À Un Monde De Toi.

By Didi-louisienne

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Il disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en com... More

Préface :
Chapitre 01 :
Chapitre 02 :
Chapitre 03 :
Chapitre 04 :
Chapitre 05 :
Chapitre 06 :
Chapitre 07 :
Chapitre 08 :
Chapitre 09 :
Chapitre 10 :
Chapitre 11 :
Chapitre 12 :
Chapitre 13 :
Chapitre 14 :
Chapitre 15 :
Chapitre 17 :
Chapitre 18 :
Chapitre 19 :
Chapitre 20 :
Chapitre 21 :
Chapitre 22 :
Chapitre 23 :
Chapitre 24 :
Chapitre 25 :
Chapitre 26 :
Rappel :
Chapitre 27 :
Chapitre 28 :
Chapitre 29 :
Chapitre 30 :
Chapitre 31 :
Chapitre 32 :
Chapitre 33 :
Chapitre 34 :
Chapitre 35 :
Chapitre 36 :
Chapitre 37 :
Chapitre 38 :
Chapitre 39 :
Chapitre 40 :
Chapitre 41 :
Chapitre 42 :
Chapitre 43 :
Chapitre 44 :
Epilogue :
Une nouvelle chro en ligne !!!!

Chapitre 16 :

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By Didi-louisienne

|• Cheikh Bilal •|
________________

Dans cette même position, j'étais toujours et encore sous le choc. Il y a peine à quelques heures j'ai appris la grossesse de ma femme, le petit espoir d'être père vient de s'envoler en éclat et je n'y suis pas du tout innocent, c'est ça le pire.

- Ça va aller mon frère ! Dit Cheikh en s'asseyant près de moi pour poser sa main sur mon épaule. C'était sûrement ce qui devait arriver. C'est ce qu'on appelle le destin en quelques sortes. Cet enfant ne devait pas naître selon la volonté divine tout simplement.
- Je ne me le pardonnerais jamais. Soufflais je en effacant mes larmes du revers de la main. Tu sais...je... Je ne connais pas beaucoup de Ihsane, j'ai jamais vraiment trouvé cela nécessaire de mieux la connaître depuis que l'on est ensemble mais si je suis sûr d'une chose c'est qu'elle a toujours rêvé de la première fois où elle allait être mère. Elle s'imaginait dans un ménage heureux avec moi, être chouchouter comme la petite dernière de la famille, que j'exauce la moindre de ses caprices et que.... Bref en réalité, elle vit tout le contraire de ce qu'elle croyait vivre. Elle s'imaginait que...que j'allais changer tout simplement. Haussais je les épaules. Je n'ai même pas été là quand elle a découverte qu'elle était enceinte, je n'y ai même pas participer ne serait-ce qu'avec un geste amoureux et là elle vit une période difficile, je suis encore moins capable d'effacer une de ses larmes ni d'être au près d'elle.
- Faut avouer que ta femme est incroyable ! Des femmes il y en a mais celle-là laisse moi t'assurer que c'est quelqu'un.
- Tu sais même pas à quel point elle l'est ! Retorquais je avec un sourire triste.
- Il y a au moins un truc de positif c'est que tu ouvres les yeux sur tout ce que tu lui as fait vivre.
- Oui mais malheureusement c'est trop tard maintenant. Haussais je les épaules. Mes pensées se tournent sur toutes les portes qui se sont fermées, toutes ses chances que je n'ai pas eu à saisir et tout mes ''rêves'' laissés en plan. Je songe aussi à ce jour où tout à basculer, aux conséquences qui en ont suivient dont l'une d'entres elles est que je suis devenue une personne horrible, dangereuse, colérique, aigrie, affreuse et malsaine. Je pense à toutes les perches que m'a tendu Ihsane pour m'aider mais que j'ai ignoré. Bref merci quand même de m'apporter la nouvelle, c'est gentil.
- Je t'en prie, c'est gratuit !
- Qu'est-ce que tu veux en retour ?
- Bilal tout le monde n'est pas comme tu le penses. Je veux dire qu'il y a des personnes qui peuvent t'offrir leur aide sans rien attendre en retour.
- Je vais faire semblant d'y croire ! Souris je. Peux tu me laisser seul maintenant ?
- Comme tu veux. Et du courage ! Dit il avant de partir.

