Brave

De MelodineDC

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Maxine est élève en terminale dans un lycée de Sète, elle a de bonnes notes, a une famille unie, des amis tou... Mais

Chapitre 1
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
- Petit mot de Fin -

Chapitre 36 : Epilogue

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De MelodineDC


365 jours.
C'était le nombre de jours exactes qui c'étaient écoulés depuis la fois où les yeux de Maxine c'étaient pour la première fois posés sur Clémentine et la jeune femme n'arrivait pas à croire tout ce qui avait pu se passer en une petite année.
En fait, si elle en discutait avec la Maxine de l'année dernière, elle était persuadée que l'adolescente ne la croirait pas une seconde si elle lui disait sortir avec la femme qui allait être leur Professeure de Sport de l'année.
Mais pourtant, elle était là, lui tenant la main tandis qu'elles se rendaient toutes les deux chez la plus jeune des deux brunes, un sourire timide sur les lèvres.
C'était la première fois qu'elles allaient manger toutes les deux chez ses parents depuis que Clémentine et elle avait révélé leur histoire au grand jour, ou tout du moins, aux personnes qui faisaient partie de la famille de Maxine.
Au début, tout cela avait été extrêmement compliqué pour Cléa, qui n'avait cessé de crier et de se demander comment Clémentine avait pu lui faire cela, mais Maxine ne s'était pas laissée faire et avait défendu sa petite amie bec et ongles contre les réflexions de sa Mère...

Flash-Back :

Cléa faisait les cent pas devant Maxine et Clémentine, se tournant de temps en temps en direction de sa collègue et amie, essayant de comprendre comment celle-ci avait pu la trahir comme ça, en sortant avec sa fille derrière son dos.

- Je te faisais confiance avec Maxine ! Je t'ai laissé l'entrainer et toi tu me remercies comment ? En la voyant derrière mon dos ? Parce que vous ne vous êtes jamais entrainées n'est-ce pas ? C'était juste une excuse pour vous voir ? Pour que tu puisses profiter d'elle ?
- Je refuse que tu accuses Clémentine de quelque chose qu'elle n'a pas fait ! Nous nous sommes vraiment entrainés et elle n'a jamais profité de moi ! Elle n'a rien tenté pendant nos entrainements ! Et sérieusement, tu penses vraiment que j'aurais pu arriver dans le top 30 si je n'avais pas eu un entrainement sérieux ? Je sais bien que je suis douée naturellement pour le sport, mais sans Clémentine je n'aurai jamais appris toutes ses techniques pour améliorer ma foulée ou bien encore pour améliorer ma brasse et mon crawl... Tu sais très bien que j'ai toujours été nulle en natation, j'ai failli me noyer dans l'étang quand j'avais 6 ans parce que j'étais incapable d'apprendre à nager. Et cela malgré tous les cours que vous avez pu me faire prendre avec Papa ! Et pour ce que ça vaut, je suis celle qui a refusé de prendre non comme réponse quand elle me disait qu'une relation entre nous deux ne serait pas possible, qu'elle ne serait jamais acceptée, je suis celle qui l'a dragué, je suis celle qui a réussi à la faire craquer, donc non, Clémentine n'a rien fait pour que cette relation commence, mais je suis bien contente qu'elle ait fini par être d'accord pour sortir avec moi, qu'elle ait accepté d'être ma petite amie.
- C'est complètement dingue... Complètement dingue... Tu ne penses tout de même pas que nous allons accepter cela ?
- Parce que tu penses que je te laisse le choix ? Que je laisse le choix à quiconque ? Non, ça n'arrivera pas. Je l'aime Maman, comme beaucoup et je suis heureuse avec elle, et si tu m'aimes, si tu veux mon bonheur, alors tu accepteras d'arrêter de crier, de t'asseoir et de prendre le temps d'y réfléchir avant de dire quelque chose qui pourrait blesser notre relation à toutes les deux sur le long terme.

Maxine ne savait pas comment elle avait réussi à s'empêcher de prendre ses affaires et aller s'installer chez Clémentine avec perte et fracas.
C'était probablement ce qui montrait qu'elle avait énormément grandit et muris ses derniers mois.
Elle était capable de prendre un peu plus sur elle avec sa Mère afin d'éviter l'explosion, même si ce n'était pas toujours une réussite.
Après tout elle n'avait que 18 ans, elle ne pouvait pas toujours être parfaite, sinon elle n'aurait plus de marge de progression.
Même sa Mère était loin d'être parfaite et elle avait dépassé la quarantaine.

