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20 mars 2024 - Melbourne - Australie
Lando bougonne dans sa barbe naissante tout en s'installant à coté de moi. A ma droite, j'ai la petite amie de mon meilleur ami, à ma gauche se trouve donc Lando et Lewis discute avec Charles et Pierre qui sont en face de nous. Je fronce un peu des sourcils quand je me rends compte que la place en face de Carlos est vacante mais que le couvert est dressé.
- Nous attendons encore quelqu'un ? Demandai-je avant que les discussions reprennent.
Des mains viennent se poser sur mes épaules, je bascule ma tête en arrière pour voir qui est l'auteur de ce geste. Son sourire en coin, ses lunettes sur les yeux et ses cheveux qui commencent à devenir un peu long, je reconnais tout de suite George.
- Pardonnez-moi mon retard, j'ai raté quelque chose ? Interroge George en prenant place en face de Carlos.
- Non, rien du tout. On attendait que toi pour commencer ! Glisse Lando en se frottant les mains entre elles.
Un silence se fait, nous nous regardons tous puis nous éclatons de rire. Si quelqu'un avait eu un doute, il est maintenant très clair que Lando a été blessé dans son orgueil. Mais je lui fais confiance pour ne pas rater une occasion de lancer une pique à Charles au cours du repas.
Le serveur nous distribue les menus et se lance dans une explication de la sélection du chef pour le repas de ce soir. J'échange un regard complice avec Lewis quand nous arrivons au dessert et qu'il est proposé une assiette de fruits enrobées de chocolat pour accompagné le café gourmand. Après quelques minutes pour étudier la carte, nous passons commande et les discussions reprennent. Nous échangeons tous sur ce que nous avons fait depuis deux semaines.
Kika fait passer une petite mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
- Tu l'as faite toute seule ?
- De ? Demandai-je en posant mon verre devant moi
- Ta tresse plaquée ? Elle est hyper bien faite !
Je me penche un peu vers la jeune femme pour qu'elle soit la seule à entendre ma réponse.
- A vrai dire, c'est Lewis qui a pris le temps de me coiffer ce soir...
- Ouuuuuh, je sens qu'on a pas mal de choses à se raconter toi et moi, me répond malicieusement la jeune portugaise.
- Ah ça oui ! Mais pas ici, il y a trop d'oreilles qui trainent si tu vois ce que je veux dire.
Nous nous redressons et remarquons sans grand étonnement que plus personne ne parle, leurs yeux sont braqués sur nous. Kika et moi échangeons un regard complice comme pour se dire «qu'est-ce que je disais...? »
- Vous voulez peut-être qu'on aille manger à une autre table ? Nous interroge Lando en croisant ses doigts sous son menton.
- Roh ça va toi ! Tu veux vraiment pas partager Amélia, c'est dingue ça ! L'engueule doucement Kika.
- Quelque chose me dit que c'est pas ta soirée, mon pote ! Rigole Carlos en se levant pour ébouriffer le jeune pilote anglais.
Lando lève les yeux au ciel et s'enfonce dans son siège pendant que le serveur nous apporte nos assiettes ce qui met fin à la légère dispute. Quand toute la tablée est servie, nous nous souhaitons un bon appétit et débutons le repas tout en reprenant nos discussions.
- Est-ce que tu pourrais serrer un peu les jambes Lando ? Tu prends toute la place sous la table ! Pestai-je contre mon ami.
- C'est pas de ma faute si j'ai besoin de me sentir à l'aise quand je mange ! Riposte-t-il
- Tu ne vas pas nous faire croire que c'est ce que tu as entre les jambes qui prend de la place... lui lance Lewis d'un air de défi.
Je manque de m'étouffer. Je laisse échapper un petit rire alors que toutes les personnes autour de la table ne se gênent pas pour rire à gorge déployée.
- C'est sûr que vu le temps que tu mets à t'installer dans ta monoplace, on peut aisément comprendre ce qui fait geindre Amélia quand tu la rejoins dans sa chambre...
- Lando ! Stop ! M'écriai-je en tapant dans son épaule.
- Mais Amélia ! Ça ne faisait que commencer... se plaint le monégasque.
- Pas si je me prends une balle perdue en chemin. C'est bien un truc de mec de parler de la taille de son sexe... Vous voulez qu'on mesure ?
Les rires reprennent de plus belle, Lando se penche à mon oreille et me chuchote un « désolé » avant de se reconcentrer sur son assiette, les jambes toujours trop écartées sous la table.
Je fais mine de me gratter la cheville pour détacher les liens qui maintiennent ma sandale à talons. J'ai encore en tête la réaction de Lewis la dernière fois que j'ai fait remonter mon pied jusqu'à son entrejambe. Ce soir, les regards que nous avons échangé en étant l'un en face de l'autre n'a fait qu'attiser le désir que j'ai pour lui. Je continue de parler des différents shootings qui attendent Kika pendant que je remonte doucement mon pied contre l'intérieur de la jambe de Lewis.
