𝖢𝗎𝗍𝗂𝖾 𝖡𝗂𝗍𝖼𝗁

By MkMichi

20.9K 2.2K 1.9K

En allant rester chez son grand-frère à Seattle, Wang Saskya ne s'attendait pas à être surpris dans la pire d... More

I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
XIX
X
XI
XII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
*Bonus*

XIII

897 105 72
By MkMichi

— Mmh ~ mhh ~ attends, attends ! Finis-je par repousser mon presque-amant le temps d’un instant même s’il revient à la charge et me bouffe copieusement le cou.

— Qu’y a-t-il ? Demande-t-il sans aucune gêne.

   Ce mec le fait définitivement exprès. Plus je veux m’éloigner de lui pour exprimer mon ressenti, plus il se rapproche de moi et je me retrouve à tomber dans le lit.

— Je croyais que tu voulais que j’te baise ?

   Ok, on arrête tout, temps mort parce que là ÇA VA PAS ! Il manque sûrement un script au scénario !

    Je le coupe enfin dans sa lancée en posant les mains sur son torse et il me fixe d’un air hautement béat. C’est pas normal qu’il soit comme ça, même encore plus impatient que moi ! On aurait dit que j’ai un Rauf différent en face de moi, sinon l’homophobe ne m’aurait pas fait tout ça ni demandé ça, ça n’a pas de sens !

  Mais alors que je veux lui répondre, je le vois lentement retirer sa veste et s’attaquer aux boutons de son gilet. Oh purée c’est trop de sexytude pour moi, il est trop...à bander.

   Je déglutis, secoue la tête pour me reprendre mais dès que mes yeux retrouvent les siens, on aurait dit que je suis envoûté. Ce langage visuel exprime beaucoup de choses puisqu’aucun ne glisse un mot. Dès qu’il a à présent sa chemise déboutonnée, quitte à l’enlever, il la garde sur lui et me surplombe en m’attrapant par la mâchoire pour m’informer clairement que quoiqu'il se passera à l’instant, il est supérieur à moi, me domine et donc, nous ne sommes pas égaux.

   Se sentir dominer ainsi me donne des palpitations dans le ventre j’avoue, à tel point que je crois en perdre la raison...

— Ouvres la bouche ! M’ordonne-t-il alors que j’obéis à la minute.

     Esquissant un bref sourire narquois mais conquis, Rauf plonge sa langue dans ma bouche pour jouer avec la mienne dès qu’elle la rejoint jusqu'à l’étouffé. Sérieux, d’où ce mec connaît autant s’y prendre en french kiss alors qu’il est supposé célibataire ? Enfin, je présume ?

—Mmh ~ Frémis-je tandis que je me sens devenir dur dans mon pantalon. Aah ~

     J’en raffole de ce langoureux baiser, j’ai presque l’impression que je vais jouir là maintenant tellement j’y suis à fond.

     Je pousse un long souffle lorsque je sens sa main s’aventurer plus bas vers mon entrejambe. Sans délaisser ma bouche, il ouvre ma braguette et fait descendre mon pantalon le plus naturellement possible, et je me démène pour la retirer totalement. La seconde suivante, c’est sa main qui fait descendre mon slip qu’elle balance derrière. J’en hurle presque dans l’inattendu mais nos bouches sont encore emboîtées et c’est lui qui mène clairement le jeu.

     Oh putain j’avais toujours rêvé que ce moment arrive et à présent je suis trop embarrassé pour dire quoique ce soit. Il a l’habitude de déshabiller ses proies, ça sent bien l’habitude.

   Il relâche enfin nos bouches et même si je suis à deux doigts de frôler l’agonie, je trouve quand même la force pour m’exprimer :

— Préservatic...Avant qu’on aille plus loin utilisons d-du lubrifiant et du préservatif ! J’en ai dans mon ti...

    Je veux me redresser mais il me repousse dans le lit et attrapant ma taille qu’il soulève, ramenant ainsi mon cul près de son visage.  J’ai peur de ce qu’il va suivre, il va quand-même pas me...Ce type est censé être un homophobe à la base ???

   
— Cesses de jacasser ! S’indigne-t-il, comme agacé par le fait que je puisse couper le mood.

