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Point de vue de Lewis Hamilton
Mon bassin ondule entre les jambes d'Amélia. Heureusement que le draps sépare nos deux corps, sinon j'aurai fait un trait sur ma résolution de faire passer le dialogue avant le sexe entre elle et moi. Je prends appuie sur mes mains et je recule un peu ma tête pour voir d'un peu plus près la nuisette qu'elle porte ce soir.
La dentelle cache habilement ses seins, mais je remarque que ses mamelons pointent à travers le tissus. Je passe mon index le long de son décolleté, Amélia gonfle un peu sa poitrine pour accentuer mon geste. Sa peau est si douce que je ne me lasse pas de la toucher, encore et encore. Elle passe ses bras autour de ma nuque pour m'attirer vers elle, mais je résiste un peu. Je n'en ai pas fini avec elle. A travers la dentelle, je pince habilement son téton, sa réaction est immédiate. Amélia se cambre et un petit gémissement s'échappe de ses lèvres.
Je passe mes mains sous son dos et je la relève. Le draps toujours entre nous, elle est maintenant assise sur moi. Dans cette position, j'ai une vue imprenable sur sa poitrine et son cou. Je joue quelques secondes avec la petite chaine dorée qu'elle n'a pas quitté depuis que je lui l'ai offerte, puis j'embrasse le haut de son sein gauche pour remonter petit à petit vers son oreille.
D'une main experte, je dégrafe le devant de sa nuisette pour la découvrir totalement. Je laisse tomber le bout de tissus à coté du lit et je reprends mon exploration. Ses hanches qui ondulent contre mon bassin commencent sérieusement à me faire de l'effet.
Mon portable vibre entre nous deux. Quel con j'ai été de le lâcher dans les draps, j'aurai dû le poser sur la table de nuit, mais j'ai été trop distrait par l'entrée fracassante d'Amélia pour réfléchir correctement. Les vibrations cessent, puis recommencent.
- Tu devrais peut-être répondre, ça a l'air urgent... me souffle Amélia en posant son front contre le mien.
Je soupire bruyamment, je ne sais pas qui m'appelle, mais il vient de niquer un moment assez sympa. J'accompagne le corps d'Amélia lorsqu'elle bascule en arrière pour se coucher puis je fouille dans les draps pour retrouver mon portable qui vibre encore. Je souris quand je prend connaissance de la personne qui tente de me joindre. Je montre l'écran à Amélia puis je quitte tant bien que mal le lit.
Je décroche avant de quitter la chambre.
- Oui, Toto ?
- J'interrompe quelque chose ? Me demande malicieusement mon team manager.
- Légèrement... Tu sais, si je ne réponds pas du premier coup c'est que je suis occupé. Prends en note, surtout pour les prochains jours !
- Vous n'avez pas perdu de temps ! Rigole Toto à l'autre bout du téléphone.
Je lève les yeux au ciel, si seulement il ne m'avait pas appelé, je serai sûrement en train de prendre mon pied avec la jeune femme qui m'attend dans mon lit. Je m'installe sur le canapé pendant que Toto m'explique les derniers détails pour la journée de demain. Je râle un peu, il aurait pu m'écrire tout ça par mail. Mais je sens, dans le ton qu'il emploie qu'il est assez fier d'avoir interrompu quelque chose.
Je finis par raccrocher au bout d'une vingtaine de minutes de conversation. Après m'avoir briefé sur ce qui était attendu de moi pendant ma visite au siège de Petronas, Toto a voulu mon retour sur les différentes choses qui allaient être testé dans le simulateur en fin de semaine. Je balance mon téléphone sur la table basse et je m'empresse de rejoindre Amélia.
Quand j'arrive dans la chambre, je suis attendri devant ce que je vois. Amélia, toujours sans son haut s'est endormie de mon côté du lit. J'éteins les lumières et je me glisse à mon tour dans les couvertures. Je me colle à elle et passe mon bras sous le sien pour prendre son sein dans ma main. Elle bouge un peu et grommelle des mots incompréhensibles puis se rendort. Je dépose quelques baisers sur son épaule dénudé avant d'enfouir ma tête dans ses cheveux.
15 mars 2024 - Kuala Lumpur - Malaisie
Point de vue d'Amélia Williams
Je suis tirée de mon sommeil par l'odeur alléchante du petit déjeuner. Je descends un peu les draps pour voir ce qu'il se trame dans la chambre. Un rictus se dessine sur mes lèvres lorsque je vois Lewis qui avance doucement dans ma direction, un plateau dans les mains.
- Le petit déjeuner de mademoiselle est servi ! M'annonce-t-il en posant le plateau près de moi.
Je me redresse et remonte le draps sur ma poitrine. Hier soir, je me suis endormie en attendant que Lewis vienne me rejoindre. Quand son téléphone a vibré entre nous, j'ai immédiatement pensé au rêve que j'avais fait. Mais cette fois-ci, l'appel était bien réel.
