À Un Monde De Toi.

Didi-louisienne tarafından

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Il disait dans les règles de l'art ! Elle disait dans les règles d'Allah ! Mais que disait leur destin en com... Daha Fazla

Préface :
Chapitre 01 :
Chapitre 02 :
Chapitre 03 :
Chapitre 04 :
Chapitre 05 :
Chapitre 06 :
Chapitre 07 :
Chapitre 08 :
Chapitre 10 :
Chapitre 11 :
Chapitre 12 :
Chapitre 13 :
Chapitre 14 :
Chapitre 15 :
Chapitre 16 :
Chapitre 17 :
Chapitre 18 :
Chapitre 19 :
Chapitre 20 :
Chapitre 21 :
Chapitre 22 :
Chapitre 23 :
Chapitre 24 :
Chapitre 25 :
Chapitre 26 :
Rappel :
Chapitre 27 :
Chapitre 28 :
Chapitre 29 :
Chapitre 30 :
Chapitre 31 :
Chapitre 32 :
Chapitre 33 :
Chapitre 34 :
Chapitre 35 :
Chapitre 36 :
Chapitre 37 :
Chapitre 38 :
Chapitre 39 :
Chapitre 40 :
Chapitre 41 :
Chapitre 42 :
Chapitre 43 :
Chapitre 44 :
Epilogue :
Une nouvelle chro en ligne !!!!

Chapitre 09 :

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Didi-louisienne tarafından


|• Oumm Ihsane •|
__________________

- Où veux-tu que j'aille chercher de l'eau ? Je ne connais personne dans ce quartier Bilal. Repondis-je aussitôt.
- Va voir les voisins, tu en profiteras pour les connaitre d'ailleurs ! Et fais vite, je dois sortir ! Retorque t'il en fermant la porte.
- D'accord. Prenais je le seau avant de sortir de la maison.

Heureusement pour moi qu'une fois dehors, je rencontrais une femme qui semblait légèrement plus âgée que moi. Elle avait sur sa tête une bassine d'eau.

- Ah vous aussi, vous avez une coupure d'eau ? Me demande t'elle immédiatement.
- Oui malheureusement. Répondis je en souriant.
- Une saint-louisienne ! Répond t'elle avec exclamation. Je reconnais votre accent. J'adore saint-louis.
- Merci beaucoup. Hochais je la tête avec un sourire au coin. Sinon où est-ce que je peux trouver de l'eau s'il vous plaît ?
- Aidez moi à descendre la bassine. Dit elle.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

- Merci. Maintenant prenez là ! Je vous l'offre.
- Pardon ? Ah non non. Dites moi juste où est-ce que je peux trouver de l'eau.
- Non j'insiste.
- Mais ça ne se fait pas. Je ne peux pas me permettre....
- C'est la 3eme bassine d'eau que j'ai. Et la radio dit qu'au plus tard avant 18heures, l'eau sera à nouveau de retour.
- Et si c'est pas le cas ?
- Je pourrais toujours aller en chercher chez ma mère. Sa maison ne fait pas partie de la coupure d'eau.
-....
- Prenez là ! Vous en faites pas pour moi. Rajoute t'elle.
- Eih bien merci beaucoup. Comment vous remerciez ?
- Mais non, pas besoin. C'est une aide entre voisins. Vous vous appelez ?
- Ihsane ! Et vous ?
- Mame Diarra, j'habite juste en face de chez vous. Souria t'elle gentiment. Vous êtes la femme de Bilal non ?
- Oui, en effet ! Bon il faut que j'y ailles. Mon mari m'attend. Enchanté d'avoir fait votre connaissance Mame Diarra et Qu'Allah vous retribue votre acte au centuple.
- Amine et pas de quoi.

Ensuite elle insista pour m'accompagner jusqu'à l'intérieur de la maison pour m'aider à descendre la bassine d'eau et ramener le seau.
Après avoir vider le contenu, je la remercie à nouveau avant de l'accompagner jusqu'à la porte.

- Chéri, je t'ai préparé ton bain. Dis je à Bilal.

