La main de liberté

By lechacalbleu645

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Ça y'est la troisième grande guerre du nord à éclater, toute la diplomatie tout les complots n'ont pu empêch... More

Prologue
Chapitre 1 :Vous avez demandé un docteur ?
Chapitre 2: C'est là qu'il naquit
Chapitre 3: Le départ
Chapitre 4: L'Enfant partie1
Chapitre 6: Et les ombres trament
Chapitre 7: Bois-sous-l'Eau
Chapitre 8: Le Monde des puissants
Chapitre 9: Renedas
Chapitre 10: Le Sauvage.
Chapitre 11: Brume et sang
Chapitre 12: Tranche-la-lande
Chapitre 13: Un plan original
Chapitre 14: au milieu de l'enfer
Chapitre 15: Les forêts du Lothar
Chapitre 16: L'enfant partie 2
chapitre 17: la rencontre
Chapitre 18: le manoir
Chapitre 19: L'enfant dernière partie
Chapitre 20: Monstres ?
Chapitre 21: L'attente
Chapitre 22 le froid de l'hiver (chapitre pour le concours: la plume de cristal)
Attention !!!!

Chapitre 5: Jour de foire

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By lechacalbleu645

C'est un jour au bourg de Hellfet, le onze du mois du feu, qu'eut lieu cet événement. Les marchands de toutes les terres environnantes en parlèrent pendant des semaines si bien que l'histoire se répandit dans tout le comté de Kunst, terre du Comte Gelted qui lui-même était vassal de Jean Rabels duc des terres du même nom. Il se trouvait que ce dit Duc était l'un des seigneurs les plus influent de tout le royaume du Lion, et un important courtisan du roi. Ce fut ainsi que l'affaire arriva à la capitale, et que tous dans le royaume surent alors la nouvelle, un messager de Zenoc le sauvage avait essayé de parler. Oui certes parler, vous me diriez que ce n'était point un grand crime mais il se trouve qu'à l'époque, la libre parole n'était point de mise, et il était peu apprécié des seigneurs que des fauteurs de trouble viennent répandre des idées dans l'esprit du peuple.

Il faut savoir que peu de temps après cet incident le roi Tenhenphed II prix des mesures drastique, il renforça sa politique "anti-émeute" comme les nobles avait l'habitude de la nommer. Ce dit édit avait pour but de montrer un ennemi public non seulement à tout le royaume, mais aussi à tout le Nord libre, et cet ennemi était bien entendu le Sauvage. Tout cela avait pour objectif de calmer le peuple et d'éviter les révoltes.

Mais trêve de digression et parlons plutôt de ce qui s'est passé ce jour-là.

À la foire tout le monde pouvait rire, chanter et acheter moult victuailles. Parfois, et même souvent en été, les troubadours et différents artiste venait se présenter à la foule avec leurs ribambelles de tours de magie où de farce. Aujourd'hui ce serait un tout autre spectacle.

Baldos essayait de se frayer un chemin parmi tous l'épais embouteillage de marchandises qui bloquait l'entrée du bourg. Ladite entrée était une porte d'au moins quatre mètre surplombé d'un corps de garde fait de pierre et de bois. Les marchands criaient et gueulait.

-Dégage ta chiure de là !"

-On va être en retard à cause de ton truc coquenard !" s'écria un autre.

Toute cette agitation était une chance pour lui de se frayer un chemin vers la foire. Il réussit par passer en jouant des bras et des jambes, et finalement il arriva dans une ruelle accolée à la l'avenue. Il souffla un coup, il avait failli se faire écraser par les sabots d'un cheval. Il était passé à deux doigts de ne pas réussir à faire passer le message de son maître. Baldos, était en apparence très ordinaire, il n'était ni trop grand, ni trop petit, c'était quelqu'un de brun, avec des yeux noirs. Il n'était ni gros, ni maigre, ni faible, ni musclé. Un homme des plus normal, mais fidèle à son maître, Zenoc le Sauvage. C'était également un expert du déguisement, en effet quiconque en le voyant dans ce lieu, aurait pu croire à un simple paysan égaré. Il savait convaincre les gens qu'il n'était pas ce qu'il était . D'ailleurs cela était lié à son passé, il avait joué dans un théâtre à Versile, capitale de feux la Barsnie, pendant ses jeunes années, c'est là que son maître, son mentor, était venu le chercher. Il avait le talent pour tromper.

