Notre amour pour seule limite...

Oxym0ore tarafından

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« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : mais l'amour infini me montera dans l'âme, et j'irai loin, bien l... Daha Fazla

Avant-propos
Chapitre un.
Chapitre deux.
Chapitre trois.
Chapitre quatre.
Chapitre cinq.
Chapitre six.
Chapitre sept.
Chapitre huit.
Chapitre neuf.
Chapitre dix.
Chapitre onze.
Chapitre douze.
Chapitre treize.
Chapitre quatorze.
Chapitre quinze.
Chapitre seize.
Chapitre dix-sept.
Chapitre dix-huit.
Chapitre dix-neuf.
Chapitre vingt.
Chapitre vingt et un.
Chapitre vingt-deux.
Chapitre vingt-trois.
Chapitre vingt-quatre.
Chapitre vingt-cinq.
Chapitre vingt-six.
Chapitre vingt-sept.
Chapitre vingt-huit.
Chapitre vingt-neuf.
Chapitre trente et un.
Chapitre trente-deux.
Chapitre trente-trois.
Chapitre trente-quatre.
Chapitre trente-cinq.
Chapitre trente-six.
Chapitre trente-sept.
Chapitre trente-huit.
Chapitre trente-neuf.
Chapitre quarante.
Chapitre quarante et un.

Chapitre trente.

440 55 113
Oxym0ore tarafından

(tw : violences conjugales, agression sexuelle, sexe)

Mai 2026

Elio était en train de ranger la vaisselle du déjeuner dans le lave-vaisselle. Tim partait bientôt travailler et le rouquin se sentait presque soulagé. Son fiancé allait passer 48 heures à Austin, cela laissait donc à Elio deux soirées de libre. Il avait déjà prévu de se rendre chez Maé ce soir. Il en avait besoin. L'ambiance ici était étouffante, Elio avait constamment l'impression de manquer d'air, d'avoir ce poids sur la poitrine qui le compressait, l'anéantissait. Il savait bien ce que c'était... La peur. L'angoisse. Tim semblait avoir oublié qu'il avait failli le tuer, il était redevenu lui-même et la moindre erreur de la part d'Elio était synonyme d'éclats de colère. C'était même pire qu'avant. Tim ne l'avait pas passé à tabac de nouveau mais il avait la gifle facile, un peu trop et Elio ne comptait plus le nombre de revers de la main qu'il s'était pris ces derniers jours. Pour tout et n'importe quoi. Le repas en retard de cinq minutes, la vaisselle pas faite, du linge traînant sur le lit... Parfois même pour rien. Il suffisait que Tim déclare que le regard d'Elio était trop insolent et la gifle tombait. Le rouquin faisait de son mieux pour ne rien laisser au hasard. Quelque part, il avait sûrement déjà assez de preuves pour porter plainte mais il était terrorisé. L'idée de franchir ce pas le terrifiait... Il avait peur que ça ne suffise pas, qu'il ne soit pas écouté. Et s'il portait plainte sans que ça n'aboutisse à l'arrestation de Tim, le jeune homme avait peur des représailles de ce dernier. Elio était encore hanté par ce soir où son fiancé avait failli le tuer. Il n'en gardait plus aucune marque physique, même son plâtre lui avait été retiré cette semaine mais mentalement, souvent, il entendait de nouveau les coups. Parfois, il sentait encore la douleur, comme si cette dernière s'était incrustée sous sa peau, vicieuse, invisible. Elio était au bout du rouleau. Il ne tenait bon que grâce à Maé – qu'il voyait en coup de vent au lycée – et Allison – qu'il avait souvent au téléphone quand Tim ne le surveillait pas. Sans eux, peut-être aurait-il déjà baissé les bras. Chaque nouvelle journée était comme une épreuve du feu. Quand il était au lycée, devant ses élèves, la tempête se calmait un peu. Le temps de ses cours, il se sentait un peu plus en paix... Mais dès que c'était terminé, Elio sentait son anxiété revenir en courant, lui sauter sur le dos et s'agripper à lui avec force. Il avait bien conscience qu'il était en train de perdre le contrôle. Il ne mangeait presque plus, se faisait vomir au moindre aliment trop gras. Il avait recommencé à prendre des douches bouillantes, à s'en brûler la peau. Bien souvent, il se sentait absent, comme en dehors de lui-même. Il était là, sans être là. Quelque part, cela l'aidait à endurer Tim. C'était plus facile de supporter les gifles, le sexe et les mesquineries en étant en dehors de soi-même. Mais Elio savait qu'il était sur un terrain glissant... Il se raccrochait à ce qu'il pouvait, aux fines branches qu'il trouvait sur son chemin mais c'était compliqué. Trop compliqué.

