maquillée mais les filles ont tellement insistés que finalement c'est elles-mêmes qui se sont chargés de le faire.
Un maquillage simple, discret et qui m'allait super bien. J'adore !
- Ma Sha Allah, tu es trés belle ! Me complimente Zaynab. Tiens, ce sac t'irait bien !
- Et un peu de parfum ! Dit Halima, en me vaporisant de parfum.
- Mais c'est interdit, ça at....
- Tais toi ! Me coupa Halima. Aujourd'hui on veux te faire oublier tes soucis ne serait-ce que pour quelques heures.
Elles étaient aussi maquillés, parfumées et sur leur 31 ! Alors pourquoi pas moi ? Pour une fois !
Il nous fallut quelques minutes encore pour enfin sortir de la maison.
Comme d'habitude, le trajet se fit dans une super bonne ambiance avec Houdayfa.
Il nous déposa devant le restau et nous souhaita une bonne soirée.
J'ai pu lire ''Cosmo Beach Club" en haut. En tout cas, c'était un trés bel endroit.
J'adore la déco, l'ambiance... Tout !
Waouh ! Époustouflante !
À peine a t'on eu le temps de prendre place que le téléphone de Halima se mit à sonner, elle décroche et à la fin de son appel, elle nous affiche un visage triste.
- Quoi ? Demandais-je.
- En fait, j'avais completement oublié que je devais récupéré un dossier important chez une collégue.
- Et alors ? Tu le prendras demain ! Rétorque Zaynab.
- Oui mais le probléme en est qu'elle doit voyager dans à peine une heure ! Et j'ai besoin de ce dossier pour ma reunion de demain.
- Ooh Halima toi aussi, comment tu as pu oublier ça ! Ça y est tu vas gâcher notre soirée ! S'enerva Zaynab.
- Non je vais le recupérer et je reviens. Commandez en attendant.
- Toute seule ? Demandais je.
- Bah oui, maman Hafsa est souffrante, Houdayfa s'occupe du bébé et Abdel est à l'hopital.
- Pfff !
- Bon, on peut pas te laisser y aller seule. Viens, on y va toutes, tu rentres le récupérer et on revient aussitôt.
- Roooh mais je suis fatiguée moi ! Boudais-je.
- Léves toi paresseuse ! Dit Zaynab.
- Et puis j'ai faim. Je ne peux pas acheter quelque chose en attendant ?
- Non petite gamine, on mangera ensemble ! Repond Zaynab, une nouvelle fois.
Dans le taxi, je ne pipais mot tellement que j'avais faim et que je boudais.
Cela s'accentua quand Halima nous supplia de rentrer chez son amie avec elle par sûreté !
- Elle dit que la porte est ouvert ! Pas la peine de sonner, son fils dort. Dit Halima sembla lire un message sur son telephone.
Je la toisais du regard et elle en rit.
Elle entra suivit de moi et de Zaynab.
Une fois dans celle-ci.
Mon visage déboussolé et fatigué se transforma en étonnement et surprise.
Des pétales de roses, des petites bougies par çi et par là qui dirigeaient dans une piéce à l'intérieur.
Des roses blanches et rouges en forme de coeur et par dessus tout une table bien décorée et superbement jolie.
Oh Mon Dieu, des nems, des beignets crevettes, des pains chinois, frites, poulet, pizza, gateau....
Tout ce que j'aime !
Mon Dieu !
Mon Dieu !
Mon Dieu !
C'est trop beau. Magnifique. Splendide. Merveilleux. Romantique.
On dirait dans les films !
- Tu ne t'es pas trompé d'appartement ? Demande Zaynab.
- Biensur-que non. Me regarde t'elle avec un sourire.
Elles étaient soudainement bizarre toutes les deux.
- Quoi ? Qu'est-ce que vous avez ? Clignais-je des yeux.
- Tu as vu ce que l'on a vu ? Me questionne Halima.
- Non quoi ?
- Regardes ! Me pointe t'elle la piéce du doigt.
Pendant que je regarde celle-ci. Deux secondes aprés. Bilal apparut, habillé tout beau et avec un bouquet de fleur à la main.
Attends j'ai dit quoi ?
Bilal ?
Mon Bilal ?
Le mien ?
Mon mari ?
Mon homme ?
- As Salamou Aleykoum Wa Rahmatoullah à la femme qui fait battre mon coeur ❤ ! Dit-il avec le plus beau des sourires et les larmes aux yeux.
Émue, heureuse, surpise, je fonds en larmes avant de courir le prendre dans mes bras.
Je le serre fort et il me serra encore plus fort à son tour.
Nous étions tous les deux en larmes.
Louange à Ya rabbi !!
Il m'embrassa amoureusement en mettant fin au calîn.
- Je t'aime ! Je t'aime ! Répétait-il en me faisant des bisous sur la bouche et en tenant mon visage entre ses mains pendant que les miennes étaient sur sa taille.
Nous avions même pas remarqués que Halima, Houdayfa et son frére étaient partis et nous avaient laissés seuls dans l'appartement.
Il alla fermer la porte et me tendit mes fleurs.
- Rooh merci ! Je les adore et puis ça sent bon ces fleurs, je t'adore, je t'aime. Lui embrassais-je la main.
Il ria en me disant que lui aussi ensuite il me tira la chaise pour que je m'y assois.
- Pas question que tu t'assoies en face, viens là auprés de moi avant que tu ne t'envoles. Lui dis-je.
- Je pensais que ça faisait plus romantique. Répond t'il en venant s'assoir tout prés de moi.
- Oui mais là je m'en fou du romantisme, je t'aime. L'embrassais-je avant de tenir sa main.
