Save Your Tears

By ChrisBonna

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Astrid vit à Paris. Élève dans un conservatoire de danse, elle prend des cours pour être chorégraphe afin d'... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
🎄Joyeux Noël 🎅🏼
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
En attendant...
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
chapitre 62
Chapitre 63
chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue

Chapitre 13

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By ChrisBonna



Astrid est endormie, son petit corps tout chaud contre le mien, ses cheveux, que j'ai aimé emmêler alors que je m'enfonçais en elle sont étalés sur l'oreiller envoyant l'image d'une icône au visage d'ange, où une certaine plénitude la rend encore plus magnifique.

J'ai du mal à ne pas la réveiller pour m'introduire encore en elle, la faire mienne une fois de plus, graver sa peau de mes ongles, de mes soupirs, de mes baisers, mais je me raisonne et je me retiens. La nuit a été courte, et pourtant ce besoin vital, que l'on a eu l'un de l'autre hier soir, est loin d'être assouvie en ce qui me concerne.

Mais je la laisse dormir, reprendre des forces car je sais qu'une journée chargée l'attend, mais putain c'est dur. Alors avant de faire une connerie, je me décolle de son corps en faisant attention de ne pas la réveiller, un dernier regard, je remonte le drap sur son corps nu, puis je m'extirpe du lit en soufflant de frustration. J'avise l'heure qu'il est et part enfiler ma tenue de sport, que j'ai récupéré dans le dressing, dans la salle de bain, je me passe un coup d'eau froide sur le visage et c'est partie pour ma séance de boxe avec Jaden.

Jaden est le garde du corps que mon père m'a attribué quand j'ai décidé de m'affranchir du giron paternel. Jaden est plus vieux que moi de quelques années, et au-delà de la relation employeur/ employé je le considère comme un ami. Nous avons été élevés ensemble malgré nos cinq ans de différence car il est le fils de notre cuisinière et le grand frère de Camélia qui était ma meilleure amie avant de devenir ma copine durant mon adolescence.

Il a toujours tenu le rôle de protecteur, envers sa sœur puis pour moi quand à dix huit ans mon père lui a proposé après son bac de devenir un membre actif dans la protection rapprochée. Il a été entraîné, évalué, car hors de question pour Juan Alvarez de prendre le moindre risque quand son fils ou sa femme sont impliqués.

Mes yeux se portent une dernière fois sur la déesse qui dort entre mes draps puis je sors de la chambre pour rejoindre Jaden qui doit m'attendre dans la salle de sport que j'ai faite emménager au sous-sol de mon immeuble. Jaden a établi un planning strict et chaque jour, lui et moi nous affrontons soit sur un ring pour un combat de boxe comme aujourd'hui ,ou alors je le suis dans la rue pour un parcours de cross fit qu'il a établi en repérant les lieux.

Mon père m'a toujours répété qu'il était impératif pour moi de savoir me défendre et la formation s'est accélérée au décès de ma mère.

Je descends les trois étages qui me séparent de ma leçon du jour, même si mon niveau atteint largement celui de mon garde du corps, ouvre la porte à double battant et m'imprègne de suite de l'atmosphère du lieu.

Jaden est déjà au milieu du ring une corde à sauter dans les mains, il me regarde avancer dans sa direction, je passe sous les cordes qui délimitent les tapis puis sans un mot, il me tend la corde. Je le connais assez pour savoir que mon retard d'à peine cinq minutes le contrarie alors je me tais, et enchaîne les sauts.

Puis toujours sans rien dire, je m'équipe de gants, de protège dents, d'un casque et c'est partie pour un combat sans faux semblant. Les coups ont les donne sans se retenir, j'encaisse un direct au corps qui me fait me plier en deux, il souffle quand le poing de ma main droite s'écrase sur son flanc et ainsi de suite j'enchaîne direct avant, direct arrière, crochet avant, Jaden en fait autant, esquive en faisant une rotation avant pour éviter mon crochet, ce jeu continue encore quelques minutes, je bloque quelques coups, jusqu'à ce qu'il estime que l'entraînement à assez durer et qu'il est temps pour moi de revêtir le costume de chef d'entreprise.

Je suis vidé.

Nuit blanche à baiser plus entraînement intense n'est pas l'idée du siècle.

Mais je ne le regrette absolument pas. Je m'en tape si je suis à l'envers toute la journée ça en valait la peine et je recommencerai sans hésitation.

Assis contre les cordes du ring, je porte une bouteille d'eau à mes lèvres en souriant aux pensées qui me traversent l'esprit, quand Jaden me provoque.

— La prochaine fois Sebastiàn, je viens te chercher directement dans ta chambre, précise t-il d'un ton bourru.

Je hausse les sourcils en me relevant.

— Alors je serais obligé de te mettre une raclée Jaden, car je n'autorise personne à voir Astrid allongée dans mon lit.

Ce con ricane.

On se toise.

— Alors ne m'oblige pas à y venir. Tu sais comme moi que les menaces que reçoit ton père ne sont pas des blagues que l'on trouve dans des œufs en chocolat. Tu es prêt, je l'ai certifié à Juan, mais ta survie, ton indépendance dépendent aussi de la façon que tu as de gérer tes anticipations. Et ce matin ce n'est pas le cas. J'aurais pu m'introduire chez toi sans aucun problème, l'alarme n'était même pas enclencher putain.