— Bébé dis-moi, il serait peut-être temps qu'on fixe une date pour le mariage non ?

Elio se sentit brusquement revenir à l'intérieur de son corps. Il manqua de faire tomber l'assiette qu'il avait dans les mains, la rattrapa de justesse et fixa Tim, qui venait d'arriver dans la cuisine.

— Mais on a déjà une date. Souffla Elio. On s'est dit l'été prochain, en 2027.

— Je sais mais je me suis dit qu'on pouvait l'avancer à cet été, t'en penses quoi ?

Le jeune homme se sentit désemparé. Il n'avait pas envie. L'été était dans deux mois, c'était trop tôt. Il rangea l'assiette dans le lave-vaisselle, qu'il ferma avant de regarder de nouveau son fiancé, cherchant les bons mots à employer.

— Chéri... L'été, c'est dans deux mois. Ce serait prendre nos invités par surprise, à cette date-là, les gens ont déjà réservé leurs vacances et...

Elio s'interrompit parce que le regard de Tim était en train de devenir noir de colère. Le rouquin savait que chaque nouveau mot ajouté serait un degré de plus dans la violence de son fiancé. Tim s'approcha de lui et Elio recula instinctivement. Pas assez vite cependant. Tim attrapa son menton avec force.

— Pourquoi tu ne veux plus m'épouser, soudainement ?

— Je ne... Je n'ai pas dit ça Tim... Bredouilla Elio, démuni. Je dis juste que...

— C'est à cause de Pinheiro ?

Elio ne répondit pas. Qu'il dise oui ou non, la sentence serait la même. La violence de la gifle le surprit alors même qu'il s'y était attendu. Il tituba légèrement, les oreilles sifflantes.

— On va avancer le mariage, d'accord bébé ?

Tim attrapa les poignets d'Elio, bloquant ce dernier entre le plan de travail et son corps. Il approcha son visage du rouquin, avec un sourire menaçant, alors qu'Elio restait silencieux.

— D'accord bébé ? Répéta Tim d'une voix trop douce pour être rassurante.

— D..D'accord...

Elio était obligé de capituler. S'il ne le faisait pas, Tim allait se montrer en plus violent. Ce dernier vint d'ailleurs l'embrasser, sans tendresse aucune.

— T'es à moi, c'est clair ?

Tim glissa une de ses mains entre les jambes d'Elio, qui inspira profondément. Encore une fois, ne rien dire, laisser couler. Donner à Tim ce qu'il voulait était plus facile que de résister. Elio hocha faiblement la tête avant de fermer les yeux. De nouveau, il eut la sensation de ne plus être vraiment là... C'était plus facile comme ça.

**

— Elio ?! Elio, tu fais quoi ? Ah p'tain mais c'est brûlant... Eh, trésor !

Maé saisit Elio par l'épaule. Ce dernier cligna soudainement des yeux et baissa la tête la tête. Il était de base en train de faire la vaisselle – ils avaient préparé le dîner pour ce soir – mais il avait de toute évidence eut une absence. Il éteignit l'eau et contempla ses mains, rougies par l'eau brûlante.

— Elio...

— Ce n'est rien J'avais la tête ailleurs pendant quelques secondes, mais ça va.

