La main de liberté

By lechacalbleu645

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Ça y'est la troisième grande guerre du nord à éclater, toute la diplomatie tout les complots n'ont pu empêch... More

Prologue
Chapitre 1 :Vous avez demandé un docteur ?
Chapitre 2: C'est là qu'il naquit
Chapitre 3: Le départ
Chapitre 4: L'Enfant partie1
Chapitre 5: Jour de foire
Chapitre 7: Bois-sous-l'Eau
Chapitre 8: Le Monde des puissants
Chapitre 9: Renedas
Chapitre 10: Le Sauvage.
Chapitre 11: Brume et sang
Chapitre 12: Tranche-la-lande
Chapitre 13: Un plan original
Chapitre 14: au milieu de l'enfer
Chapitre 15: Les forêts du Lothar
Chapitre 16: L'enfant partie 2
chapitre 17: la rencontre
Chapitre 18: le manoir
Chapitre 19: L'enfant dernière partie
Chapitre 20: Monstres ?
Chapitre 21: L'attente
Chapitre 22 le froid de l'hiver (chapitre pour le concours: la plume de cristal)
Attention !!!!

Chapitre 6: Et les ombres trament

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By lechacalbleu645

Velnes, Royaume du lion 1933 , mois du feu trois jours après la déclaration de guerre

La noblesse contemple souvent le petit peuple d'un oeil méprisant. En effet plus on descend dans les villes , plus on voit de misère . Vers ceux des bourgeois et des marchands souvent vis le commerce, et les foires. On entend battre jusqu'au bout de la ville les sons des tambours et des luths. On sent les douces odeurs d'épices et de viande.

Velnes était l'une des plus grandes cités lionnaise, à la frontière des forêts Lothari, bien des caravanes passait par là et bien des mystères. Car si l'on partait plus loin que les quartiers marchands où artistiques. Si l'on partait vers les bas-fond on pouvait voir alors la ville se détériorer. Les dalles des murs devenaient sales et impures. L'eau passait dans des caniveaux étroit où la fiente et la pisse coulait à flot, nulle égout pour le petit peuple. Bien entendu il ne fallait pas traîner en ces lieux, trop tard la nuit, car bandit et malandrins étaient de sortis. Tout était secret ici chaque information s'achetait, chaque mot et chaque lame. Ce fut en ce jour, en ce crépuscule que se glissèrent deux formes dans les rues

Peu les distinguait même si une devise dit que rien n'échappe au regard du peuple. Deux formes sombre emmitouflés dans d'épaisses capes. L'une maigre et petit aurait pu inciter au larcin si à ses côtés une autre massive ne laissait pas apparaître une épée longue de sous sa cape. Les petites crapules des rues fuyait devant, l'arsenal que cette silhouette laissait entrevoir, une armure de plaque rutilante sous la lumière du soleil couchant. Néanmoins un osa barrer la route de ce duo , car il avait deviné, que ce n'était pas, de simple marchands mais des individus dont la bourse était bien pleine. Cet homme n'était pas n'importe qui mais un des chefs de la pègre locale, Arces le cruel. Dans la rue on associe souvent votre caractère et votre renommée avec un nom qui portait la terreur dans le coeur de vos ennemis, surtout qu'à ce moment Arces avait réuni une dizaine d'hommes dans cette ruelle.

-Eh bien mon seigneur c'est pas très bien de trainer trop tard par ici, vous le saviez pas." L'homme petit et svelte arborait un bandeau rouge et une dague qu'il s'amusait à manier avec dextérité devant les deux hommes.

-Laisse nous passer vermine" répondit froidement la montagne d'acier.

-Je ne pense pas, j'en déduis que si tu me réponds ainsi mon grand c'est que je n'ai pas besoin de poser la question "la bourse où la vie". Allez les gars apportez moi la tête de messire chevalier

C'est juste après cette phrase que les onze bandits se mirent en formation autour d'eux.

