À Un Monde De Toi.

By Didi-louisienne

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Il disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en com... More

Préface :
Chapitre 01 :
Chapitre 02 :
Chapitre 03 :
Chapitre 04 :
Chapitre 05 :
Chapitre 06 :
Chapitre 07 :
Chapitre 08 :
Chapitre 09 :
Chapitre 10 :
Chapitre 12 :
Chapitre 13 :
Chapitre 14 :
Chapitre 15 :
Chapitre 16 :
Chapitre 17 :
Chapitre 18 :
Chapitre 19 :
Chapitre 20 :
Chapitre 21 :
Chapitre 22 :
Chapitre 23 :
Chapitre 24 :
Chapitre 25 :
Chapitre 26 :
Rappel :
Chapitre 27 :
Chapitre 28 :
Chapitre 29 :
Chapitre 30 :
Chapitre 31 :
Chapitre 32 :
Chapitre 33 :
Chapitre 34 :
Chapitre 35 :
Chapitre 36 :
Chapitre 37 :
Chapitre 38 :
Chapitre 39 :
Chapitre 40 :
Chapitre 41 :
Chapitre 42 :
Chapitre 43 :
Chapitre 44 :
Epilogue :
Une nouvelle chro en ligne !!!!

Chapitre 11 :

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By Didi-louisienne

|• Cheikh Bilal •|
_______________

Sans plus attendre, ils m'embarquérent dans le fourgon avec des sourires les uns plus radieux que les autres. Ils étaient si contents de m'avoir coffrer ! En même temps, comment ne le seraient-ils pas ? Je leur en ai fait voir de tous les couleurs. Et me voilà aujourd'hui entre leurs mains.

Le trajet se fit en silence jusqu'au commissariat.
Une fois là-bas, ils me saisirent à deux violemment par le bras pour me jetter en cellule de garde à vue.
Quelques heures plus tard, les mêmes policiers civiles m'interpellerent pour me ramener dans une pièce hermetiquement fermée se trouvant juste a l'arrière.

- Alors Bilal, on ne sourit plus ? Me dit l'un des hommes civiles lorsqu'ils me font asseoir de force sur une chaise métallique.
- Un sourire ! Répondis je malicieusement. Tu l'as veux au coin ou simple ?
- Écoute moi bien espèce de vaurien ! Dit il en soulevant ma tête par ma mâchoire pendant que les autres se faisaient un malin plaisir de nous regarder. À partir de maintenant, c'est moi qui détient les règles du jeu alors tu as bien intérêt a retenir ta langue. Cogna t'il ma tête contre la table métallique.

Son geste me fit agréablement sourire malgré la bosse qui venait d'apparaître sur mon front.

- Pourquoi est-ce que tu souris espèce d'idiot ? s'immisça l'autre civile. Putain tu ne tiens vraiment pas à ta vie toi dis donc !
- Chers policiers, vous n'avez l'audace de m'affronter que quand j'ai les deux mains menottées. Souris je au coin. C'est décevant quand on se dit être des hommes !
- Qu'est-ce que tu sous-entends ? Que ne nous sommes pas des hommes hein ?
- Oui c'est ce que j'affirme, en effet.
- Quoi ? Se leva l'un pour soulever aggressivement mon visage.
- Allez tous vous faire foutre ! Lui crachais je à la gueule, les yeux dans les yeux.

Quand je les vois se regarder entre eux, je compris que c'était indéniablement la fois de trop !
Ils avaient peut être pour but que je réponde à leurs provocations afin qu'ils trouvent un moyen de me tabasser et c'est ce que j'avais fait. Quel idiot je fais aussi !

L'un me couvre la bouche avec ce qui semble être un petit drap malgré que j'essayais de l'en empêcher en secouant mon visage. Et aussitôt, il me balança par terre pour me tabasser sauvagement à coup de pieds en compagnie de ses deux autres compagnons. Je recevais des coups sur tous les parties du corps et tantôt, ils ne dérangeaient pas d'user de matraques ou de fils enroulés.
J'étais habitué à supporter la douleur quand je savais me défendre mais pas quand j'étais attaché et que je ne pouvais me protéger.
Le visage légérement enflé, l'intérieur de la bouche, la lèvre supérieure et mon oeil droit totalement ensaglantée, je peinais à retrouver ma respiration normale. J'avais vraiment mal sur tous les parties du corps.

Ils avaient arrêtés certes mais mes paupières étaient devenus beaucoup trop lourdes, petit à petit la fatigue s'en prit à moi et je ne pouvais prononcer ne serait-ce qu'un mot. Je peinais parfois à garder les yeux ouverts mais il fallait que je resisites.

À ce moment même, l'un se precipita vers moi pour enlever le baillon de ma bouche et avec l'aide d'un autre ils me remettérent sur la chaise.

