Notre amour pour seule limite...

بواسطة Oxym0ore

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« Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : mais l'amour infini me montera dans l'âme, et j'irai loin, bien l... المزيد

Avant-propos
Chapitre un.
Chapitre deux.
Chapitre trois.
Chapitre quatre.
Chapitre cinq.
Chapitre six.
Chapitre huit.
Chapitre neuf.
Chapitre dix.
Chapitre onze.
Chapitre douze.
Chapitre treize.
Chapitre quatorze.
Chapitre quinze.
Chapitre seize.
Chapitre dix-sept.
Chapitre dix-huit.
Chapitre dix-neuf.
Chapitre vingt.
Chapitre vingt et un.
Chapitre vingt-deux.
Chapitre vingt-trois.
Chapitre vingt-quatre.
Chapitre vingt-cinq.
Chapitre vingt-six.
Chapitre vingt-sept.
Chapitre vingt-huit.
Chapitre vingt-neuf.
Chapitre trente.
Chapitre trente et un.
Chapitre trente-deux.
Chapitre trente-trois.
Chapitre trente-quatre.
Chapitre trente-cinq.
Chapitre trente-six.
Chapitre trente-sept.
Chapitre trente-huit.
Chapitre trente-neuf.
Chapitre quarante.
Chapitre quarante et un.

Chapitre sept.

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بواسطة Oxym0ore

Novembre 2012

Elio arriva au lycée d'un pas hésitant. Il s'était écoulé deux jours, le week-end, depuis que Maé l'avait ramené en moto et que ce rapprochement stupéfiant avait eu lieu entre eux. Elio avait souvent tendance à espérer et croire beaucoup de choses mais cette fois, il en était persuadé : Maé l'aurait embrassé si Jake n'avait pas appelé. Le rouquin en était sûr, il avait bien vu le regard de son rival...Et il ne savait pas trop comment se positionner par rapport à ça. Il ne savait pas s'il devait faire comme si de rien n'était, s'il devait en parler à Maé... Ils s'étaient quittés un peu froidement, l'autre soir. Elio y avait pensé tout le week-end. Il ne pouvait pas faire autrement. Son cerveau ne lui laissait jamais de répit et encore moins dans des situations comme celle-ci. Dans un soupir, le jeune homme entra dans le lycée pour se diriger vers sa salle de classe. Comme toujours, il était le premier. Il alla s'asseoir à sa place, près de la fenêtre au premier rang et laissa son regard vagabonder sur l'extérieur. Il aurait voulu être plus assuré, savoir comment se comporter... Il avait déjà demandé, plusieurs fois, à ses parents de lui payer des séances avec une psychothérapeute, pour travailler sur son anxiété, sur cette tristesse infinie qui lui collait à la peau depuis presque toujours. Mais ses parents avaient refusé, sous prétexte que c'était un caprice et que c'était trop cher. Elio savait qu'en vérité, ils n'en avaient rien à faire de sa santé mentale. Tant qu'il continuait à ramener des bonnes notes, le reste ne comptait pas. Tout en regardant dehors, Elio faisait tourner un stylo entre ses doigts. Avoir constamment les mains occupées, à faire tourner à stylo, à entortiller un élastique, à tapoter sur le bureau...Cela l'aidait à mieux supporter son angoisse quotidienne. Comme si la répétition du même geste lui faisait de la place dans la tête. Il ne se concentrait que sur ça, pour empêcher ses pensées de dériver trop loin. La sonnerie retentit, le faisant sursauter et les élèves commencèrent à arriver dans la salle. Maé était dans les derniers, en train de rire et de plaisanter avec Jake et sa bande habituelle. Le jeune Pinheiro finit par venir s'asseoir à côté d'Elio, qui fixait désormais son bureau. Le rouquin hésitait. Est-ce qu'il devait dire quelque chose ? Rester silencieux ? Il n'en avait aucune idée. Il ne savait pas comment se comporter... D'ordinaire, c'était toujours Maé qui engageait la conversation, qui lui disait bonjour le premier... Mais aujourd'hui, Maé ne disait rien. Il ne le regardait même pas, se contentant de griffonner sur son cahier.