J'étouffe un hoquet de surprise quand Lewis avance sa chaise contre la table pour que je puisse continuer le chemin que j'ai entrepris. Il ne laisse rien paraitre ce qui est en train de se passer sous la table, continuant de discuter avec Charles comme si de rien était. Lorsque je caresse du bout du pied son entrejambe, le pilote de l'écurie Mercedes a du mal à déglutir. Il montre enfin un signe de faiblesse. J'esquisse un sourire en coin. Avec ses doigts, il caresse doucement le dessus de mon pied, toujours l'air de rien. Je suis pratiquement sûre que personne n'a capté notre petit jeu.
Je me redresse sur ma chaise quand le serveur vient prendre la commande des desserts et pour débarrasser nos assiettes vides. Je remets mon pied dans ma sandale et nos regards se croisent. Lewis penche la tête d'un coté en haussant un sourcil. Est-il déçu que ma manoeuvre s'arrête là ? Très certainement.
- Et toi Amélia ? Tu rentres aussi à Monaco avant le Japon ? Me demande Pierre.
- Je ne sais pas encore. J'irai bien à Sidney quelques jours, vos photos m'ont vraiment envie d'aller visiter cette ville. Puis je mets tellement de temps à m'habituer au décalage horaire que je vais être complètement déphasée si je retourne en Europe entre temps.
- Tu n'as qu'à te joindre à nous ! Me propose Kika. On reste toute la semaine prochaine ici, tu es la bienvenue !
- C'est très gentil mais je pense que vous avez besoin de passer un peu de temps rien que tous les deux, glissai-je en lui faisant un clin d'oeil.
- Va à Sidney puis quand tu voudras venir au Japon, tiens nous au courant, moi j'y serai déjà ! Renchérit Charles.
J'articule un merci à l'intention du monégasque puis je fais glisser l'assiette du dessert qui vient de m'être servi en direction de Lando. Pierre, la cuillère déjà à la main, me fait les yeux ronds.
- Comment ça tu donnes tout ton moelleux au chocolat à Lando ? Tu veux le récompenser de son insolence, c'est ça ?
- Ne t'y mets pas toi aussi Pierre, s'il te plait ! C'est un marché que nous avons conclu cet après midi. Mon dessert en échange de ma non-présence sur les videos qu'il va poster.
- Je vais devoir t'apprendre quelques règles de bases de la négociation, me dit Lewis en se redressant sur sa chaise.
- Je pensais que je me débrouillais plutôt bien... J'arrive toujours à mes fins, n'est-ce pas ? Demandai-je sans le quitter du regard.
- Pourquoi est-ce que le moindre échange que vous avez tous les deux pue le sexe à des kilomètres à la ronde ? Se plaint Lando avant d'avaler une bouchée de mon dessert.
- Vous avez, encore, heurté la sensibilité du plus jeune d'entre nous, rigole George.
- C'est pas moi le plus jeune, mais Kika ! Riposte le pilote McLaren en la pointant avec sa cuillère pleine de chocolat.
- Ce n'est pas toujours une question d'âge, tu sais ? Il y aussi ce que tu as ici ! Déclare Charles en se penchant par dessus la table pour tapoter sur la tête de Lando.
Je jubile devant la scène qui en train de se dérouler sous mes yeux. Pour une fois que c'est Lando qu'ils titillent, il avait un peu trop tendance à envoyer des piques à tout va sans jamais se prendre de réponse en face. Pour ce soir il est servi et je ne peux pas m'empêcher d'en rire. Lando écarte la main de Charles d'un geste nonchalant, mais esquisse tout de même un sourire en coin.
Je commence à montrer quelques signes de fatigue. Au final, mis à part la sieste que j'ai pu faire ce matin, je n'ai pas vraiment rattrapé le manque de sommeil du à la nuit dernière. Je me retiens de bailler, mais Lewis s'en rend compte.
- Tu veux qu'on aille se coucher ? Me demande-t-il discrètement en se penchant vers moi.
- Tu peux rester avec eux si tu veux, mais je ne vais pas faire long feu ce soir...
- Fais moi signe quand tu seras prête à partir.
- On peut y aller maintenant si ça te va...
- Une dernière chose avant.
Je le regarde avec interrogation.
Alors que Lando était en train de boire à son verre, il recrache tout le contenu de sa bouche en écarquillant les yeux. L'eau accompagnée de miettes de chocolat jaillissent de sa bouche et asperge Charles.
- TROP C'EST TROP ! Y'EN A MARRE ! LEWIS TU TE CALMES ! S'écrie-t-il en reculant sa chaise en arrière.
