Ma vie de Patate

Por Chocopatate

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Ohayo Gozeimasu ! Oui, parfaitement, ceci est un Rantbook. Pourquoi je fais ça ? bah euh . . . Car j'ai rien... Más

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Panda
Vive le yaoi
Le retour de la patate
Avion, Livre, Anniversaire, et colère
Ah, Paris . . .
Bruh
.
starlight
cacahuètes
coucou
Le respect est mort
Il voulait du camembert ça tourne mal
Donner un titre à la partie
New story
TAGueule
schtroumpf
nique TA Grand-mère
bonsoir
J'en ai marre
kawaiichnikov
petite histoire
mourrez
exercice incendie
me revoila
I prefer chocolate bitch
mousse tag
Poème et Nouvel An
depression, sms, faim
Guten tag
😬😈👿😷😘😏💋🎑🎋🎏🎃🎀
Team Rocket
insomnia
amour amour
Amora, par amour du goût
so so much
pitite pub
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bonsoir
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Extrait de Journal 2014
OUAICH SHOT
amstaggram
tagliatelles
Anne Hitaglo
Ton Ami Gilles
Boku no Hero Tagademia
lisez ou partez
Mauvaise Année 2019
les bouquins et moi
avenir, avenir
Past and Present
Vergangen und Präsens
phase terminale
vie de bahut
.écrire.
mentalité
photo
montag
Partie sans titre 61
POUBLICITAY
just an other day
MOI
healthy
long time
books & table
ChocopaTAG
A l'attag !!
̸J̸'̸E̸X̸C̸U̸S̸E̸
Can You Hear Me ?
LIES
Oragyeux
Maybe I did deserve better
This Ain't A Heartbreak Anthem

Passé et Présent

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Por Chocopatate

Il y a quelques temps, environ 4 mois, j'étais terriblement orgueilleuse. Euh attendez . . Ya quatre mois on était en décembre ? Bah non alors c'était avant. Il y a plus de 6 mois on va dire.
Excusez moi je perds un peu la notion du temps. C'est pas ma faute, les semaines passent beaucoup trop vite, j'ai l'impression que 2019 a commencé il y a 3 semaines, et que 4 ou 5 mois auparavant j'étais encore en 1re S.
Je me souviens parfaitement de ma première, et j'étais particulièrement orgueilleuse à cette époque. Sincèrement, quand j'y pense j'ai envie de me frapper.

Je me croyais Supérieure au monde, aux gens, j'étais persuadée que ma vision des choses était spéciale et que les autres devaient prendre exemple sur moi. Je critiquais tout le monde dans ma tête car je pensais que je valais bien mieux qu'eux. Je prenais de haut mes camarades de lycée, eux et leur égoïsme, leur immaturité, leur vanité, leur incompréhension du cours et du monde, leur bêtise, et surtout leur fermeture d'esprit.
Je me disais généreuse et redresseuse de tords, sans me rendre compte que j'étais aussi faible qu'eux.
Je riais de leurs défauts alors que j'en cachais de plus gros juste derrière mon égo.

Mais je refusais de l'admettre, car il était hors de question que je m'abaisse à une telle sauvagerie, que je reconnaisse d'être au même niveau que ces imbéciles. J'étais comme Kacchan et son gros complexe de supériorité (MHA). Le plus blessant, c'était d'avouer la vérité, le plus compliqué, c'était de changer.

Depuis toute petite j'ai des facilités scolaires. J'ai une mémoire auditive, je retiens plus facilement ce que j'entends que ce que je vois. Ce qui est cool, puisque les cours et les explications sont données à l'oral. La plupart de mes camarades galèrent car, lorsqu'ils ne prennent pas de notes de ce que dit le prof, ils ne retiennent pas et donc comprennent moins bien le cours, ont moins d'information et une mauvaise note au contrôle. Un élève retient en moyenne 3 minutes de cours sur les 50minutes qui sont données. Moi, j'en retiens 5 à 10. Alors, évidemment, une m'en sors beaucoup mieux.
Il ne me reste plus qu'à relire l'entièreté de la leçon et tout est assimilé dans mon cerveau.