Sans une réponse de sa part, il se leva pour rentrer dans la salle de bain pendant que je soupirais en m'asseyant sur le canapé de notre chambre en fermant les yeux.

- Tu es fatigué ? Demande la voix de Bilal.
- Non. Repondis-je sans ouvrir les yeux.

- Dis Bilal, je peux te poser une question sans que tu t'enerves ? Questionnais je tout d'un coup pendant qu'il s'essuyait le torse.
- Je t'écoute !
- Ce ne serait pas toi qui aurait par hasard prit ma bague ?
- Tu en es toujours à cette bague toi dis donc ! Répond t'il de lassitude.
- Tu n'as pas répondu à ma question.
- Je ne l'ai pas pris. Qu'est-ce qu'en j'en aurais fait dis moi ?
- Le vendre peut-être. Haussais je les épaules.
- Bon je te jure sur la Mecque que je ne l'ai pas pris. C'est bon ? Fit il en affrontant mon regard. Ihsane, je ne vole pas n'importe qui et encore moins quand il s'agit d'une personne qui n'a même pas de quoi se mettre sous la dent. Tu es folle ou quoi pour m'accuser d'avoir voler tes affaires ? Tu es sérieuse là ? Tu penses pas que si je devais te voler, je n'aurais pas prise ta chaîne en or plutôt que cette insignifiante bague ?

Je baissais la tête pour y réfléchir. C'est vrai qu'à l'évidence, il n'aurait pas choisi la bague sachant que j'avais une chaîne en or dans le tiroir.
Je me sentis aussitôt stupide d'avoir pensé ça de lui.

- Bilal je...je...je suis désolée d'avoir....
- C'est bon. Tais toi ! Tu as déjà tout dit. Je veux plus t'entendre Ihsane.
- Mais...
- J'AI DIT QUE TU TE TAIS ! hurla t'il me faisant sursauter.

Je jugeais alors plus sage de me taire comme il me l'a demandé.

Quelques minutes plus tard, Bilal avait fini de s'habiller. Son armoire était en dessus dessous. Les habits qu'il avait porté avant de se changer était jetés sur le lit. Une vraie pagaille mais je sais que tout ça c'était pour me pousser à bout car en vérité Bilal était tout sauf desordonné.

- Je sors ! Me dit il en portant son éternel sac à dos noir.
- Où est-ce que tu vas ?
- Je vais voir quelques potes.
- Hum, ton éternel prétexte. Bilal aurais-tu oublier qu'on doit répondre à une convocation après demain ? La police peut tracer tout ce que tu fais entre temps.
- Me fatigues pas avec ça, j'y suis habitué.
- Mais moi non !
- Raison pour laquelle, il faut que j'y aille. Il faut que je sois loin de toi pour te....

Il s'arrêta net.

- Pour me protéger ?
- Je suis la personne dont tu devrais te mefier le plus Ihsane. Si t'étais une personne à qui je devais donner des conseils, je jure que je serais celui à qui je t'aurais interdit de t'approcher.
- Trop tard maintenant, nous sommes mariés !
- Par quel language devrais-je te l'expliquer ? Soupire t'il.
- Tu sais Bilal, t'auras beau me dire et tu auras beau essayer de me faire croire que tu ne m'aimes pas, tu auras beau nier cet amour, je sais que c'est absolument faux. Et c'est ça qui t'énerve d'ailleurs.
- Qu'est-ce qui m'énerve ?
- Le fait que tu te sentes parfois vulnérable, le fait que tu te sentes parfois ''obligé'' de penser a moi.
- Dis moi Ihsane, tu n'aurais pas tes régles par hasard ? Sourit il au coin.

Je levais les yeux au ciel.