Dès que je fus seul dans la cellule, je me refugeais auprès de ma drogue pour oublier ce monde et ses soucis....

_

Déjà une semaine que j'ai appris cette nouvelle et que je vis sous le poids de la culpabilité, pour la première fois de ma vie. Je n'avais, en plus de ça, aucune autre nouvelle de ma femme et encore moins de ma famille. Pour moi, cela ne signifiait rien d'autres que ma famille avait fait ce qu'elle avait à faire : c'est à dire faire comprendre à Ihsane qu'il était temps pour elle de retourner chez elle.
Enfin je crois ! Je ne suis pas du tout sûr !
Je vivais dans l'incertude totale, et il fallait avouer que cette situation était plus invivable pour moi que ma sentence.

J'étais devenu l'ombre de moi même, mes journées étaient devenus comme une agonie sans fin; J'avais toujours fait en sorte qu'Ihsane me quitte mais maintenant que je suis confronté à 90%  à cette situation, j'étais comme fou.
Et quand j'imagine toute la souffrance qu'elle doit ressentir en ce moment, je n'ai réellement qu'une seule envie c'est de m'enfoncer un couteau en plein coeur !

À vrai dire, je n'ai jamais été aussi conscient de la valeur d'Ihsane que maintenant que je suis à un pouce de la perdre.
Cette fille en réalité, c'est ce que j'ai de plus cher au monde. Dans ce chamboulement qu'est ma vie, elle est ma lumière, mon guide...

D'un autre côté, il y a ce petit sentiment qui me fait savoir que c'est un mal pour un bien, au moins elle aura ce qu'elle mérite auprès d'un autre qui saura lui donner ce que je n'ai pas.

Ahhh mais rien que l'imaginer avec un autre que moi, me donne une envie meurtriere !

Je ne sais que penser ! Je vais devenir fou.... Putain !

- Hey, regardes où tu marches minus ! Me sermonna un autre prisonnier parce que je l'avais pietiné.

Il était plus grand et physiquement plus musclé que moi ! C'était l'un des prisonniers les plus redoutables de la prison, nous appartenons d'ailleurs au même couloir (celui des plus dangereux) mais je n'ai jamais entretenu de discussion avec lui. J'ai pas besoin de groupes pour me protéger moi et lui il était chef d'un membre de 10 personnes qui jouait à mettre la terreur ici.
Cela m'a toujours amusé, d'autant plus que pour une raison que j'ignore, ils se sont jamais intéressés à moi.

- Et si je n'avais pas envie de regarder où je marches ? Souris je au coin.
- C'est de cette façon que tu me parles petit ? Questionna il en s'approchant de plus près de moi. À ta place, je ne jouerais pas à ça ! Ajoute t'il en me donnant une petite tappe sur la joue.

C'était la fois de trop pour moi, déjà que j'étais assez sur les nerfs, voilà une occasion pour moi de me défouler et tant pis si il me refait le portrait.

- Me touches pas connard ! Lui envoyais je un coup de poing sous la mâchoire qui l'aurait fait tomber si ses acolytes n'étaient pas intervenus.
Ils étaient sur le point de se ruer sur moi mais leur chef leur fit signe qu'il s'en occupe.

Et là, je n'ai rien vu venir lorsque deux d'entres eux me tenérent par le bras et que lui se chargeait de me donner des coups de pieds au ventre ainsi que des coups de poings au visage, je sentis un liquide  peu métallique dans ma bouche : encore du sang.

Mes codetenus ne pouvaient intervenir parce qu'ils étaient restés en cellule !