- J'ai hâte de voir ce que ton Père va dire quand il va l'apprendre...
- Il le sait déjà en fait. Je suis passée le voir au travail avec Clem avant de venir ici, je voulais lui en parler moi-même, au calme, avant que tu ne gâches tout en lui criant dessus au téléphone que ma copine est une perverse... Et non, ajouta Maxine avant que sa Mère ne puisse ouvrir sa bouche, n'essaye pas de me faire croire que tu ne l'aurais pas fait, n'essayes pas de me mentir alors que nous savons parfaitement que c'est ce que tu aurais fait, la preuve étant là, c'est l'une des premières choses à laquelle tu as pensé.
- Donc tu ne nous laisses pas le choix ? Nous n'avons pas voix au chapitre ?
- Parce que tu as laissé voix au chapitre à Mamie quand tu as choisi Papa ? Je ne crois pas non, tu étais même déjà fiancée avec lui avant même de le lui présenter.
- Ce n'est pas pareille...
- Ah oui ? En quoi ce n'est pas pareille ? C'est parce que nous sommes deux femmes ? Je ne te savais pas homophobe...
- Je ne suis pas homophobe mais...
- Les personnes qui commencent leur phrase de cette façon finisse généralement par dire quelque chose d'homophobe derrière, ne put s'empêcher de la couper une nouvelle fois Maxine, ayant tout simplement décidé qu'elle en avait assez de devoir écouter les bêtises de sa Mère, surtout qu'elle savait très bien que peu importe ce qu'elle dirait, ça ne la ferait pas changer d'avis.

Elle aimait Clémentine et sa Mère pouvait soit être d'accord avec ça, soit aller se faire voir, parce qu'elle ne comptait pas changer d'avis.

- Je n'allais pas...
- De toute façon quoi que tu dises, ça ne changera rien à ce que je ressens, ni à ce que ressens Clémentine. Je suis une adulte, j'ai 18 ans et s'il faut que je me trouve un travail à temps partiel et que je déménage dans un petit studio minable pour prouver un point, comme tu l'as fait quand tu as commencé à sortir avec Papa, tu sais que je le ferais sans aucune hésitation.
- Je n'aurai jamais dû laisser ta Grand-Mère te raconter tout cela, je savais que ça allait me revenir en pleine face un jour.
- Oh non, je pense que c'est en fait une excellente idée que Mamie ai pu me dire ça, parce que ça montre vraiment à quel point tu es une hypocrite de vouloir me juger sur ma relation avec Clémentine alors que tu étais prête à tout risquer pour ta propre relation.

Maxine savait qu'elle avait gagné cet argument en abattant cette dernière carte, alors elle se permit de sourire, tandis que sa Mère ouvrait sa bouche et la refermait, tel un poisson en dehors de l'eau, recherchant un moyen de respirer à l'air libre.

- Bien, je crois que nous sommes d'accord. Maintenant, est-ce que tu as besoin d'aide pour préparer le repas où devons-nous mettre la table dehors ?

Fin du Flash-Back...

Après ce repas particulièrement étrange pour les deux jeunes femmes, Maxine et Clémentine avaient toutes les deux décidés de laisser un peu de temps à Cléa pour traiter l'information.
Mais le temps de traitement était terminé parce qu'aujourd'hui Esther rentrait des Etats-Unis, après la fin de son année d'échange et Cléa avait décidé d'organiser une grande fête pour son retour et bien sûr, Maxine ne comptait pas y aller sans sa petite amie.
Même si elle et sa sœur ne s'étaient pas quittées en très bon terme après qu'elle ait essayé par tous les moyens de savoir avec qui elle sortait à l'époque, elle avait tout de même hâte de la revoir.
Surtout qu'elle avait hâte de voir sa tête quand elle verrait que sa petite amie était son ancienne Professeure de Sport.
Ça risquait d'être épique et elle voulait être là quand cela arriverait.

