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(Le média est une capture d'écran d'un livre de citations que j'avais adoré mais dont je ne me souviens plus du titre. J'ai une dizaine de screenshot de cette histoire)
Non ce chapitre ne beug pas, c'est moi qui ai écrit ça. Pourquoi ? J'en avais envie.
J'ai besoin de parler.
Pas d'écrire mais de parler. De dire ce que j'ai sur le coeur à voix haute car je trouve qu'écrire ne défoule pas. Je veux qu'on m'écoute, qu'on réagisse, qu'on me réponde. Je veux qu'on n reçoive mes pensées et mes émotions, car l'écriture ne peut pas tout transmettre. Il n'y a pas de ton, de gestes, d'expressions du visage dans un texte. Moi je veux que les gens sachent et comprennent ce que je ressent, ce que je veux dire. Je ne veux pas formuler une phrase qui peut être interprétée de différentes manières selon les lecteurs parce que la ponctuation n'est pas assez explicite.
Écrire ne me suffit pas, je veux plus, des vrais personnes, des vrais interlocuteurs, des humains avec une voix et un corps la devant moi et qui me répondent ! Qui réagissent, qui existent !!!! Pas que vous n'existez pas, mais -sans vouloir vous vexer- vous n'êtes qu'un simple pseudo accompagné d'une photo de profil ! Je ne connais pas le son de votre voix, votre vrai prénom ni même votre visage ! En soi ça ne me dérange pas de ne pas savoir à qui je m'adresse, au contraire d'habitude je préfère ça. Mais là en ce moment, j'ai juste besoin d'une oreille attentive, de lâcher tout ce que j'ai sur le coeur, de me défouler une fois, juste une, me laisser aller. Et après ça ira. Après je pourrai tenir encore 2-3ans en gardant tout ma colère, ma tristesse, mon ressentiment et ma rancune pour moi. Après je pourrai sourire comme avant, sans craindre de craquer toutes les cinq minutes. Aujourd'hui j'ai failli le faire. Cette accumulation d'événements ce wee end ma mise sur le fil et j'en peux sérieusement plus. Alors je viens ici, sur wattpad, à parler à partir des gens "imaginaires" que je me rencontrerai sans doute jamais et c'est tant mieux comme ça car personne ne ressortira cette histoire.
Vous vous demandez pourquoi je n'en parle pas à ma famille ou mes amis ?
Eh bien car je ne peux pas tout leur dire.
Ma famille n'a aucune idée de ma nature d'otaku yaoiste et que mes problèmes ont un peu avoir avec ça. En plus ils ne comprendront pas. Je ne peux pas leur parler sincèrement car ça partirai en débat puis en dispute et je n'ai pas envie de savoir comment ça va finir. Je préfère donc abandonner des le début en ne mettant pas le sujet sur la table. De plus, je trouve que ça ne sert à rien de leur dire seulement la moitié de ce qui me tracasse, autant ne rien dire du tout !
Ensuite, pour mes amis, le problème est que justement, ce sont mes amis. On est dans la même classe donc on se voit tous les jours. Si je leur dit ce que je pense, et que ça ne leur plaît pas -et je sais que ça sera le cas- je vais m'en mordre les doigts. J'adore mes potes, ils sont super bien que parfois insupportables mais je sais que je ne peux pas tout leur dire, je ne peux pas affirmer totalement ma personnalité avec eux. Déjà qu'ils me voient comme une folle - garçon manqué - violente -dangereuse et que ça me met un peu à l'écart, imaginez si je leur montrais toute ma personnalité ! Sachant que celle que je leur montre est même pas la moitié . . . Je déteste l'idée d'être rejetée d'un groupe. Je ne supporte pas être seule. Certains diront que je suis hypocrite, à faire semblant d'être celle que je ne suis pas et je ne leur donne pas tord. Ils ont un peu raison, je mens à tout le monde, moi y compris. Mais la plupart des gens ne sont ils pas comme moi ? Faire semblant pour se faire accepter ? Qu'y a-t-il de mal à avoir peur d'être mise à l'écart ? Certes, je ne suis pas réellement moi avec les autres, mais ce m'est pas vraiment un mensonge, juste une semi vérité. Il faut savoir que mon comportement avec mes amis fait vraiment partie de moi, de ma personnalité. C'est juste une part de cette dernière que je montre plus que le reste.