    Mais j’ai pas envie dème retrouver déchiré et le cul dégoulinant de son sperme moi ! Bon oui j’avoue que j’en ai envie d’une certaine façon mais pas pour aujourd'hui, une prochaine fois peut-être.

   Une prochaine quoi ? Mais je délire ou bien ?

    Je dois me reprendre parce qu’à ce rythme je risque devenir une poupée sexuelle à juste me laisser manier. C’est mon corps, alors je dicte les règles des...

— AHH ~

    Mes mains se renferment sur ma bouche dès que sans l’avoir fait exprès, j’ai poussé un cri digne d’un acteur au bord de la jouissance dans un film de cul. Et c’est peu de le dire car j’essaie de me retenir un maximums, tout ça parce qu’il m’a littéralement gobé l’érection en bouche. Sérieux c’est pas du jeu, on dirait que la mienne fait la taille d’un pouce vu la façon dont il la avalé dans son entièreté...je me sens insulté là.

— Mmh ~

    

    Je peux plus le garder pour moi, je libère ma bouche et donne libre cours à mon ressenti. Je sens sa langue tournoyer autour de mon érection, ce qui me fait me cambrer et gémir davantage. Je dois l’admettre, c’est bon, hyper bon et j’ai envie de me libérer.

— Aahh attends...empoigne-je ses cheveux pour l’inciter à se retirer.

     Il ne lève pas les yeux et continue plutôt à me faire voir de toutes les couleurs. J’agrippe désespérément les draps entre mes doigts, je me tortille tel un ver et finis par me libérer.

     Une fois fait, je ressens une grande mais alors, immense satisfaction qui me donne un sourire radieux. Il m’a fait éjaculer et ça, je l’oublierai jamais. 

     J’y pense, je l’ai fait dans sa...sa bouche ? Oh merde !

     Il retire enfin sa tête et s’essuie les coins des lèvres comme après avoir déguster un plat succulant. J’arrive pas à y croire, est-il drogué ?

     

— T-Tu...t’as...Bredouille-je, tellement je suis abasourdi.

— On dirait de la glace au goût neutre ! Déclare-t-il avec stupeur.

— T’avais pas à gober ça ! M’écrie-je avec embarras

— Ça fait dix points pour moi, maintenant tu me dois quelque chose !

Quoi ? Non, je te dois rien.

— Oh que si.

  Quel sournois.

— C’est pas du jeu, je t’ai jamais demandé de me...de me...

    Voilà que je perd à nouveau mes mots. Je suis comme paralysé, j’arrive plus à respirer correctement parce qui vient de présenter sous mes yeux l’arme avec laquelle il projete de m’anéantir.

— De te ?

   Je lève les yeux sur lui et déglutis, le cœur battant à tout rompre.

    Lui aussi est en érection et je sens qu’il en souffre. Rein qu’à l’idée de savoir que j’ai rendu un putain d’homophobe aussi chaud, mon cœur déborde de joie. C’est à cause de moinqu’il est dans cet état, il est donc de mon devoir de prendre mes responsabilités.

— Tu veux que je t’aide ?

    Ok, peut-être j’aurai mieux fait de me taire car demandé comme ça de façon désespérée, il va me prendre pour un accro.

— J-Je veux dire tu peux la mettre mais ça va faire trop mal si tu me prépare pas...

    C’est notre pire que précédemment. Bon maintenant tu te tais Wang Saskya, eomma a raison de te traiter de pie !

    Mon souffle grimpe lorsque Rauf se penche sur moi et qu'il soulève ma jambe droite. Je sais pas exactement ce qu’il projete faire mais quoiqu’il en soit, j’ai juste envie qu’une véritable queue me défonce.

— Décidément tu es terrible Wang Saskya.

    Les teintes de mes joues deviennent rouges dès que je l’entend à nouveau prononcer mon nom. Je sais pas comment il fait ça mais sa voix est si viril qu’elle m’envoûte à chaque fois qu’il mentionne mon nom et ça me fait de nouveau bander.

— Dis-le encore...implore-je, me surprenant moi-même de cette demande assez humiliante. Appele-moi à nouveau.

— Quoi ? Tu aimes ma voix ?

— Qui l’aime, on aurait dit un grillon qui essaye de...

