Mot de l'auteur : Cette histoire date d'il y a assez longtemps et le personnage de (T/p)-chan n'est malheureusement pas adapté à tout le monde, je m'en excuse, vous pouvez donc la considérez comme un OC. Je vous invite à me donner votre avis sur l'histoire, bonne lecture :D
Le blond poussa un franc soupir agacé, tout en lançant un regard glacial à son domestique en chef.
- Tu te fous de moi ?! S'énerva le prince des ténèbres
Le vert tout frêle tremblait de peur face à l'aura dévastatrice de son maître. Il avala sa salive avec difficulté, que pouvait-il répondre à cela au juste ? S'il contrariait le prince, il risquait la mort... Et tout énervait cet adolescent, de plus, il effrayait tous les gens autour de lui.
- Je...Je...suis désolé ! Bredouilla Izuku
- T'as beau être désolé, tu me fais quand même chier ! Cracha méchamment le tempétueux
- Pardon...Je le renvoie ..? Demanda timidement le domestique en baissant les yeux vers le sol
- Et puis quoi encore ?! Non, amène-le tout de suite ! Ordonna le prince
Le vert sortit à toute vitesse de la pièce. Le blond posa sa tête dans le creux de sa main, il était confortablement installé sur son trône. Il regardait l'entrée...Ils étaient tous ennuyants dans ce royaume..Tous des pourritures en qui on ne pouvait pas avoir confiance. Un monde où les faibles sont au service des forts, un monde où la justice est la force. La parole et seconde, ou même facultative.
Ses gardes entrèrent, ils tenaient par les bras un jeune homme à la chevelure rouge, aux yeux éteins, qui dormait profondément, il avait été couvert d'un simple drap blanc. Il avait l'air d'être dans la même tranche d'âge que le dirigeant. Pour le plus grand étonnement de tous, le prince se leva de son siège pour aller examiner l'humain. Il n'avait ni ailes, ni auréole, ni cornes. Il n'était donc pas un Immortel. Pourtant, sa beauté était frappante, comme un électro-choc. Bakugô poursuivit son observation en silence. Quoi qu'il en soit, il allait bien faire savoir son mécontentement à ce garçon pour lui avoir fait perdre quelques minutes. Kirishima ouvrit lentement les yeux.
- Maman...? Asano (petite sœur de Kirishima) ...? Furent ses premiers mots
- Je ne comprends pas un traître mot de ce qu'il raconte ! ARRÊTE DE MARMONNER DANS TA BARBE ABRUTI ! Lui cria le blond
Kirishima releva des pupilles étonnées sur lui, il pencha la tête sur le côté, puis fronça les sourcils.
- T'es qui toi au juste ? Puis, quelqu'un peut me dire où est ma mère ? Demanda le roux en ignorant totalement le prince
- Je vais lui exploser la gueule....Rugit Bakugô en attrapant par le col l'humain
- Ah toi là-bas, t'as l'air sympa. Tu peux me dire où est-ce qu'on se trouve ? Sourit Kirishima à Midoriya
-Le vert cligna plusieurs fois des yeux, c'était bien la première fois que quelqu'un s'adressait si gentiment à lui. Le blond, plus que choqué et énervé, ordonna à tous ses gardes et domestiques de sortir, dont Midoriya, qui ne se fit pas prier.
- Ah...Bah il est parti. Remarqua Kirishima
- Humhum. Fils de p*** ! Tu fais exprès de m'ignorer ?!?! S'exclama Bakugô qui n'avait pas l'habitude d'être aussi peu respecté
- Pas les mamans, il ne faut pas les insulter. Le corrigea le nouvel arrivant
N'y tenant plus, Bakugô l'envoya valser dans un mur à l'aide d'un coup de poing. Kirishima se releva chancelant, toujours ce sourire idiot collé au visage. Il marcha jusqu'au prince, avant de s'écrouler dans ses bras.
« Bakugô...»
C'est alors que le prince remarqua que l'humain était déjà blessé. Il le secoua et lui frappa les joues pour le réveiller, mais rien à faire, il n'ouvrait plus les yeux. Il le laissa tomber pathétiquement sur le sol. Son corps ne méritait point d'être étreint par celui d'un humain. Il était bien trop au-dessus d'eux pour se rabaisser ainsi.
- Crèves connard. Ça t'apprendra à ne pas respecter le prince de ce Royaume. L'insulta sans scrupule Bakugô avant de quitter la pièce
Midoriya avait beau suivre les règles et vouer un respect total pour son maître, il n'en restait pas moins curieux. Il revint comme un espion dans la pièce après le départ de son maître. Il cueillit avec tendresse le roux qui gisait au sol. Il le ramena dans sa chambre et le soigna. Bakugô entendit parler de la disparition de l'humain qu'il avait pourtant enfermé dans une pièce.
- Il a disparu ? Tu te moques de moi ? Ragea le blond
- Non, je ne penses pas. Je suis certain que Midoriya l'a recueillit. Cela vous dérange-t-il qu'il l'ait soigné ? Demanda Todoroki, toujours aussi impassible.
Un sourire malsain se dessinait sur les lèvres de (T/p)-chan, la cousine du prince.
- Non, peu importe. Déclara le blond d'un air désintéressé
- Tu es sûrs d'en être si peu intéressé ? Un humain ici...C'est rare, non ? Lui rappela sa cousine
- Tu peux me dire à quoi il me servirait au juste ? Il a l'air d'être un gros boulet, comme Midoriya. Cracha Bakugô
- Je te trouve un peu dur. Izuku est mignon comme tout ! C'est juste toi qui est trop cruel ! Le défendit la jeune femme
- Tu ne veux pas retourner chez toi l'idiote ? J'en ai marre de te voir squatter mon château. Lui proposa Bakugô sans cacher une grimace d'agacement
- Tes parents m'ont dit de veiller sur toi. Je m'acquittes seulement de ma mission ! Puis, arrêtes de te plaindre, je suis vachement cool comme cousine ! Tout le monde rêverait d'avoir quelqu'un comme moi dans sa famille ! Se vanta (T/p)-chan
- T'es mon pire cauchemar tu veux dire. Même pour un centime, je te donnerai à n'importe qui. Tu te donnes vraiment trop d'importance, arrêtes de te prendre pour une princesse, morue. L'insulta le démon
- J'ai mal entendu là ? Je ne me prends pas pour une princesse, j'en suis une ! Patate farcie ! Ton cerveau a fondu ?! Alors on est IDIOT AH AH AH ! Se moqua la princesse
- Tu ressembles à un ogre quand tu ris ...Ah non, tu ressembles à un ogre tout court en fait. Sourit cruellement le prince
- Va te jeter dans un ravin le rejeté. Personne t'aime. Bouda la fille
- Tu vois, je suis le plus fort. Déclara victorieusement Bakugô
- Hum hum. Les coupa Todoroki qui voulait arrêter leurs enfantillages
- Tu peux disposer. Finit simplement Bakugô
- Très bien.
Sa cousine marmonna des choses incompréhensibles avant de quitter la pièce à son tour.