Voilà je me suis perdue dans mes dires. Je pourrait faire un cours de philo sur l'hypocrisie et le comportement humain en société mais c'est pas de ça que je suis venue parler. Je ne me souviens même plus de ce dont je voulais parler. J'ai commencer à écrire car j'en avais envie depuis quelques jours sans avoir une idée précise de sujet de discussion. Ah, vous voulez peut être savoir pourquoi j'étais énervée, stressée, etc . . . ?
Eh bien pour plusieurs raison :
- Ma famille qui me met la pression pour le bac français en fin d'année
- Ma famille (encore) qui me fatigue car on a pas les mêmes points de vue du monde et qu'on se dipute propos de ça (ça c'est mes parents)
- Ma famille (re) surtout mon petit frère et ma petite soeur qui se diputent de plus en plus et qui vont bientôt me faire craquer parce que merde moi aussi j'ai une vie, une journée pourrie et que quand je rentre le soir à 20h j'ai juste pas envie d'entendre deux putain de gamins stupides et pourris-gâtés se disputer sur du camambert, des chaussettes ou je ne sais quel idée stupide.
- L'école, ses évaluations, ses profs qui nous agressent de "tu vas faire quoi plus tard ? Il faut que tu décidé de ton avenir, tu es presque adulte maintenant . . ." (#BigFlo&Oli) les cours ennuyeux et incompréhensibles, les emplois du temps mal faits . . .
- Mes potes qui ne comprennent rien, qui critiquent tout sans savoir ni essayer de comprendre, qui abandonnent avant d'avoir essayer, qui panique et se prennent la tête pour un rien
- La société en elle même complètement pourrie, hypocrite, menteuse, débile, qui ne fait rien avancer du tout
- Les humains en général, tout aussi stupides, hypocrites et débiles que cette sociétés qu'ils ont créé. Leur comportement paradoxal et insupportable, leur stupide aveuglement, leur bulle dorée de mensonge dans laquelle ils vivent, leur fausse ignorance et leur avidité inarrêtable
- La vie et la mort, ces concepts idiots qui ne valent rien, qui sont injustes et inégaux, et qui m'ont pris mon amie que j'adorais et adorerai toujours même si le temps passé.
Ça fait maintenant 1 an que je vis sans elle, avant hier je suis allée sur sa tombe, avec sa famille et ses/mes amis. On a fait une marche funéraire, de sa maison jusqu'au cimetière, on a déposé des fleurs sur sa tombe déjà bien décorée puis on a lâché des ballons sur lesquels on avait écrit des mots lui étant destinés. Vous savez ce que j'ai écrit ? Voilà ce que je voulais lui dire :
《Tu m'as appris al me se pas se fier aux apparences, que les gens semblants forts pouvaient être brisés de l'intérieur et que ceux qui paraissent plus faibles avait parfois un mental d'acier. Tu m'as appris à ne jamais abandonner, à toujours donner tout ce que j'avais si je voulais vraiment quelque chose. Tu m'as appris que les efforts payent et que quand on veux on peut. Tu m'as appris à combattre mes faiblesses et à faire face aux obstacles. Tu m'as appris à toujours me relever. Tu m'as appris que la vie est bien meilleure lorsqu'on sourit ses amis. Tu m'as appris à ne pas avoir peur d'aller vers les autres. Tu m'as aussi appris que la vie était courte et injuste et qu'il fallait en profiter un maximum. Tu avais seulement 15ans lorsque ce bus t'a fauché. C'est tôt, beaucoup trop tôt. Mais, tu sais, il y a une chose que j'ai apprise seule. Une leçon que j'ai tirée de ce malheureux et tragique accident : la vie est trop courte pour que je puisse t'oublier, mais assez longue pour que je puisse t'aimer. Je n'ai jamais pu tu remercier pour toutes ces choses que tu nous a apprise, à moi, ta soeur, ton frère, ta mère, ton beau père et tous tes amis. Mais de toute façon, tu m'attendais rien en retour. Je pense que tu ne t'es même pas rendue compte compte de tout ce que tu nous a apporté. Aujourd'hui tu me manques et je regrette de ne pas avoir plus profité de notre amitié. Mais je sais qu'elle ne disparaîtra jamais tant que je la fais subsister en pensant à toi.》
Marina était une fille super sympa, dynamique, enjouée et qui croquait la vie à plaine dent. Elle avait un handicap de motricité dont je ne connais même pas le nom car je ne voulais pas limité sa personne à sa maladie. Elle ne pouvait pas faire ses lacets, écrire et faire d'autres choses de la vie quotidienne avec ses mains. Mais ça ne l'empêchait pas d'être toujours souriante. Parfois, elle refusait l'aide qu'on lui proposait car elle voulait réussir toute seule. Elle était intelligente, gentille, belle et généreuse. Evidemment, c'est toujours les meilleurs qui partent en premiers . . .