En plus de ça, j'ai une plutôt grande capacité d'apprentissage. J'observe, je comprends, j'imite, je retiens. Ce n'est pas le Perfect Copy de Kise (KnB) mais c'est vraiment pas mal.

Ajoutons à cela mon esprit sportif et mon constant besoin de bouger. Toujours une des meilleures en sport, je suis une fille qui bouge, et qui préfère donc jouer avec et contre des garçons. Aucune tenue, aucune retenue, j'étais fière quand les mecs de ma classe disaient que je n'étais pas une fille. Je ne supportais pas les filles. Et c'est toujours le cas, d'ailleurs.

Je crois que c'est envers elles que je suis le plus prétentieuse. Parce que j'ai beau me déclarer "féministe" et même "égalitariste" je reste bloquée dans les préjugés et mon passé. J'ai toujours mis un point d'honneur à ne jamais rentrer dans le cliché de la fille aux yeux du monde. Et bien qu'il ne me coûte rien d'avouer qu'on est pas toutes dans ce cliché, que chacune est différente, et que ce n'est absolument pas la définition de la gente féminine, eh bien il faut dire que cette image est assez présente dans mon esprit, et que dès qu'une personne rentre un petit peu dans cette case, je la néglige et la prends de haut.
Par exemple, je joue au volley. Mais je déteste jouer avec des filles. Parce que les filles sont nulles. Elles ne savent pas jouer. Elles ne bougent pas. Elles ne sont pas sportives. Ce qui est totalement faux bien sûr, surtout le dernier point, vu que je suis dans une classe de sportifs. Seules les deux filles de ma classe avec qui j'ai commencé le Volley en seconde sont douées, à mes yeux. Les autres... Les autre sont des déchets, des éléments négligeables avec qui il n'est pas plaisant d'être.
Mais c'est juste qu'elles ne jouent pas aussi bien que moi ! Je suis vraiment orgueilleuse et je me sens mal à cause de cela.

Je préfère jouer avec un garçon nul plutôt qu'une fille nulle, car, et je suis désolée de le dire, un mec bouge plus qu'une demoiselle.
Cliché, évidemment, car je connais quelques gars aussi immobiles que des sculptures grecques, et des filles qui étaient tellement à fond qu'elles ont foncé dans un mur pour rattraper la balle.
Mais, de par mon expérience, je pense ce que cliché n'est pas complètement faux. Le problème est que je m'y suis arrêté. Je juge entièrement une fille telle que les préjugés la décrivent, et n'accepte pas de voir les autres parts de sa personnalité. Je suis deux fois plus exaspérée lorsqu'une fille n'est pas aussi passionnée que moi que lorsqu'il s'agit d'un garçon. Je me disais qu'elles gâchent l'image de la fille, que c'est à cause d'elles qu'on a tant de mal à s'imposer, c'est la faute de toutes ces midinettes qui restent dans leur petit espace de confort si les inégalités persistent. Je les détestais. Et je détestais en être une aussi, je ne supportais pas être en rapport avec ces poupées Barbie (j'exagère bien sûr, mais c'était ce que je pensais avant). Moi, je me bats, j'essaie de faire valoir la gente féminine, et elles nous tirent vers le bas avec leurs "doucement !" Et leur "pas si fort enfin ! Ça fait mal".
J'étais forte, plus forte qu'elles, et refusais d'être à leur niveau. Je m'en rends compte maintenant, mais je pensais, inconsciemment bien sûr, qu'être un garçon était mieux qu'être une fille. Je nourrissais l'image répugnante que L'homme est supérieur à La femme.

Ce qui est, bien évidemment, en dehors de la réalité.

Et j'étais fière d'être traitée comme un garçon ! Ma mère me disait de ne pas renier ma Nature, mais je refusais d'accepter mon côté féminin car femme = faible. Si l'idée du sexe faible était différente, il était bien évident que je ne me serais pas révoltée. Mais j'avais choisis mon camp, et je ne voulais certainement pas être du côté des perdants.

