Chapitre 5: Jour de foire

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C'est un jour au bourg de Hellfet, le onze du mois du feu, qu'eut lieu cet événement. Les marchands de toutes les terres environnantes en parlèrent pendant des semaines si bien que l'histoire se répandit dans tout le comté de Kunst, terre du Comte Gelted qui lui-même était vassal de Jean Rabels duc des terres du même nom. Il se trouvait que ce dit Duc était l'un des seigneurs les plus influent de tout le royaume du Lion, et un important courtisan du roi. Ce fut ainsi que l'affaire arriva à la capitale, et que tous dans le royaume surent alors la nouvelle, un messager de Zenoc le sauvage avait essayé de parler. Oui certes parler, vous me diriez que ce n'était point un grand crime mais il se trouve qu'à l'époque, la libre parole n'était point de mise, et il était peu apprécié des seigneurs que des fauteurs de trouble viennent répandre des idées dans l'esprit du peuple.

Il faut savoir que peu de temps après cet incident le roi Tenhenphed II prix des mesures drastique, il renforça sa politique "anti-émeute" comme les nobles avait l'habitude de la nommer. Ce dit édit avait pour but de montrer un ennemi public non seulement à tout le royaume, mais aussi à tout le Nord libre, et cet ennemi était bien entendu le Sauvage. Tout cela avait pour objectif de calmer le peuple et d'éviter les révoltes.

Mais trêve de digression et parlons plutôt de ce qui s'est passé ce jour-là.

À la foire tout le monde pouvait rire, chanter et acheter moult victuailles. Parfois, et même souvent en été, les troubadours et différents artiste venait se présenter à la foule avec leurs ribambelles de tours de magie où de farce. Aujourd'hui ce serait un tout autre spectacle.

Baldos essayait de se frayer un chemin parmi tous l'épais embouteillage de marchandises qui bloquait l'entrée du bourg. Ladite entrée était une porte d'au moins quatre mètre surplombé d'un corps de garde fait de pierre et de bois. Les marchands criaient et gueulait.

-Dégage ta chiure de là !"

-On va être en retard à cause de ton truc coquenard !" s'écria un autre.

Toute cette agitation était une chance pour lui de se frayer un chemin vers la foire. Il réussit par passer en jouant des bras et des jambes, et finalement il arriva dans une ruelle accolée à la l'avenue. Il souffla un coup, il avait failli se faire écraser par les sabots d'un cheval. Il était passé à deux doigts de ne pas réussir à faire passer le message de son maître. Baldos, était en apparence très ordinaire, il n'était ni trop grand, ni trop petit, c'était quelqu'un de brun, avec des yeux noirs. Il n'était ni gros, ni maigre, ni faible, ni musclé. Un homme des plus normal, mais fidèle à son maître, Zenoc le Sauvage. C'était également un expert du déguisement, en effet quiconque en le voyant dans ce lieu, aurait pu croire à un simple paysan égaré. Il savait convaincre les gens qu'il n'était pas ce qu'il était . D'ailleurs cela était lié à son passé, il avait joué dans un théâtre à Versile, capitale de feux la Barsnie, pendant ses jeunes années, c'est là que son maître, son mentor, était venu le chercher. Il avait le talent pour tromper.

C'est ainsi qu'après quelques minutes à se repérer il atteint la place, centrale, où le bruit battait la chamade. Les tambours, les flûtes et les luths faisait danser une jeune fille sur une estrade. Là en bas la foule criait et scander des chansons, des noms, et des renoms. Non loin sur une petite placette, un dresseur d'ours faisait danser son animal. Tout cela lui rappelait le temps où il vivait en ville, dans une masure en compagnie des autres membres de la compagnie. Le jour ils s'entraînaient , ils apprenaient leurs textes, et la nuit, oh la nuit, ils faisaient le tour des bordels et des bars. Il se rappelle de cet épisode, la pluie tombait, et ils avaient dû annuler la représentation. Ou encore ce temps où Zenoc été apparu devant eux.

C'était une nuit d'hiver, une froide nuit d'hiver.

An 1920 Versile

Le temps gelait, les arbres étaient mort, et dans la rue aucun ivrogne n'osait sortir. Ils avaient fini une représentation le soir même. Bertz le chef de la troupe était assis sur un siège devant la cheminée de l'auberge. Jos le jongleur s'amusait à impressionné des enfants par son talent. Puis il y avait bien entendu Baldos, qui écrivait un poème dans un coin. Ce fut à ce moment que Zenoc entra. C'était un homme grand et fort, il arborait une queue de cheval et un air fier, ces yeux d'acier s'accordait avec la francisque qu'il portait sur le flanc. Il s'approcha ainsi de tous ces compagnons en commençant par le chef Freidrich.

La main de libertéDär berättelser lever. Upptäck nu