- Est-ce que ça va ? Demanda Clémentine, tandis qu'elles arrivaient devant la porte d'entrée de la maison des Bauman, Maxine rebondissant presque sur ses pieds, comme si elle se trouvait en ce moment même sur un trampoline, ce qui lui donnait une démarche étrange.
- Oui pourquoi cela n'irait pas ? Demanda la jeune femme, en regardant sa petite amie avec une moue interrogatrice sur le visage.
- Parce que tu es littéralement en train de rebondir et tu ne fais ça que lorsque tu es extrêmement stressée.
- Je vais bien, j'ai juste hâte de revoir ma sœur, même si la dernière fois que nous nous sommes vus nous nous sommes en quelque sorte embrouillées.
- Je sais, mais maintenant il n'y a pas de raison que cela se passe mal n'est-ce pas ? Il n'y a plus de secret... Enfin, il n'y en aura bientôt plus, à moins que ta Mère lui ait tout raconté.
- Oh non, crois-moi, si ma Mère lui avait dit quoi que ce soit, j'aurai déjà reçu un message de sa part me demandant pourquoi je ne lui avais rien dit, alors je pense pouvoir dire avec certitude que ce n'est pas le cas. Elle doit espérer que si elle n'en parle pas, la situation finira pas disparaitre d'elle-même, mais il va falloir qu'elle arrête de croire au Père Noël, ça n'arrivera pas, il va falloir qu'elle s'y fasse.

Ouvrant la porte sans prendre la peine de sonner, puisqu'après tout elle était toujours chez elle, même si elle passait beaucoup plus de temps chez Clémentine que chez elle, Maxine se laissa entrer, sa petite amie la suivant sans faire de bruit.
Si cela avait été seulement elle, elle aurait très certainement sonné et attendu anxieusement que quelqu'un vienne lui ouvrir, mais Maxine n'avait clairement pas le même problème avec le fait de rentrer dans la maison qui l'avait vu grandir et devenir la jeune femme qu'elle était aujourd'hui.

- Suis-moi, je pense qu'ils doivent être dans le jardin à l'arrière, c'est généralement là-bas que ma Mère organise toutes ses grandes fêtes... J'espère que tu es prête...

Se stoppant en plein milieu du couloir qui menait au salon et à l'extérieur, Maxine se tourna en direction de sa petite amie, prenant ses mains dans les siennes, avant de planter ses yeux dans les siens.

- Je sais que ça risque d'être beaucoup aujourd'hui, avec tout le monde ici, alors je veux que tu me promettes que si quelqu'un te dit quoi que ce soit de travers, tu viendras me voir, parce que je refuse que quelqu'un se comporte mal avec toi, que cela soit aujourd'hui, demain, ou après-demain... Ou tout autre jour... Tu es la femme que j'aime et je ne laisserai personne te dénigrer d'une quelconque manière, ok ?
- Je te promets de venir t'en parler si quoi que ce soit se passe mal, même si j'espère ne pas avoir à le faire... J'ai envie que tout se passe bien aujourd'hui et je pense que le fait que tu sois obligée de crier sur les invités de ta Mère parce qu'ils se seraient mal comportés n'est pas forcément la meilleure idée pour que tout se passe pour le mieux.
- Je sais, mais je n'hésiterais pas à le faire si quelqu'un dit quoi que ce soit.
- Je t'aime, ne put s'empêcher de laisser échapper la Professeure de sport, avant de s'approcher doucement de sa petite amie pour l'embrasser, leur donnant à toutes les deux une dose de courage supplémentaire pour affronter le repas avec toute la famille de la plus jeune des deux brunes.
- Je t'aime aussi... Tâches de t'en souvenir quand tu auras dû subir une nouvelle conversation avec ma Mère, ajouta Maxine, faisant rire doucement Clémentine.
- Pour toi je subirais toutes les engueulades avec ta Mère, je t'aime et rien ne me fera jamais changer d'avis.
- Bonne nouvelle, parce que cette soirée ne va surement pas être une partie de plaisir.
- Où serait le fun si tout se passait trop bien ?

Levant les yeux au ciel aux paroles de sa petite amie, Maxine se contenta de la tirer à sa suite, direction la véranda et le jardin où se déroulait la fête...

CD/MB

Couchée sur l'un des transats se trouvant face à l'étang de Thau dans le jardin des parents de Maxine, Clémentine caressait doucement les cheveux de sa petite amie qui se trouvait couchée dans ses bras.
La soirée avait été des plus mouvementée, mais la Professeure n'y changerait absolument rien.
Parce que cette soirée avait signifié la fin de leur temps à se cacher aux yeux de tous.
Fini l'obligation de se cacher dans son appartement ou d'être obligé de se rendre dans une autre ville pour pouvoir passer du temps ensemble.
Non, elles pouvaient se montrer au grand jour sans que personne ne puisse rien y redire.
A cet instant, Clémentine avait presque envie de sauter ou de se mettre à danser de joie, mais la forme endormie de Maxine dans ses bras la dissuada de bouger d'un pouce.
La dernière chose qu'elle souhaitait était bien de réveiller sa petite amie.
Elle avait bien mérité de dormir un peu après la soirée qu'elle avait passé.