Je frotte mes mains entre elles devant la multitude de petites assiettes. Il y a des fruits, des pancakes, des céréales et du jus de fruits.
- Tu marques quelques points là... Si c'est comme ça que tu comptes me convaincre de t'accompagner, je dois avouer que je ne suis pas insensible.
Lewis rigole et vient s'installer à côté de moi.
- Je fais ça par pure gentillesse en vers toi, mais après si ça fait pencher la balance dans mon sens, je ne vais pas me plaindre !
Je m'appuie contre son torse et je commence à découper les pancakes. De temps à autres, je prends des fruits du bout des doigts et les donne à manger à Lewis. J'aimerai tellement passer le reste de la journée avec lui dans ce lit à contempler la vue du parc qui s'étend devant nous. Mais, je sais que ce n'est pas pour tout de suite.
Nous sommes interrompus par quelqu'un qui frappe à la porte de notre suite. Lewis enlève son bras d'autour de mes épaules, dépose un baiser sur ma tempe avant de se lever du lit.
- Ça doit être le pressing, je m'en occupe. Finis de manger...
J'acquiesce et je le regarde quitter la chambre. Je termine mes pancakes et mon verre de jus de fruits, puis je pousse le plateau un peu plus loin. Je roule jusqu'au bord du lit pour me lever. Je ramasse ma nuisette qui a fini au sol pendant la nuit. Je passe par le dressing pour prendre de quoi me couvrir un peu plus puis je pars rejoindre Lewis qui doit être dans le salon.
Son avant bras appuyé contre la baie vitrée, Lewis est au téléphone. Je finis d'enfiler l'une de ses chemises et je m'avance doucement, sans faire de bruit. Plongé dans sa discussion, il n'a pas l'air de m'avoir entendu. Je passe mes mains de part et d'autres de ses hanches puis je remonte jusqu'à toucher ses pectoraux. Immédiatement Lewis se redresse et avec sa main libre, vient entremêler ses doigts aux miens. Je dépose ma tête entre ses omoplates.
- Je te laisse, il faut qu'on se prépare. Je t'envoie un mail quand on rentre pour te faire un rapide compte rendu... Oui, pas de problème, je ferai passer le message. Rigole doucement Lewis avant de raccrocher.
Il effectue une rotation pour me faire face. Son regard se baisse sur sa chemise que je porte, Lewis sourit en coin.
- Quel changement de tenue inattendu ! Je me disais bien que c'était pas toi dans la nuisette hier soir.
Je pouffe de rire et me hisse sur la pointe de mes pieds pour embrasser Lewis.
- Tu n'avais pas encore remarqué que plusieurs femmes vivaient en moi ? La responsable média, la jeune femme apprêtée pour les soirées, ou encore celle qui préfère voler les chemises des garçons avec qui elle partage ces nuits...
- Mhm, et est-ce qu'aujourd'hui j'aurais le droit d'avoir une assistante à mes côtés?
En me posant la question, Lewis passe ses mains sous mes fesses et me porte contre lui. Je crochète mes chevilles ensemble dans son dos pour me maintenir à son niveau. Son corps s'écroule sur le canapé, ne me laissant pas d'autre choix que d'être à califourchon sur lui. Ses mains remontent dans mon dos, il me caresse du bout des doigts.
- C'était qui au téléphone ?
- Toto...
- Encore ! Mais il va faire comment l'année prochaine pour se passer de toi ? Tu as un message à me faire passer aussi, non ?
- Ah ça ! Il te demande d'être sage avec moi pour que je puisse être en forme pour la semaine prochaine.
Je bouge lentement mon bassin et m'approche un peu plus de son visage.
- Si c'est Toto Wolf qui le demande... chuchotai-je avant d'embrasser Lewis.
- Vous n'avez pas la même définition de la sagesse tous les deux. Je crois que je préfère la tienne. Me répond-t-il en refermant ses bras autour de moi pour que je reste sur lui.
- Le pressing a déposé ma tenue Mercedes ?
- Alors tu viens avec moi ? Me demande Lewis en se redressant, le sourire aux lèvres.
- Je pense que oui, je vais d'abord essayer la tenue, puis si elle me va, je t'accompagne, sinon je resterai au bord de la piscine avec mon livre.
- Je suis sûr qu'elle t'ira comme un gant !
Lewis me bascule sur le coté et se lève pour aller récupérer les deux housses qui renferment nos tenues pour la journée. Il me tend la mienne.
- Tiens, essaye-la. Comme ça on sera fixé ! Moi ou ton livre, c'est l'heure de vérité !
Je récupère le cintre qu'il me tend et je le dépose délicatement sur le dossier de l'un des canapés. Nous sommes au milieu du salon et je ne compte pas aller me cacher dans le dressing pour me changer. Lewis prend appuie contre le mur tout en me regardant défaire un à un les boutons de sa chemise que j'ai enfilé plus tôt.
