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By OenixAkaru

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De l'idée d'une amie qui a fait la même chose, au diable mon envie de ne faire que des fanfictions sur Wattpa... More

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Tutoiement (texte concours)
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Kafka (exercice cours d'écriture S3)
Un dîner [de cons] d'artistes (exercice cours d'art et littérature S4)
Les mémoires de XxxXxXx (exercice cours d'écriture S4)
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Gregory Crewdson (exercice cours d'écriture S4)
Le Lac de Carcès (exercice cours d'écriture S4)
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Journal (exercice cours d'écriture S4)
Sherlock (exercice cours d'écriture S4)
Loups (exercice cours d'écriture S4)
Paysages (exercice cours d'écriture S4)

Sans titre (1)

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By OenixAkaru

Je vous préviens d'avance, c'est court, mais c'est très niais et tellement cringe xD

Lui, je voulais décidément le retravailler parce que quand je l'ai relu ça m'a embarrassé du plus haut point, mais j'ai d'autres choses à faire, donc c'est complètement passé à la trappe. A vos risques et périls mdr 



– Je t'aime.

Un ange passa. Les yeux écarquillés, il ne pouvait bouger, littéralement, puisque l'autre l'entourait de ses bras, si fort qu'il parvenait avec peine à respirer.

Quelle affirmation bête ! Évidemment qu'il savait que l'autre l'aimait ! Pourquoi devait-il l'exprimer à haute voix ? Ce n'était un secret pour personne, lui-même l'aimait de tout son cœur ; il trouvait néanmoins étrange l'intonation de sa voix.

– Ben je sais, gros bêta ! répondit-il en riant. Moi aussi je t'aime, tu le sais bien. T'es mon meilleur pote, je t'aime et je t'aimerais toute ma vie ! Puis tu sais, je pars que dix jours, tu vas me manquer, je vais te manquer, mais on rattrapera le temps perdu, c'est promis. Pas besoin d'en faire tout un plat.

– Non, c'est pas ça...

Inquiet, il observa son meilleur ami plus attentivement, tandis que ce dernier dénouait ses bras autour de son ami et baissa la tête en rougissant.

– Je t'aime.

Il sut, à sa gestuelle, à sa voix, à son regard fuyant, que c'était un tout autre « je t'aime » qu'il exprimait par là.

Il n'en croyait pas ses oreilles. Elles étaient pourtant bien fonctionnelles, il entendait son propre cœur battre à une vitesse bien trop rapide. Il senti le rouge lui monter aux joues, et ses mains devenir moites. Sa poitrine lui faisait si mal ! Il suffoquait presque ; mais c'était une étrange douleur, il aurait presque voulu qu'elle ne s'arrêtât jamais... Sa bouche sèche parvint enfin à articuler quelques sons.

– Tu m'aimes... C'est-à-dire ?

Quel idiot ! Il se doutait bien de quel « je t'aime » il s'agissait... Il ne faisait que mettre son ami dans l'embarras. J'aurais dû me taire, je parle si vite que mon cerveau n'a pas le temps de réfléchir.

Il était gêné, cela ne faisait aucun doute ; il le fut plus encore après la question de son ami. Il se ratatina sur place, rentrant sa tête dans ses épaules. Comme s'il ne comprenait pas ! Pourquoi me met-il dans l'embarras ainsi ?

Il releva finalement ses yeux, et croisa le regard de l'autre, en face de lui, dont le cœur rata un battement. Il le trouvait si beau, si mignon, tout gêné comme ça !

– Tu sais très bien, dit-il d'une voix hésitante. Je sais que tu as compris.

– Je t'assure que non.

Bien sûr qu'il avait compris, mais il voulait l'entendre dire. Il en avait envie. Peut-être en avait-il besoin. Il devait l'entendre dire.

L'autre détourna à nouveau le regard, et devint plus rouge encore.

– Je suis amoureux de toi.

Il crut qu'il allait mourir sur place. Il le savait, bien sûr, il l'avait deviné, mais l'entendre lui avouer ces mots le rendait toute chose. Il crut qu'il fondait sur place, il avait affreusement envie de le serrer dans ses bras, de l'embrasser et de-

Attendez, quoi ? Comment ça, il voulait l'embrasser ?