Lando manque de tomber à la renverse mais se retient à la table et saute sur ses deux jambes. Je m'écroule de rire contre Kika qui me suit dans mon hilarité. Le visage de Lando se déforme pour laisser retranscrire le dégout qu'il éprouve actuellement.
- Mais qu'est-ce qu'il t'arrive encore ? Demande Pierre plié en deux.
- Mais c'est Lewis, il m'a pris pour Amélia à me faire du pied comme ça là !
Nos rires reprennent de plus belles, j'en ai mal au ventre tellement la scène est hilarante. J'essuie une petite larme qui s'est échappée de ma paupière, j'ai un peu de mal à reprendre mon sérieux. Charles est en train d'éponger l'eau qu'il a reçu de la part de Lando. Lewis lui tend sa serviette puis il se lève, un sourire malicieux aux lèvres.
- Au moins, la prochaine fois qu'on te dit de prendre moins de place avec tes jambes tu le feras. On va aller se coucher nous, finissez bien la soirée !
- Gnagnagna, peste Lando. C'est ça, allez mettre en route la dynastie Hamilton et laissez moi finir mon dessert tranquille !
Je me lève à mon tour après avoir pris Kika dans mes bras pour la saluer. Je me tourne vers Lando pour le saluer à son tour.
- C'est l'arroseur arrosé ce soir ! On se voit demain matin pour notre réunion avant le début de la media day ?
- Ouais ouais, sache que je suis à ça, il présente son index et son pouce qui se rapprochent devant mes yeux, de demander à changer de responsable média !
- Ah ouais ? Tu commences à me faire des menaces ! Réfléchis bien avant de présenter ta demande à Zak !
Lewis, qui a fait le tour de la table entre temps, me tend la main pour que je le rejoigne. Je récupère mon sac et je lui emboite le pas pour que nous allions rejoindre l'ascenseur. Avant d'entrer dans la cabine métallique, mon prénom retentit dans le couloir. Je reconnais tout de suite qui m'appelle. Je mets mon corps devant les portes de l'ascenseur pour les garder ouvertes le temps que Lando vienne nous rejoindre.
- Je rigolais, tout à l'heure, pour rien au monde je voudrai que ça soit quelqu'un d'autre que toi ! Me dit-il légèrement essoufflé d'avoir sprinté pour nous rattraper.
- Je suis à deux doigts de verser ma petite larme ! Lui lance Lewis qui se tient dans le fond de l'ascenseur.
- Je t'ai pas parlé à toi, vieux dégueulasse ! Réplique Lando avant de revenir à moi. Bien sur qu'on se voit demain, on pourrait manger ensemble avant notre point ! Rien que toi et moi !
Lando appuie exagérément sur sa dernière phrase, pour bien marquer le fait que puisque nous serons dans le paddock, Lewis ne pourra pas se joindre à nous et ça sous aucun prétexte. J'enlace rapidement Lando avant de faire un pas en arrière pour laisser les portes se refermer. Je laisse mon dos entrer en contact avec le torse de Lewis. Celui-ci me prend dans ses bras en déposant des baisers tendres dans mon cou.
Avec ses doigts de part et d'autres de mes cuisses, Lewis fait remonter tout doucement le tissus le long de ma peau. J'ondule légèrement mon bassin contre le sien et tourne la tête pour attraper sa bouche avec mes lèvres.
- Je croyais que tu étais fatiguée... me murmure-t-il à l'oreille alors que l'ascenseur vient de se stabiliser à notre étage.
- Il faut croire que j'ai un regain d'énergie.
Je me retourne, attrape Lewis par le col de sa chemise et le tire de la cage de fer tout en l'embrassant. Lewis défait les noeuds qui retiennent les pans de ma robe portefeuille et passe ses mains entre le tissus et ma peau.
Un raclement de gorge vient nous interrompre. Avant même de réouvrir les yeux pour découvrir qui se trouve dans mon dos, mon sang ne fait qu'un tour. Un frisson me parcoure l'échine, c'est comme si toute la chaleur de mon corps m'avait quitté. J'ouvre les yeux quand Lewis descelle nos bouches. J'attends de voir sa réaction avant de me retourner à mon tour.
Un large sourire s'étire sur ses lèvres et mes épaules commencent à se relâcher.
- Des problèmes pour dormir, Toto ? Demande Lewis visiblement amusé par la situation.
Mes yeux s'écarquillent un peu plus, je referme ma robe avec mes mains et opère une rotation pour me retrouver en face de Toto Wolf. Les traits un peu tirés du Team Manager de Mercedes m'indiquent qu'il doit être dans le même état de fatigue que moi. Enfin ,dans le même état que moi avant que Lewis commence à me dénuder dans l'ascenseur.
- Le décalage horaire est un peu brutal... J'aurai peut-être du me prévoir quelques jours pas loin, ça semble vous avoir bien réussi !