Ça me rappelle une histoire :
Petite fille : dis maman, pourquoi c'est toujours les meilleurs qu'il partent en premier ?
Mère : Quand tu vas dans un jardin, quelles fleurs cueillent tu ?
Petite fille : bah, les plus belle bien sûr !
Mère : exactement. Imaginé que la Mort est un humain, que le monde est un jardin et chaque humain est une fleur. Maintenant tu comprends ?
Petite fille : oui mais . . . C'est triste
Mère : es tu triste lorsque tu cueille des fleurs ?
Petite fille : non car ce sont des fleurs et que c'est joli, je pense juste qu'elles vont décorer ma chambre
Mère : La Mort est pareille, elle s'ennuie toute seule la haut alors elle cueille les plus beaux humains pour lui tenir companie et embellir sa vie. Tout le monde ne peux pas être heureux ma chérie, mais tu sais, vu que ce sont les plus gentils qui sont la haut, ils sont heureux parmis les étoiles. Les anges s'entendent tous bien et font tous les jours la fête en attendant qu'on les rejoigne.
Petite fille : si je suis très gentille, la mort va venir me chercher moi aussi ? C'est pour ça que les gens sont méchants, pour rester en vie longtemps ?
Mère : La Mort à déjà une très bonne companie, elle ne va pas venir te chercher avant longtemps alors tu peux être aussi gentille que tu veux. Quant aux autres, oui tu as raison c'est pour ça qu'ils sont méchants. Mais ce qu'ils ont oublié, c'est que seuls les gentils humains dansent avec les étoiles et deviennent des anges. Les autres vivent si longtemps et si mal qu'il fanent ou se font ronger par les insectes et finissent arraché et jetés à la poubelle. Seules les belles fleures deviennent des bouquets ma grande, mais il faut qu'elles fleurissent suffisamment d'abord. Alors grandis ma fille, devient une belle et jolie fleur qui rayonne dans le jardin telle une étoile pressée de rejoindre sa place au ciel.
N'est ce pas une magnifique histoire ? Je trouve très belle cette façon de voir les choses. Malheureusement il y a une chose fausse dans ce qu'a dit la mère : parfois la Mort n'attend pas que le bourgeon éclos.
L'être humain n'est qu'une creation de la nature comme les autres, soumis aux lois de celle - ci quelques soient ses efforts.
Je me suis encore une fois laissée allée par ma pensée, mais en tout cas ça m'a faut du bien de dire tout ça. J'aurai préféré le dire à voix haute à quelqu'un mais vous écrire est déjà pas mal.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout.
Désolé de vous avoir dérangé avec es problèmes et pensées philosophiques à deux balles.
Pas la peine de me dire "toute mes condoléances" mais je sais que certains le feront quand même, je leur pardonnent.
Surtout, n'oubliez pas de vivre.
Je vous adore