Me fais pas croire ton histoire.
C'est toi qui a voulut qu'elle soit comme ça, moi je n'existe pas.
Tarik
Je me lève du canapé et lui retire l'ordinateur des mains. Je vais le poser dans ma chambre sous mon lit et retourne dans le salon.
Nabil - (bien énervé) Alors ? T'as des vues sur la reuss à Karim ?
Moi - (ferme) Non.
Nabil - Ohh bah alors refré pourquoi y'a la blinde de photos d'elle dans ton ordi zebi ?
Moi - (toujours calme) Elle a oublié sa clé USB pour les imprimer.
Nabil - (virant au rouge) Y'avait pas de clé Tarik.
Moi - Oui normal elle est revenue la chercher.
Nabil - (criant et s'approchant de moi) Pourquoi elles y sont encore hein ?!
Moi - (je commence à être exaspéré) J'ai pas dû fermer la fenêtre, elle était pressée de repartir avec sa clé calmes toi igo y t'arrives quoi là ?
Il retient son poing de s'éclater sur ma gueule et tourne la tête ailleurs pour se calmer. Wsh frère t'as des blems c'est toi qui a des vues sur elle oui ptdrr. Peut-être que tes putes te suffisent pas, qui sait. De toute façon, rien ne suffit à Nabil, jamais assez de filles à ses pieds, dans son lit, jamais assez d'argent, de clients et de sons propres pour notre album de rap.
Je le calcule même pas et pars faire un petit tour dehors en bas d'la tess dans le petit parc. La plupart des gars sont assis sur les bancs et les plus petits sont en train de faire un foot. On parle de tout et de rien pendant au moins 1 bonne heure puis on décide d'aller manger au kebab du coin.
Moi - Je vais chercher quelqu'un j'arrive.
S-Pion me regarde du coin de l'œil avec un gros sourire tout comme Samy, je leur fait un fuck et monte dans le bloc.
Giulia
Je suis vite remontée à l'appartement tout à l'heure. Samy m'avait laissé en plan pour une pseudo "affaire urgente" et j'ai du aller chercher ma clé de moi-même. Je suis sûre que les deux cons ont du bien se foutre de ma gueule entre le temps où Samy y est allé et ensuite moi. Obligé ils ont du regarder les photos enfin surtout Tarik puisque c'est lui qui m'a ouvert et j'crois même pas que l'autre soit là. Rien que d'y penser j'en deviens rouge. Pourtant ça me gêne pas habituellement, c'est mon métier, mais que deux gros chiens en manque de petites gonzesses toutes fraîches de la techa les voient me dégoûte.
Actuellement je suis affalée sur mon lit en sous-vêtements tellement j'ai chaud et j'ai la flemme de me lever pour aller me faire à manger. Je sais toujours pas où est Karim, il doit être en bas, mais quelle femme compte sur un gars pour faire la cuisine quand il est occupé à bibi, draguer les tasspé qui passent et fumer avec ses potos ? J'ai l'habitude, dans mon petit appart sur Paris, j'ai personne pour me le faire quand j'ai pas de motivation alors ici c'est pareil, en plus Mamma est au boulot. Sauf que si je suis ici c'est pas que pour des mini- vacances mais aussi pour les voir (enfin quand ils sont là) et les aider un peu.
...
J'entend une voix qui m'appelle. J'me suis finalement endormie, la flemme l'a emporté. J'ai même pas le temps de me r'habiller que la porte de ma chambre s'ouvre brusquement.
Moi - (criant) Tariiiik dégages !!
C'te vieux con reste figé la main sur la poignée de la porte. Je m'enroule vite fait dans mon peignoir et me lève pour le faire sortir et fermer la porte. Il me stoppe devant lui avec un regard pervers et me pousse contre le premier mur venu. Il se colle contre moi tout en épiant mon corps. Je pose mes deux mains sur son torse pour le pousser mais il résiste.
Moi - (en colère) Tarik sors d'ici la putain d'ta race !
Tarik - Non.
Moi - TARIK DÉGAGES DE CHEZ MOI !
Sa bouche vient se poser au coin de mes lèvres comme un animal. Sa main caresse mes cheveux et l'autre le creux de ma hanche. Je le pousse avec mon bassin, attrape sa mâchoire avec ma main et le fixe, bien trop énervée.
