Il existe ces jours. Ces jours, où notre corps est comme rempli et, où notre âme est comme lourde, si lourde qu'elle tombe près de ténèbres profondes. Ces jours où on n'espère pas grand chose, où on ne veut plus rien et où tout ne veut rien dire. Ces jours, ils viennent avec la sensation que plus rien n'est possible et que la vie est un jeu truqué auquel les gens comme nous ne gagne jamais. Lors de ces jours, nous ne cherchons plus à nous battre ou à comprendre.
Il existe ces autres jours. Ces autres jours, où notre corps est comme vide et, où notre âme est comme en apesanteur, si légère qu'elle survole notre enveloppe, qu'elle s'en détache et qu'elle ne veut plus jamais revenir. Ces autres jours, où nous espérons tellement, tellement fort, que nous finissons par croire, où nous voulons tout avoir, absolument tout et où tout résonne en nous-même comme une cloche. Ces autres jours, ils sont fugaces et arrivent avec le sentiment que tout est possible et que la vie est une pomme dont les gens comme nous croquent chaque morceaux. Lors de ces autres jours, nous nous battons jusqu'à notre dernier souffle et nous voulons tout comprendre.
Ces jours alternent dans le temps, dans l'existence, dans le cours humain, comme la nuit et le jour, comme le soleil et la lune, alternent l'un après l'autre, dans le ciel. J'ai longtemps chercher à anesthésier ces jours et à attendre d'autre jours heureux. Or il s'agit de vivre ! de tout vivre ! Vivre le plus beau des bonheurs jusqu'à la plus petite tristesse. Je ne veux rien rater de chaque jours de ma vie. Je veux vivre. Aussi longtemps que je vivrais, j'accepte de vivre. Absolument tout vivre. Je veux aimer la vie. Aimer entièrement tous les jours de ma vie. Les accepter et être patiente sur leurs défauts. Les jours ne sont pas parfaits, mais je veux aimer chacun d'entre eux comme ils sont.