Elio déposa un baiser sur les lèvres de Maé, avant de récupérer les assiettes pour aller mettre la table. Charly et Allison allaient bientôt arriver. Maé l'observa faire, inquiet. Depuis quelques temps, Elio avait de plus en plus ce genre d'absences. Comme si son cerveau se déconnectait subitement. Déjà quand il était arrivé, en fin d'après-midi, il avait eu ce regard absent, comme s'il était en pilote automatique. En plus de l'ecchymose qui marquait sa joue. Maé n'aimait pas ça. Saisissant les verres, il suivit Elio dehors. Ils avaient décidés de manger à l'extérieur. Le coach posa ce qu'il avait dans les mains sur la table et se rapprocha d'Elio, l'attrapant lentement par les hanches.

— Trésor, parle-moi.

— De ?

— Elio...

Maé vint doucement saisir les mains d'Elio pour le faire s'asseoir sur l'un des transats au bord de la piscine. Il s'assit à ses côtés, l'air inquiet. Elio détourna le regard.

— Il veut qu'on se marie cet été... Murmura-t-il faiblement. En juillet. Dans deux mois.

Maé sentit son estomac se retourner. Il comprenait mieux le bleu sur la joue d'Elio, la discussion avait dû être houleuse. Le coach tenta cependant un sourire rassurant.

— D'ici deux mois, on aura eu le temps de réunir des preuves et de porter plainte.

Il vit Elio baisser un peu plus la tête et il se mordit les lèvres. Avec douceur, il alla prendre le menton de son amant entre ses doigts pour lui faire redresser le visage.

— Tu ne veux plus porter plainte...

Ce n'était pas une question. Maé avait très bien compris ce que le silence d'Elio signifiait. Il vit les yeux de ce dernier se remplir de larmes.

— Et si les preuves ne suffisent pas ? S'il ne se fait pas arrêter ? Il va me tuer, Maé. Il va... Il...

Elio se sentit suffoquer. Manquant d'air, il fit signe à Maé. Ce dernier n'eut même pas besoin de plus de précisions pour comprendre. Il se leva rapidement pour aller fouiller dans le sac d'Elio et récupérer sa ventoline. Revenant près de son amant, il lui tendit l'inhalateur. Le rouquin s'en saisit et, comme à son habitude, en inspira profondément une dose pour libérer ses poumons et retrouver une respiration normale. Maé effleura sa joue du bout des doigts.

— Trésor, les preuves seront suffisantes, d'accord ? On peut attendre d'en avoir encore un peu plus si tu veux mais je t'assure qu'il va payer pour ce qu'il te fait subir.

Maé lui fit un sourire réconfortant. Elio hocha la tête avant de se pencher pour aller déposer ses lèvres sur celles du coach, avec tendresse. Maé glissa sa main sur la nuque de son amant, approfondissant le baiser.

— Ca va aller ce soir ?

— Oui. Je pense que ça va me faire du bien de voir Allison et même Charly, j'ai besoin de penser à autre chose.

Elio eut un léger sourire. Oui, cette soirée ne pouvait lui faire que du bien, il en était certain.

**

Maé déposa les assiettes vides dans l'évier. Il jeta un regard dehors, par la baie vitrée. Elio était en train de rire aux éclats face aux pitreries d'Allison. La soirée avait eu l'effet désiré, Elio avait réussi à oublier ses problèmes l'espace de quelques heures. Cela soulageait un peu Maé. Il sourit en voyant Charly le rejoindre. La jeune femme s'accouda sur le bar américain.

— Ça va ?

— Je suis content de le voir rire. Souffla Maé en rangeant les assiettes dans le lave-vaisselle. C'est compliqué, en ce moment.

— Je sais pas si je peux faire quelque chose mais si vous avez besoin d'aide, tu sais où me trouver, d'accord ?

Charly inclina légèrement la tête et Maé lui lança un regard attendri. Terminant de ranger les assiettes, il vint s'accouder face à son amie, posant ses mains sur les siennes.

— T'es adorable. C'est juste que... Je déteste me sentir impuissant.

— Personne n'aime ça, tu sais ?

— Non tu comprends pas Charly. Murmura Maé.

Il se pinça les lèvres, hésitant quelques secondes, avant de soupirer.

— Mon père était un homme violent. Il a tabassé ma mère des années et parfois, il m'en a mis quelques-unes aussi. Et je pouvais rien faire... Tout s'est arrêté quand...