— Salut. Osa-t-il murmurer, d'une voix hésitante.

Il vit Maé lui jeter furtivement un regard mais reposer bien vite ses yeux sur son cahier.

— Mh ouais. Salut.

Le ton était froid. Elio baissa la tête. Au moins, il était fixé quant au comportement de Maé... Ce qui avait failli se passer entre eux l'autre soir n'était qu'une erreur, que Maé regrettait de toute évidence. Le rouquin sentit sa gorge se serrer, sans pouvoir expliquer pourquoi. Il se mordit l'intérieur des joues pour se forcer à rester impassible. Surtout ne pas montrer son trouble, sa déception, le fait que cette froideur soudaine lui faisait mal. Il ne comprenait pas bien, d'ailleurs, pourquoi Maé agissait ainsi... C'était lui qui avait joué les charmeurs, Elio n'avait rien demandé et pourtant, c'est lui qui se trouvait rejeté. Encore. Il avait beau y être habitué, c'était toujours douloureux. Il se remit à faire tourner le stylo entre ses doigts, essayant au mieux de se focaliser sur ce geste automatique et répétitif afin de ne pas laisser à son cerveau l'occasion de s'emballer. Il savait que s'il ne se forçait pas à contrôler ses pensées, tout allait lui échapper et il courrait droit à la crise d'angoisse. Il sentit cependant Maé lui piquer le stylo pour le poser sur le bureau.

— Tu peux arrêter ? C'est chiant.

Elio ne répondit pas. Il fixa Maé, sentant sa tristesse faire place à la colère. Il n'était pas populaire, il n'était pas grand-chose certes mais il ne méritait sûrement pas d'être traité ainsi. Il reprit le stylo.

— Tu n'as qu'à changer de place, si ça te dérange.

Sa voix était très calme, bien plus assurée qu'il ne l'était réellement. Tenir tête aux gens n'était pas vraiment son fort... Elio détestait le conflit. Il le fuyait, la plupart du temps, préférant baisser la tête et laisser la tempête passer. Mais Maé l'énervait. Si lui était assez lunatique, son rival était littéralement inconstant et c'était bien pire. Il sentit le regard de ce dernier se poser sur lui. Elio fixait un point droit devant lui, son stylo tournant de nouveau entre ses doigts. Le professeur, qui venait d'arriver, était en train de faire l'appel. Maé voulu récupérer le bic des mains d'Elio mais ce dernier recula son bras pour l'en empêcher. Dans son geste, il fit tomber sa trousse et ses cahiers de cours, dans un grand bruit.

— Pinheiro, Everlast ! Je peux savoir ce que vous faîtes ?

— Mais rien m'sieur, c'est Elio qui a décidé que ce matin, il allait enfin se comporter comme un être humain normal et non pas comme un paria. Mais il a quelques problèmes d'adaptation, du coup il fout le bordel.

Il y eut quelques rires dans la classe à la réponse de Maé et Elio sentit ses yeux se remplir de larmes. Il jeta un regard à son rival.

— Va te faire foutre, Maé.

Le jeune Pinheiro perdit son sourire narquois. En deux ans, il n'avait jamais entendu Elio être vulgaire... Et puis, il y avait ses yeux pleins de larmes et sa voix tremblante... Le rouquin ramassa ses affaires. Il fourra le tout dans son sac et sans écouter le professeur qui criait son nom, il sortit de la salle. Il ne pouvait pas rester là, ça faisait trop mal. Tant pis pour le cours, il savait qu'il n'aurait aucune difficulté à le rattraper. Il s'éloigna rapidement, mettant le plus de distance possible entre lui et la classe. Entre lui et Maé, surtout. Il sortit du lycée et alla s'installer un peu plus loin, derrière le gymnase, sur l'herbe. A cette heure-là, il n'y avait personne. Elio se laissa tomber sur le sol, à l'ombre d'un arbre. S'adossant au tronc, il prit une grande inspiration, essayant de se calmer. Les rires des autres résonnaient encore dans ses oreilles. Il savait que quitter la salle de cette façon n'allait pas arranger ses affaires mais cela n'avait pas d'importance... Il avait besoin d'être seul. Fouillant dans son sac, il en sortit un flacon. C'était ses cachets contre les crises d'angoisse, c'était la seule chose que ses parents lui accordaient. Lui payer un médecin une fois tous les mois pour renouveler l'ordonnance de ses anxiolytiques. Elio ne les prenait quasiment jamais, seulement en cas de crise qu'il n'était pas certain de pouvoir contrôler. Il n'était même pas sûr que le cachet fonctionne, la crise était déjà là et le temps que le médicament fasse effet, il allait passer un mauvais moment. Il le prit quand même, accompagné d'une gorgée d'eau pour le faire passer.