- Bon assez parlé ! Je dois y aller. Dit il en regardant sa montre.
- Où ça ?
- Putain t'es sourde ou quoi ? Je vais aller voir quelques potes.
- Et tu reviens quand ?
- Je sais pas. M'attends pas. Hausse t'il finalement les épaules.
- Ne penses-tu qu'au moins j'ai le droit de savoir où est-ce que tu vas et quand est-ce que tu reviens ?
- Au-revoir Ihsane. Dit il en ouvrant la porte.
- Attends !
- Quoi encore ?
- J'aimerais bien aller à la conférence de tes fréres, est-ce que je peux ?
- Fais ce que tu veux, je m'en fou ! Répond t'il avant de vouloir s'en aller mais je l'attrape par le bras.
- Quoi ? Il y a quoi encore ? Putain c'est quoi ton problème meuf ? Tu m'as accusé d'avoir volé ta bague , ça te suffit pas ?
- Je suis sincèrement désolée mon cœur. S'il te....
- Arrêtes de m'appeler par ces surnoms déjà ! Me coupa t'il avant de retirer son bras de mon emprise.
- Bilal, que se passera t'il après la convocation ? Demandais je en même temps qu'une larme coula de ma joue.

Nos regards se croisérent et pendant un moment, je vis dans ces yeux une lueur de culpabilité.

- Il...il est fort probable que je me fasse emprisonné Ihsane. Dit il finalement en détournant son visage.
- À peu près combien de temps ?
- Au-revoir Ihsane ! Dit il après quelques hésitations en effacant mes traces de larmes.

Ensuite il s'en va, après quelques pas, il s'arrête comme s'il hésitait à revenir mais malheureusement il finit par s'en aller.

Je soupirais une nouvelle fois en levant les yeux au ciel puis je m'assois sur le lit comme un tas de féraille et je couvre mon visage de mes deux mains.

Aprés m'être calmer un peu, je m'occupais à ranger son armoire tout en psalmodiant le Coran. Ensuite j'ai balayé et depoussieré la maison avant d'aller à la conférence.

Une fois là-bas, ma belle-mère me fit signe de main. Elle avait gardé une place pour moi.

- Enfin tu es là ! Dit elle en prenant ma main pour la caresser.

Fallait l'avouer j'avais une belle mère extraordinaire.

- Oui maman. Souris je.
- Est-ce que ça va ? Cligne t'elle des yeux.
- Oui. Forcais je un sourire.
- Où est ton mari ?
- Il est allé voir quelques amis !
- Toi au moins tu as droit à un prétexte même si nous savons tous les deux que c'est faux. Moi, quand il sortait , il ne me laissait même pas un mot alors c'est déjà beaucoup venant de Bilal.
- Oui j'imagine.
- Qu'Allah le guide à travers toi ma fille ! Dit elle en se penchant légèrement pour me prendre dans ses bras.
- Allahouma Amine maman. Souris je en lui faisant adorablement un bisou sur la joue.

Elle m'offrit un sourire grandiose puis l'on se concentre sur le prêche.
J'avais vraiment l'une des meilleurs belles mères au monde.