- Alors est-ce que tu vas parler ? Où est-ce que tu as eu la drogue ? Souleva t'il le ton.

Je n'avais pas le temps de me demander "pourquoi" qu'un policier intervint dans la pièce.

- Il veut toujours pas parler ? Demande t'il sur un ton rigoureux.
- Non boss ! On a tout essayé mais il s'entête.

Ah je viens de comprendre ! Quelle bande de salop !

- Non !
- Bon c'est pas grave, je vous avais prévenu qu'il ne parlerait pas. Mais bon on lui laisse une dernière chance vu qu'on est très généreux ! Alors jeune homme, debute t'il en soulevant mon menton. Je vois que tu résistes bien à la douleur.
- Je ne vous le fait pas dire. M'entendis je dire en souriant.

Ma fierté causera certainement ma perte un jour !

- Moi j'ai compris que les personnes comme toi, on ne les fait pas parler par la douleur mais par le bon comportement alors je te laisse une dernière chance, tu m'entends bien ta.dernière.chance ! Ok ? Alors d'où est-ce que tu tiens la drogue que tu fais écouler dans notre cher pays ? Tu sais que tu risques 5 à 10 ans de prison si tu ne balance pas tes coequipiers ? Et ce serait vraiment dommage pour un nouveau marié, tu ne penses pas ?

- Bilal ! Entendis je la voix de Ihsane qui avait visiblement échappé aux mains du policier.

Elle avait ouvert la porte et poussa aussitôt un cri de stupeur en mettant ses mains devant son visage.

- Qu'est-ce qu'elle fait là ? Madame Sortez immédiatement d'ici ! Dit l'un des civiles en la tenant par le bras.
- Non s'il vous plaît, laissez moi une seule minute ! Je vous en supplie ! Dit elle en même temps qu'une larme coula sur sa joue.

Putain ! Qu'est-ce que ça me fait mal de la voir dans cette état ! Merde !

- Lâchez là immédiatement ! Hurlais je aussitôt à l'homme qui le tenait.

Je ne savais même pas d'où me venait cette force.

- Làchez là putain, elle sortira d'elle même. Vous n'avez pas le droit de la toucher. Hurlais je à nouveau en donnant un coup de pied sec à la table qui tomba aussitôt.

Le ''boss'' fit signe à l'homme de la lâcher et il le fit.

Ihsane vint aussitôt s'agenouiller devant moi.

- Mon bébé mais...mais...qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? Demande t'elle en posant ses mains sur mes joues.
- Ihsane écoute moi s'il te plait !
- Bilal s'il te plaît, il faut pas que tu restes sur ton entêtement, j'ai besoin de toi Bilal ! Pleura t'elle. Il faut que tu leur dises la vérité et que tu en finisses ! S'il te plait !
- C'est pas si facile !

Elle déchira le bout de son voile afin de le tapotter sur le sang qui coulait de ma bouche.

- T'es tout pâle. Oh Mon Dieu !
- Écoute moi Ihsane !
- Non je...
- Ihsane, regarde moi s'il te plaît !

Elle le fit immédiatement.

- Je vais bien ! Ça va D'accord ?
- Non c'est pas vrai ! Regarde toi, comment peux tu oser me regarder dans les yeux et me dire que tu vas bien ?
- Je vais bien j'ai dit ! Répétais je sur un ton ferme. Tu es venue avec qui ?
- Abdel Bassit !
- Rentre alors car cela me rassure. Arrêtes de pleurer et vas-y, ne t'inquiètes pas pour moi !
- Non.
- Ihsane vas y sinon ils seront obligés de te toucher et d'être brutale avec toi. Je t'en prie, suis mes instructions !

Elle était sur le point de parler mais je l'interromps.

- S'il te plait Ihsane. Réitérais je mes propos.
- D'accord. Dit elle finalement. Je t'aime Bilal. Je t'aime fort et de toute mes forces. Que Dieu te protège pour moi. Amine. Termine t'elle en me donnant un long bisou sur le front. Et n'oublie jamais que tu n'es pas seul dans cette épreuve, je suis et je resterais toujours avec toi. D'accord ?
- D'accord. Répondis je.

Elle m'embrasse une nouvelle fois sur le front avant de partir suivit d'un policier.

- N'as tu pas honte de faire souffrir ta femme ainsi ?
- De quoi est-ce que tu te mêles toi ? M'énérvais je.
- C'est bon ! Tout le monde se calme maintenant, je n'ai pas de temps pour ces enfantillages là. Alors Bilal dis mois que j'en finisse, quel est ta réponse par rapport à ce que je t'ai proposé ? Questionne le boss.
- Je ne suis pas une balance. Répondis je aussitôt. 
- Bien ! On aura quand même essayé. Dit il en me tapottant l'épaule. Ramenez le en cellule de garde vue, son cas sera bientôt bouclé. Ordonne t'il avant de sortir.