— Wang Saskya. Murmure-t-il près de mon oreille avant de me fixer pour voir ma réaction.

    Je rougis de plus belle et mon cœur bat si vite que j’ai peur qu’il explose. Il l’entend ? Il doit sûrement l’entendre. J’en peux plus, je veux qu’il me fasse à nouveau jouir.

  Entourant mes bras autour de son cou, je l’incite à m’embrasser et dès que nos bouches s’entrechoquent, c’est le carnage. C’est tellement brute et pressant qu’au un de nous ne veut lâcher prise. J’ai aussi à confesser, j’adore ses baisers.
  

  Sa main gauche se presse sur ma hanche droite tandis que l’autre s’aventure sous mon érection, à l’endroit même qui me fait le plus grand bien. Il appui son index sur mon entrée et s’y glisse facilement. Bon ok, disons que c’est toujours dilaté puisque j’ai utilisé mes doigts avant qu’il n’arrive.

— Ahhh ~C...C’est...parviens-je à articuler entre deux baisers.

  
    Son premier doigt est très vite rejoint par un second et ils traverse mes entrailles avec précision et dextérité. Je refuse de croire que ce mec n’a rien de gay en lui, envoyer ses doigts dans le cul d’un autre mec sans se gêner ainsi ? C’est clair que c’est pas normal.

  Je m’accroche à ses épaules et me mord la lèvre en imaginant le bien-être que je vais bientôt ressentir. Dès qu’il sort ses doigts, il me fait subitement basculer sur le ventre.

    Je croyais qu’on allait le faire face à face ?

   Ok, j’ai sauté de joie bien trop vite. Il relève mon buste et m’écarte les boules de fesses. Je veux même pas imaginer ce qu’il veut faire et à l’instant, je sens sa salive échouer sur son trou du cul avant de ramener mes fesses contre son sexe.

    Il m’a craché dessus !

  Essayant de me tourner pour le voir, il me retourne et s’offusque :

— Cesses de gesticuler ainsi.

    Je deviens alors calme et le sens s’appuyer contre mes chaires.

    J-Je suis pas prêt, ça fait mal !

    Ça n’a rien à voir avec des doigts ou un gode, c’est un pénis grandeur nature qui se fraye un chemin en moi. La traversée est autant difficile pour moi que pour lui puisque je peux l’entendre incessamment pester derrière.

   J’ai toujours sû que ce moment arriverait et je l’attendais à impatience mais ça fait beaucoup trop mal pour que je puisse poursuivre, mes larmes me montent littéralement à la gorge, genre je vais chialer ma race parce que je suis pas psychologiquement stable.

   
— Ngh...Stop...Finis-je par souffler. J...J’ai mal ngh...

— Tu devrais être habitué à te faire prendre depuis le temps non ? Ou alors c’est parce que ma queue est trop grosse ?

    Pourquoi me parle-t-il comme si j’étais une pute et même si ce n’est pas le cas, il croit que je suis pas un être humain pour ressentir de la douleur moi aussi ?

    Mes yeux commencent à se mouiller et m’en rendant compte je gémis de douleur en enfouissant ma tête dans l’oreiller.

   Mais en réalité, ce qui me fait le plus mal est de me rendre compte qu’il ne me considère même pas comme un partenaire normal. Sinon il ne me traiterait pas comme une putain, j’ai l’impression de juste lui prêter mon corps pour qu’il l’use comme il le souhaite.

   Je voulais pas que ma première fois soit ainsi, pas comme ça.

— Ngh...ngh...hoquète-je

  

   Il se stoppe subitement dans son élan et essaye de me retourner avec force pour voir ce que je faisais plus exactement aïs mon visage reste toujours enfoui dans l’oreiller, je n’ai même pas la force de le confronter. Il ne se soucie même pas si j’ai mal ou pas, à quoi bon avoir à nouveau l’envie de coucher ?

— Saskya ? M’appele-t-il après s’être retiré. Tout...tout va bien ? Saskya...

    Il finit par me retourner sur le dos et par constater que je suis en train de pleurer. Je m’essuie les coins des yeux et fixe sur le côté pour ne pas avoir à croiser son regard. C’était bien trop parfait au départ pour perdurer.