Perdu dans ses réflexions intérieures, il ne prit pas conscience de l'autre, en face de lui, qui soupirait en ravalant ses larmes. Il le savait, évidemment, son meilleur ami ne l'aimait pas de cette façon. Il s'y attendait, il le connaissait si bien. Il voulait lui avouer ses sentiments car ces derniers lui pesaient, lui compressaient la poitrine, chaque jour un peu plus fort. Il savait qu'il ne tiendrait plus, alors il avait décidé de lui donner un peu de ce poids qu'il portait seul sur ses épaules. Mais voilà, à présent il devait se faire rejeter ; et bien qu'il s'y attendait, il avait mal, horriblement mal. Il avait si envie de pleurer, mais tenait bon, ravalant sa tristesse par excès de fierté, sans doute.

Ce n'est qu'un mauvais moment à passer, ensuite il partira dix jours et d'ici là, j'aurais tout oublié ; puis tout redeviendra comme avant, parce que je le connais, pour ne pas me faire de peine il fera comme rien ne s'était passé...

Il avait tout prévu, en fait. La déclaration juste avant le voyage était voulue, calculée dans les moindres détails. Avantages et inconvénients avaient été médités avec soin, et sa décision fût vite prise.

Mais devant l'absence de réaction de son ami, il commençait à s'inquiéter. Ce serait peut-être plus compliqué que ce qu'il avait pensé. Il décida de parler à nouveau, d'abord pour briser la glace, puis pour en finir le plus vite possible.

– Je n'attends rien de toi, je voulais simplement te le dire, commença-t-il le cœur lourd. Ça me pesait depuis un moment, et je voulais que... Enfin j'avais besoin de... Tu vois... Mon dieu, si je bégaye, on ne va jamais s'en sortir ! Enfin bref, c'est tout. Tu auras l'occasion de tout oublier pendant ton voyage, et quand tu reviendras, si tu veux bien, on fera comme si de rien n'était. Bon voyage, à dans dix jours.

Il hésitait. Devait-il partir maintenant que tout était dit ? L'autre semblait s'être réveillé, et le regardait à présent avec une drôle d'expression... Il ne l'avait jamais vu ainsi, à vrai dire.

Il se retourna finalement. Il sentait qu'il ne pouvait en supporter d'avantage, il allait bientôt éclater en sanglots et il ne voulait absolument pas montrer une telle faiblesse devant son ami. Je suis fort, se disait-il en lui-même, j'ai dit moi-même que je n'attendais rien. S'il me voit pleurer, que pensera-t-il ? Peut-être même qu'il aura pitié... Ah, ça non, c'est hors de question !

– Attends !

Il avait paniqué, et dans cette panique lui avait attrapé le bras, ce qui fit sursauter celui qui lui tournait le dos. Non, il ne pouvait pas partir juste après cet aveu ! Il fallait qu'il lui réponde, non ? Ce n'était pas ainsi que cela fonctionnait, une déclaration ?

Mais qu'allait-il répondre ? Bon, ils étaient tous deux des garçons, mais pour être honnête, il se fichait royalement de ce détail. Et puis, il était beau, son meilleur ami, terriblement beau, et mignon, et irrésistiblement craquant.

Ce qui le faisait hésiter, c'était leur relation. Ils étaient meilleurs amis depuis si longtemps, et il avait si peur de perdre cette complicité qui s'était installée entre eux. Mais peut-être qu'après tout, rien ne changera... Peut-être que ce sera même mieux...

Il était si partagé, si déchiré... Il ne voulait surtout pas le perdre, mais avait si peur de l'avenir... Et l'autre qui attendait qu'il parle, il devait dire quelque chose, eh mais... Ne serait-ce pas des larmes dans ses yeux ? Il le lâcha, effrayé à l'idée de lui avoir fait mal en lui prenant le bras.

