Save Your Tears

By ChrisBonna

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Astrid vit à Paris. Élève dans un conservatoire de danse, elle prend des cours pour être chorégraphe afin d'... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
🎄Joyeux Noël 🎅🏼
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
En attendant...
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
chapitre 62
Chapitre 63
chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue

Chapitre 58

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By ChrisBonna

                                                                                     Sophie


Je marmonne toute seule alors que Hugo vient de partir de mon appartement dans lequel il m'a rejointe après que Jaden m'y ait déposé.

— Qu'elle soirée de merde ! On ne m'y reprendra pas de sitôt pour fêter mon anniversaire avec ses connards de MHN. Astrid avait raison quand il m'a avertie que cela allait partir en vrille.

Je n'ai pas voulu l'écouter, As a toujours été la voix de la sagesse contrairement à moi qui fonce et réfléchit... après. La preuve encore une fois, je n'en ai fait qu'à ma tête en insistant pour annoncer à Hugo qu'il est papa. Le moment de mon anniversaire me paraissait idéal.

Oui enfin, c'est le tient d'anniv pas celui de ton mec !

Je balance par la pensée mon escarpin à cette salope qui se croit la voix de la sagesse.

Sauf que monsieur l'a très mal pris. Je n'ai pas bien compris si c'était à cause de ma cachotterie ou parce qu'il ne veut pas d'enfant. Pour l'un comme pour l'autre c'est trop tard. Il s'y fera... ou pas. Heureusement que Victoire n'était pas à l'appartement quand notre dispute a tourné au pugilat. Chacun notre tour nous avons vidé notre sac et je peux dire que ce n'était pas beau à voir. Tout y est passé. Remarque cela traîne depuis si longtemps, qu'il fallait bien que tout ça éclate. Dans ces putain de comédies romantique notre dispute ce serait terminée en baise torride sur le plan de travail de la cuisine. Dans ma réalité ça c'est fini en un claquement de porte à en faire tomber le cadre accroché sur le mur de l'entrée.

Hugo est mon amour de jeunesse, celui pour lequel je me suis battu, c'est aussi mon demi-frère, nous n'avons aucun lien de sang, cependant nos parents voyaient notre relation d'un très mauvais œil et comme un frein à la leur.

Encore une histoire de préjugés à la noix.

Donc quand il m'a laissée tomber comme son pote Malone l'a fait avec ma copine, pour intégrer le club des, je me barre sans rien dire et vivre ma super vie de DJ, la rancœur et l'aversion que j'ai développé envers lui étaient de la puissance d'une bombe nucléaire. Forcément, cela m'a paru normal de ne pas l'informer de ma grossesse quand le résultat est tombé peu de temps après qu'il se soit barré à l'autre bout de la planète. De toute façon, cela n'allait pas le faire revenir. Sauf que pour ma meilleure amie qui a toujours décrété que je faisais une énorme connerie. Ses arguments étaient tous valables, surtout celui qui concerne Victoire. Elle a failli m'attendrir à une période où mon moral était au plus bas et où l'absence de Hugo était plus dure, mais surtout quand je n'étais plus sûre de moi pour interpréter le rôle de maman. Mais Astrid ne m'a pas lâchée et c'est ensemble que nous avons poursuivi notre vie de célibataires en franchissant les obstacles un à un. Penser à mon rayon de soleil a toujours été ma priorité. Alors j'ai tenu bon pour elle, et je me suis consacrée à cent pour cent à ma fille. Tous mes doutes ce sont envolés des que la sage femme me l'a mise dans les bras, et je crois que cela a été pareil pour Astrid, qui évidement a assisté à l'accouchement.

J'ai désigné Astrid comme marraine, donc elle et moi avons contribué à l'éducation de Victoire et en lui donnant autant d'amour qu'il est possible.

Que des meufs ! ricane l'autre.

Seule sur le canapé à ruminer, Hugo venant de jouer son rôle de drama queen en claquant la porte si fort que je me suis approchée par curiosité afin de vérifier qu'elle tient toujours ses gonds, je n'ai pas sauvé le cadre par contre, je me sers un verre de vin.

J'en ai bien besoin après toutes ses putains de péripéties. Entre le latino bourré, qu'il a fallu exfiltrer de ce club select comme des agents de la CIA, et l'autre enfoiré de Dj, j'ai bien mérité un petit remontant.

Je m'affale plus confortablement quand mon téléphone clignote sur la table basse. J'ai envoyé tout un tas de messages à Astrid, je l'ai inondé d'appels alors peut-être qu'elle me répond enfin. Ma déception n'en est pas vraiment une, car je n'ai aucun mal à deviner à quel point ma meilleure amie doit se sentir minable, et quand c'est le cas, elle a tendance à se renfermer sur elle-même. Je n'ai pas eu d'info sur ce que lui a fait son latino de malheur, mais cela a du être violent pour qu'elle quitte le Five en pleur et qu'elle fasse la morte. Le message vient de Théo qui s'inquiète de ne pas avoir de nouvelles de son amie. Je rédige un sms rapide à son intention en lui expliquant vaguement la situation, car après tout il va être légèrement concerné...sa réponse arrive dans la foulée. Il me tire mon premier sourire de cette fin de soirée. Ce mec est une pâte. Dommage que mon cœur soit si exclusif. Les quelques semaines que j'ai passées en sa compagnie ont été merveilleuses.