Sans quitter son regard, je laisse le vêtement tomber à mes pieds. Presque nue devant lui, je laisse ses yeux détailler mon corps avant de saisir la chemise blanche qui n'attend que d'être essayée. Je passe mes doigts sur les broderies des différents sponsor de l'écurie Mercedes et je passe mes bras dans les manches. Avant de refermer la chemise, je prends le temps de retrousser les manches sur mes avants bras. Lewis s'approche de moi et commence à fermer un par un les boutons ivoires.
- Non mais abuse pas ! M'exclamai-je alors qu'il est en train boutonner le dernier bouton du col. On peut laisser quelques boutons d'ouverts, en plus il fait super chaud ici, je vais tourner de l'oeil si je ne peux pas respirer.
Lewis pouffe de rire et défait les trois premiers boutons. Voilà qui est déjà mieux. J'effectue une petite pirouette sur moi-même pour lui montrer le résultat.
- Alors ? Bon il me manque un pantalon, mais qu'est-ce que tu en dis ? Je suis assez crédible pour être ton assistante du jour ?
- Heureusement que tu ne travailles pas pour moi à l'année... Si tu savais toutes les idées qui me viennent en tête quand je te vois habillée comme ça...
- Ah, ça c'est sûr qu'avec nos polos McLaren, je te fais un peu moins d'effet !
Je m'approche doucement de Lewis et pose mes mains sur son torse.
- Alors quelle est ma première mission en tant qu'assistante personnelle de Sir Lewis Hamilton ?
Ses mains se posent sur mes fesses, je laisse échapper un hoquet de surprise.
- Tu tripotes toutes tes assistantes comme ça ? Je crois que je vais exiger qu'elles soient toutes remplacées par des hommes à l'avenir ! Rigolai-je en reculant un peu mais Lewis maintient ses mains là où elles étaient.
- Seulement celles qui se réveillent dans mon lit. Mais je peux t'assurer que tu es la première et la dernière !
- J'espère bien !
Lewis enlève sa main gauche pour consulter sa montre puis il soupire.
- Il faut qu'on finisse de se préparer, on va être en retard si tu continues à m'allumer de la sorte.
Je lève les yeux au ciel tout en souriant, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Alors que je tourne les talons pour aller rejoindre le dressing, Lewis me donne une petite tape sur mes fesses. Je me retourne et le regarde un peu étonnée de son geste.
- Désolé... Elles étaient là et j'en avais très envie, déclare-t-il en haussant les sourcils et en se pinçant les lèvres, d'un air innocent.
Une nouvelle fois, je pouffe de rire. L'ambiance est plus que détendue entre nous, Lewis m'emboîte le pas et nous nous dirigeons vers le dressing.
Je retire la chemise Mercedes pour enfiler un soutien gorge, change de culotte et je me mets un pantalon à pinces noires. Je retrousse le bas du pantalon, il va faire chaud aujourd'hui. Puis je renfile la chemise à l'effigie de l'écurie aux flèches argentées. Sans attendre que Lewis termine d'enfiler sa tenue du jour, je passe dans la salle de bain.
Je m'attache les cheveux dans un chignon haut et applique ma crème de jour. Je n'oublie pas également d'étaler de la crème solaire sur mon visage, mon décolleté et mes avants-bras. La tête de Lewis apparait dans l'encadrement de la porte, nos regards se croisent dans le miroir en face de moi.
- T'es bientôt prête ? Me demande-t-il en croisant ses bras sur sa poitrine.
- Oui, je me mets un peu de mascara et on pourra y aller !
Lewis me regarde avec amusement pendant que je m'applique à séparer mes cils avec la brosse du mascara pour enrober mes cils de cette cire noire. Avant que je finisse, il fait quelques pas et vient me rejoindre. Il passe ses bras autour de ma taille et pose son menton sur mon épaule.
Je prends quelques secondes pour nous regarder dans le miroir. Lewis n'a pas encore attaché ses tresses, l'une d'entre elles retombe sur son visage. Je termine de m'appliquer mon mascara, je rebouche le petit tube et je laisse ma tête tomber en arrière. Il dépose quelques baisers dans mon cou et respire profondément mon parfum que j'ai mis un peu plus tôt. Ses bras se resserrent un peu plus autour de moi.
- Ça va être amusant d'être proche de toi toute la journée sans pouvoir te toucher, dis-je en rigolant doucement.
- Mhm, parle pour toi. Ça va être une véritable torture pour ma part.
Je caresse les avant-bras de Lewis, puis dans un dernier soupire nous nous séparons. Le pilote britannique attache ses tresses avec l'un des mes élastiques qu'il a trouvé dans ma trousse de toilettes. Je remarque qu'il ne porte pas le t-shirt oversize de son écurie.
- Mais, tu n'es pas prêt à partir... soufflai-je en pointant du doigt son haut.
- Je le mettrai en arrivant, sinon, vu la chaleur, je vais transpirer dedans et je tiens à être impeccable. J'ai plusieurs t-shirts pour que je puisse en changer autant de fois que je veux, tout au long de la journée. Tu n'as pas fait très attention à ce que je t'ai dit hier soir...