- Quelques jours en amoureux, ça revigorerait n'importe quel homme ! Lui répond Lewis en déposant un baiser sur ma tempe.
Nous laissons notre place dans l'ascenseur à Toto et avant que les portes ne se referment sur lui, il nous lance.
- Je suis content de te revoir à notre étage, Amélia ! Bonne nuit les amoureux.
Je reste quelques secondes sans bouger. Un petit sourire s'étire doucement sur mes lèvres. Lewis me tire par la main pour que nous allions rejoindre notre suite.
- Alors comme ça, c'était un petit séjour en amoureux ?
- C'est ce que nous sommes, non ? Fin... En tout cas, pour moi, t'es mon amoureuse...
Je passe devant Lewis sans lui répondre et m'accroupie pour enlever mes sandales. Ma robe que je n'ai pas rattaché glisse de mes épaules lorsque je me relève. J'enjambe le tissu et avance vers la chambre. Je sens son regard détailler mon corps même si je suis dos à lui.
- J'aimerai beaucoup que tu termines ce que tu as commencé dans l'ascenseur, dis-je en m'arrêtant devant la porte de la chambre.
En quelques enjambées, Lewis me rejoint et m'attrape par les hanches. Mon corps se plaque contre le sien, je me mords la lèvre inférieure. Ses mains se baladent sur ma peau comme s'il connaissait déjà par coeur chacune de mes courbes. Il ne m'en faut pas plus pour que mon coeur accélère ses battements. Le souffle chaud de Lewis dans mon cou me provoque toute une multitude de frissons qui remontent le long de ma colonne vertébrale.
Sa main se fraye un chemin entre mon tanga et mon entrejambe sans trop de difficulté. Toujours debout devant la porte, je passe ma main derrière ma tête pour caresser la nuque de Lewis. Je pourrai mourir sous ses baisers. Son autre main dégrafe mon soutien gorge et s'empare de l'un de mes seins. Il joue habillement avec mon clitoris et mon mamelon. Il insère en moi un doigt et débute un les va et vient.
Je me cambre contre lui, le souffle déjà un peu court. Une bosse s'est formée dans son pantalon, je suis presque nue alors que lui est encore tout habillé. Je retire la main qu'il a entre mes jambes tout en me retournant pour lui laisse face. J'apporte à ma bouche le doigt qu'il avait en moi sans le lâcher du regard. Ma langue s'enroule autour de son doigt et un gout légèrement salé voir un peu amer envahi mes papilles. Lewis ouvre la bouche comme pour me dire quelque chose, mais aucun son ne sort. Il passe sa langue sur ses lèvres et m'attire contre lui.
Je le pousse un peu pour qu'il s'assoit sur le bout du canapé. Je défais un par un les boutons de sa chemise pendant qu'il embrasse ma peau qui est à sa portée. Une fois son torse dénudé, je m'occupe de son pantalon. Lewis m'aide un peu en soulevant ses hanches pour faciliter ma manoeuvre.
Alors que je me mets à genou devant lui pour commencer à jouer avec ce qui se trouve dans son caleçon, Lewis m'arrête. Avec son index et son pouce, il relève ma tête.
- Tu t'occuperas de moi uniquement si je peux en faire de même avec toi, en même temps.
Je me lève en penchant ma tête d'un coté, je ne suis pas sûre d'avoir compris ce qu'il vient de me dire. Il se lève à son tour et enlève le dernier bout de tissu qui faisait office de barrière pour nos deux corps. Complètement nus, il prend ma main et m'emmène dans la chambre. Sans allumer la lumière, il m'invite à m'allonger sur le lit. Je prends place sans rechigner, je lui fais entièrement confiance pour mener la danse. Allongée sur mon flanc, je le regarde faire le tour du lit.
Lewis vient s'allonger à son tour, il pose sa tête sur ma hanche. Avec ses mains il recommence à me caresser. Nos têtes sont à l'opposé l'une de l'autre, alors je l'imite. Je pose ma tête sur sa hanche et je commence moi aussi à le caresser du bout des doigts. Sans se lâcher du regard, la température monte petit à petit. Son sexe gonfle sous mes doigts et mon corps réclame déjà d'en avoir plus.
- Si jamais, tu changes d'av-
- Tais-toi et montre moi ce que tu as en tête ! Le coupai-je en refermant mes doigts autour de son membre.
Ni une, ni deux, Lewis passe sa main sous ma hanche et me positionne au dessus de lui. Je me retrouve face à son membre déjà bien tendu. Ses mains parcourent mes fesses et mes cuisses, je sens son souffle sur mon entrejambe. Dans cette position, je comprends très vite ce qu'il me reste à faire. Alors sans attendre une seconde de plus, j'entame des va et vient avec ma main tout en jouant avec ma langue le long de sa verge.
