Chapitre 16: L'enfant partie 2

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An 1902 quelque part en Lothar

Ses mains et ses pieds claquaient sur le sol en pierre de l'escalier en colimaçon, alors qui le remontait à quatre pattes. L'alarme tout autour résonnait et des cris de peurs se faisaient entendre. Et cela le régalait, il voulait montrer à ces misérables primates qu'il était d'une espèce supérieure et que tous devraient s'incliner devant lui. Il avait faim. Pendant trop, longtemps, on l'avait occupé avec quelques expériences, mais l'enfant avait désormais envie de jouer. Et pour cela rien ne valait les hommes. Les hommes, ces choses mortelles qui dépérissaient petit à petit. La seule humaine que l'enfant considérait était celle qu'il nommait « Maman ». Une femme grande qu'il n'avait pas vue depuis tant de temps.
Il arriva vite à un autre étage. Là, tout autour de lui, des créatures s'agitaient et criaient. Dans des cages. Ces choses n'étaient que des animaux, ou des primates qui avait été torturé et transformé par leurs pairs. Des monstres de foire en soi. Certains avaient des yeux en plus, d'autres trois bras. L'enfant passa soudainement à côté d'une cage. Là, il voyait une grande silhouette bossue aux Jambes très fines. Son visage était bizarre, il n'avait rien en commun avec les autres monstres. Ces longs doigts passèrent aux travers des épais barreaux et il commença à caresser très doucement le visage de l'enfant. Ce dernier lui répondit par un sourire de ses grandes dents blanches et aiguisé. Alors l'enfant sauta soudainement sur le verrou de la cage et le brisa de sa force colossale. Le monstre poussa lentement la porte qui était normalement faite pour les humains. Il se pencha et sorti se dévoilant dans toute sa taille. Cet animal semblait plus intelligent que les autres. Peut-être qu'il pourrait être utile à l'enfant. Mais il avait besoin d'une distraction très importante pour aller là où il devait aller. L'enfant avait un compte à régler. Il libéra tous les mutants, toutes ses immondices de leurs cages. Alors les monstres se mirent à crier de joie et à danser sur place en lâchant des hurlements aigus. L'enfant se retourna vers le grand primate aux longs doigts. Ce dernier lui désignait la sortie de sa main. Le garçon répondit d'un non de la tête. Il avait autre chose à faire. Il devait grimper au rez-de-chaussée. De ce qu'il savait, le bâtiment s'étendait grandement en profondeur, actuellement, il était toujours sous terre. Soudainement, le grand monstre frappa un grand coup sur une cage pour alerter tout ses compères. Ses derniers se retournèrent le regard empli de terreur. L'enfant avait compris que la créature aux longs doigts était une sorte de mâle alpha. Il devinait autre chose, la créature voulait l'aider. Au lieu de fuir par les cavernes souterraines, qui débouchait sur une rivière, les mutants allaient le suivre et tuer tous les autres primates qui leur avait fait du mal. C'était l'heure de la chasse.

La troupe de monstres déboula au rez-de-chaussée du manoir. Les quelques gardes qui gardaient l'entrée des souterrains furent dévorés par les mutants avides de chairs. Le grand monstre lui saisissait et broyait les crânes toujours sans émettre un bruit. Plusieurs mutants se ruèrent sur un primate arboraient des habits qui n'étaient pas ceux de soldat, mais ceux des gens qui les avait transformés. Des habits riches parés de décoration. L'enfant vit une scène qui le réjouit. Deux mutants aux bras innombrables se saisirent d'un de ses hommes et ils tirèrent sur tous ses membres. L'humain criait.

-Non, pitié ! Pitié, je ne veux pas mourir ! Pitiaahrr...

Sa tête, ses bras, ses jambes, ses tripes tout vola en morceau. Toute la foule de créatures se jeta alors sur les restes. L'enfant aurait aimé voir ce spectacle pour l'éternité, pourtant, il avait un tout autre objectif, celui de tuer un homme précisément. Et de retrouver Maman. Il grimpa sur l'escalier central. Et il se dirigea vers l'étage supérieur. Il entrait dans les pièces et tuait tout sur son passage. Il ne faisait pas de distinction entre les femelles et les mâles, comme l'aurait fait un bon chasseur. Tous méritaient de mourir pour ce qui s'était passé ici. Il n'y avait pas d'alternative. Après avoir parcouru près de deux étages, l'Enfant arriva devant une grande porte à doubles battants. Elle était barricadée. C'est là qu'il se cachait, celui qui était responsable de tout cela, l'humain nommer Gerose. Il croyait peut-être que de vulgaires barrières pourraient l'arrêter. Non, il voulait juste le retarder quelques instants. Ou alors peut-être qu'il avait peur de lui. Après tout, il avait raison. L'enfant avait prévu de le faire souffrir avant qu'il meure. Alors avec hargne, il retira les barricades, en brisant le bois au passage. Quand cela fut accompli, il chargea la double porte et il renversa l'un des battants sous le coup de sa colère. Devant lui se dressait alors non pas un, mais deux hommes. L'un arborait un manteau noir sur lequel se tenait une tête de vieillard au crâne dégarni. C'était celui qu'il cherchait. L'autre par contre avait un teint mat et des cheveux noirs tressé. Sa tête était juchée sur une cotte de mailles et deux armes de primates, que l'enfant n'avait jamais vus. La lame était large et courbée. Dés son arrivée en trombe, ce dernier primate sorti promptement ses armes. Il allait s'avancer quand Gerose le retint.