- Mon frère musulman, rappelle-toi toujours que nous ne sommes pas au Paradis, mais que nous sommes maintenant dans le bas monde. Ce bas monde est une résidence d'épreuves, le bas monde trompe, nuit et puis s'en va. Fie-toi à Allah et patiente face à ce par quoi Allah t'éprouve. Garde toi d'émettre des objections contre Allah car « Allah n'est pas interrogé au sujet de ce qu'Il fait, mais eux le seront » . C'est Allah qui nous a créé, c'est à Lui qu'on appartient, Il fait ce qu'Il veut de ce qui Lui appartient. Patiente donc tout comme Allah tabâraka wa ta'âlâ l'a ordonné dans le Coran honoré : « Nous vous éprouverons par de la crainte, par de la faim, par un manque de biens, de personnes et de récoltes. Annonce la bonne nouvelle à ceux qui patientent, à ceux qui, lorsqu'ils sont atteints par une épreuve, disent : Certes nous appartenons à Allah et nous serons ressuscités pour Son Jugement."» [ Sourate Al-Baqarah / Verset 155 et 156]. Allah Soubhanahou wa ta'âlâ a juré dans le Coran dans la Sourate Al-Balad que l'homme a été créé pour une vie d'épreuves, pour une vie de fatigue. En effet, la première des épreuves à laquelle l'homme est confronté est la coupure du cordon ombilical. Ensuite, lorsqu'il est mis dans les langes, il endure l'étroitesse et la fatigue. Puis, il est confronté à l'allaitement ; et s'il le rate il est perdu. Ensuite, il est confronté à la difficulté de la poussée des dents et de l'articulation par sa langue. Puis, il est confronté au sevrage qui est plus difficile pour lui que certains coups. Il est confronté par la suite à la circoncision, aux douleurs, au chagrin. Ensuite, il est confronté à l'enseignant, à son autorité, à l'éducateur et à sa contrainte, au professeur et au respect qu'il lui doit. Puis, il est confronté au mariage et à son urgence pour lui. Ensuite, il est confronté aux préoccupations des enfants et des serviteurs. Puis, il est confronté à la construction de sa maison, et à l'édification des palais. Ensuite, c'est la vieillesse, la faiblesse des articulations des genoux et du pied. Et ainsi de suite, de nombreuses épreuves que l'on pourrait pas mentionner ici comme les douleurs des maux de tête, les douleurs aux molaires, les maladies des yeux, le tourment des dettes, les douleurs des dents et les douleurs aux oreilles. Il est confronté à des difficultés financières et à des épreuves pour son corps comme l'emprisonnement et les coups. Que l'homme le sache ou pas, il ne se passe pas un seul jour sans qu'il ne subisse une difficulté jusqu'à la mort. Après cela, viendra l'interrogatoire des deux anges, puis la résurrection, puis l'exposition des actes jusqu'à ce qu'il s'établisse soit au Paradis, soit en enfer. Si cela dépendait de l'homme, il n'aurait pas choisi toutes ces épreuves. Cela est une preuve que l'homme à un Créateur Qui lui a prédestiné ce qu'il a comme situation. Alors, qu'il obéisse à Son ordre.

Il marqua une pause avant de continuer.

- Mes frères de Foi, obéissez à l'ordre de Dieu. Recommandez-vous de pratiquer la religion, recommandez-vous la patience. Mon frère honoré, la patience consiste à contraindre ton âme et la forcer à supporter une difficulté ou à abandonner un plaisir. Attache-toi à la patience face à ce par quoi Allâh t'a éprouvé. Ne désobéis pas à cause des épreuves à Allâh. Patiente plutôt et contrains ton âme. Force-la à ne pas tomber dans la désobéissance à Allâh à cause de l'épreuve. Et lors de l'épreuve, force-la à ne pas émettre des objections à Allâh. Que Dieu nous préserve de la désobéissance à Allâh et des objections à Allâh ! Patiente pour accomplir les devoirs et pour éviter les péchés, car cela est un devoir. Mon frère croyant, si tu es fortement chagriné par l'épreuve, si tu n'en peux plus à cause de l'épreuve, alors rends visite aux tombes, rends visite aux malades qui ne peuvent même pas avaler leur salive sans l'aide d'une machine, va voir les cancereux qui attendent tristement que l'ange de la mort viennent prendre leurs âmes, va voir en Syrie tout ces enfants morts et qui terminent en plusieurs morceaux sous l'effet des bombardements, va en prison pour voir la condition de vies de toutes ces personnes emprisonnés à vie à cause d'une erreur judiciaire parce qu'ils sont innoncents et va voir la personne assise sur le chevet d'un malade aggravé sans qu'elle n'ait un sous pour lui payer les frais médicaux.... Quoi que puisse être ta situation, il y aura toujours pire que toi et pour le savoir, va visiter ces cas de figures que je viens de citer, par Allah tu te prosterneras aussitôt pour remercier Allah de t'avoir épargné ces genres d'épreuves.
Mon frère musulman, si tu es atteint par une épreuve, alors souviens de ce récit : D'après Anas Ibnou Mâlik (r.a) Al-Boukhâri a rapporté dans son Sahih ceci : « Lorsque je suis parti avec le Messager de Allâh pour voir son fils 'Ibrâhîm qui était en train d'agoniser, le Messager d'Allah a pris son fils 'Ibrâhîm, l'a embrassé et l'a senti. Ensuite, nous sommes partis, et 'Ibrâhîm était toujours en train d'agoniser. C'est alors que les larmes du Messager d'Allah se sont mises à couler. Sur ce, 'Abdou r-RaHmân Ibnou Awf (r.a.) lui a dit : "Toi aussi, ô Messager d'Allah?". Le Prophéte Saws a répondu : " Ô toi fils de 'Awf, c'est une miséricorde ! "
Le Prophète Saws a fait couler une autre larme et a dit : : "Certes les yeux pleurent, le cœur est chagriné ; mais nous ne disons que ce que notre Seigneur agrée. Et par ta séparation, ô 'Ibrâhîm, nous sommes attristés. "»
Alors sachez ô vous les croyants éprouvés qu'encore une fois, le bas monde est comme une prison pour le croyant et un Paradis pour le mécréant mais que dérriere les épreuves se cachent en fait une miséricorde sans faille de la part de ton Seigneur Exalté soit-Il. Dans le Qu'ran, la patience est mentionnée plus de soixante dix fois, Ceci étant du à l'importance primordiale qu'à la patience dans le dine, Il a été rapporté que chaque bonne action est rétribuée de manière limitée, de 10 à 70 fois sa valeur, sauf la patience dont la récompense n'est pas quantifiable, Et ce conformément à la parole d'Allah : « Seuls les patients sont rétribués sans compter ». Qu'Allah nous facilite nos épreuves et qu'Il nous donne assez de force et de patience.
- Amine.