Heureusement pour moi, j'étais sur le point de perdre conscience lorsque Cheikh et d'autres gardien arrivérent à mon ''secours''.

Les autres gardiens amenérent les trois en isolement tandis que Cheikh m'aida à aller à l'infirmerie.

Je ne pouvais me tenir debout, du sang coulait de ma bouche ainsi que du haut de mon front et mon ventre me faisait un mal horrible.

- Encore lui ! Dit l'infirmier.
- Ouais. Soupira Cheikh.

Comme d'habitude, le même mouvement, il me fit avaler des comprimés et se mit à soigner mes blessures puis un pansement.

Peu de temps après, le somnifère fit son effet et je m'endormis.
À mon réveil, Cheikh était toujours là.

Je souris avant de lui dire :

- Pourquoi j'ai la certitude que tu perdras ton travail très prochainement.
- Ça te fait rire ? C'est drôle ? Hausse t'il le ton.
- La question est pourquoi mets tu ton poste en danger à cause de moi ?
- Bilal je te jure si tu n'arrêtes pas de sourire, je vais terminais ce que Ibra a commencé mais putain t'es con, t'es idiot ou t'as pas de cerveau ?
- Qu'est-ce que j'ai encore fait hein papa ? Dis je avec sarcasme en me mettant en position assis.
- Arrêtes ça ! Me jette t'il un pot en plastique que je rattrapais de justesse en riant.
- Quoi encore ? Pourquoi tu me regardes comme une proie ?
- Tu cherches à mourir ? T'es vraiment un imbécile, tu ne réfléchis pas du tout.
- Laisse moi me faire du mal, ça me fait du bien. Avouais je en touchant le pansement du front.
- Bilal mais comment refléchis tu putain ?
- Et puis en me faisant du mal, je venge ihsane !
- Là est l'erreur que tu commets, Ihsane t'aime beaucoup, tu es son mari et si elle a laissé toute sa famille pour toi, je pense que c'est parce qu'elle te porte un amour inconditionnel. En te faisant du mal, toi ça te fait du bien mais elle ça le fait souffrir énormément.
- Pourquoi ?
- Bon supposons si aujourd'hui Ihsane était victime de tortures, ça te ferait quoi ?
- Ah ouais ça me ferait péter un plomb. Répondis je aussitôt.
- Justement c'est pareille pour elle !
- Non c'est pas le cas.
- Ta mort, c'est ce que tu veux rajouter de plus sur la liste de souffrance de ta femme ? Tu sais quoi t'es un égoïste Bilal et un lâche, qui ne sait pas avouer ni dire ce qu'il pense. Et sérieusement j'en ai plus que marre de ton comportement, je cours derrière toi plus que je ne le fais pour mon propre fils. Tu devrais avoir honte de tous les malheurs que tu fais vivre à tout ces gens qui t'aiment. Des hommes je n'en ai connus des tonnes mais c'est la première fois que je rencontre un type de ton espèce.

Oula ! Il est très remonté contre moi cette fois ci.

- Je ne t'ai jamais rien demander à ce que je saches ! Pourquoi tu t'emportes ? Ce serait bien que tu te calmes ok ?

- Ces genres de répliques ne peuvent me toucher, si tu te comportes comme tel avec ta propre femme, je n'en attendais pas moins de toi de tout façon. Et pour te répondre, tu as parfaitement raison, tu ne m'as jamais rien demander et pour se faire nous nous en tiendrons strictement au lien gardien et detenu.
- Parfait ! Ça me va. Prenais je la bouteille d'eau pour boire une gorgée.

Alors qu'au fond de moi, j'étais triste à l'idée de plus être ami avec lui.

- Cool alors ! Se leva t'il. Ta cellule d'isolement t'attends pour cause de bagarre. Tes mains !

Je les lui tendis sans broncher et il me passa les menottes pour me conduire dans ce ''lieu'' où je ne vais broyer que du noir pendant 3 jours...