— Je croyais que tu voulais pas prendre de médoc à ton âge ?

Elio sursauta. Devant lui se tenait Maé, les mains sur les hanches. Le rouquin lui jeta un regard noir.

— Qu'est-ce que tu veux ? Tu en as assez fait déjà, je crois.

— Le prof a voulu que je vienne voir si ça allait...

— Je vais... Super. Tu peux... T'en aller.

Le jeune Everlast commençait à avoir du mal à parler, à cause de sa difficulté à respirer. Ignorant Maé, il se leva et se mit à faire les cents pas, essayant de prendre de grandes inspirations pour débloquer son diaphragme.

— Elio...

— Laisse-moi tranquille, Maé !

Si jusque-là, Elio arrivait à prendre sur lui, il sentit ses barrières céder. Il éclata en sanglots, les mains tremblantes. Il vit Maé faire un geste vers lui mais il recula.

— Pourquoi... Pourquoi tu veux être... Sympa, d'un coup ? C'est quoi ? Le fait de m'avoir humilié... Devant les autres ? Tu t'en veux ? C'EST TROP TARD !

Elio s'essuya les yeux, tentant de calmer ses sanglots pour éviter de suffoquer. Sa respiration avait tendance à se bloquer totalement lors de ses crises d'anxiété et avec le temps, il avait développé de l'asthme. Cela ne se déclenchait cependant, curieusement, que lors des crises. Se penchant légèrement en avant, il tendit une main pour désigner son sac. Puisque Maé ne voulait pas s'en aller, autant qu'il se montre utile.

— Dans mon sac... Y'a un inhalateur...

Maé s'agenouilla sans réfléchir pour chercher dans le sac de son camarade. Bien sûr qu'il s'en voulait... Au moment de répondre au professeur, il avait su dès le début que cela allait blesser Elio, qu'il allait l'humilier, que les autres allaient rire. Mais il n'aurait jamais pensé que son rival quitte la classe ni qu'il en vienne à ne plus pouvoir respirer. Il savait qu'Elio faisait des crises d'angoisses, de l'anxiété, ce dernier le lui avait dit mais c'était quelque chose que Maé ne connaissait pas, ne comprenait pas... Néanmoins, il était suffisamment intelligent pour voir qu'Elio ne jouait pas la comédie et qu'il était réellement en détresse. Il trouva l'inhalateur rapidement et se redressa pour le donner à Elio. Ce dernier s'en saisit. Expirant profondément tout en secouant son flacon de ventoline, il mit ensuite l'inhalateur dans sa bouche et appuya sur le haut du flacon tout en inspirant profondément. Maé le regardait faire, médusé. Il était évident qu'Elio avait l'habitude... Au bout de quelques secondes, le rouquin sentit sa respiration se faire plus facile et il se laissa tomber à genoux sur l'herbe, épuisé. Il s'essuya de nouveau les yeux. Même s'il respirait mieux, ses mains tremblaient toujours. Il sentit Maé s'agenouiller devant lui.

— Je suis désolé...

Elio ne répondit pas alors que lentement, presque timidement, Maé vint saisir ses mains dans les siennes. Il pencha légèrement la tête pour capter le regard d'Elio.

— J'suis un con. Je... J'pensais pas que ça te déclencherait ça...