- Tout va bien par ici ? S'enquit une voix qui fit se retourner Clémentine.

Laura venait de la rejoindre dans le jardin la faisant sourire avec douceur.
Laura avait toujours été d'une grande aide pour elle et Maxine et elle savait qu'elle avait une grande dette envers elle qu'elle ne pourrait jamais réellement lui rembourser.

- Tout va très bien, j'avais besoin de calme après cette journée de dingue et il semblerait que Maxine avait besoin d'un instant également... Elle s'est endormie, ajouta-t-elle en lui montrant la brune dans ses bras.
- C'est vrai que ça a été une sacrée soirée... Je suis contente que tout se soit bien terminé tout de même, j'aurais eu du mal à ne pas me mêler de tout cela si Cléa avait commencé à faire un esclandre... J'aurais très certainement fini par en dire plus que je ne le devrais.
- Dans ce cas, heureusement que nous n'avons pas eu besoin de quelqu'un pour nous défendre, répondit avec amusement Clémentine, regardant sa petite amie dans ses bras, caressant doucement ses cheveux, et en espérant que nous n'en aillons jamais besoin...
- Ça devrait aller maintenant... Cléa va peut-être encore bouder un moment, mais tu as tout le reste de la famille de ton côté... De votre côté, se corrigea la médecin, tu as même réussi à te mettre sa grand-mère dans la poche, alors que c'est généralement la plus dur à convaincre, donc je pense que vous irez bien.
- J'ai entendu ça oui... Je pense que c'est elle qui m'intimidait le plus dans la famille... Maxine m'en a tellement parlé que j'avais peur de tout gâcher avec elle...
- C'est vrai que c'est une force de la nature avec laquelle il ne faut pas trop vouloir se battre... Mais je pense que le fait d'avoir perdu sa fille pendant des années l'a rendu plus douce et plus à même d'accepter une relation qu'elle aurait peut-être condamnée avant... Elle ne ferait pas deux fois la même erreur.

Au même moment Maxine bougea dans les bras de Clémentine, faisant se concentrer une nouvelle fois la Professeure de Sport sur sa petite amie dans ses bras.

- Je me suis endormie ?
- Il y a une petite heure oui, je n'ai pas eu le courage de te réveiller, je pense que tu avais besoin d'un moment pour te remettre de cette soirée et pour tout te dire, moi aussi...
- C'était chaotic hein ? Souffla-t-elle de sa voix toujours légèrement endormie, tandis qu'elle se redressait doucement, restant tout de même dans la douce étreinte de sa petite amie.
- Ouai... Mais au moins nous sommes totalement libres maintenant, plus besoin de se cacher.
- Et plus besoin de Constance, Alexandra ou moi pour vous fournir un alibi, ça va faire un sacré changement.
- Oh oui ! Je pense que l'on vous doit un repas pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous ses derniers mois.
- Ne pense pas que je vais oublier ça !
- Je n'y compte pas. En plus, j'ai vraiment hâte de faire ça, je n'ai jamais eu beaucoup d'amie et j'aime à te considérer comme l'une de mes amies les plus précieuse. Et pas seulement pour tout ce que tu as fait pour nous ses derniers mois, même si ça a été grandement apprécié.
- Je commence à avoir froid, souffla finalement Maxine, et si nous rentrions à l'intérieur ? Je pense que Maman pourrait avoir besoin de notre aide pour finir de tout ranger avant le lever du soleil.

Acquiesçant aux propos de sa petite amie, Clémentine laissa cette dernière se lever, avant d'en faire de même, la suivant, elle, ainsi que Laura à l'intérieur de la maison.
Cléa allait très certainement lui lancer un ou deux regards noirs en la voyant arriver, mais à cet instant, la Professeure de Sport n'en avait rien à faire, elle était juste heureuse de pouvoir finir sa soirée avec la personne qu'elle aimait et l'une de ses amies les plus proches, le reste, elle verrait plus tard.
Après tout, elles avaient toute leur vie devant elles...

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