Ils se faisaient à nouveau face, les yeux dans les yeux, le temps semblait s'être arrêté. Ils ne disaient rien, il se regardaient juste, en silence. Le plus petit baissa finalement la tête le premier.

– C'est bon, ne t'en fais pas... Je le savais, de toute façon, et puis comme je t'ai dit, je n'attends rien en retour...

– Depuis combien de temps ? le coupa l'autre.

Il le regarda, étonné de tant d'intérêt pour cette discussion qui, il le savait, n'irait nulle part. Il répondit quand même, estimant que son ami avait le droit de savoir.

– Longtemps, dit-il, et comme la réponse était vague, il continua : je ne sais plus quand, exactement, j'ai compris que j'étais amoureux de toi. Mais ça doit faire plusieurs années, peut-être depuis sept ou huit ans.

L'autre ne savait plus quoi faire, quoi dire, il se sentait anéanti. Depuis sept ou huit ans ? Mais alors depuis qu'ils avaient neuf ans, il lui cachait ses sentiments ? Pourquoi ne lui en avait-il pas fait part plus tôt ? Avait-il souffert pendant... Pendant tout ce temps ?

– Pourquoi ne m'as-tu jamais rien dit... ? chuchota-t-il en baissant le regard, plus pour lui même que pour l'autre en face de lui.

Il se sentait mal, c'était peu dire. Oui, il ne lui avait jamais dit, mais comment aurait-il pu ? Il avait déjà fallu plus de trois mois avant d'enfin se décider à lui avouer, lui qui avait dix-sept ans à présent, qui était censé n'avoir plus peur de rien ! Si même aujourd'hui j'ai peur, qu'en serait-il d'il y a deux, trois, quatre ans ?

– Je suis désolé, murmura-t-il à son tour, je n'en avais pas le courage, j'imagine.

La discussion devenait dangereuse. Il fallait qu'il s'en aille. Il allait pleurer, il était au bord de pleurer, là, tout-de-suite. Et puis cette zone devenait glissante, bien trop glissante pour qu'on l'aventure. Revenir dans le passé, dans les souvenirs, et chercher pourquoi ce secret, si bien gardé, n'avait pas éclaté plus tôt au grand jour... Il ne fallait pas, non non, il devait s'en aller. Et puis, n'était-ce pas son train qu'il voyait arriver ?

– Tu dois partir, dit-il, et la pointe de soulagement que l'autre entendit dans sa voix lui brisa le cœur. Tu risques de rater ton train.

– Mais...

Il ne savait que dire, encore une fois. Jamais les mots ne venaient dans son esprit quand il en avait besoin ! Je ne veux pas partir, se disait-il. Je veux rester avec lui. Je ne veux pas le laisser après tout ce qu'il m'a dit.

Passé la surprise de tant d'années dans l'ignorance, il était passé au-dessus de cet aveu qui l'avait bouleversé pour repenser à l'autre, au premier, bien plus important. Son meilleur ami était amoureux de lui ; et qu'importe depuis quand, c'était aujourd'hui qu'il s'était déclaré, pas hier ni il y a quatre ans. Il était amoureux de lui. Son meilleur ami, amoureux de lui. Il était...

Il ne put s'empêcher de rougir une nouvelle fois, le cœur battant la chamade. Sans savoir pourquoi, cela lui faisait tant plaisir ! Il avait envie de sourire, de hurler sa joie, de sauter partout, de l'embrasser et-

Quoi, encore ? On n'embrasse pas son meilleur ami comme ça. Sauf si, bien sûr, on est amoureux de lui, mais...

Mais...

Pour la première fois, le doute assaillit son esprit. Et si, lui aussi, inconsciemment, il était amoureux de son meilleur ami ? Il n'y avait jamais vraiment réfléchi, car il ne s'était jamais penché sur la question, mais... Il est vrai qu'ils étaient plutôt proches... Et qu'il sortirait volontiers avec lui s'il n'avait pas aussi peur...

Mais enfin, de quoi avait-il peur ? L'autre venait de lui avouer qu'il l'aimait, n'était-ce pas suffisant ? Bon sang, il y a bien longtemps qu'il n'avait pas autant réfléchi, il en avait mal à la tête.