Sa langue fouille mon entrejambe en même temps que ses doigts s'enfoncent dans mes chairs. Donner et recevoir en même temps, était une chose que je n'avais jamais expérimenté. Les gestes de Lewis sont précis presque chorégraphiés. Une bulle de chaleur mélangé à du bien-être explosé une première fois dans mon bas ventre. J'ai du mal à rester concentré sur ma tâche lorsqu'il revient à l'assaut avec un doigt en plus cette fois-ci. Je jouis bruyamment sur son visage avant de m'écrouler sur le coté.
J'ai quelques difficultés à reprendre mon souffle, mais Lewis vient se positionner derrière moi et me pénètre tout en déposant des baisers le long de mon cou. Je suis complètement à sa merci. Moi qui avais commencé à prendre les choses en main, je lui laisse bien volontiers prendre les commandes.
Le rythme de ses hanches s'accélère petit à petit, j'entrelace nos doigts entre eux et ondule à son rythme. J'entends sa respiration qui devient de plus en plus rapide, quelques grognements sourds s'échappent de ses lèvres. Je décale un peu le haut de mon corps pour pouvoir l'embrasser à pleine bouche, les vagues de chaleurs commencent une danse exquise dans mon ventre. Lewis attrape ma main libre et vient la positionner sur mon pubis pour que je me touche puis il saisit l'un de mes seins. Je suis au bout de l'implosion. Mes gémissements sont de plus en plus réguliers et intenses malgré nos lèvres scellées ensemble.
L'orgasme explose en moi et tout mon corps est parcouru de spasmes. Un dernier coup de rein de Lewis et il me rejoint dans cet état de béatitude. Blottie dans ses bras, je reprends doucement une respiration normale. Nos deux corps couverts de sueurs glissent l'un contre l'autre. Il me serre dans ses bras et niche son nez dans mes cheveux qui doivent être défait maintenant.
- Je... Je t'- Fiouf, c'était incroyable... me chuchote-t-il au creux de l'oreille.
S'apprêtait-il à me dire qu'il m'aime ? Je ne sais pas, mais je suis contente qu'il se soit ravisé au dernier moment. Même si l'ocytocine que nos corps sécrètent lorsque nous faisons l'amour nous permet de nous attacher un peu plus à notre partenaire, je ne suis pas encore prête à lui dire ces trois mots qui ont une signification presque sacrée pour moi. Et rien de plus gênant que de ne pas répondre quand on dit qu'on nous aime. Je profites de ces quelques minutes de calme, je sens son coeur battre dans mon dos.
Puis je quitte son étreinte en serrant les cuisses, il faut que j'aille aux toilettes pour évacuer et faire pipi afin d'éviter l'infection urinaire. Je n'allume pas la lumière de la salle de bain, je n'ai pas envie de quitter cet état de bien-être qui continue de se diffuser dans mon corps. Je me glisse sous la douche et masse doucement mes cervicales. J'appelle à plusieurs reprises Lewis pour qu'il vienne me rejoindre, mais sans succès. Je ne perds pas plus de temps et me savonne. La fatigue commence à revenir. Je m'enroule dans mon peignoir et je regagne la chambre.
Toujours plongée dans l'obscurité, j'enfile un nouveau sous-vêtements et je grimpe sur le lit. Complètement nu et à l'envers sur le matelas, Lewis s'est endormi. Je m'attendris quelques secondes devant son visage détendu. Je replace une de ses tresses derrière son oreille pour dégager son visage. Il ouvre un oeil et me sourit.
- Fais un rapide aller-retour sous la douche et rejoins moi... lui glissai-je en l'embrassant sur la joue.
Lewis hoche la tête et roule de l'autre coté du lit pour aller dans la salle de bain. Je quitte mon peignoir et me glisse sous les couvertures.
Je n'ai vraiment pas envie d'être demain. Si je pouvais, je resterai enfermée dans cette suite d'hôtel avec Lewis. Je suis sûre que nous trouverions aisément comment nous occuper les jours à venir.
Mes paupières s'alourdissent mais je lutte pour attendre le retour de Lewis dans le lit. Lorsque son corps vient épouser la forme du mien, je lève la tête pour qu'il puisse passer son bras dessous. Lovée contre lui, je m'abandonne peu à peu au sommeil qui m'appelle. Il me semble entendre Lewis me parler mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'il me dit. Je pousse un dernier soupire et je m'endors.
21 mars 2024 - Melbourne - Australie
Je manque de m'étouffer avec mon thé à la menthe quand mes yeux se posent sur la silhouette orange qui vient de passer devant le motorhome de McLaren. Sa veste ouverte laisse largement voir qu'il ne porte pas de haut en dessous. Je déglutis difficilement lorsqu'il m'adresse un petit sourire en coin.