Les yeux de ma belle mère était humide sûrement touché par la misericorde d'Allah qui se cachait derriere son épreuve. Elle qui a apparemment perdu son mari trop tôt.
Je lui caresse le dos avant de déposer un bisous sur son front et en retour, elle me fit un sourire pendant que je séchais ces larmes.

Faut dire que ce prêche sur l'épreuve et la patience m'a vraiment beaucoup renforcé pour me battre dans mon mariage et donner mon maximum pour un jour, avoir le couple que je veux avec Bilal.

- Et pour clôturer tout ceci, je vais vous donner une superbe invocation qui vous fera gagner des millards de hassanettes en à peine quelques secondes. Souria Abdel pendant que les gens commençait à se demander si cela était possible.

Vraiment ? Gagner des milliards de hassanats en à peine quelques secondes. J'adorais apprendre ça !

- Vous voulez que je vous le donne ?
- Ouiiii ! Disent les gens en choeur.
- Eh bien ! Eh bien ! Si c'est tant voulu pourquoi pas ? Bon cette invocation consiste à dire : Allahouma ghrlil mou'mina wal mou'minati wal mouslimîna wal mouslimâti l-ahiya y mine-houm wal amwatt. Mes frères et soeurs, cela signifie :< Ô Allah pardonne aux musulmans et aux musulmanes, aux croyants et aux croyantes, aux vivants parmis eux ainsi qu'aux morts. > Pour confirmer le nombre de hassanats que vous recevrez rien qu'en disant cela, voici un hadith qui dit : D'après Oubada Ibn Samit (r.a) le Prophète Saws a dit : « Celui qui demande pardon pour les croyants et les croyantes, Allah lui inscrit une bonne action pour chaque croyant et chaque croyante ». Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Jami n°6026. Alors mes frères et soeurs, je vous laisse l'enigme à savoir combien de bonnes actions recevrez vous exactement ? Sur ce , Barak'Allahou feekoum d'être tous là. As Salamou Aleykoum wa rahmatoullah wa barakatouhou.

À la fin de la conférence, mon regard se posa sur un couple très complice d'une jeune voilée et d'un homme un tout petit peu plus âgée. La façon dont l'homme regardait sa femme était si particuliere et il était si attentionné. Ma Sha Allah.
Mon esprit divagué et je n'arrivais même plus à détacher mon regard d'eux. Quand aurais-je cela ?

- Ihsane ! M'appela ma belle mère comme pour me sortir de mes pensées.
- Euh oui, désolée maman je ne t'avais pas entendu !
- C'est pas grave ma chérie. On y va ?
- Bien-sûr, allons-y !