Sans un mot, ils s'éxécutérent et me ramenérent en cellule.
Heureusement Ihsane n'était plus là.

- Et quand je pense que j'étais sur le point de tout dire à Ihsane et de reprendre ma vie en main avec son aide ! Murmurais je en m'allongeant sur le lit qui ressemblait plus à une banquette qu'autre chose, tout en grimaçant de par la douleur que je ressentais.

J'étais sur le point de chercher la bonne conduite mais c'est comme si elle m'a ignoré.
Voilà tout simplement  un signe que Dieu ne veut pas de moi ! Pensais je. En même temps qu'est ce qu'Il voudrait d'un pauvre homme, pathétique, criminel, voleur, menteur, faux, egocentrique, orgueilleux.... ? Absolument rien. Je suis un damné, il y a rien à faire ! C'est comme ça, c'est comme ça, il faut que je l'accepte et que j'arrête d'écouter les bobards que me racontent ma femme.
   Nous ne sommes pas du monde, les anges et les démons ne peuvent pas cohabiter ensemble. Voilà une belle illustration de notre couple d'ailleurs : un ange et un démon.

Une semaine plus tard, j'ai été déféré en prison et en attente de procés. Bien évidemment, j'ai été installé dans une cellule où se trouve les plus grands criminels, disons ironiquement que je vis actuellement avec mes semblables donc ça va, personne d'entre nous n'a rien à craindre d'autant plus qu'on est tous connaissances.
Et voilà déjà un mois que je suis là.

Bizarrement, en venant ici, je dois avouer que je me trouvais dans une période où j'étais perdu, que je ne savais pas quoi faire de ma vie mais il a suffit que j'intégre à la prison, que j'échange quelques phrases avec mes codétenus pour développer a nouveau une mentalité plus criminelle que celle que j'avais ! Ils étaient tous riches, des millionaires et pourtant ils n'avaient jamais touchés au travail licite. Qu'est-ce qu'ils ont de plus que moi ?
Après leur peine, eux au moins, ils auront de quoi se payer le luxe de la vie. Pourquoi pas moi ?

De plus je ne suis rien d'autre qu'un imbécile dans ce monde, un vaurien alors s'il faut entrer en enfer autant y entrer pour quelque chose qui y vaut au moins le feu qui nous y attends. Si je sais que je suis destiné à aller tout droit dans le fin fond du feu autant faire tous les péchés que je peux commettre c'est tout !

Pas de doute, j'ai un problème : je me déteste. J'ai fait du mal à certaines personnes. Je peux lire tous les grands livres que je veux, la Torah, le Coran, le Nouveau Testament, la Bhagavad-Gita, je sais que j'irai en enfer. Et je suis en enfer... Je n'ai jamais voulu être celui que je suis aujourd'hui, je ne l'ai pas choisi, j'y étais obligé alors que je ne connaissais encore rien de la vie, je ne connais aucun autre chemin que celui sur laquelle je suis.
Parfois ou plutot trés souvent, je me demande même si je suis fait pour vivre. Je pense être une erreur de cette putain de nature, pas plus. Quelqu'un qui a déjà été privé du paradis avant même sa naissance. J'hurle mais personne n'entend mes cris de douleur. Je déteste la vie, je me déteste.

Et il parait que dans tout le quartier, je suis un sujet de moult discussions et que j'ai été dans le journal et que ce dernier n'a pas oublié de rappeler l'assassinat que j'ai commis il y a de cela quelques années.
Je ne sais que dire à ce propos si ce n'est de poser une question : qu'avait-il à rappeler le meurtre ? Qu'ont ils à remuer le couteau dans la plaie ? Pourquoi sont ils si ferme sur un sujet qu'ils ne connaissent réellement pas du tout ?

Les gars étaient entrain de discuter pendant que moi j'étais allongé sur le lit à penser lorsque le bruit des clés leur fit taire aussitôt. Les yeux fermés, je pouvais alors deviner que la clé était insérer dans notre cellule.

-Diop, tu as de la visite ! Me dit le gardien.

Je l'avais entendu mais je ne manifestais aucune réaction.

Depuis la dernière fois au commissariat de police, j'ai pas vu Ihsane et à vrai dire, c'est moi qui refuse de la voir.
J'ai envie de la voir certes mais je ne peux pas, devant mes codétenus, il faut que je fasse celui qui en a rien à foutre, ma fierté d'intouchable m'y force presque même si j'y suis pas réellement obligé.
Je m'amuse à l'insulter devant eux, à la traiter de tous les noms, à l'imiter méchamment et ça les amuse aussi puisqu'ils font pareils avec leurs copines.
Alors que Dieu sait que j'ai l'une des meilleurs femmes au monde.