Je ne l'ai pas vu ce matin avant de quitter la chambre d'hôtel. Comme à son habitude, il était parti faire sa séance de sport avant que je me réveille et je suis partie rejoindre Lando avant qu'il ne remonte pour prendre une douche. J'avais vu sa tenue Balmain dans le dressing, mais à aucun moment je n'avais imaginé qu'il serait aussi sexy dedans. Une envie de remonter la fermeture éclaire de son blouson jusqu'en haut m'arrache un sourire.
Je fais comme si de rien était et je continue mon chemin pour rejoindre Lando qui est en train d'être équipé pour participer à une activité avec son ancien coéquipier Carlos. En attendant qu'il soit prêt à passer devant les caméras, j'en profite pour tapoter un message sur mon téléphone.
Moi : 14h36
Tu aurais pu au moins mettre un petit t-shirt blanc sous ta veste...
LH : 14h37
C'est une façon de me dire que tu m'as trouvé beau ?
Je lève les yeux au ciel, Lewis ne perd jamais l'occasion pour avoir des compliments de ma part. Comme si je ne lui en faisais jamais... Je lui réponds « Oui. » et mets mon téléphone en silencieux pour rester totalement concentrée sur l'activité qui va débuter.
Le principe est simple, les deux pilotes ont chacun une boite devant eux. Dans l'une des boites se trouvent des dés en peluche, seul Carlos peut voir le contenu de sa boite et Lando doit se fier à ce que lui dit son ancien co-équipier pour devenir où se trouvent les dés.
En les regardant se prêter au jeu, je ne peux pas m'empêcher d'imaginer comment aurait été mon quotidien si c'était toujours Carlos son co-équipier. Lando me donne déjà pas mal de fils à retordre, alors j'imagine avec Carlos ça aurait été pire. Ou alors peut-être qu'on aurait passé moins de temps en tête à tête lui et moi et que nous n'aurions pas eu l'occasion de renforcer notre amitié.
Mais en tout cas, en ce début d'après midi, je ne peux pas me retenir de rire devant leur complicité restée intacte. Ils nous laissent que peu de répit pour reprendre notre souffle, même la présentatrice a du mal à garder son sérieux.
Une fois l'activité terminée, nous nous dirigeons à l'espace médiatique. Quand Lando n'est pas « convoqué » pour prendre place sur le canapé de la conférence de presse, il doit quand même répondre aux différentes questions des journalistes.
Depuis un an maintenant, c'est un exercice que nous avons pris l'habitude de faire tous les deux. Je me perds un peu dans mes pensées pendant qu'il répond au micro de Skysport.
Professionnellement, je mesure le parcours que j'ai effectué depuis les essais hivernaux l'année dernière. Ce saut dans l'inconnu que j'ai fait en signant ce contrat chez McLaren. J'étais loin d'imaginer que j'allais trouver une deuxième famille dans le paddock.
Je jette un rapide coup d'oeil aux personnes qui sont présentes à l'espace média. Pierre répond aux questions du journaliste de Canal+, Lewis patiente avec son attachée presse pour aller au micro d'un média local et Charles discute avec Carlos qui nous suivait de près. Sans eux, mon quotidien serait bien différent, je ne suis pas sûre que je me serai aussi bien relevée des différentes épreuves qui ont jalonnés ma vie depuis un an.
Lando me tire de mes pensées en me tentant sa gourde, il vient de finir son dernier interview.
- On fait un truc, rien que toi et moi, ce soir ?
- Mhm, ça va être compliqué ce soir, je vois Max et Keegan. Mais joins-toi à nous ! Me répond Lando en remettant sa casquette en place.
- Tu me fais des infidélités et après c'est toi qui râle qu'on se voit plus assez ! Non mais je rêve ! Dis-je en rigolant.
- Mais c'est pas souvent que Max est là... Alors que toi, c'est dans ton contrat d'être avec moi chaque weekend de course !
- Je te taquine Lando, si c'est pas cette semaine, ça sera une autre.
- D'ailleurs, hier soir, tu as dit que tu étais pas sûre de rentrer à Monaco avec moi dimanche. Si ça peut t'aider à faire ton choix, mes parents t'invitent pour le repas de Pâques, si jamais tu veux venir. Ça leur ferait très plaisir et à moi aussi !
- Je vais y réfléchir, mais remercie-les pour cette gentille attention ! Tu rentres à l'hôtel ? Demandai-je pendant que nous retournons à notre motorhome.
- Après avoir faire le tour du circuit avec mes ingénieurs, pourquoi ?
- Pour savoir si je t'attends après ma réunion avec l'équipe communication !
- On se tient au courant mais je pense que je serai parti avant que tu termines ta journée.