Maé marqua un temps d'arrêt, son regard devenant vague, comme s'il était soudain perdu loin, très loin dans ses pensées. Cela ne dura qu'une fraction de secondes, avant qu'il ne secoue la tête.

— Quand il nous a abandonné, du jour au lendemain. On a eu de la chance qu'il s'en aille... J'ai peur qu'Elio n'ait pas cette chance. Je te jure Charly, ça me terrifie.

— Oh Maé...

Charly fit le tour du bar pour aller serrer le jeune homme dans ses bras. Jamais elle n'aurait cru qu'il ait grandi dans un environnement si violent. Maé était un vrai rayon de soleil, il avait toujours le mot pour rire, il était toujours de bonne humeur, optimiste, souriant... Depuis qu'elle l'avait connu huit mois plus tôt, elle ne l'avait quasiment jamais vu de mauvaise humeur, à quelques rares exceptions près.

— On va tous faire en sorte qu'Elio se sorte de là. Toi, moi et Allison... Qui est un sacrée phénomène d'ailleurs.

Maé pouffa de rire.

— Elle est assez impressionnante oui.

— Qui est impressionnante ?

Ils se tournèrent vers Allison, qui était en train d'arriver dans le salon avec un léger sourire. Maé esquissa un sourire.

— Toi. Charly a peur de toi.

— Quoi ? C'est pas vrai, j'ai pas dit ça ! S'exclama Charly. J'ai jamais dit ça ! Répéta-t-elle en se tournant vers Allison.

La jeune femme en fauteuil éclata de rire en secouant la tête.

— Oh t'inquiète, je fais cet effet-là à beaucoup de monde.

Elle tira la langue aux deux amis, avant de faire avancer son fauteuil vers le frigo.

— Je viens vous prendre une autre bouteille de vin, Elio a fini le blanc. Et je trouve que les desserts sont bien longs à arriver ! Ajouta-t-elle, taquine.

— J'arrive, j'arrive. Lança Maé.

Ils retournèrent dehors, où Elio était resté, contemplant le fond de son verre de vin. Maé déposa les glaces sur la table et s'assit près de son amant, glissant une main sur sa cuisse tendrement. Le rouquin eut un instant d'hésitation puis tendit la main pour prendre une glace. Pour une fois, il s'était autorisé à manger. Il se sentait plutôt bien à cet instant, il savait qu'il passait la nuit ici... Il n'avait pas envie de se priver. Allison eut un petit sourire. Elio avait maigri ces derniers temps, elle le voyait bien. Alors le voir manger lui faisait plaisir. Elle échangea un regard entendu avec Maé.

— Vu qu'Allison m'a honteusement piqué une bouteille dans le frigo, j'imagine que vous revoulez du vin ? Demanda Maé.

Elio et Allison acquiescèrent et le coach déboucha donc la bouteille, se chargeant de resservir tout le monde. Charly, elle, secoua la tête.

— Pas pour moi merci. Je conduis après.

— Raisonnable. Il en faudrait plus des gens comme toi.

Maé eut un léger sourire en se rasseyant. Allison hocha la tête.

— Je suis bien d'accord. J'aurais encore mes jambes, si le mec qui m'a percuté en bagnole quand j'avais seize ans avait été aussi responsable que Charly.

Il y eut un léger silence et Allison plissa le nez.

— Pardon. Je suis tellement habituée à ma situation que j'en oublie que ça peut mettre mal à l'aise...

— Non mais je comprends. Intervint Maé. Perso, je pourrais encore jouer à haut niveau si la personne qui m'a renversé en moto n'avait pas bu.

— On est censé tous parler de nos traumas à tour de rôle ? Questionna Elio.

Il eut un petit sourire en coin.

— Parce que je gagne haut la main.

De nouveau, un silence. Puis ils éclatèrent tous de rire. C'était peut-être nerveux mais ils riaient tous sincèrement, comme si les malheurs ne les avaient jamais atteint, comme si la tristesse n'avait jamais envahi leurs vies. Elio en pleurait presque, tant il riait. Cela faisait des mois, peut-être même des années, qu'il n'avait pas ri de cette façon. Allison saisit son verre de vin pour en boire une gorgée.