Pendant ces 3 jours, pas l'ombre de Cheikh, qui d'habitude faisait tout son possible pour venir me voir ou m'amener discrètement à manger. Ce n'est pas l'intérêt qu'il m'apportait qui me manque mais plutôt lui en tant que tel mais bon c'est quand même mieux comme ça, il aura pas à perdre son travail pour un pauvre type comme moi.

Le jour où j'en suis sortie, Cheikh vint me chercher et m'annonça sèchement qu'à ce même moment, j'avais une visite.
Qui ça pouvait bien être ?

Avec ma permission, il me conduisit directement à la salle de visite en silence.

Mon cœur faillit sortir de ma poitrine lorsque je vis Ihsane assise sur la chaise. Nos regards se croisa et je ne pus m'empêcher de sourire bêtement.
Habillait en Jellaba noir avec un voile rouge bordeau, elle était très charmante malgré sa perte de poids qui s'était davantage accentué depuis la dernière fois que je l'ai vue. J'avais honte de voir son état physique !

- As Salamou Aleykoum ! Dit elle d'une voix très douce, avec un sourire.

Euh un sourire ? J'ai raté une épisode ou tout ce qui s'est passé récemment n'était que dans ma tête ?

-  Aleykoum Salam. M'asseyais je. Comment vas tu ? Questionnais je sans la regarder.
J'avais honte !

- Ça va Alhamdoulilah mais toi tu as l'air fatigué et d'où te viennent tout ces pansements ? Tu t'es encore battu ? Demande t'elle en touchant légèrement le pansement que j'avais au front et sur la lévre.
- Euh..non...enfin si. Juste un peu mais rien de grave !  La regardais je furtivement avant de rebaisser la tête. Tu...tu...as l'air fatiguée aussi ! J'aimerais encore te demander comment tu vas mais je n'ose pas.
- Ça va aller, Alhamdoulilah ! Dit elle simplement. La question est toi comment vas-tu ? T'es fatigué, t'es faible et tu tiens à peine debout. Tes blessures te font mal ? Tu as faim ?Regardes ! Je t'ai amené à manger. J'en ai fait beaucoup, tu pourras le partager avec tes codétenus. Me tends t'elle un grand sachet pleins de barquettes.
- Euh...mer..merci ! Le posais-je sur la table.

Je la vois sourire sincèrement.

- Qu'est-ce qui te fait sourire ?
- Rares sont les fois où je t'entends me dire ''merci''. Ça..ça me fait plaisir. Dit elle heureuse.
- Hum ! Fis je tout simplement en me grattant la nuque.
- Tu as mal quelque part ? S'inquiéte t'elle. Ça va là dedans, ils te traitent bien j'espère ?
-.....
- Bilal, Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu ne parles plus ? Regarde moi ! Dit elle en soulevant mon visage avec sa douce main.

Je détourne mon visage de ses yeux, j'étais vraiment incapable de la regarder. C'était trop pour moi.
Ma femme était si pure, si innocente, si vertueuse et généreuse que j'en avais honte. Malgré tout ce que je lui fait, elle trouve toujours un moyen de s'excuser quand elle même, elle sait qu'elle n'a rien fait. Quand la situation semble être trop tendu, elle arrive à passer au dessus de ça et faire comme si de rien était.

Je me suis rendu compte qu'elle ne s'entêtait jamais, ne cherchait pas à se venger et ne me traitait pas avec arrogance.
Sa persévérance à accomplir son devoir, à ne pas m'obéir dans la désobéissance à Allah SWT, ni dans l'abandon des obligations religieuses, m'affecte aujourd'hui jusqu'au fond de mon âme ! Surtout qu'à côté de cette persévérance, elle continuait à respecter mes droits, me traiter avec douceur, à chercher à me mettre à l'aise, à prendre soin de moi, à ne pas remettre en cause mes ordres pourtant j'étais toujours dans l'abus. Et je suis sur que mon nom est dans chacunes de ses prières.