Je jette un coup d'oeil à ma montre, il faut que je file. Je récupère mon sac que Lando a eu la gentillesse de porter jusqu'ici et je ne perds pas de temps pour rejoindre la salle où doit se tenir la réunion. Avant de prendre place, je salue tout le monde puis j'ouvre mon ordinateur.
Comme à chaque fois, lors de ces réunions, nous prenons le temps de faire un retour sur les différentes publications des pilotes mais aussi de l'écurie. C'est également l'occasion d'aborder les différents sujets qui secouent le monde de la Formule 1 et mettre en place les différentes stratégies de communication voulu par la direction.
Quand je quitte la salle de réunion, la nuit est déjà tombée sur Melbourne. Je laisse mes affaires à mon bureau puis je descends au rez de chaussé pour voir s'il reste du monde. Mais à part l'équipe de communication, tout le monde a l'air d'avoir déserté le planché. Je les salue puis je quitte le motorhome aux couleurs de mon écurie.
- Amélia ! Attends-moi ! M'interpelle une voix.
Je me retourne et vois George trottiner dans ma direction.
- Tu rentres à l'hôtel ?
- Oui, toi aussi ?
- Yep, je te dépose ? Me propose gentiment le co-équipier de Lewis.
- Avec plaisir, tu seras toujours plus rapide que les navettes !
Nous nous racontons rapidement notre journée tout en marchant vers sa voiture. Lorsque je m'installe à bord, je me souviens que je n'ai pas consulté mon téléphone depuis le début de l'après midi. En étant en silencieux, j'ai rapidement tendance à l'oublier. Plusieurs messages m'attendent, mais j'ouvre en priorité ceux de Lewis.
LH : 15h54
J'ai un dîner ce soir, ne m'attends pas pour manger.
LH : 17h32
J'ai croisé Lando, il m'a dit que tu étais en réunion.
LH : 18h48
J'suis passé par la chambre, mets toutes mes affaires par terre, je rangerai en rentrant ou demain matin. Désolé pour le bazar.
LH : 19h03
J'ai déjà tellement hâte de rentrer pour te retrouver...
J'espère que tu as passé un bon après midi 😘
Je souris devant tous les messages qu'il m'a envoyé. George prend place sur le siège conducteur pendant que j'écris une rapide réponse à Lewis.
Moi : 20h14
Désolée, mon portable était en silencieux..
C'est Georgie qui me ramène à l'hôtel.
Rentre vite, moi aussi j'ai hâte de te retrouver.
La route entre le circuit et l'hôtel est assez rapide, quand George laisse les clefs de sa voiture aux voituriers je l'attends pour passer les portes tambours qui mènent à la réception. Alors que j'allais appuyer sur le bouton pour appeler l'ascenseur, George me retient. Il jette un rapide coup d'oeil à son portable avant de commencer à parler.
- Mhm, tu montes déjà ? Je pensais qu'on pouvait prendre un verre tous les deux.
- Je... Oui pourquoi pas, de toute façon, je suis toute seule ce soir. Lewis est à un dîner et Lando est allé rejoindre ses potes en ville...
- Alors c'est vendu !
George passe son bras sous le mien et m'attire vers le bar. A cette heure-ci, il n'y a pas grand monde. Ils doivent tous être en train de manger à l'extérieur ou dans l'un des restaurants de l'hôtel. Je m'installe à une table pendant que George est parti passer commande au barman. Je n'ai pas eu beaucoup d'occasion de passer un peu de temps avec le jeune britannique. Il est plutôt discret sauf quand il s'agit de faire des commérages pendant nos repas avec le reste de l'équipe. Je consulte une dernière fois mon portable avant qu'il revienne à table. Je n'ai pas de réponses de Lewis, il doit déjà être à table.
- A quoi tu veux trinquer ? Me demande George en tendant son verre.
- Que ce weekend soit à la hauteur de nos espérances !
- Bien dit ! Cheers !
Nous trinquons sans manquer de nous regarder dans les yeux, sinon ça porte malheur ! La première gorgée de mon Martini Blanc me tapisse les papilles de ce gout sucrée de l'alcool. Nous discutons d'un peu de tout pendant que nous sirotons nos verres. Je raconte à George comment s'est passé l'évènement pour les 50ans de leur sponsor titre Petronas puis lui me raconte comment il a vécu l'annonce du départ de Lewis.
Je termine mon verre puis nous nous levons pour rejoindre nos chambres respectives. George ne m'a pas proposé de manger avec lui et d'un côté ça me va très bien parce que j'ai juste envie de commander au room service et de manger dans le lit devant une comédie romantique. Pendant tout le trajet en ascenseur, George n'a pas lâché son téléphone, j'imagine qu'il avait hâte de se retrouver un peu seul pour appeler Carmen qui est resté en Angleterre à cause de son travail.