Les yeux verts de Maé étaient remplis de sincérité, Elio le voyait. Son camarade s'en voulait vraiment.

— Ce n'est pas une science exacte l'anxiété... Murmura Elio. J'aurais tout aussi bien pu ne pas faire de crise. J'en fais parfois pour moins que ça. Et parfois, je n'en fais pas alors que la situation est pire.

Il haussa les épaules. C'était le fardeau de l'anxiété... Ne jamais savoir quand ça allait lui tomber dessus ni comment cela allait lui tomber dessus. Maé lâcha une des mains d'Elio pour aller essuyer ses larmes, avec douceur. Si les premières secondes, le rouquin ne réagit pas, il finit par reculer la tête pour échapper à son toucher.

— Arrêtes...

— J'veux juste...

— Ca m'est égal Maé. Je n'ai pas envie que tu sois gentil avec moi si c'est pour ensuite me traiter comme tu viens de le faire.

Elio voulu reculer encore mais Maé agrippa sa nuque pour le rapprocher de lui.

— Non Elio attends, s'il te plaît...

Le jeune Pinheiro posa son front contre le sien, son pouce caressant délicatement la nuque d'Elio, qui s'était figé sur place. Ce genre de gestes de la part de Maé le déstabilisait.

— Je sais pas quoi te dire mais s'te plaît, je suis désolé... J'suis qu'un crétin mais je peux progresser, tu sais ? Je t'aime bien, t'es un chouette type, j'ai pas envie que tu m'détestes juste parce que j'suis trop con.

— Je ne te déteste pas, sombre idiot. Marmonna Elio.

Maé eut un léger rire. Il décolla son front de celui d'Elio, allant saisir le visage de ce dernier entre ses mains.

— Je suis désolé de mon comportement de ce matin. C'est juste que...

— C'est à cause de vendredi soir ? Bredouilla le rouquin.

Il retira doucement les mains de Maé de son visage mais ne s'éloigna pas. Poser la question le terrifiait, il craignait que son camarade change de nouveau son comportement mais il ne pouvait pas toujours fuir.

— Si c'est ça... Tu n'as pas de malaise à avoir. Je suis lucide hein, je me fais pas de films, ce qui a failli se passer n'était que... Enfin...

Elio bafouillait. Il n'était pas certain de savoir réellement exprimer de manière claire ce qu'il pensait. Il se pinça les lèvres.

— Je veux dire je n'ai pas cru que tu voulais vraiment m'embrasser et...

— Mais je voulais le faire.

Maé l'avait interrompu et Elio cessa de parler. Il s'en était douté mais l'entendre de la bouche de son camarade avait une signification différente. Maé sourit faiblement et caressa légèrement la joue d'Elio.

— J'en avais vraiment envie mais... Tu mérites pas ça. J'crois que c'est mieux si on franchit jamais cette limite, parce que sinon j'risquerai de te faire du mal et j'ai pas envie.

— Tu pouvais me le dire directement, au lieu d'être...

— Je sais. Pardon. Mais j'avais peur que tu te sois fait des films de ton côté et...

Elio se mit à rire et secoua la tête.

— Maé, je réfléchis beaucoup mais je reste lucide. Moi, fréquenter le capitaine de l'équipe de basket ? Ce n'est envisageable dans aucune réalité.

Le rouquin préférait ne pas lui dire que, malgré tout, il avait pensé à un moment dans le week-end qu'une histoire entre eux était possible. Cela n'avait duré quelques minutes, avant que son cerveau ne lui rappelle qu'il n'était ni intéressant, ni beau, ni drôle et que, de ce fait, rêver de quoi que ce soit avec Maé était stupide.

— Tu te sous-estimes, Elio. T'es intelligent, t'es sympa. T'es même drôle parfois mais ça, je crois que tu le fais pas exprès... T'es intéressant et...

— Tu vantes mes qualités pour me faire oublier que t'es en train de me mettre un râteau ?

Elio esquissa un sourire amusé et Maé éclata de rire. Il ébouriffa les cheveux de son camarade, ce qui eut pour effet de faire râler le rouquin.