- Désolée, j'étais trop occupée à regarder tes lèvres bouger au lieu de t'écouter parler.
- Amélia... prononce Lewis avec une voix suave.
Sa façon qu'il a de prononcer mon prénom me fait vibrer de l'intérieur. Je me mords la lèvre avant de quitter la salle de bain. Je sais que si je fais un pas vers lui, je ne pourrai pas me retenir de lui sauter dessus. Et puis que je l'accompagne dans sa journée de rendez-vous, je ne veux pas qu'on soit en retard. Mon coté professionnel reprend le dessus sur mes envies. Je repasse par la chambre pour préparer mon petit sac, j'enfile mes baskets et j'attend que Lewis finisse de se préparer.
- Tu peux prendre la housse qu'il y a sur le canapé ? Me demande Lewis en lassant ses chaussures.
- Pardon ?
- Tu peux prendre la housse qu'il y a sur le canapé, s'il te plait ?
- Voilà qui est mieux ! On est pas dans un remake de Fifty Shades of Grey, qu'on soit bien clair... précisai-je en récupérant la housse du pressing.
- Ça pourrait être tentant... T'attacher au lit et faire ce que je veux de ton corps... Me glisse-t-il en passant derrière moi.
Je déglutis difficilement, j'ai les images qui me viennent en tête. Je sens mon corps réagir directement, des fourmillements se réveillent dans mon bas-ventre. J'expire lentement pour garder le contrôle de la situation. Intérieurement, je prie pour qu'on ne soit pas seul trop longtemps. Il y a une telle tension entre nous que je pense qu'on serai capable de coucher ensemble dans un petit placard à balai si l'occasion se présentait.
- Ok, redis-moi ce que je suis censée faire aujourd'hui. Demandai-je en m'installant à bord du van qui nous attendait devant notre hôtel.
- Rien de très compliqué, ça va beaucoup ressembler à ce que tu fais avec Lando. Sans la partie média, ça c'est Sandra qui s'en occupe. Promis, je ne profiterai pas de la situation pour abuser de tes services. Me répond Lewis en entrelaçant nos doigts ensemble.
Nous ne sommes pas très loin du siège de Petronas, c'est dans l'une des deux immenses tours que nous allons passer quelques heures. Pour l'arrivée, nous ne passons pas par la grande porte, Lewis veut éviter la foule. Le van se gare donc proche d'une entrée dérobée.
La porte latérale s'ouvre à peine le van immobilisé. Une tête que j'ai déjà vu nous accueille. La jeune femme récupère la housse où se trouve les t-shirts de Lewis et je descends du van. Lewis place sa main dans le creux de mes hanches et m'invite à les suivre. Deux gardes du corps ferment la marche.
- Tu dois être Amélia ! On s'est croisé déjà dans le paddock, je suis Sandra, je m'occupe des relations presses quand Lewis n'est pas sur un Grand Prix ! Ils nous attendent déjà, si jamais tu as des questions, je me ferai un plaisir de t'aider. Mais normalement, tu n'auras pas besoin d'intervenir.
Je souris poliment à Sandra, jette un coup d'oeil à Lewis. Il a déjà enfilé son masque impassible. J'écoute d'une oreille attentive le programme qui est prévu pour cette apparition. Nous prenons un ascenseur, je me mets un peu en retrait, je n'ai pas envie de m'imposer. Même si les relations presses ça me connait, ce n'est pas mon rôle aujourd'hui. Nous sommes escortés jusqu'à une petite salle de réunion, une fois le briefing terminé, Sandra nous laisse tous les deux.
- Ça va aller ? Demande Lewis en me prenant dans ses bras.
- Bien sûr, je suis là pour t'accompagner alors ne te préoccupe pas de moi. Reste focus sur ce que tu as à faire.
J'offre à Lewis un sourire réconfortant. Il dépose un baiser sur mon front et s'écarte un peu.
- Il faut que je me change, tu peux me passer l'un de mes t-shirts, s'il te plait.
J'obtempère sans rechigner. Alors que je me retourne pour lui donner le cintre avec le t-shirt suspendu dessus, Lewis est déjà torse nu. Je ramène le cintre vers moi quand il tend sa main pour le prendre et je ne rate pas l'occasion de détailler son torse. Pourvu que même si les années passent, je reste toujours admirative devant son corps. Un souris en coin se dessine sur sa bouche et il s'approche un peu plus de moi.
- J'espère que tu es un peu plus professionnelle quand tu es avec Lando ! Rigole-t-il en me prenant le cintre des mains.
- Il n'a pas du tout le même corps que toi ! Puis nous n'avons pas du tout la même relation.
- Ah bon ? Et quel genre de relation nous avons ?
-Tu le sais très bien ! Allez, change toi avant que quelqu'un arrive !