Quand j'arrive devant la porte de la suite que je partage avec Lewis, je remercie George de m'avoir tenu compagnie puis je déverrouille la porte. La lumière du couloir est déjà allumée, Lewis a du oublier de l'éteindre avant de partir.
Alors que je suis en train de retirer mes baskets et mon pantalon par la même occasion, quelques notes de musique retentissent dans la suite. Je remonte directement mon pantalon, je ne suis pas toute seule ?
- Il y a quelqu'un ? Demandai-je en m'avançant dans le salon.
Les quelques notes se transforment en une mélodie que je connais trop bien. En arrivant dans le salon, je découvre Lewis, dos à moi et assis devant le piano que je n'avais même pas remarqué jusqu'à présent. La lumière est tamisée et un chariot monté par le room service est disposé près du canapé. Je m'avance doucement pour aller rejoindre Lewis.
- Mais tu n'étais pas à un diner ?
Pour seule réponse, Lewis commence à chanter les paroles de la chanson « If I Ain't Got You » d'Alicia Keys. Je m'assois près de lui et pose ma tête sur son épaule. Les paroles qu'il m'a envoyé pour reprendre contact avec moi, celles qu'il a écrit pour accompagner le bouquet de tulipes rouges qu'il m'avait offert, sont en train de résonner dans le salon.
Je suis comme hypnotisée par le mouvement de ses doigts sur les touches du piano. Je fredonne avec lui le refrain. Depuis que je suis ado, j'adore cette musique. Dans les paroles, Alicia Keys explique que rien de matériel ou de superficiel ne doit entraver les sentiments amoureux, que l'amour doit rester pur, sans fioriture.
- Nothing in this whole wide world don't mean a thing, If I ain't got you with me baby... termine Lewis en me déposant un baiser sur le front.
Je ferme les yeux pour continuer à apprécier le moment et les dernières notes qui sont jouées. Lewis passe son bras autour de mes épaules et m'attire contre lui.
- Je croyais que tu n'allais jamais rentré ! J'avais pourtant dit à George de te ramener à l'hôtel et basta ! Rigole Lewis
- Attends ! Mais George était au courant ? Demandai-je en me redressant un peu, surprise par ce que je viens d'entendre.
- Oui, il devait faire en sorte que tu ne rentres pas trop tôt, mais il a un peu trop pris au pied de la lettre ce que je lui ai dit ! Mais bref, je voulais te faire la surprise...
Je passe ma main sur sa joue et l'attire vers moi pour l'embrasser.
- J'adore quand tu me fais des surprises comme ça... Tu voudrais bien me chanter notre chanson ? Tant que le piano est là... Autant en profiter non ?
Lewis hoche la tête et se remet en place pour jouer « I Only Want to Be with you ». Je me laisse bercer par la mélodie, j'aime la chanson d'Alicia Keys, mais celle-ci a une saveur toute particulière à mes yeux. C'est celle que Lewis me fredonnait avant quand nous avons commencé à dormir ensemble.
La mélodie se termine lentement, il laisse ses doigts sur les touches blanches du piano et appuie sa tête contre la mienne.
- Je ne savais pas que tu jouais aussi bien du piano... Et ta voix...
- Je joue très rarement devant un public, mais ça me tenait à coeur de jouer pour toi cette chanson d'Alicia Keys. Elle retranscrit parfaitement ce que je ressens pour toi...
J'observe un silence. Je ne sais pas quoi lui dire, je suis touchée par ses mots. Plus les jours passent et plus Lewis regagne la place qu'il avait perdu quelques mois auparavant.
Je repositionne ma main sur la joue pour lui faire tourner la tête. Puis quand nous nous retrouvons face à face, je laisse glisser ma main le long de son bras pour qu'elle aille saisir ses doigts qui sont restés sur les touches du piano. Quelques notes s'échappent dans notre mouvement ce qui me fait un peu pouffer de rire.
Puis, j'avance doucement ma tête vers la sienne, passe ma langue pour humidifier mes lèvres puis je les pose délicatement sur les siennes. Ce baiser fait battre mon coeur un peu plus fort. Il a raison, que ça soit l'une ou l'autre chanson, elles retranscrivent parfaitement ce que je ressens moi aussi.
Lewis me rend mon baiser, sa langue vient titiller la mienne. Mais nous sommes interrompu par les gargouillis de mon ventre. Je pouffe de rire et me recule un peu.
- T'as faim ? J'ai fait monter le repas...
Je souris à Lewis et acquiesce. Il tend son bras pour approcher le chariot de nous et soulève la cloche en inox.
- Oh ! Des lasagnes ! J'en avais tellement envie !
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Eh coucou !
Je publie ce chapitre un peu tard parce que je n'étais pas sûre de la fin...
J'attends vos retours 🫣
On se donne rendez-vous lundi !
Avec un podium cette fois-ci 🤞🏻
Des bécots !
Writting Firefly ✨