Moi - Tu crois que je suis une des putes que tu peux toucher quand ça t'enchantes ? Je suis rien pour toi Tarik, et toi et ton reuf vous êtes rien pour moi, a par juste, peut-être deux gros chiens qui baisent toutes les go de la Terre pour se donner un style de merde. Tu me touches plus jamais, pas de regards, pas de sourires, rien, la même pour Nabil, c'est compris ?
Je lâche sa mâchoire et le laisse parler, il est noir de colère et il se retient difficilement de me niquer toute ma race entière.
Tarik - Descends, on t'attend pour aller au kebab.
Il a sûrement comprit, du moins si c'est pas rentré ça rentrera encore une fois plus tard. Tarik sort vite fait de l'appartement et je pars me préparer. J'y vais seulement parce que j'ai toujours pas envie de faire la cuisine sinon je me serais bien passée de voir les deux autres.
5 minutes après, je descend les escaliers du bloc, prends mon porte-feuille qui était dans ma voiture et rejoins les gars dans le mini-parc.
Même de loin Tarik tire une tronche de 3 km et demi. Au moins tout est clair, ça c'est fait. Je tchek les gars que j'connais et salut de la main les autres. Ils ont ramenés toute la tess j'crois sauf que c'est juste un kebab hein faut pas déconner. Karim arrive après, il me fait une légère bise et pars papoter avec Nabil de l'autre côté du parc.
S-Pion - (pendant qu'il allume son joint) Y'a eu quoi là-haut ? Tarik il fait une de ses gueule ! (il rit)
Moi - Rien.
S-Pion - (éclaté de rire) Tu lui as refuser une pipe ou quoi ?
Karim tourne la tête méchamment vers S-Pion puis retourne dans sa conversation. En même temps S-Pion c'pas comme si il parlait doucement et criait pas à chaque fois qu'il croit qu'il dit un truc méga drôle alors que c'est juste gênant. Je jette un rapide coup d'œil vers Tarik, il est à moitié dépité et à moitié énervé. Frère, tu m'as prise pour une de tes putes, j'te remet à ta place alors fais pas l'gars vénère parce qu'une fille t'as recale. Je déteste les gens qui pensent qu'ils ont le droit de parler mal aux autres juste parce que soit-disant tu fais peur.
Moi - Non j'ai juste réglé une petite affaire. J'aime pas quand on s'croit bien plus haut que tout le monde.
Ils me regardent tous avec des gros yeux.
Moi - (haussant un sourcil) Quoi ?
S-Pion - T'es mal tombée ici poulette ! (il rit)
Moi - C'est pour ça que j'retourne chez moi et j'pars après. (je ris aussi)
Samy - (tête de chien battue) Oh non pars pas !
J'esquisse un sourire et ébouriffe ses cheveux. Il me prend dans ses bras tel un enfant tout mignon. Nabil revient au même moment.
Nabil - (froid) C'est chez toi ici maintenant.
Je le regarde de travers et éclate de rire. Attends si ici c'est chez moi je vais devenir quoi moi ? N'importe quoi.
Moi - (toujours en rigolant) T'es drôle Nabil sérieusement ! (mon visage se durcit) Même pas en rêve oui. Bon on va manger ?
On se dirige tous à pied jusqu'au kebab du coin. J'ai grave la dalle c'est abusé ! Les petits aussi sont trop content d'y aller, ils ont le sourire sur le visage et ça nous fait tous plaisir.
Tarik, Nabil, Samy et Karim parlent tout derrière pendant que je tiens la main de Yacine, 10 ans, tout excité d'aller manger un kebs.
Moi - Alors Yacine t'as une petite amoureuse ?
Yacine - Ouiii ! Elle s'appelle Shany on est dans la même classe.
Je fond, trop mignon ce petit bonhomme. Je lui souhaite bien du bonheur pour sa petite vie d'enfant encore et nous entrons tous à l'intérieur du kebab. Je pose Yacine sur une grande chaise haute afin qu'il puisse mieux voir les menus affichés puis nous commandons tous. En le redescendant, on m'appelle depuis la table.
??? - Oh salut Giulia !
Ah ouais, toi.
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Merci ! Q l f ⚡️🍁
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