— Putain qu’est-ce qu’il m’a pris...l’entend-je pester entre ses dents. Je suis désolé je voulais pas te faire pleurer d’accord ? Je pensais que toi aussi tu voulais qu’on...

— Oui je le voulais avant que tu me prennes pour un objet. Je suis peut-être pas une femme mais moi aussi j’ai besoin d’attention, surtout lorsque j’ai toujours souhaité que ma première expérience soit exceptionnelle !

— Alors t’as jamais...semble-t-il surpris.

— Désolé de te dire que je suis pas une tapette qui ouvre les jambes à qui veux !

— Écoutes je sais que j’ai déconné sur ce coup-ci, moi non plus je l’avais jamais fait avec un mec, j’ai crû que...Ahh, se met-il à soupirer en me prenant les joues en mains, ce qui me surprend fortement, Saskya si tu le veux encore...

— Rauf...m’accroche-je à son cou.

     Qu’il ait retenu son tord m’étonne encore, mais néanmoins le simple fait qu’il veut toujours le faire avec moi prouve qu’il me désire véritablement. Peut-être je me berce d’illusions, je ne pense juste pas que l’homophobe que j’ai connu ait vraiment existé. Pour moi, Rauf est comme moi, depuis le début mais a décidé de demeurer refoulé.

    Au final il s’est résolu à utiliser le lubrifiant comme je le voulais, ce qui était beaucoup mieux une fois qu’il m’a pénétré de nouveau. Cette fois je peux sentir de la douleur sans avoir le cœur entredéchiré parce que je sais qu’au final, ce ne serait plus que du pur bonheur qui m’attendra.

— Anh ~

— Saskya...

— Vas-y mmh~ tu peux b-bouger.

    J’aurais jamais crû dire un truc pareil.

    Il me donne un premier coup qui déraille mes sens, j’ai cette désagréable impression que je vais me déchirer mais après plusieurs coups, il finit par atteindre l'endroit où je me sens le mieux.

— L-Là, ahhh ~mmh c’est bon ~

    Un autre coup vient heurter contre ma prostate et je resserre mes jambes autour de sa taille. L’entendre faiblement gémir près de son cou me donne envie de faire cet instant devenir éternel. Il redresse sa tête au-dessus de la mienne et m’embrasse en nous relevant, lui assis sur ses genoux et moi sur lui, entourant mes bras autour de son cou.

— Ahh je crois que je vais plus tenir...Ahh ~

— Moi aussi Saskya ngh...

    Dans un énième effort qui nous poussa à la jouir de cet acte à l’unisson, je reste pantelan adossé contre son torse, et lui me couchant sur le lit en essayant lui-même de reprendre son souffle.
C’est terminé, on l’a vraiment fait et c’est une drôle de sensation.

    Il se redresse ensuite et commence à se rhabiller l’air d’un rien alors que j’essaye de me demander s’il y’aura une prochaine fois. Pourquoi ne parle-t-il pas ?

— Rauf...l’appele-je inconsciemment. T-Tu retournes bosser ?

— Tu croyais que j’allais rester dormir avec toi jusqu'au petit matin peut-être ? Me répond-il, me poignardant littéralement dans le cœur.

— C’est méchant, tu n’as pas à me dire ça...

     Et moi qui avais crû qu’il avait changé. Non, il voulait juste avoir une occasion de m’humilier, me salir comme il l’a toujours fait depuis notre rencontre et il l’a eu.

    
      Dès qu’il termine, il se lève et prend la porte sans même m’adresser un mot de plus.

      Je suis tellement...Je sais même pas quoi dire...

Continue Reading

You'll Also Like

4.9K 580 17
Les plus beaux souvenirs de Zac commencèrent avec le sourire de Lumi. Il avait quelque chose de fascinant Lumi, avec ses grands yeux indigos et ses d...
1.5K 67 18
Stanley, un adolescent de 16 ans, est plongé dans un tourbillon de chaos familial lorsque sa mère, sous l'emprise d'un homme violent et toxique, le m...
4.8K 273 10
cette merveilleuse histoire parle d'une jeune hijab sénégalaise qui rencontre un homme riche arrogant impoli non seulement elle va le charger mais en...