Chapitre 7: Bois-sous-l'Eau

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An 1933 ,12 du mois du feu Royaume du Lion

Le plan du roi Tehenphed était simple, défendre ses positions jusqu'à ce que toute ses forces soit prête. Ainsi des soldats de métier avait était envoyé aux frontières le temps que la grande armée Lionnaise se rassemble. C'est pourquoi le tout début de la guerre fut calme et seulement ponctué de guérilla dans les campagnes et les villages frontaliers. Mais tout cela Sevel et les autres recrues l'ignorait. Dirigés par le chevalier Hartoris Garios, connu pour ses victoires en tournoi et ainsi que par le jeune homme pour le savon qu'il avait passé au héraut, ils avançaient dans les marécages.

La route vers le fort de Bois-sous-l'eau était difficile. En effet, après avoir quitté les campagnes et les douces forêts, on arrivait dans une région rocheuse de mines et de carrières de pierres . Suivant cela on débouchait sur un immense marécage au pieds des Hebeles, plus grande chaîne de montagne du royaume. Sevel était un grand sportif endurant et fort des jambes, mais lui comme son père n'avait jamais quitté le comté de Josua et ils n'avaient jamais connu de long et fatiguant voyage comme celui-ci. Tout d'abord l'odeur de ce lieu était insupportable, elle vous montait aux narines et les transperçait comme une armée d'aiguille. Ensuite il y avait les moustiques qui vous collait à la peau tout comme l'humidité. Bois-sous-l'eau n'était pas réputé comme le lieu le plus horrible des terres du roi pour rien.
Après toute une matinée de marche dans les marécages, la troupe arriva au village. C'était très loin d'être un lieu de plaisance, les maisons étaient faite de bois et de quelques pierres si bien qu'on les aurait pris pour des cabanes d'ermites. De plus ceci ne jurait pas avec l'apparence crasseuse des habitants, les haillons qui leurs servaient de vêtement et l'odeur de produits où substance alchimique inconnu qui ressortait de tout cela. Toutes ces masures se situait sur une colline qui était surplombé par le fameux fort où Sevel allait passer des jours et des jours d'entraînement militaire.

-Mes jambes me font mal, j'ai les vêtements qui puirent et qui collent, et foutre dieu d'où sortent tous ces moustiques. " jura le jeune homme d'une voix exténué.

-Je ne sais pas peut-être des fourrées par ici et là." Lui répondirent Pramin et Jebe simultanément ,tout autant agacés.

Hé vous dans le rang, fermez-la." Beugla un soldats à cheval qui n'avait visiblement pas eu la chance de patauger dans ce paysage.

Dans ce rang se trouvai bon nombre des habitants du diocèse mais aussi d'autres lieu, ce qui mena à une longue procession d'armes et d'armure, de tissu et de terre. La fatigue et la faim traînait parmi la foule et dès qu'un fumet, bien que nauséabond, se fit ressentir les estomacs se mirent à gargouiller.

Deux jours avaient été nécessaire pour arriver en ce lieu et pourtant au fond d'eux les recrues ressentaient que le pire était à venir. En effet Bois-sous-l'eau n'était pas réputé pour faire de cadeaux, les hommes qui en ressortait était endurci et prés pour la guerre, et le seigneur Hartoris n'était point doux. Ainsi la promesse d'un quelconque repas réchauffa le cœur de toute la troupe et ils entreprirent la monté de la colline, vers le fort.

Rapidement après être passé entre les rues crasseuses du village, entre les pêcheurs, de je ne sais quoi, et les prostitués errantes, ils arrivèrent aux portes en bois du fort. Rapidement Sevel put remarquer la taille de ce dernier, cernée de pieux de bois acérées et de palissades. Le fort faisait bien deux hectares de surface, il était si grand qu'un millier d'hommes aurait pu y loger. Pour ce qui était du luxe il faut savoir que les soldats dormaient dans des tentes à même le sol sauf pour le commandant qui logeait dans un somptueux pavillon rouge et or. Figurez-vous que ce dernier était bel bien le chevalier Hartoris Gianos. Un monde aurait pu se former entre lui et ses hommes, mais ce-il pris toujours grand soin de s'occuper de ses subordonnées, à sa manière certes, mais d'une façon profondément juste.

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