— Tu vois, t'es drôle quand tu veux. Mais j'le pense sincèrement. Et justement, t'es trop bien pour un mec comme moi.

— Je crois que c'est toi qui te sous-estimes là. Souffla Elio.

Maé saisit de nouveau le visage du rouquin entre ses mains pour aller déposer un baiser sur son front, tendrement. Il le relâcha ensuite.

— On est amis, alors ?

Le capitaine de l'équipe de basket tendit une main. Elio se mordilla les lèvres. C'était bien la première fois que quelqu'un voulait être son ami... Maé lui plaisait, il ne pouvait pas le nier mais il s'en fichait. Être son ami lui suffisait. Il n'en demandait pas plus, vraiment. Un grand sourire se dessina sur son visage et il serra la main de son camarade.

— Amis.

— Tu sais que ton sourire est incroyable ? Tu devrais sourire plus souvent.

— Oui alors première règle de notre amitié : tu arrêtes de flirter avec moi.

Elio plissa le nez tandis que Maé lui tirait la langue.

— Pourquoi, ça t'embêtes ?

— Non mais moi, je ne sais absolument pas flirter alors je ne peux même pas essayer de te déstabiliser en retour et c'est injuste !

Maé sourit légèrement.

— Si tu veux, je t'apprends. Comme ça, tu deviens un vrai tombeur et en tant que bon ami, je pourrais juger toutes les personnes que tu fréquentes !

Elio fit la moue, amusé cependant. Il était étonné de constater que son angoisse était – presque – partie sans qu'il ne s'en rende compte... Rien que de discuter avec Maé l'avait calmé. Mais il avait déjà remarqué, depuis le début de l'année, que la présence de son rival l'apaisait. C'est pour cela qu'il s'autorisait à lui répondre, à rire à ses blagues. Avec n'importe qui d'autre, Elio savait qu'il aurait été mal à l'aise mais avec Maé, c'était naturel. Il se remit debout, en même temps que Maé.

— On verra. Je ne suis pas sûr que des gens veuillent me fréquenter...

— Oh mais arrêtes ! Il suffit que tu fasses un sourire et t'en as plusieurs qui tombent à tes pieds !

— Mais n'importe quoi, tu dis n'importe quoi !

Le rouquin pouffa de rire, un nouveau sourire se dessinant sur ses lèvres et Maé le pointa du doigt, le regard rieur.

— Voilà ! Ce sourire là !

Comme pour illustrer ses propos, Maé se laissa tomber de nouveau à genoux sur le sol, passant ses bras autour des jambes d'Elio.

— Tu vois. A tes pieds, Everlast.

— Mais arrêtes de faire l'idiot ! Marmonna Elio. Relèves toi !

Il rit de plus belle, cependant. Maé le regarda en souriant. Il enchaînait les pitreries depuis tout à l'heure pour faire oublier à son camarade sa crise d'angoisse. Cela semblait marcher, Elio avait retrouvé des couleurs et il riait de bon cœur. Maé était soulagé, encore plus maintenant qu'ils avaient discuté. Il s'en voulait de son comportement d'abruti mais il avait eu peur qu'Elio se fasse des films ou veuille quelque chose entre eux... Le jeune Pinheiro n'était pas fait pour ça. Il savait déjà que cela finirait mal et il ne voulait pas ça. Il ne voulait pas briser le cœur d'Elio. Ce dernier ne méritait pas ça.

______________________________________

Bonsoir, bonsoir !

Voilà le chapitre 7, chapitre adolescent donc. 

Si, jusqu'ici, on a déjà pu aborder les problèmes d'Elio, ils deviennent un peu + réels dans ce chapitre. On se focalise un peu plus sur ses pensées, on comprend un peu mieux qu'il est, dans le fond, très seul. 

Le caractère de Maé se dessine un peu mieux aussi : c'est un petit con mais il apprend très vite de ses erreurs et sait se rattraper. Son intention n'est pas de blesser Elio, loin de là. 

J'espère que le chapitre vous aura plu. 

N'hésitez pas à commenter ! :)

Coeur sur vous, 

Oxy. 

واصل القراءة

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