Je fais mine de me tourner mais je garde un oeil sur les gestes de Lewis. Son t-shirt passe par dessus sa tête, il enfile un bras, puis l'autre et tire sur le tissus pour le faire glisser le long de son torse. Ça y est, j'ai chaud. Et la journée ne fait que commencer. Trois coups sont donnés contre la porte et Lewis invite la personne à ouvrir.
- Ils sont en place, ils n'attendent plus que toi, Lewis. On y va ?
- Je te suis Sandra ! Lewis commence à suivre la jeune femme puis s'arrête à mon niveau. Reste près de moi et tout ira bien. Tiens, je te confie mon téléphone.
L'écran de son portable s'allume lorsqu'il le pose dans ma main. Je rougis un peu, il n'a pas changé de fond d'écran depuis que nous avons quitté notre petite bulle de bonheur à Rio de Janeiro l'année dernière. Je relève les yeux sur Lewis, il m'adresse un petit clin d'oeil et nous nous mettons en route pour aller rejoindre l'évènement.
Lewis est acclamé par toute l'assemblée. Nous avançons jusqu'à la petite estrade mise en place pour l'occasion. Pendant que Lewis prend place sur celle-ci avec les différents invités, je reste proche de Sandra à coté. Je n'ai d'yeux que pour le britannique. J'ai déjà vu Lewis dans ce genre d'évènement, il se prête volontiers au jeu des questions-réponses, partageant quelques anecdotes de sa vie en tant que pilote de Formule 1.
Au final, nous ne nous attardons pas à l'évènement célébrant les cinquante ans du sponsor titre de l'écurie Mercedes. Après avoir répondu aux questions, Lewis descend de l'estrade et serre quelques poignées de main. D'un geste de la tête, Sandra lui indique qu'il est l'heure pour nous de quitter les lieux. Je repasse par la petite salle de réunion pour récupérer nos affaires pendant qu'ils patientent devant l'ascenseur. Dès que les portes s'ouvrent, nous nous engouffrons dans l'espace réduit.
- Vous êtes libre ce soir, Sir Hamilton ? Demandai-je à voix basse
- Malheureusement non, si vous aviez pris le temps de parcourir mon agenda, vous auriez vu que ce soir j'emmène ma petite amie au restaurant...
J'écarquille les yeux, Lewis ne m'avait pas dit que nous allions au restaurant ce soir. Un grand sourire vient d'apparaitre sur mes lèvres.
- On sort ce soir ? J'adoooooore !
Lewis passe son bras autour de mes épaules et dépose un baiser sur le haut de mon front. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Sous le regard amusé de Sandra, nous nous séparons avant même qu'on puisse nous apercevoir. Lewis quitte la cabine en premier, je le suis quelques pas derrière. Cette fois-ci, nous passerons par la grande porte pour quitter le bâtiment imposant. Des fans l'acclament dès qu'ils l'aperçoivent à travers les baies vitrées. Si j'étais habituée au bain de foules avec Lando, les choses sont très différentes avec Lewis.
Ce ne sont pas un petit groupe d'une dizaine de personnes qui souhaitent un autographe, mais bien plusieurs centaines de personnes qui s'amassent contre les barrières de sécurité pour avoir quelques secondes l'attention du septuple champion du monde. J'ai un peu de mal à réaliser, nous ne sommes pas un jour de Grand Prix et pourtant son public est quand même au rendez-vous.
Je m'écarte un peu et patiente en retrait, je n'ai absolument pas envie d'apparaître sur les photos. On est jamais trop prudent. Si on parvenait à me reconnaitre, comment expliquer le fait que je sois avec Lewis en Malaisie alors que je suis censée être avec Lando en Australie. Lorsque le van arrive, je ne réfléchis pas une seconde et je vais m'installer sur l'une des banquettes arrières.
Lewis et Sandra me rejoignent après quelques minutes. Le pilote Mercedes s'installe directement à coté de moi pendant que la jeune femme ainsi que les gardes du corps prennent place sur la banquette devant nous. Le chauffeur ne tarde pas à démarrer.
Je regarde le paysage défilé sous mes yeux pendant que Lewis termine de régler les derniers détails pour la visite de l'école où nous nous dirigeons à présent. Lorsque nous nous enfonçons dans le trafic, je me laisse aller contre son torse. Il est que onze heures ici, mais avec le décalage horaire pour mon corps il est quatre heures du matin. Je me repose quelques minutes, bercée par le ronron du moteur et des caresses sur le bras que me fait Lewis du bout de ses doigts.
- On est arrivés, me murmure Lewis à l'oreille.
Je me redresse et frotte doucement mes yeux pour ne pas enlever mon mascara.
- J'ai dormi longtemps ? Demandai-je les yeux encore mi-clos.
- Non, une vingtaine de minutes, je dirai. Si tu es trop fatiguée, je peux demander au chauffeur de te raccompagner à l'hôtel. Je te rejoindrai en fin d'après midi...
- Non, non, ne t'inquiète pas, je reste avec toi.
- Alors, on y va ?
J'hoche la tête de haut en bas, Lewis fait signe à l'un des gardes du corps d'ouvrir la porte latérale du van et nous quittons le véhicule.