– Euh, ton train, tu vas le rater, annonça une seconde fois le plus petit, d'une petite voix. Le voir sans réaction apparente l'inquiétait, il ne comprenait pas pourquoi son ami ne sautait pas dans le train le plus vite possible pour échapper à cette situation si gênante...

Le grand le regarda à nouveau, droit dans les yeux, et l'autre en frissonna. Il n'allait pas y arriver, et voilà, il allait pleurer, il le savait...

Une fine larme coula le long de sa joue, et il s'empressa de l'essuyer du revers de la manche. Mais l'autre n'avait rien raté, et il s'était approché de son cadet, inquiet. Le plus petit le repoussa, la tête basse.

– Ça va, ça va, j'ai juste une poussière dans l'œil, ça me chatouillait depuis tout à l'heure. Va-t'en vite, le train va partir sans toi.

Une poussière dans l'œil, bien sûr... Il avait beau ne pas être bien intelligent, il n'était pas dupe non plus... Soudain, il sut exactement quoi dire, comme si son esprit, d'un coup, avait enfin trouvé la bonne réponse, la bonne pièce du puzzle.

– Je t'aime.

Malgré sa tête baissée, le plus grand vit aisément les yeux de son ami s'agrandir à ses mots. Il releva la tête, semblait ahuri. Il avait bien dit qu'il s'attendait à être rejeté, alors il ne s'attendait certainement pas à celle-ci.

– ... Mais ? demanda-t-il finalement, méfiant. Il y a un « mais », n'est-ce-pas ?

Il eut mal. Le plus petit se dévalorisait-il à tel point qu'il ne le crut même pas capable de l'aimer ? Pensait-il réellement qu'il était impossible que ses sentiments soient réciproques ?

Sans plus de commentaires, et alors que le train fermait ses portes et que l'autre, le voyant, sursauta et ouvrit la bouche pour annoncer le départ plus qu'imminent de l'engin, il plaça doucement ses deux mains sur ses joues brûlantes et posa délicatement ses lèvres sur les siennes.

Il restait interdit, les yeux ronds comme des soucoupes, n'osant plus bouger d'un iota. Il avait arrêté de respirer, son petit monde s'était figé.

La magie prit fin lorsque le plus grand s'écarta, et le regarda, les joues roses mais les yeux remplis d'une détermination nouvelle.

– Je t'aime, déclara-t-il une seconde fois avec plus d'entrain.

C'en fut trop pour le plus petit, qui fondit en larmes.

L'autre ne comprenait pas ce qu'il se passait, pourquoi pleurait-il ? Il paniquait, paniquait, et lorsque son ami se jeta dans ses bras, enfouissant sa tête au creux de son cou, il comprit, du moins pensa comprendre, que toute la pression qu'il avait accumulée s'évacuait à présent, après ce geste auquel il ne s'attendait pas, mais alors pas du tout.

Ils restèrent un moment dans les bras l'un de l'autre. Le train était déjà loin lorsqu'ils se séparèrent enfin.

– Je t'aime, dit le plus grand pour la troisième fois.

– Oui, j'ai compris, j'ai compris, assura le plus petit, le sourire aux lèvres.

L'autre sourit également, si son ami – ou devait-il dire petit-ami à présent ? – était heureux, alors lui aussi était heureux ; c'était aussi simple que ça.

Il lui embrassa le front, humant l'odeur de ses cheveux, qu'il appréciait tout particulièrement. Oui, il devait être sacrément amoureux de son meilleur ami. Il se demandait d'ailleurs comment il avait pu être ignorant à ce point, comment, pas un instant, il n'avait pu s'en rendre compte.

– Ton train ! s'exclama alors le plus petit. Tu as raté ton train !

– Bah, répondit l'autre en prenant la main de son désormais petit-ami, tant pis. Je partirai l'année prochaine.

Il rit, ils riaient tous les deux, et c'est en riant, mains dans la main, qu'ils rentrèrent chez eux, alors qu'une page de leur enfance se tournait et qu'une autre, plus belle encore, commençait à s'écrire.


Fin

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