Le premier attaqua l'armée en avant, il fut contré par la garde du chevalier qui le renversa . Mais suivant cela vint un second qui surgit, plantant sa lame dans l'interstice de l'armure, sous son aisselle. Le guerrier lâcha un grognement avant de continuer la route de son épée , qui vint découper la tête de celui qu'il l'avait surpris . Sous le coup de la blessure, il tomba à genoux, il ne put que lancer sa cape sur le prochain opposant qui vint à lui, aveuglent ce dernier. Il se releva avec force, et il transperça le bandit dans les tripes, le soulevant au dessus de lui tel un étendard à sa violence. Néanmoins malgré ses exploits il restait neuf crapules, et le coup qu'il avait reçu était si précis qui lui a fait perdre beaucoup de sang. Il se rendit compte de cela alors qu'il ressortit sa main rouge de sous son armure. Son seigneur y passerait certainement s'il mourrait . Il s'apprêta à donner sa vie pour ce dernier. En face le cruel, ricana.

D'un seul coup son rire se stoppa et une lame sorti, depuis son thorax. Puis il se laissa choir, révélant, l'instrument de son trépas. Ce sabre venait du lointain pays de Yarhul, où l'on le nommait katana. Sa lame légèrement courbé le rendais meurtrier, et il va s'en dire, que ceux qui forgeait ses épées étaient des maîtres en la matière. Celui qui la tenait et qui savait la manier était un guerrier encore plus exceptionnel que n'importe quel chevalier. Ici dans cette ruelle, celui qui l'à portait était fort connu en son royaume, mais désormais il n'était plus rien qu'un assassin. Nul ne lui donnait de nom, on le surnommait tout simplement renégat. Il avait reçu les enseignements guerrier des samouraïs et ceux des shinobis. Il était aussi puissant combattant qu'habile assasin La cape et le vêtement qu'il arborait faisait de lui une ombre. Et ainsi les bandits le chargeait en même temps qu'il découpait leurs membres uns à uns. Il ne laissait aucune pitié même lorsque que la lune montante dans le ciel, laissait apparaître le visage d'un enfant devant lui. Il trancha avec finesse et force. Sans aucune sauvagerie, tout en élégance. L'un fonça sur lui il découpa l'autre de façon nette, la violence, la violence ultime. Peu on put lui faire face, peu ont survécu après avoir vu le tranchant de sa lame. et c'est ainsi eu les crapules mordaient la poussière tous les uns après les autres.

Après de longues secondes de massacre, le guerrier orientale rangea son sabre, puis il se tint devant le duo, les jambes arqué. Quelques instants lui suffirent pour sortir de la pénombre ,qui révélèrent son visage, ou plutôt le masque qui le recouvrait. C'était un masque blanc sans nez , muni de trois fente pour les yeux et la bouche, aucun symbole, jusque quelques égratignure. On raconte que personne en vie n'avait vu le visage du renégat car tel est son destin c'était l'homme sans nom et sans visage.

C'est à ce moment que l'un des deux hommes encapuchonnée sorti à son tour de la pénombre révélant à son tour sa face., celle de Jack Rabels frère du duc de la même famille. Son facies bien que connu , était néanmoins celui du maître espion du royaume pour quelques privilégié.

-Merci de nous avoir aidé monsieur sans vous nous ne serions plus là ? " Le noble s'adressa en ces mots au meurtrier sans aucune peur et aucune surprise.

-Ne me remerciez pas, je ne pouvais pas laisser mes clients mourir"

-C'est donc vous que cherchions, monsieur ...

-Je n'ai pas vraiment de nom, mais nommez moi tel que vous le voudrez. En tout cas je vous conseille de me rejoindre chez moi, d'autres pourrait être attirer par l'odeur de votre bourse.

-Nous vous suivons en toute hâte.

C'est ainsi qu'une troisième ombre joignit le duo, et que lentement ils descendirent vers une large masure, un dortoir, nommé le sabre coupé , nom peu flatteur, et peu ragoutant. En effet ce vieux bâtiment était peuplé de rats et de cafard, parfois même certains oiseaux venaient faire leurs nids sur les fenêtres. Il faut dire que l'endroit était si sauvage qu'on aurait pu le croire abandonné.