Nous sommes accueillis par l'ensemble des élèves et des professeurs de cette école. Si je connaissais Lewis quand il est devant les journalistes, c'est une nouvelle facette de sa personnalité que je découvre cet après midi. Un peu en retard à coté de lui, je suis prise d'admiration pour l'homme qu'il est. Il prend le temps de parler avec chacun des élèves, qu'ils soient une fille ou un garçon. Je crois même ne l'avoir jamais vu aussi à l'aise dans ce genre d'exercice. Tout est très fluide.
Même si ça fait plusieurs minutes que Sandra lui répète qu'il est l'heure de partir, il prend le temps de faire des photos et de signer des autographes en lui disant qu'il n'est pas pressé.
J'aime vraiment ce côté humain de lui, je ne doutais aucunement de ses qualités d'écoute et de partage mais de pouvoir le vivre à ses côtés est une chance que je mesure. Je suis tirée de mes songes quand Lewis m'effleure le bras pour m'indiquer qu'il est temps pour nous de partir. Je lui adresse un léger sourire et le suis à travers les couloirs de l'école pour rejoindre notre van.
- Tu avais l'air un peu ailleurs, ça va ? Me demande-t-il quand nous prenons place sur la banquette arrière.
- Tout va bien, j'étais juste en train de me dire que j'avais de la chance de t'avoir croisé à cette soirée d'été...
Un large sourire fend le visage de Lewis. Je ne peux pas toujours le repousser et garder pour moi ce que je ressens. Les sentiments que j'avais développé pour lui tout au long de la fin d'année dernière sont toujours là, on se cesse pas d'aimer un homme comme lui du jour au lendemain. Et même si ça prendra du temps avant que je lui refasse totalement confiance, je veux qu'il sache qu'il est sur la bonne voie.
Avant de quitter le van qui vient de nous déposer devant notre hôtel, je remercie chaleureusement Sandra de m'avoir guidé tout au long de la journée. Sans elle, j'aurai été un peu perdue face à l'organisation des différents rendez-vous. Nous travaillons complètement différemment, Lando aime que je le briefe plusieurs jours avant, qu'on s'entraine à répondre aux différentes questions alors que Lewis aborde les interviews de manière bien plus décontracté. L'expérience y joue beaucoup j'imagine.
Lorsque nous arrivons dans notre suite, le soleil commence déjà à décliner dans le ciel. Et s'il y a bien une chose que j'ai retenu aujourd'hui, c'est que ce soir nous sortons pour aller manger au restaurant. Je quitte mes chaussures et commence à défaire mon pantalon pour aller à la douche pendant que Lewis s'affale sur le canapé.
J'entre dans la salle de bain et referme la porte derrière moi, mais pas à clef. Je finis de me déshabiller puis je pose mon téléphone à coté du lavabo. Je cherche un peu dans mon Spotify et je sélectionne la playlist où figurent mes artistes américaines préférées : Beyoncé, Pink, Christina Aguilera et bien d'autres encore. J'ouvre le robinet de la douche pour faire venir l'eau chaude et je me brosse les cheveux en attendant.
Les premières notes de 7/11 de Beyoncé s'élèvent dans la pièce, je me laisse entrainer par le rythme et j'entre dans la douche à l'italienne. L'eau chaude me détend immédiatement, je laisse l'eau couler sur mes cheveux tout en chantant. Toute la poussière et la transpiration accumulée pendant la journée sont en train de glisser sur ma peau. J'ouvre un oeil pour prendre mon gel douche, mais je me rappelle que je ne l'ai pas mis dans la douche. Il a dû rester dans le dressing. Avec ma montre connectée, je baisse un peu le son de la musique pour que Lewis puisse m'entendre l'appeler.
La porte de la salle de bain s'ouvre légèrement. La tête de Lewis passe par l'encadrement de la porte. La buée s'étant accumulée contre la paroi vitrée de la douche, Lewis ne doit pas parvenir à discerner totalement mon corps nu.
- Tu m'as appelé ?
- Oui, est-ce que tu peux me ramener mon gel douche, je l'ai oublié dans le dressing, s'il te plait ?
Je l'entends soupirer et la porte de la salle de bain se referme. Il s'attendait peut-être à ce que je l'invite sous ma douche. La musique change mais le rythme reste toujours aussi agréable. Je danse un peu sous la douche, je me sens particulièrement enjouée en ce début de soirée.
Lewis revient quelques minutes plus tard. D'une main, j'essuie la buée pour le voir. Il ne porte que son pantalon fluide sur ses hanches. Je n'avais pas remarqué qu'il avait enlevé son t-shirt quand il s'est allongé sur le canapé. Sans m'en rendre compte, je me mords la lèvre. Entre la chaleur de l'eau qui ruissèle sur mon corps et la vue que j'ai sous les yeux, je suis en train de me consommer à petit feu. Lentement mais sûrement.