Je retombe dans mes pensées et j'ai un arrière goût amer dans la bouche, j'ai l'impression que l'on retourne presque cinq ans en arrière... quand elle et moi nous sommes retrouvées célibataires sans que l'on ne le voit venir. 

Des larmes commencent à s'amonceler au bord de mes cils, je les chasse d'un revers de main. Hors de question que j'en verse d'autres à cause de cet enfoiré. C'est à prendre ou à laisser. Soit il accepte Victoire et passe sur mes années de silence, et l'on reprend là ou on vient de s'arrêter, soit il dégage définitivement de notre vie, et dans ces cas là, ma petite princesse ne connaîtra jamais son papa.

C'est radical et égoïste de ma part, comme je l'ai dit je prends des décisions dans le feu de l'action, mais je ne peux me permettre de présenter Hugo à Victoire si monsieur n'est pas disposé à faire partie intégrante de sa vie. Il doit rentrer dans sa caboche shooté aux mannequins et à la vodka, que Vic n'est pas un poupée dont on s'occupe quand l'on a envie et que l'on a un peu de temps. C'est une enfant adorable qui demande de l'attention et beaucoup d'affection.

Je me ressert un autre verre de vin en fixant le mur en face de moi où un cliché d'Astrid, Victoire et moi a été pris à Megève dans le chalet des parents de ma copine. C'était la première fois que ma princesse voyait la neige. Et ce sont pour des moments partagés comme celui-ci, que je préfère la préserver d'un père qui ne lui accordera que quelques moments entre deux sets et deux avions. Elle et moi avons créé notre bulle au fil des années.

Mon verre terminé et complètement vidée, je me dirige vers ma salle de bain et file sous la douche afin d'iradiquer l'odeur de Hugo encore présente sur moi après qu'il m'ait fait l'amour. Sentir son parfum m'est insupportable depuis qu'il a choisi de partir. Après avoir vidé le ballon d'eau chaude, et quasiment mon gel douche qui coûte une blinde, je sors de la cabine de douche plus motivée et revigorée. Après un temps de réflexion minimal, je décide qu'il est temps de me reprendre en main et de la tendre à ma meilleure amie.

J'espère qu'Astrid la saisira.

Je me sèche rapidement, je me démaquille en éliminant les derniers vestiges qui me font ressembler à un panda, je ne perds pas de temps à dompter ma tignasse, puis je passe dans ma chambre afin de choisir des vêtements souples et confortables pour ce qui nous attend. Un bas de survêtement, et un sweat de mon ancienne école d'infirmière. J'attrape un sac de voyage rempli de fringues plus ou moins au hasard et c'est parti pour sauver le soldat Astrid. Espérons que ma bourrique qui me sert de sœur de cœur accepte ma proposition. Je suis certaine qu'elle le fera quand je lui aurais tout raconté... en omettant quelques petits détails... du moins jusqu'à ce que l'on embarque et que je suis sûre qu'elle ne pourra pas s'échapper. J'aviserai une fois sur place. J'ai toujours été super douée pour parer aux situations urgentes.

Astrid est loin d'être stupide. Elle va se douter que matériellement et logistiquement tu n'as pas organiser votre séjour all inclusive toute seule.

Ignorant ma morale qui me gonfle plus que d'ordinaire, je vérifie que j'ai tout, y compris mon passeport. Un sac pour Victoire est prêt quand Théo et Stan viendront le récupérer avec elle.

Je claque à mon tour le battant, informe Jaden de l'endroit où je me rends, au cas où, et je quitte mon immeuble. Sur le trottoir je hèle un taxi, monte à l'intérieur en indiquant l'adresse de ma meilleure amie, envoie un message pour prévenir Théo de mes intentions finales et direction la 80th.

Je croise les doigts, invoque tous les Dieux pour que tout se déroule comme le garde du corps de Sebastiàn l'a prévu. 

                                                      ⭐🌠⭐🌠⭐🌠⭐🌠⭐

Ce n'est peut-être pas le PVD que vous attendiez, mais il mes semblait nécessaire d'en écrire un de Sophie, surtout après le déroulement de la soirée et la suite de l'histoire.

Hier j'ai écrit le mot FIN et j'ai commencé à écrire l'épilogue. Mettre un point final a une histoire est toujours triste. Je me sens comme abandonner sur le bord de la route. En effet, laisser partir des personnages qui occupent votre quotidiens, jours et nuits, depuis des mois n'est pas facile. Particulièrement avec celle là. Astrid et Sebastiàn m'ont fait sortir de ma zone de confort, mais quand je vois le nombre de vue qu'elle atteint( 8K actuellement) je me dis que j'ai bien fait et qu'elle n'est pas trop nulle.  

Mais sans vous cela n'aurait pas été possible. Alors encore une fois, je vous remercie pour votre fidélité et vos commentaires toujours bienveillants et qui me fond rire. Je kiffe quand vous râler.

Kiss 💙

Chris

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