Ainsi ma belle-mère et moi quittions l'Assemblée aussitôt dans un silence résolu car peut être que chacune d'entre nous deux méditer sur sa situation mais je dois avouer que ce qui me trottait le plus l'esprit c'est la convocation à la police et ce qui va s'en suivre.

- Ihsane tu es sûr que ça va ? Me demande ma belle-mère dès qu'on fut à l'intérieur de la maison.
-Euh Alhamdoulilah. Souris je. Je me sens juste pas dans mon assiette aujourd'hui.
- Je suis désolée ! Me dit elle avec compassion avant de me prendre dans ses bras.

J'eus rassemblé toute mes forces pour ne pas craquer.

- Merci. Baissais je la tête. Je...je..serais dans ma chambre.
- D'accord, n'oublie pas que je suis là si tu as besoin de te confier.
- Oui je sais. Jazak'Allahou Hayran. Souris je avant d'aller dans ma chambre.

Je ne me souviens pas vraiment de la dernière fois où j'ai passé une si mauvaise journée. J'ai passé ma journée sur mon tapis de prière à faire des Dhikrs et à pleurer.
Plusieurs fois Maman Hafsa est venue pour voir comment j'allais et j'ai fait l'effort de vouloir l'aider avec le repas mais elle a gentiment décliné mon offre vu ma mine.

J'ai veillé jusqu'à 2heures du matin mais toujours pas de nouvelles de Bilal alors je m'habillais en nuisette simple avant de prendre place dans mon lit laissant libre court à mes larmes.

La porte s'ouvra et se referma aussitôt. Inutile de me retourner, je savais déjà que c'était Bilal car seul lui avait les doubles clés.

- Ihsane !

Je ne répondis pas.

- Pourquoi est-ce que tu pleures ? Mais réponds moi au moins ! Dit il sans toujours avoir de réponse de ma part.

Je le sentis alors s'asseoir sur le lit près de moi et il posa sa main sur mon épaule.

- Ihsane ! Parle moi !

Je m'assois donc pour le regarder droit dans les yeux.

- Hafsa m'a dit la façon dont tu as passée ta journée. Débute t'il en baissant le regard un moment. Je sais pas quoi te dire mais il faut que tu saches Ihsane que je n'en vaut absolument pas la peine, tu ne dois pas accepter d'être comme ça pour un batard. Je...je..je ne sais pas comment aimer, je ne sais pas faire la différence. Je ne sais pas me comporter autrement, je ne peux pas penser à quelqu'un d'autre que moi. Ihsane, ça ne marchera pas. Nous ne pouvons pas éviter d'aller tout droit au mur. Je suis un bombe à retardement, tôt ou tard je finirais par exploser et quand...quand ça se passera, je..je..ne veux pas que tu sois là. Ils ont tous raison, c'est une histoire perdue d'avance. Termine t'il très sûr de lui sans une once de regret dans les yeux.
- Bilal..non..non..s'il te plaît ne me dis pas ça ! C'est pas les mots que je veux entendre. S'il te plaît. Fis je non de la tête alors que mes larmes me brouillaient la vision.
- Tu sais on dit que quand ça fait mal, il faut pas que ça dure. C'est comme ça quand on arrache un pansement, faut le faire d'un coup. On serre les dents et c'est fini.

Je mis mes mains sur mon visage avant d'eclater en sanglots. Il me prit dans ses bras pour la toute première fois depuis que je suis là et me caresse la tête.

- Arrêtes de pleurer ! Dit il finalement en soulevant ma tête.
- Bilal, dis moi ! S'il te plait, que devrais je faire pour que tu saches que je t'aime ? Qu'est-ce que je dois faire pour qu'enfin tu me donnes un rôle dans ta vie ? Questionnais je les yeux humides en affrontant son regard.

Pour réponse, il déposa un baiser sur mon front avant de sourire.

- Pourquoi tu es si têtue ?
- Répond moi ! Je veux des mots Bilal ! Dis je en posant ma main sur sa joue.

Et là sans que je ne m'y attende, il m'embrassa tendrement sur les lèvres.






🌠

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