Je ne sais pas ce qui me prend en fait ! Des fois je fais des choses que moi même j'ai du mal à comprendre.
  Néanmoins, elle me manque beaucoup et cela malgré moi. Ces jours passés sans elle, sans la voir, sans ses questions qui m'énerve, sans son entêtement , ses sourires....
Elle me manque vraiment beaucoup.

- Diop ! Lèves toi tu as de la visite j'ai dit !
- Depuis quand les visites sont forcées ? Questionnais je sans ouvrir les yeux ?
- Elles ne le sont pas !
- Alors Merci mais je ne veux voir personne !
- Qu'elle le laisse tranquille cette pleurnicharde ! Ria un de mes codétenus.
- J'accepte ta décision mais je te conseillerais quand même d'y aller. L'ignora le gardien.
- J'ai dit non !
- Elle m'avait dit que tu n'allais pas vouloir venir mais d'insister pour que tu viennes.  Ça fait plusieurs fois que tu refuses de la voir, ne penses tu pas que cela suffit au cas où tu aurais oublié de compter ?
- En quoi ça te regarde ?
- Rabaisser sa propre femme, c'est afficher sa petitesse ! Crois moi petit, ta femme si toi même tu l'as valorise pas, qui va la respecter ? Elle vient depuis un mois pour te voir et tu refuses toujours d'y aller ? J'ai vraiment honte de toi pauvre petit ! Dit il avant de s'en aller.

- Les gars vraiment j'en ai marre de cette idiote, je ferais mieux de lui dire d'aller voir ailleurs parce que vraiment j'en peux plus ! Mentis je assidument.
- Ouais mec je crois que c'est la meilleure chose à faire !
- Je pense aussi !
- Bien. Hochais je la tête.

Et quelques secondes après je me levais machinalement du lit et me mit devant les barreaux.

- Attendez !
- Oui ?
- Cest bon, j'y vais. Dis je en lui tendant mes mains à travers les grilles afin qu'il y passe les menottes.

Ceci étant fait, il ouvrit la cellule et me ramène jusqu'à la salle des visites et il me retire les menottes vu que là, dans cette pièce, on était surveillés par des gardiens debout sur chaque côté de la pièce soit 4 gardiens.

Une fois dedans je vois Abdel et Houdayfa entrain de discuter autour de la table pendant que Ihsane, habillé d'une belle tunique grise avec un voile assorti jouait avec ses mains, semblant être dans ses pensées. Elle était très jolie mais son visage était loin d'être rayonnant.
Elle qui de nature est de petite taille, avait beaucoup beaucoup maigrit et cela était visible à vue d'oeil.

C'est moi qui fait une bêtise et c'est elle qui en paie les conséquences j'ai l'impression !

Sur le moment, je ressentis un pincement au cœur ! J'étais vraiment très égoïste avec elle en fait, je passe mon temps à faire tout ce qui me passe par la tête et je ne l'a prends jamais en compte pourtant quand il y a des conséquences, nous sommes deux à l'assumer, la preuve c'est que c'est moi qui suis en prison et c'est elle que maigrit.

- Salut ! Dis je une fois à la table en m'asseyant .
- As Salamou Aleykoum ! Dirent Abdel et Houdayfa.
- Salut ! Répondit Ihsane tout simplement sans me regarder.
- Qu'est ce que tu as ? Demandais je aussitôt à Ihsane.
- Bon on vous laisse ! On parlera après. Dit Abdel en se levant en même temps qu'Houdayfa et ils s'en allérent.
- Il faut qu'on parle Bilal ! Dit elle d'un ton ferme et qui n'a jamais été aussi sérieux que j'en ai eu peur.

J'espère qu'elle me parlera d'autres choses mais qu'elle ne me quittera pas !

_____







*As Salamou Aleykoum Wa Rahmatoullahi très chers lecteurs.*            Tout d'abord je m'excuse vraiment vraiment beaucoup de cette longue attente, j'en suis vraiment désolée et je demande pardon aussi pour les messages privées pas encore répondu ( In ShAllah, je le ferais bientôt).
J'espère mériter votre pardon à tous Fi Sabilillahi !

    Ensuite j'aimerais annoncée que je suis extrêmement occupée par la grâce d'Allah SWT et que malheureusement je ne pourrais plus être si assidu au fait de poster des chapitres comme sur mes chroniques précédentes parcontre je ferais de mon mieux pour le faire de temps en temps, quand l'occasion se présentera In Sha Allah.
Que Dieu vous protège et que la paix soit sur vous ! ❤
Barak'Allahou feekoum !

🌠💕

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