La cerise sur le gâteau, je m'attendais à ce qu'elle vienne m'annoncer qu'elle allait rentrer, que c'était fini. Je m'attendais à ce qu'elle m'insulte, me traite de tous les noms, me donne plusieurs gifles.... Je sais pas moi, je m'attendais à ce qu'elle fasse ce que les femmes de cette nouvelle génération auraient fait.

Mais là, elle s'inquiète plus pour mon état que pour autre chose.
J'ai honte !

Vraiment ce serait une chose que je ne pourrais pas assumer, une femme aussi magnifique qu'elle, mérite un homme, un vrai, pas un moins que rien ni un lâche.
À ce moment là, tout se rassemble dans ma tête : en fait je viens de comprendre que notre rupture ne viendra jamais d'elle, j'aurais beau tout fait pour qu'elle ouvre les yeux sur le connard que je suis, elle ne songera jamais quand bien même à me quitter.  Donc maintenant il faut que je prenne pour une fois les rennes, que je la laisse s'en aller.
Nous n'appartenons pas au même monde. C'est une chose que chacune d'entres nous doit accepter.

J'aime Ihsane de toute mon existence mais je ne peux accepter de la faire attendre 10 ans, c'est inimaginable !
Tous les signes poussent à croire que ce mariage n'est rien d'autre qu'une bêtise.

- Ihsane..je...je..veux parler à ton père ! Brisais je le silence.
- Mais..enfin..pour...pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais ?

Je soupire.

- Bébé mais enfin parle moi ! Qu'est-ce que j'ai fait ? De quoi tu veux parler avec mon père ?
- Tu...tu es venu avec qui ?
- Avec Abdel, il m'attends dehors. Mais dis moi pourquoi tu veux parler avec mon père ?
- Ihsane, je...je...veux que tu saches que tu es tout ce que j'ai de plus cher dans ce monde.
- Bilal je..je t'aime !
- Je...je veux...que tu saches que j'ai vu tout tes efforts, toutes tes sacrifices...
- Mais mon coeur, j'ai...
- Écoutes moi s'il te plait Ihsane, aujourd'hui, je parle avec mon coeur. La regardais je droit dans les yeux.
- J'ai pas envie d'écouter ce que tu as à me dire. Met t'elle ses mains devant son visage, signe qu'elle allait bientôt pleurer.
- Non cette fois ci, il le faut Ihsane. S'il te plait, me sors pas les mêmes disquesttes à chaque fois que j'essaie de te libérer. Cette fois-ci ma décision est prise et irrevocable.  Va m'appeler Abdel, et si tu peux appeler aussi Houdeyfa par téléphone pour qu'il vienne, ce serait meilleur.
- Mais enfin pourquoi ? Dis moi ce que j'ai fait ? Je te jure que je m'excuse de mon comportement et de tous les choses que j'ai faites et que j'aurais pas dû faire. Je suis désolée Bilal. Me supplie t'elle en prenant mes mains dans les siennes.
- Toi tu n'as rien fait, j'aurais beau dire ce que je veux mais la vérité est que tu es irréprochable, dans plusieurs autres mondes différents j'aurais pas pu avoir une femme meilleure que toi.
- Mais alors pourquoi veux-tu me laisser ?
- Ihsane franchement compares nous un peu, tu auras ta réponse ! Dans ce couple c'est pas toi le problème, c'est moi. J'additionne les erreurs sans repis.
- Mais enfin je t'aime !

J'enlève mes mains de son emprise.

- J'aurais besoin de mes frères comme témoin. J'appellerai tes parents plus tard.

Pour réponse, elle explosa en sanglots, mon coeur se déchira littéralement mais il ne fallait pas que je me laisse guider par mes sentiments cette fois-ci.

- Va m'appeler Abdel s'il te plait, je sais qu'il veut pas me voir mais dis lui que pour une fois nous serons en commun accord ! Ajoutais je.





❤🌠

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