C'est ainsi qu'après quelques minutes à se repérer il atteint la place, centrale, où le bruit battait la chamade. Les tambours, les flûtes et les luths faisait danser une jeune fille sur une estrade. Là en bas la foule criait et scander des chansons, des noms, et des renoms. Non loin sur une petite placette, un dresseur d'ours faisait danser son animal. Tout cela lui rappelait le temps où il vivait en ville, dans une masure en compagnie des autres membres de la compagnie. Le jour ils s'entraînaient , ils apprenaient leurs textes, et la nuit, oh la nuit, ils faisaient le tour des bordels et des bars. Il se rappelle de cet épisode, la pluie tombait, et ils avaient dû annuler la représentation. Ou encore ce temps où Zenoc été apparu devant eux.

C'était une nuit d'hiver, une froide nuit d'hiver.

An 1920 Versile

Le temps gelait, les arbres étaient mort, et dans la rue aucun ivrogne n'osait sortir. Ils avaient fini une représentation le soir même. Bertz le chef de la troupe était assis sur un siège devant la cheminée de l'auberge. Jos le jongleur s'amusait à impressionné des enfants par son talent. Puis il y avait bien entendu Baldos, qui écrivait un poème dans un coin. Ce fut à ce moment que Zenoc entra. C'était un homme grand et fort, il arborait une queue de cheval et un air fier, ces yeux d'acier s'accordait avec la francisque qu'il portait sur le flanc. Il s'approcha ainsi de tous ces compagnons en commençant par le chef Freidrich.

-La nuit est froide monsieur, vous ne trouvez point ?" adressa le guerrier

-Ho oui même en hiver des nuits comme ça c'est rare."

Le temps sembla se figer pendant quelque instant, et seul le bruit de la plume de Baldos sur le papier brisa ce silence. Puis Freidrich demanda alors.

- Vous êtes nouveau, en ville, un voyageur peut-être.

-En effet, mon bon monsieur, je suis un voyageur, j'ai exploré loin dans le monde. Des plaines du grand nord où je suis né, aux déserts du sud où tout s'arrête. Et là-bas j'y ai trouvé une oasis, de connaissance, celui qui m'a guidé jusqu'en en ce lieu, où je vous ai vu vous ce soir, et alors j'ai compris quelque chose."

-Et qu'avez-vous compris aventurier."

-Que ce monde a besoin de vous artistes, pour changer, pour renaître et voir l'aube, une aube que je nomme démocratie."

Toutes ces paroles était resté gravé dans leurs esprits à chacun, comme un proverbe, comme les paroles d'un père, d'un guide. Ils avaient tous fait ce choix de le suivre, ils avaient envie de changer le monde, Baldos savait à quoi il s'exposait en venant ici transmettre ce message. C'est pour cela qu'il bouscula tant de gens sur son passage pour arriver à son objectif, qu'importe les reproches, qu'importe les coups, qu'importe la mort. Il se précipita certains lâchèrent des jurons à son passage, mais il s'en fichait. Il fit un bond se précipitant sur scène, bousculant un jongleur. Il continua son chemin, créant étonnement dans le public et la panique sur scène, la danseuse se mit à crier, probablement croyait elle à un coupe-gorge. Puis faisant face à la foule, inquiète mais tout autant impressionné et curieuse, il prit son souffle et il lança ces mots.

-Peuple, Lionnais, peuple du Nord , je viens à vous aujourd'hui pour vous parler de ceux qui vous mentent !

Un murmure s'éleva dans la foule "qui est-il ? " se demandaient certains "de quoi il parle-t-il ?" s'interrogeait d'autre. Rapidement le bruit attira d'autres gens, et même la garde ne réagit pas, peut-être attendait elle les ordres.

- Mes frères du Nord, ne voyez-vous pas les oppresseurs, les malandrins qui vous mettent en esclavage !

-Qui es-tu ?! "s'écria un homme richement habillé.

-Moi, qui suis-je, et bien personne rien qu'un simple messager de mon maître, que bien des gens en ce lieu connaissent sous le nom du Sauvage !

À ces mots la colère monta dans le peuple. En effet Zenoc avait très mauvaise réputation, chez le peuple des royaumes libres, et toute évocation positive de lui menait souvent à des insultes voir à des coups sur le coupable.

-Il ose parler d'esclavage alors que son maître est le tyran !" Une femme grâce, lui jeta une tomate en disant cela.

-Mon mari est mort à la guerre à cause de ton maître fripouille !" répliqua une autre.