- Il y avait ton gel douche et tes trucs pour tes cheveux, me dit-il en me tendant l'un des flacons.
Son bras contourne la vitre de protection mais Lewis reste poli et détourne son regard. Amusée par son attitude, ce n'est pas le flacon que je saisis mais son poignet. Je le tire vers moi pour l'attirer avec moi sous la douche. Quand les premières gouttes d'eau touchent son avant-bras, Lewis éclate de rire
- Amélia ! Je suis encore tout habillé !
- Eh bien, déshabille toi, ordonnai-je sans le lâcher du regard.
Ni une, ni deux, le pantalon et le boxer de Lewis se retrouvent à ses chevilles. D'un coup de pied, il les envoie balader et vient me rejoindre sous la douche. Je pose mes mains sur son torse qui bouge au grès de ses respirations.
- Tu tombes à pique, j'avais besoin de quelqu'un pour me laver le dos...
J'effectue une rotation, dégage mes cheveux de ma nuque et je tends le gel douche à Lewis. Je n'ai pas à attendre très longtemps avant que ses mains pleine de savons entrent en contact avec ma peau. A ce moment-là, c'est Let Me Love You de Mario qui débute sur mon téléphone. Je laisse mon corps onduler au rythme de la musique. Lewis s'applique à me laver le dos, en me prodiguant par endroit quelques massages. Ses mains descendent petit à petit, je l'entends chantonner les paroles doucement. Je ne peux pas m'empêcher de sourire, nous sommes en train de retrouver petit à petit les habitudes que nous avions.
Ses mains passent sur le devant de mon corps, pleines de mousse, elles remontent petit à petit vers ma poitrine. Je recule d'un pas pour me coller à son torse. Nos hanches balancent lentement, je bascule ma tête contre son épaule et passe mes bras derrière moi pour l'enlacer. Alors que Lewis est en train de caresser doucement ma poitrine, c'est Pipe de Christina Aguilera qui commence. Le jeune homme se raidit instantanément. Il tente de faire un pas en arrière, sûrement pour aller changer de musique, mais je le retiens contre moi.
- Un problème avec mes choix musicaux ? Demandai-je en me retournant pour lui faire face.
- Eh bien... Tu t'aventures sur une pente dangereuse, me répond-t-il avec un petit sourire en coin.
- J'ai toujours beaucoup apprécié cette chanson, surtout le couplet où un certain XNDA chante...
- Ah oui ?
Lewis me fait reculer jusqu'à que mon dos entre en contact avec la faïence de la douche. Le contact froid me fait frissonner mais je ne détache pas mon regard du sien. Je me mets à faire un playback en même temps que le refrain débute.
- I get loud when you put that pipe down, pipe down, pipe down.
Lewis rapproche son visage du mien. La mousse que j'avais sur le corps commence à disparaitre petit à petit. Il passe son index sur ma mâchoire et descend le long de mon cou.
- I wanna celebrate you right now, right now, right now
Amusé, il s'applique à embrasser mon cou tout en se collant à moi. Je passe mes mains sur sa peau mouillée, j'enfonce mes ongles dans son épiderme lorsqu'il me mordille le cou. L'une de ses mains se fraye un passage entre nos deux corps et vient caresser la naissance de mes poils de mon pubis.
Je n'ai même plus la force de chantonner, je me concentre uniquement sur les sensations de son corps contre le mien. Mon souffle commence à se raccourcir quand il bouge doucement ses doigts contre mon clitoris. Avec son autre main, Lewis tire mes cheveux en arrière pour que j'étende mon cou et qu'il en est un accès sans contrainte.
Je sens mon coeur s'accélérer dans ma poitrine, Lewis sait exactement ce qu'il a à faire pour me faire perdre pied. Toujours la tête en arrière, je me laisse complètement faire. Il remonte doucement à ma bouche en déposant des baisers qui ne cachent pas son envie. Au moment où il emprisonne ma lèvre avec les siennes, ses doigts me pénètrent doucement.
Je ne retiens pas un râle de plaisir quand il débute des va-et-vient, même s'ils sont un peu trop lent à mon gout. Je n'ai pas envie qu'il prenne de gants avec moi sous cette douche.
- Accélère, arrivai-je à articuler.
- Laisse moi gérer cette partie là.
Quand la chanson arrive au couplet où Lewis chante, il cesse tout mouvement. Je redresse un peu la tête et l'interroge du regard. Il fait un pas en arrière, je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il se passe. Puis, sans que je m'en rende vraiment compte, il me fait passer de la faïence froide à la paroi embuée de la douche. Mes seins s'écrasent contre la vitre, il dispose mes mains au dessus de ma tête et me maintient dans cette position. Avec son pied, il écarte légèrement mes jambes.