- J'ai compris bébe, je t'aime aussi. Rit-il une nouvelle fois.
- Mon Dieu faites que ce ne soit pas un rêve ! Mon Dieu faites que ce ne soit pas un rêve ! Mon Dieu faites que ce ne soit pas un rêve ! Répétais je en joignant mes deux mains tout en regardant vers le ciel.
- T'inquietes Hayati (ma vie), c'en est pas un ! Me rassure t'il amusé.
- Mais approches ta chaise, je....
- C'est bon Ihsane, je vais pas non plus m'assoir sur tes genoux rassures moi ? Rit-il.
- Non, mai moi si. Haussais-je les épaules.
Il dégage ses deux mains afin que je prenne place sur ses genoux.
- Et puis la chaise, c'est pas bien. On dirait que il y a un pied qui manque. C'est pas du tout confortable ! Dis-je.
- C'est ça ouais.
Il était sur le point de se servir lorsque je le serrais fort dans mes bras.
Il finit par éclater de rires.
- C'est comme ça que je vais passer le reste de ma soirée Ihsane ? Sérieusement ?
- Oui. Souris-je stupidement en le serrant à nouveau dans mes bras et de deposer un bisou sur sa joue.
J'applaudis légerement avant de déposer ma tête sur mes mains.
Il me regarde amoureusement.
- J'adore quand tu fais ces manies de petites filles. Avoua t'il.
- Je sais.
- Tu m'énerves !
- Pourquoi ?
- Parce que je suis fou de toi à un point vraiment inimaginable. Tu connais les 7 cieux ?
- Oui !
- Eh bien mon amour le dépasse ! Je t'aime au delà des 7cieux ma Ihsane !
- Beau parleur va ! Souriais-je en mangeant quelques frites.
- Je m'exerce ! Hausse t'il les epaules. Et toi tu m'aimes comment ?
- Je t'aime aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
- Ouais et c'est moi le beau parleur dans l'histoire ? Ok !
Je ris et on se mit enfin à manger, il y en avait pour plus de deux personnes mais je me suis debrouillé pour que toute cette nourriture ne soit pas du gâchis.
Les filles m'avaient dit de pas manger et de rester sur ma faim jusqu'à ce que l'on sorte, eh bien je me suis régalé !
- Ihsane tu es d'accord que pour manger du poulet, j'ai besoin de mes deux mains ? Demande t'il en faisant allusion à sa main que je ne voulais plus lâcher.
- Serts-toi, apres tu me le redonnes !
- Redonnes quoi ? Ma main ?
- Oui. Evidemment.
- Même mes membres ne m'appartiennent plus. Rit-il suivit de moi.
En tout cas, c'était succulent ce repas !
- J'ai mangé tout mes plats préferés en un seul jour ! Oooh que je t'aime !
- Entre nous, n'est-ce pas que c'est la nourriture que je t'ai offert qui fait que tu m'aimes davantage non ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles. L'ignorais je pendant qu'il riait.
Là je me souvins que je ne connaissais toujours pas la raison pour laquelle, il était là.
Je lui posais la question et il m'expliquait tout.
- Va falloir que tu restes loin des ennuis ! Répondis-je.
- C'est tout ce que tu as retenu de mon discours ?
- Oui ! Et comment tu as fait tout ça ? Fis-je allusion au décor.
- Avec l'aide de mon frére et de Cheikh, j'ai pu avoir toute cette commande et ces fleurs... Ils m'ont beaucoup aidés.
- Ma Sha Allah. Qu'Allah les retribue.
- Amiiiine. Répond t'il.
- C'est le plus beau jour de ma vie Bilal. Jazak'Allahou Hayran.
Il sourit en baissant la tête.
- Qu'est-ce qu'il y a mon bébé ? Lui soulevais-je la tête.
- Femme, cela n'est que l'avant-gout du reste de ta vie avec moi In sha Allah. Tu verras desormais que des jours plus beaux de ta vie, tu en auras beaucoup.
- Oui je te promets aussi d'être une trés bonne femme à ton égard et que je travaillerais beaucoup sur moi-même pour davantage être bonne, vertueuse.... Parce que quoi que l'on puisse être bon, on peut toujours devenir meilleur.
- Qu'Allah nous facilite nos intentions.
- Amiiine.
- Dis toi que Bi-Iznillah, notre vie ensemble prend une nouvelle tournure. Saches que le pire est passé et que le meilleur reste à venir. M'embrasse t'il tendrement le front. Un homme est capable de tout lorsqu'il a trouvé sa perle rare. Tu es ma perle rare et je compte rechercher l'agrément d'Allah à travers ce qu'il m'a confié et c'est toi !
- Le probléme sera toujours résolu lorsqu'ensemble nous craignons Allah et que nous recherchons Son agrément à travers l'autre. Cela nous permettra de veiller à notre comportement, d'être exemplaire, misericordieux et génereux, mais aussi indulgent et amoureux.
- Tout à fait.
- Dis, tu crois que je peux souffler sur les bougies comme sur un gateau d'anniversaire ?
- C'est pas un gateau d'anniversaire. Ria t'il.
- Je sais.
- Mais il y a beaucoup de bougies Ihsane !
- Voila, à plus forte priori, il faut qu'on les eteigne parce que c'est un risque et on....
- Ihsane tu peux les eteindre ! Me coupa t'il en riant.
Sans me faire prier, je me mis à les eteindre et Bilal m'aidait, mais lui, il le faisait avec ses deux doigts.
- Maintenant trêve de ''souffler''. M'embrasse t'il avant de me soulever telle une princesse.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Essayons de rattraper le temps !
❤🌠