Rapidement tout ceci parti en émeute mais malgré cela il continua à parler.

-La monarchie n'apporte que le malheur et le désespoir, tournez vous vers la démocratie mes amis c'est la seule solution, pour votre bonheur !

-À mort le tyran, gloire à Tehenphed ! " cela monta comme un murmure puis finit en cris, en hurlement.

-Vous vous trompez les rois ne veulent pas le bonheur du peuple, seuls les nobles peuvent s'en sortir dans ce système, ne voyez pas les corps de vos frères qui gisent sur les champs de bataille, pourquoi croyez-vous cela, ce sont les rois...

-C'est à cause de mécréant comme toi qu'ils sont là les corps !" gueula un autre homme

- Non ce sont les rois, ne croyez pas ceux qui vous dirigent, ils vous montrent de belles choses mais au fond d'eux ne vie que le vice et l'attrait pour le pouvoir.

-Alors peut-être que ton maître est l'un d'entre eux" 'C'était une petite voix sortant de nulle part qui prononça ces mots.

À ce moment précis, une goutte de sueur glissa sur son front, la panique commença à grimper, et bien justement ce fut précisément là que le bourgmestre, un homme barbu et maigrelet déboula, avec la garde.

-Excuser moi mes amis mais je dois, m'en aller."

-Ouais et revient pas surtout !" beugla un vieillard.

Il n'y prêta guère attention et, tel que lui avait appris un acrobate dans sa jeunesse, il s'élança grâce à une corde à linge, se balançant de fenêtre en fenêtre, de balcon en balcon.

-Rattraper ce félon" ordonna l'homme chétif.

Pendant ce temps, lui avait grimpé sur les toits, alors qu'une cloche sonnait l'alarme. Dans sa tête beaucoup de questions se mélangeait, Pourquoi ces gens croyait il tant en leurs roi ?

Il esquiva une cheminée.

Esse que Zenoc pouvait leur avoir menti sur ses réelles intentions ?

Il observait les soldats qui en affluait en contrebas, probablement leurs équipements ne leurs permettaient pas de grimper. Néanmoins malgré sa sécurité dans les hauteurs il sentait que quelque chose approchait, quelque chose de mauvais pour lui. Il se mit à penser, à se rappeler ses moments avec Zenoc et ses compagnons.

Une dernière question vint à son esprit, qui était-il pour juger ses gens ?

La culpabilité venait à son esprit alors le souvenir de Zenoc revint à la charge.

An 1911 Versile

Dans les ombres de la nuit hivernal, deux êtres se glissèrent dans une ruelle de Versile. Ce fut le jour où tout avait commencé, le début de la révolution.

Zenoc fit un signe de la main, Baldos s'empressa de venir.

-Tu vois ça là-bas" dit-il en murmurant "c'est le dépôt d'arme le plus important de toute la ville.

En face d'eux se dressait un fort, aux hautes tours de pierres, des arbalétriers était présent sur toute la longueur de la muraille qui faisait face à la rue. Ce fort était connu sous le nom de Gerbert, et il était gardé par près de cinq centaines d'hommes.

-Et donc un des endroits les plus gardé du royaume de Barsnie." Un sourire se dessina sur le visage des deux compagnons.

-C'est pour cela que tu m'as choisi moi, tu connais mes talents d'acrobate.

-Exactement. Il est temps d'y aller, courage."

Les deux camarades se frappèrent le poing, puis l'acteur se leva. Il pris une grande inspiration, enfila un large manteau de fourrure, ainsi qu'un capuchon et il s'élança grimpant sur une caisse à ses côtés. Il avait pour mission d'ouvrir le seul et unique passage autre que la porte, une vieille poterne venant des égouts et datant de l'ancienne empire du Lion.

C'est ainsi que contemplant le lieu depuis le toit il distinguait précisément la situation. En contrebas cinq hommes en armes effectuait des rondes sur un pan de mur, puis plus bas d'autres s'entraînaient. Ce qui semblait être un commandant était posté dans une tour aux fenêtres qui justement faisaient qu'on pouvait le voir. Il n'avait pas le choix il lui faudrait beaucoup de talent pour arriver à l'objectif.