Parce que j'étais une gagnante. Invaincue, toujours au sommet, meilleure que le reste du monde.
J'étais supérieure, de part les notes, et par ma personne.

Première de classe ? Non, deuxième en fait. Mais peu importait, j'avais 16 de moyenne en 5e, tout allait bien.
L'insulte était d'avoir déménagé. Je le suis retrouvée face à un dilemme : Devais-je montrer à tous ma grande intelligence et m'imposer dès le début, ou bien était-il plus sûr d'attendre, de s'intégrer d'abord et de travailler ensuite ? Dans mon ancien collège, on se battait avec mes amis pour avoir la meilleure note. Être l'intelligence n'était donc pas un problème. Mais ici, c'était différent, j'étais en milieu hostile et je ne savais pas comment sssurvivre. J'ai voulu être première de classe, mais j'avais peur, car je savais le sort qu'on réservait aux grosses têtes. Il était hors de question que je vive cela. J'ai donc abandonné mon podium pour me contenter de la 5e place.
En quatrième, j'avais autre chose à faire que de prôner ma supériorité. Mais en dernière année de collège  elle est revenue au grand galop.
Cette fille a côté de moi en maths, qui n'a presque jamais la moyenne, comment ose-t-elle avoir une meilleure note que moi au DM ? Certes, elle l'a fait avec son prof du soir (car elle suivais des cours privés à cause de ses difficultés) mais tout de même ! Elle s'en vantait, l'imbécile !
Je me souviens parfaitement de ce jour. J'avais eu 15.5, à cause de quelques erreurs d'inattention,et elle 16.5 avec un grand sourire. "T'as vu, t'as vu ?? J'ai eu une meilleure note que toi !! Eh Zoé, regarde, j'ai battu Choco ! Yeah jsuis trop forte"
Mais bien sûr qu'elle s'en vantait, elle en avait bien le droit, pour une fois que ça lui arrivait . . . Mais moi je bouillonnait intérieurement. J'ai souris, bien-sûr, et l'ai félicité, mais j'étais si énervée qu j'ai faillit me lever et sortir du cours en claquant la porte. C'était mon amie, cette fille, et je l'aidais toujours à comprendre le cours et les exercices -bien que je déteste ça- alors je connaissais ses difficultés et il lui aurait été impossible de réussir seule. Elle m'avait expliqué, pour son professeur, mais ça ne m'empêchait pas s'enrager. Mon égo avait prit un tel coup... Jamais j'avais subit pareille humiliation.

Car c'était un véritable humiliation. Et ce n'étais pas la dernière.

Mes notes baissaient et le niveau augmentait. Les facilités de compréhension et la bonne mémoire ne suffisaient pas à reste dans le top 5, mais j'étais si pretentieuse que je croyais pouvoir y rester malgré tout. Les autres travaillaient, mais moi j'avais du talent. Je m'en suis toujours mieux sortie que les gens qui faisaient des nuits blanches d'études, mais ça n'était plus valable en ce jour. Mon égo était de plus en plus blessé, et je me refusais d'attraper un cahier pour réviser. Ce serait de la pure faiblesse.

Orgueilleuse, je vous disais !

Aujourd'hui encore j'ai ce problème, mais il relève plus de la phobie de l'avenir que de l'orgueil de réussite.

À l'heure actuelle il me faut énormément d'énergie pour réviser un contrôle, mais c'est surtout car je refuse de céder au système, et que je nié l'existence de l'examen final à la fin de l'année. Réviser, c'est accepter que je m'inquiète de mes notes, et donc de mon avenir, ce qui revient à avouer que je grandis et que j'entre bientôt dans le supérieur. Actuellement, c'est là ma plus grande peur.
Syndrôme de Peter Pan.
Mais personne ne le comprends...

J'en reviens à rêver qu'il m'arrive un accident grave, à cause duquel je suis forcée d'arrêter l'école pendant un certain temps, ce qui me permet de repousser la date fatidique. Réellement.

Je déteste travailler et ça a toujours été le cas, mais aujourd'hui pour des raisons différentes.

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