Ils entrèrent en poussant la porte lentement. Il était assez tôt dans la soirée et nombreux devait être ceux qui dormaient encore. Il faut dire qu'ici dans les bas fonds la journée commençait quand le soleil se couchait . Sur un banc un vieux soulard buvait de la bière, de l'autre côté une prostitué se tenait dans un coin attendant les premiers clients de la nuit. Et bien entendu au comptoir se situait la tenancière du dortoir qui servait parfois de bordel pour les quelques âmes en peine autour. Le trio monta les escaliers silencieusement, toujours emmitouflée dans leurs capes, seul le colosse qui servait de garde aurait pu être soupçonné car il tenait sa blessure avec force, pour stopper l'hémorragie. A part cela rien n'aurait pu les trahir.

Ils arrivèrent après quelques instants dans une chambre. Rapidement le Renégat alluma une lanterne à huile, invention récente en ce temps là, il tira deux chaise puis il invita en tant qu'hôte le duo à s'asseoir, lui il se contenta de son vieux lit poussiéreux.

-Avant tout, commença-il, je voudrais être sûr que j'ai sauvé les bonnes personnes.

-Oui, le Fauve à besoin de vous après tout." enchaîna Jack Rabels en présentant une bague sur laquelle était gravé une tête de lion couronné.

Un léger sourire se dessina sur le visage du noble auquel seul un regard à travers le masque répondit.

-Bien, repris l'assassin, donc vous avez un travail pour moi c'est cela.

-En effet nous voudrions que... " à ce moment le maître espion se rapprocha pour chuchoter à l'oreille de son interlocuteur.

-C'est un gros poisson que vous voulez que je pêche." Au moment où le tueur prononça ses mots la pièce sembla devenir plus sombre, plus lugubre. " Je comprends pourquoi vous avez préféré faire cette réunion en ce lieu, on ne sait jamais qui peut écouter.

-Oui certes, mais cela ne vous surprend-il pas ? Je sais qu'ici dans les bas quartiers certains sont de son côté, qu'en est-il de vous." une goutte de sueur coulait sur le front du messager, s'il s'était trompé sur les intentions de cet individu il pouvait être sûr qu'il ne ressortirait pas de cette chambre.

-Vous savez je ne suis pas à même de juger, les conflits, le bien le mal voilà une grande question, je sais que de chaque côté vous avez vos raisons dans cette guerre, je ne suis qu'un mercenaire je me fiche de la morale, je me conterais de l'or.

Un immense soulagement se profila dans le cœur de Jack, il avait beau connaître les risques il tenait tout de même à sa tête. Vu les blessures de son garde du corps et la capacité de cet assassin a tué avec une vitesse impressionnante, ils n'auraient pas tenu longtemps face à un tel monstre.

-Ha soi-disant passant, auriez-vous quelques bandages pour panser les plaies de sir Arthur ici présent." dit Jack Rabels tout en mirant la blessure de son compagnon.

-Oui bien entendu" l'hôte sortit rapidement un long rouleau de tissu et après avoir retiré l'armure du chevalier il commença à panser la plaie.

Un léger silence s'installa dans la pièce alors que le sang se faisait éponger par le tissu. Puis soudainement, le messager royal brisa le silence.

- Vous pouvez vous occuper de lui." dit-il d'une voix froide et inquiète.

-Oui mais j'ai besoin d'avoir plus d'information, je ne peut pas foncer en territoire ennemi comme cela, j'imagine que vous voulez que je me coordonne avec les principales corps armée, n'est-ce pas."

Les deux individus échangèrent un regard ils s'était compris. Les instructions étaient tels et l'assassin savait ce qu'il avait à faire.

-Bien maintenant que ceci est réglé voici le paiement d'avance" dit-il en déposant un lourd sac sur la table. " l'autre moitié vous sera déversé après le conflit mais je suis sûre que cela vous permettra de subvenir à vos besoin pendant ce dernier.

La nuit se finit ainsi , alors que sir Arthur, se remettait lentement de sa blessure et que quelques détails précis à propos du terrain et des instances de sécurité de l'ennemi était donné.

C'était la guerre sombre celle de l'ombre. La guerre des poignard et du poison. Sans honneur, sans gloire. Une bourse pour une vie.

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