C'est ainsi qu'il plongea dans l'obscurité de la nuit. Il arriva sans un bruit , ses talents d'artiste et sa vitesse combiné firent de lui un simple courant d'air, juste à peine perceptible. il respira un moment accolé contre un muret, puis il reprit sa folle course. L'acrobate s'apprêtait à sortir , lorsqu'un garde passa juste devant lui. Il ne devait t pas commettre unes seule erreur sinon il pouvait être sûr que c'était la mort qui l'attendait . L'artiste attendit donc une seconde, deux seconde, puis il,se précipita derrière des barils à sa gauche. Juste à ses côtés se trouvait une porte, d'après Zenoc elle menait aux cuisines du fort. Il entendit des pas arriver derrière lui, et un sifflement commençait à se faire entendre, Il devait se dépêcher de crocheter la porte.

-Allez , allez" murmura-t-il à lui-même

-Huhuhu" le sifflement approchait de plus en plus et les cliquetis de la cotte de maille, se firent quasiment entendre.

-Là. " Il crocheta finalement après de longues secondes de tension

Il était à l'intérieur, accroupi, accolé à un comptoir. Il put entendre une voix probablement celle du cuisinier.

-"Gaspard fais-ci," Gaspard va nous chercher de la bière", "Gaspard prépare le repas pour toute la garnison"!

Il avait juste à attendre que cet idiot soit à portée pour le neutraliser, comme Zenoc le lui avait appris. À peine le cuisinier passa le coin qui le saisit par la nuque et qu'il lui trancha la gorge, de manière vive et cruel. Le regard de cet homme fut celui de la terreur lorsque qu'il entraperçut la lame l'espace d'un instant Il se mit à être fier de lui-même pour quelques secondes puis il vomit sur le sol de la cuisine. Il ne pensait que tuer quelqu'un serait si difficile, mais là il se rendait maintenant compte de la violence de son action. Pourtant il n'avait pas le choix il devait reprendre ses esprits et continuer.

Depuis la cuisine, le réfectoire et depuis le réfectoire l'escalier, vers la cave, un des endroits les plus gardé , près d'une centaine d'hommes en bas.

Il avait caché le corps du cuisinier, sous des sacs de patate et maintenant il tendit l'oreille depuis la porte du réfectoire, pour écouter le moindre bruit. Aucun , il passa. Alors qu'il franchit le palier une voix résonna.

-Hé!"

Il ne réfléchit pas, Baldos lança une lame dans cette direction. Sa dague se planta dans la tête d'un jeune garde avec une précision effrayante. Il commençait à s'y habituer. En se rendant compte de cela il se demanda s'il n'est pas en train de devenir un monstre. Ce n'était pourtant pas le moment pour ce genre de réflexion. il fallait qu'il descende à à la cave. Il fouilla le jeune garçon, bingo il avait les clés.

Il ouvrit la porte , devant lui se dressait un escalier, et en bas une foule de gardes et de torches. Il avait une idée splendide qui lui vint à l'esprit. Il devait se concentrer. D'après les plans la cave était composé d'une allée centrale de circulation et de deux allées secondaires sur les côtés pour entreposer la nourriture et la bière, puis tout au fond se trouvait le dépôt d'arme dans une large pièce carré. La poterne elle se trouvait , dans les allées secondaires , c'est là qu'il devait se rendre. Heureusement Zenoc lui avait donné deux exemplaire d'objets venant directement de la lointaine Seberie, des merveilles de technologie. Il fallait qu'il actionne le mécanisme et il pourrait profiter de la confusion pour passer.

Un , deux , trois. Il lança l'objet de forme sphérique qui rebondit au pieds d'un soldat avant de relâcher le feu et la mort. Le souffle provoqué par l'explosion fit s'ébranler tout le fort. L'alarme commença à sonner.

-Haaa!,Ma jambe, ma jambe!! " s'écria un soldat agonisant au sol.

La confusion lui permit de passer sans trop de problème, jusqu'à ce qu'il tombe sur un ennemi, qui le projeta au sol de son bouclier. Baldos roula sur quelques mètres puis il finit par voir le visage de son adversaire, un chevalier, en armure complète, il était bien dans la chiure. Battre un adversaire de cette trempe était impossible. Il tenta de passer sur le flanc pour attaquer . Il lâcha un juron alors que le guerrier lui infligea un coup de pommeau dans les côtes. Il tomba au sol en un instant.

C'était dans ce genre de moment que le temps ralentissait , qu'il arrivait à entendre les bruits de course au rez de chaussée et à l'extérieur du bâtiment. Il vit l'homme en armure au dessus de lui, il vit la paroi fragilisé , il regarde sa deuxième bombe, il n'avait point le choix. Il lança avec une force et détermination le petit objet, tel que l'explosion envoya valser son adversaire , qui retomba inerte sur le sol. Pendant ce temps il se précipita derrière un pilier pour se protéger.

