Chapitre 6: Et les ombres trament

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Velnes, Royaume du lion 1933 , mois du feu trois jours après la déclaration de guerre

La noblesse contemple souvent le petit peuple d'un oeil méprisant. En effet plus on descend dans les villes , plus on voit de misère . Vers ceux des bourgeois et des marchands souvent vis le commerce, et les foires. On entend battre jusqu'au bout de la ville les sons des tambours et des luths. On sent les douces odeurs d'épices et de viande.

Velnes était l'une des plus grandes cités lionnaise, à la frontière des forêts Lothari, bien des caravanes passait par là et bien des mystères. Car si l'on partait plus loin que les quartiers marchands où artistiques. Si l'on partait vers les bas-fond on pouvait voir alors la ville se détériorer. Les dalles des murs devenaient sales et impures. L'eau passait dans des caniveaux étroit où la fiente et la pisse coulait à flot, nulle égout pour le petit peuple. Bien entendu il ne fallait pas traîner en ces lieux, trop tard la nuit, car bandit et malandrins étaient de sortis. Tout était secret ici chaque information s'achetait, chaque mot et chaque lame. Ce fut en ce jour, en ce crépuscule que se glissèrent deux formes dans les rues

Peu les distinguait même si une devise dit que rien n'échappe au regard du peuple. Deux formes sombre emmitouflés dans d'épaisses capes. L'une maigre et petit aurait pu inciter au larcin si à ses côtés une autre massive ne laissait pas apparaître une épée longue de sous sa cape. Les petites crapules des rues fuyait devant, l'arsenal que cette silhouette laissait entrevoir, une armure de plaque rutilante sous la lumière du soleil couchant. Néanmoins un osa barrer la route de ce duo , car il avait deviné, que ce n'était pas, de simple marchands mais des individus dont la bourse était bien pleine. Cet homme n'était pas n'importe qui mais un des chefs de la pègre locale, Arces le cruel. Dans la rue on associe souvent votre caractère et votre renommée avec un nom qui portait la terreur dans le coeur de vos ennemis, surtout qu'à ce moment Arces avait réuni une dizaine d'hommes dans cette ruelle.

-Eh bien mon seigneur c'est pas très bien de trainer trop tard par ici, vous le saviez pas." L'homme petit et svelte arborait un bandeau rouge et une dague qu'il s'amusait à manier avec dextérité devant les deux hommes.

-Laisse nous passer vermine" répondit froidement la montagne d'acier.

-Je ne pense pas, j'en déduis que si tu me réponds ainsi mon grand c'est que je n'ai pas besoin de poser la question "la bourse où la vie". Allez les gars apportez moi la tête de messire chevalier

C'est juste après cette phrase que les onze bandits se mirent en formation autour d'eux.

Le premier attaqua l'armée en avant, il fut contré par la garde du chevalier qui le renversa . Mais suivant cela vint un second qui surgit, plantant sa lame dans l'interstice de l'armure, sous son aisselle. Le guerrier lâcha un grognement avant de continuer la route de son épée , qui vint découper la tête de celui qu'il l'avait surpris . Sous le coup de la blessure, il tomba à genoux, il ne put que lancer sa cape sur le prochain opposant qui vint à lui, aveuglent ce dernier. Il se releva avec force, et il transperça le bandit dans les tripes, le soulevant au dessus de lui tel un étendard à sa violence. Néanmoins malgré ses exploits il restait neuf crapules, et le coup qu'il avait reçu était si précis qui lui a fait perdre beaucoup de sang. Il se rendit compte de cela alors qu'il ressortit sa main rouge de sous son armure. Son seigneur y passerait certainement s'il mourrait . Il s'apprêta à donner sa vie pour ce dernier. En face le cruel, ricana.

D'un seul coup son rire se stoppa et une lame sorti, depuis son thorax. Puis il se laissa choir, révélant, l'instrument de son trépas. Ce sabre venait du lointain pays de Yarhul, où l'on le nommait katana. Sa lame légèrement courbé le rendais meurtrier, et il va s'en dire, que ceux qui forgeait ses épées étaient des maîtres en la matière. Celui qui la tenait et qui savait la manier était un guerrier encore plus exceptionnel que n'importe quel chevalier. Ici dans cette ruelle, celui qui l'à portait était fort connu en son royaume, mais désormais il n'était plus rien qu'un assassin. Nul ne lui donnait de nom, on le surnommait tout simplement renégat. Il avait reçu les enseignements guerrier des samouraïs et ceux des shinobis. Il était aussi puissant combattant qu'habile assasin La cape et le vêtement qu'il arborait faisait de lui une ombre. Et ainsi les bandits le chargeait en même temps qu'il découpait leurs membres uns à uns. Il ne laissait aucune pitié même lorsque que la lune montante dans le ciel, laissait apparaître le visage d'un enfant devant lui. Il trancha avec finesse et force. Sans aucune sauvagerie, tout en élégance. L'un fonça sur lui il découpa l'autre de façon nette, la violence, la violence ultime. Peu on put lui faire face, peu ont survécu après avoir vu le tranchant de sa lame. et c'est ainsi eu les crapules mordaient la poussière tous les uns après les autres.

La main de libertéWhere stories live. Discover now