— Mais voyons le positif... Sans tout ça, on serait pas tous là ce soir.

— C'est vrai. Approuva Charly.

Elle tendit son verre de coca, avec un sourire.

— Allez. Trinquons aux traumas qui réunissent les gens.

Ils tendirent tous leurs verres, avec un petit sourire, pouffant encore de rire même. Ils étaient peut-être amochés, abîmés, voir littéralement fracassés pour certains mais ils étaient ensemble. Et c'était ça, le plus important.

**

Charly et Allison étaient reparties. Elio était assis au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. Il avait encore son dernier verre de vin en main. Il tourna légèrement la tête en sentant Maé le rejoindre. Ce dernier s'assit près de son amant, lui mettant un petit coup d'épaule.

— C'était une bonne soirée, hein ?

— Une des meilleures. Ça m'a fait du bien.

Elio termina son verre de vin et eut un petit rire.

— Je suis très légèrement soûl aussi. Souffla-t-il, avec un sourire amusé.

Maé leva les yeux au ciel, avec un petit rire. Puis il se pencha, doucement, pour aller embrasser Elio. Le rouquin répondit au baiser avec tendresse puis, dans un sourire malicieux, il poussa Maé dans la piscine. Ce dernier poussa un cri. Ressortant la tête de l'eau, il éclaboussa légèrement Elio, qui riait aux éclats.

— T'es qu'un traître !

Elio se mordilla les lèvres et se remit debout. Il retira son tee-shirt, puis son jean. Maé l'observait, subjugué. A la lueur de la nuit et des lumières de la piscine, Elio semblait encore plus irréel, encore plus beau. Le rouquin retira alors son caleçon et rejoignit Maé dans l'eau. Son sourire effronté aux lèvres, il saisit le haut de son amant et le lui retira, le jetant hors de la piscine. Maé inspira profondément.

— Tu sais que tu me rends dingue, trésor ?

Le sourire d'Elio s'élargit, confirmant qu'il savait très bien l'effet qu'il faisait à Maé. Ses mains glissant sur le torse du coach, Elio alla déboutonner son pantalon pour le lui enlever, faisant ensuite de même avec le caleçon de son amant. Il le fit doucement reculer jusqu'à ce que Maé heurte le bord de la piscine. Elio effleura le bas-ventre de Maé. Leurs regards se croisèrent et ils s'embrassèrent avec un amour infini. Le rouquin alla glisser sa main entre les jambes de son amant, le caressant avec lenteur. Maé inspira contre les lèvres d'Elio, avant de renverser la tête en arrière, dans un gémissement de plaisir.

— Elio...

Le rouquin accentua ses caresses, contemplant le visage de Maé. En sa présence, il arrivait à oublier tous ses soucis. Il se sentait tellement apaisé, tellement bien. Depuis qu'ils se connaissaient, Elio ne s'était jamais senti aussi heureux qu'en présence de Maé. C'était un sentiment qu'il n'arrivait pas à expliquer, il n'avait jamais su. C'était juste une évidence. Maé avait été son évidence, à la seconde même où Elio l'avait laissé s'approcher de son cœur. 


_______________________________________

Bonsoir, bonsoir !
J'espère que vous allez bien en ce début de semaine !? 

Voici le chapitre 30, à mi-chemin entre un chapitre affreux à cause de la présence de Tim et un chapitre plein de douceur avec ce dîner entre amis qui tombe à pic. 
Les voir rire tous ensemble malgré les coups durs, ça a quelque chose d'apaisant, je trouve. Elio a besoin d'être entouré et avec des gens comme Maé, Allison et Charly, il l'est très bien. 

Le prochain chapitre, celui de mercredi, sera un chapitre adolescent. 
On retrouvera nos Maé et Elio lycéens et vous aurez potentiellement un premier aperçu du pourquoi du comment Maé ne veut pas d'une relation avec Elio (je sais que ce secret en obsède certains XD). 

J'espère que le chapitre vous aura plu ! 

N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, j'adore discuter avec vous quand je peux, ou à voter. 

Coeur sur vous, 

Oxy. 


Okumaya devam et

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