Et alors que la panique était présente et que le sang et les larmes coulaient, derrière l'écran de fumée de la poterne apparut tout une troupe de citoyens et avec à leurs tête celui qu'on nommerait ,Zenoc le sauvage.

Ceci était le premier pas vers la guerre et c'est là sur les toits du bourg que Baldos s'en rendit compte. Tant était mort pour la cause. Après fallait il que cette dernière ait existé. Tant étaient mort contre elle.

An 1933

C'est ainsi que l'artiste pensait sur les toits qu'il réfléchissait à cette phrase entendu dans la foule. Lui avait-on menti ? Son esprit faisait un va et vient entre ce qu'il voulait être la vérité, et ce qu'il craignait. C'est ainsi qu'alors qu'il pensait, que sa jambe s'enfonça, dans le vide. En effet il n'avait point fait attention à ce qui trouvait en dessous de lui, et il chuta. Son corps mordit la poussière violemment.

alors qu'il tentait de se relever il remarqua qu'il se trouvait dans une petite cour , probablement d'une riche maison marchande vue les décoration aux fenêtres. Les soldats déboulèrent alors en ce lieu , les cliquetis de leurs armures résonnait à ses oreilles, alors que désespérément il tentait de de se relever et de reprendre ses esprits.

Puis subitement la foule en armes sembla s'ouvrir en deux pour laisser apparaître, un homme, grand , se tenant sur un bâton, dans une bure. Il arborait une peau brunâtre, un léger bouc chatin et des yeux blancs comme le soleil . Il n'était point un vieillard mais un aveugle, en tout cas on aurait pu penser cela en le fixant dans les yeux que ce fut le cas, mais en regardant mieux on comprenait de qui il s'agissait. En face de l'artiste se dressait un des hommes les plus important de ce temps, Imlaris dit yeux de lumière. De nombreuse personne connaissaient la légende de l'homme qui fut illuminé par le grand juge. Mais malgré cela peu connaissent vraiment son pouvoir. D'autant disaient qu'il pouvait voir à travers les enveloppe charnel, l'âme des gens. D'autre signifiait qu'il, apercevait des plans et des mondes qu'aucun mortel n'aurait pu concevoir. Sa simple présence pouvait suffit à impressionner, et ce fut le cas à ce moment quand l'artiste lui fit face.

Le paladin car tel était son titre, s'avança encore de quelques pas jusqu'à être à un mètre à peine de son opposant. Ne sachant que faire Baldos sorti un fauchon de ses braies. À ce moment là le cri du métal résonna dans l'air. Le guerrier sacré fit un léger sourire. Aucun garde autour ne sembla faire un geste préventif comme si tous savaient ce qui allait advenir.

-Approche fot-en-cul, que je te dépèce." La panique monta en l'acrobate, car au fond de lui il savait à qu'elle genre de combattant il faisait face.

-Oh ne t'inquiète pas tu n'en auras point l'occasion. " lui répondit l'homme de foi

Baldos chargea effectuant un moulinet de sa lame. Imlaris n'effectua qu'un pas sur le côté, et en même temps, il tourna sa canne vers l'intérieur pour faucher les jambes de son adversaire. L'ancien acteur retomba au sol pour manger nouveau la poussière de la cour. Il reprit ses esprits et le plus vite possible, et se relevant il remonta son arme sur toute la longueur de son torse pour frapper à nouveau. Là le bâton attaqua également, au menton cette fois-ci, le faisant basculer en arrière. Baldos se tint debout tant bien que mal. Il redressa sa tête pour ne voir alors que la pointe de bois lui pénétrant le thorax. Il cracha son sang en s'écroulant au sol à quatre pattes. La poussière de la cour, se mélangeait à ses larmes. Il sentit son heure approcher de plus en plus vite, tel un torrent allant l'emporter. Il vit cette forme divine, ce paladin au-dessus de lui. Il se rappela ses années de bonheur, de malheur, et de gloire. Peut-être était-esse cela que de voir sa vie défiler devant ses yeux. Peut-être était-esse cela que le jugement dernier. Il releva la tête une dernière fois. Il mourrait pour une cause à laquelle il avait commencé à douter. Le bâton approcha, puis le vide, le noir.

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