-Monsieur Albar, attends-je vous prie.

-Docteur je ne puis dire qu'une chose, c'est un monstre et il faut que je l'élimine. Vous m'avez payé pour vous protéger, et je le ferais.

-Ce que je voulais dire, c'est qu'il vaut mieux éviter d'abîmer trop ses organes pour que je puisse le disséquer. Si cela ne vous dérange point dans votre tâche bien entendu.

-Je suis un professionnel docteur, pas un boucher. Vous pouvez donc compter sur moi.

Pendant que les deux hommes discutaient de son sors l'enfant tournait autour de ses proies tel un fauve, en faisant le tour de la salle. Il se tenait toujours sur ses quatre pattes prés à bondir les cross et les griffes en avant. Mais pourtant, c'est le guerrier qui frappa le premier. Il bondit sur les lames en avant et il frappa violemment une armoire qui se trouvait juste derrière l'enfant. Nul doute que si ce dernier n'avait pas esquivé, il aurait été tranché en deux. Car du meuble, il ne restait plus que des planches. La bête attaqua à son tour en tentant de griffer et d'attraper l'homme aux armes étranges. Mais ce dernier ne se laissait pas faire, il esquivait le coup de griffe après coup de griffe. Cela frustrait l'enfant au plus haut point. Il désirait voir couler le sang de ce guerrier primate. Il avait seulement l'intention de le tuer et de voir ses organes se déversait sur le sol. Dans sa rage, il bondit d'un coup sur sa proie. Le mercenaire fit un pas de côté, il fléchit sur ses genoux et il lança sa lame qui dessina une traînée mauve sur le corps de l'enfant. La bête recula, et regarda son torse nu ou le sang mauve coulait. Il hurla de rage et se relança à l'attaque. Le mercenaire sourit, était-ce ce qu'il attendait. Mais cette fois-ci, pourtant, le monstre n'attaqua pas directement avec ses griffes. Alors que le primate allé relancer la même riposte, l'enfant saisit le bras de ce dernier. Il fallut moins d'une seconde non pas pour le briser, mais pour le disloquer. Les os et les veines du bras volèrent tout autour et le mercenaire hurla de douleur en se tenant le reste du membre. Il lâcha son arme sous la douleur et il tomba à genoux. L'enfant se glissa alors dans son dos sous le regard effrayé de Gerose. Il enfonça une main dans la bouche du dénommé Albar. Ce qui suivit fut sanglant. Il tira sur la mâchoire supérieure et le haut de la tête se détacha du corps en un instant. L'enfant saisit quelques gouttes de sang au passage et s'en régala. Puis il repoussa la charogne de sa main.
Gerose se tenait là la main sur un petit poignard à sa ceinture. Il le tendit en avant de manière ridicule en même temps que le monstre se rapprochait lentement de lui. Arriver à sa hauteur le docteur glissa et il tomba assis sur son fondement. Là, l'enfant à quatre pattes le fixait. Au lieu de lever la main, il demanda simplement.

-Où est maman ? »

-Maman, mais maman ne sont pas loin... ... Elle est juste là » dit il en désignant une petite porte juste à côté de l'armoire brisé par le mercenaire. L'enfant fixa la porte puis il se retourna vers Gerose le regard empli de haine.

-Je t'ai créé petit ne l'oublie pas » dit le docteur apeuré « Grace à moi, tu es le summum de l'évolution, l'animal incarné, tu me dois la vie ! Alors tu dois m'obéir ! » Son ton était d'un seul coup devenu bien plus brutal et autoritaire.

L'enfant le fixa un instant de plus avant de lui sauter à la gorge et de s'abreuver de tout son sang. Il but tout, tout, tout ! Jusqu'à ce que le corps de Gerose soit complètement desséché de toute goutte de sang. Puis quand il eut fini, il laissa le corps-là, pour les vers. Il se dirigea ensuite vers la porte que lui avait indiquée sa proie. Il posa sa main dessus, il aller enfin pouvoir revoir sa mère. 

La main de libertéDär berättelser lever. Upptäck nu