Ses baisers reprennent dans mon cou, son torse vient se coller à mon dos. Mon coeur bat dans mes oreilles mais je l'entends murmurer ses paroles. Je me cambre un peu plus contre lui. Son sexe est en érection contre mes fesses, je me frotte doucement contre. Ses mains descendent sur mes hanches et les font basculer encore plus en arrière. Il embrasse le long de ma colonne vertébrale au fur et à mesure qu'il descend sa tête vers mes fesses. Si l'une de ses mains reste sur ma croupe pour assurer ma cambrure, l'autre s'affaire à fouiller mon intimité.
Je tente de reprendre un peu ma respiration, mais j'étouffe un hoquet de surprise quand je sens son visage se positionner entre mes cuisses. Sa langue joue habillement avec mon clitoris pendant qu'il intensifie ses va et vient avec son index et son majeur.
Mes jambes commencent à trembler, je suis au bord de la jouissance. Autour de moi, je n'entends plus rien, seul les battements de mon coeur qui tambourine dans ma poitrine bourdonnent dans mes oreilles. Je me cambre encore plus puis lui donner un accès illimité à mon entrejambe. Ma main droite plonge dans ses tresses pour appuyer un peu plus son visage là où il trouve.
Plusieurs fois son prénom s'échappe de mes lèvres, je bascule la tête en arrière quand une première vague de chaleur se diffuse dans mon corps. Et c'est quand il introduit un troisième doigt que je perds le contrôle. De puissantes décharges parcourent mon bas ventre, Lewis me maintient dans ma position alors que mes jambes se resserrent contre lui. Avec son bras libre, il entoure mon bassin pour que je reste debout, mais je suis déjà à bout de force.
Mes jambes montrent des signes de fatigue qu'il lui est impossible d'ignorer. Son visage quitte mon entrejambe et il se redresse en m'appuyant contre lui. Je n'ai toujours pas réouvert les yeux, j'inspire et expire lourdement. Mon corps subit quelques spasmes de plaisir même si Lewis a stoppé tout mouvement. Doucement, il me fait faire une rotation pour que je me retrouve face à lui. Toujours dans ses bras, je reprends ma respiration, la tête posée contre son torse.
Avec son index, il relève un peu ma tête.
- Alors ? Je sais quoi faire de ton corps ? Demande-t-il en faisant référence aux paroles de son couplet.
J'hoche la tête et l'embrasse tendrement. C'est indéniable, il sait ce qu'il fait. Je repose ma tête dans son cou et savoure ce moment que nous venons de passer. Lewis bouge, mais je n'y prête pas vraiment attention. Un liquide froid dégouline sur la tête, je reconnais directement l'odeur de mon shampoing. Avec ses mains, il s'applique à me masser le crâne. Je me décale un peu pour lui jeter un coup d'oeil.
- Laisse moi m'occuper du reste de ton corps...
Je me détache de lui et me tourne pour me mettre dos à lui et je penche ma tête en arrière. Ses doigts s'enfoncent dans mon crâne, la pluie fine de la douche tombe sur mon visage, je ne voudrai pas être ailleurs que là où je suis à ce moment-là.
Après m'avoir rincé les cheveux, Lewis m'applique une noisette d'après-shampoing et me reprend dans ses bras.
- T'imagine pas à quel point je suis heureux que tu sois venue avec moi.
Si, si, j'imagine très bien et il me le rend plutôt bien. Je ressens toujours ce sentiment de plénitude que j'ai eu après avoir jouir contre son visage. Je lui souris et l'embrasse. Puis comme il l'a fait précédemment, je prends un peu de gel douche dans le creux de ma main et je passe mes mains sur son corps pour le laver à son tour. Nous nous rinçons mutuellement et quittons la cabine de douche. Lewis m'enveloppe dans mon peignoir et ne se détache pas de moi. Face au miroir, nous restons enlacés quelques minutes en nous regardant.
Une larme commence à se former au coin de ma paupière, Lewis fronce les sourcils et me retourne pour que je lui fasse face.
- J'ai fait quelque chose que tu ne voulais pas ? Ses yeux parcourent mon visage à la recherche d'un indice sur ce que je ressens.
- Tout était parfait, c'est juste l'endorphine qui redescend. C'était vraiment très agréable... On va se changer pour aller manger ? Tu m'as ouvert l'appétit avec cette petite mise en bouche !
Lewis pouffe de rire devant ma réponse. Il m'attire contre lui et me serre dans ses bras. Après avoir déposé un baiser sur mon front, nous nous détachons pour aller dans le dressing. Bien évidemment, je ne rate pas l'occasion de mater son corps quand il fait tomber sa serviette à ses pieds.
Une trentaine de minutes plus tard, nous sommes prêts pour aller manger. Un dernier coup d'oeil sur la silhouette de Lewis et je me dis que j'ai vraiment hâte que la soirée passe pour pouvoir m'endormir dans le creux de ses bras.
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Ça valait le coup d'attendre un peu non ?
Amélia est au centre de l'attention de Lewis, mais je peux vous assurer que dans le prochain chapitre, les deux s'envoleront pour atteindre l'olympe ensemble 🔥😉
A vendrediiiiiiiiii !
Des bécots ❤️
Writting Firefly ✨