Je marche jusqu'à chez moi, mais je me déplace comme un zombie. Des pas très lent, mais si je m'arrête, je sais que je vais m'effondrer et que je ne me relèverai pas.
Mes larmes brouillent ma vue, je sens une douleur au cœur comme si celui - ci ne se remettrait jamais et qu'il va exploser de douleur. Je la déteste, mais je me déteste encore plus de ne pas avoir ouvert les yeux. Alors que Noémie me l'a dit cent fois. Qu'est que j'ai pu être débile d'espérer, de croire à Margaux alors qu'elle n'était jamais là où si, mais sur les jambes de quelqu'un d'autre.
Toujours avec quelqu'un d'autre, et moi, j'étais là juste quand elle voulait se soulager. Mais peut être qu'elle a raison, que je mérite personne et que je ne vaux vraiment rien. Que je suis qu'une personne qui finira seule jusqu'à la fin de sa vie. Parce que personne voudra de moi, je suis trop nulle.
Je traîne mes pieds et j'arrive devant chez moi. La maison est éteinte, j'ouvre la porte avec ma clé et monte dans ma chambre. J'ai failli tomber, mais me repris au dernier moment et me dépêche de rentrer dans ma chambre. Je ferme à clé pour être tranquille et surtout que mes parents ne viennent pas me crier dessus.
Je veux être seule, totalement seule. Je me déshabille et mis un t-shirt trop grand pour être à l'aise. Je m'allonge sur mon lit et pleure toujours en repensant aux moments qu'on avait vécus malgré tout. Au début, Margaux n'était pas comme ça. Elle voulait toujours me surprendre et j'adorais ça. Margaux passait beaucoup de temps avec moi et puis petit à petit, elle s'est éloignée. Je me suis dit que c'était une période et qu'elle allait revenir. Mais ça s'est empiré et quoi que je fasse rien ne changeais. J'étais très amoureuse, mais j'étais aveuglée par la fille qu'elle était au début et je ne voulais pas accepter qu'elle ait changé. On, c'était rencontré à une petite soirée et on c'était vite entendu puis mis ensemble.
J'ai toujours eu tendance à me sentir seule et incomprise dans ma vie. Que personne ne s'intéresserait à moi et encore moins tomberai amoureuse de moi. J'ai toujours voulu être importante pour au moins une personne. Compter pour une seule personne et finalement même une personne ce n'est pas possible. Personne ne voudra jamais de moi. Même mes parents ne veulent pas de moi. Je me considère comme une erreur, une erreur détruite. Je n'ai jamais connu le vrai bonheur, j'ai cru le connaître avec Margaux, mais je l'ai à peine touché des bouts des doigts et il s'est envolé aussi vite qu'il était arrivé.
Pourquoi, c'est toujours moi qui souffre ? Pourquoi, c'est toujours moi qui es traiter comme un objet ? Pourquoi Margaux m'avait fait ça ?
Est ce que vous croyez vraiment que le vrai amour existe ? Vous savez celui qu'on voit dans les films ou ils sont prêts à tout pour l'autre. Celui ou on aime à en crever ... Vous croyez que ça existe ?
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