Je ferme ma gueule parce que je sais que Jaden à raison sur ce coup. Je n'ai pas assuré. Mais à mon corps défendant hier soir penser à enclencher l'alarme n'était pas ma priorité et j'aurais aimé le voir lui, si une fille aussi belle et chaude qu'Astrid l'était, il y aurait pensé !

Je suis sûr que oui. Ce mec est un robot.

— Cela ne reproduira plus Jaden. Rappelle l'entreprise qui a installé tout le système de sécurité pour qu'il vienne changer celui de mon domicile. Je veux que la porte se verrouille automatiquement et deux caméras supplémentaires maintenant qu'Astrid fait partie de mon quotidien.

Si Jaden paraît surpris de ma seconde demande, il reste de marbre. Il hoche simplement la tête et nous quittons ensemble le sous-sol. Lui pour regagner l'appartement qu'il occupe au premier étage, celui où se trouve mon bureau et moi, pour voir si une petite ballerine est enfin sortie des bras de ce chanceux de Morphée.

Quand je pénètre dans le penthouse tout est encore calme. Je me dirige vers la cuisine et commence à préparer le petit déjeuner quand j'entends la porte de ma chambre s'ouvrir.

Mes gestes se stoppent net quand Astrid apparaît dans la pièce, les yeux encore remplis de sommeil, ses cheveux attachés en un chignon bordélique. Mais si ma queue fait un looping, mon cœur un salto et mes neurones grillent, c'est parce que la voir dans une de mes chemises blanches, qui fait ressortir sa peau encore doré, seulement fermée par les boutons du milieu, qui lui arrive à mi cuisse et sans sous-vêtement est un fantasme pour les yeux.

Et un régal pour mon ego.

— Salut.

Sa voix douce me fait revenir sur terre et je m'empresse de la rejoindre pour l'étreindre et foncer sur ses lèvres.

— Salut mon ange.

Mon timbre est guttural comme si j'avais fumé un paquet de clopes.

— On dirait que je t'ai manqué.

Elle n'a pas tout à fait tort. Mais je sors une demi vérité.

— Ton petit corps surtout.

Astrid me regarde par en dessous, ses bras entourent ma nuque tirant sur mes petits cheveux, je suis en sueur, mon t-shirt colle à ma peau, mon pantalon de survêtement en molleton ne cache rien de mon érection.

— Je sens ça... oui.

Dans un grognement digne d'un homme des cavernes, je la soulève pour l'entraîner avec moi, Astrid enroule ses jambes autour de mes hanches, ses petits seins dont les pointes tendent le tissus frottant contre mon torse ravivant cette envie d'elle que j'essaye de maîtriser depuis que je suis réveiller, sa chatte dont l'humidité imprègne mon bas me fait disjoncter. Sans ménagement je la dépose sur le plan de travail, je me glisse entre ses cuisses ouvertes alors que mes lèvres prennent possession des siennes dans un baiser vorace, je soulève ses fesses pour remonter ma chemise, je descends à peine mon survêtement et m'invite entre ses chairs d'une seule poussée. Astrid cri, ma bouche dévorant sa poitrine à travers le tissu, ça ne me suffit pas alors j'arrache les quelques boutons qui la maintenait fermée, mes dents mordent, ma langue lèche ses pointes, mon ange bascule la tête en arrière, mes coups de reins sont brutaux, je la retiens par les hanches pour la bloquer, je suis en feu, je la veux tellement fort que j'accélère encore. Ses halètements font écho aux miens, elle se dresse face à moi, tire sur mon t-shirt qu'elle envoie valser quelque part, ses doigts s'accrochent à mes pectoraux.

— Putain c'est trop bon As, je ne vais pas tenir.

— Alors ne tiens pas.

Cette fille est celle qu'il me faut.

J'accélère encore, la retient plus fermement, je mords sa lèvre inférieure, capture sa langue, elle est proche et moi aussi... je le sens. De la baise. Pure. Dure. Celle que j'aime. Ou que j'aimais je ne sais plus. Astrid fait voler en éclat tous mes repères. Puis on explose en parfaite symbiose, un orgasme dévastateur, comme je n'en ai jamais connu.

On reprend notre souffle front contre front, les yeux fermés pour apprécier cet instant.

— Je...

Je quoi ? Je suis désolé Astrid d'avoir été si brutal ?

De t'avoir montrer une facette de moi dont je ne t'ai pas parlé ?

— C'était parfait Sebastiàn, me susurre ma belle ballerine, alors que j'ai le visage enfoui dans son cou pour en respirer la fragrance comme un camé.

Son parfum plus l'odeur de sexe égale dose dure.

Je relève la tête et quand nos regards se croisent le gouffre qui s'ouvre à moi me fait tressaillir.

Je tombe. Je plane.

— Je ne t'ai pas fait mal ?

— Non au contraire, elle rit.

Je la serre contre moi embrassant le haut de son crâne.

— Tu es parfaite Astrid déclaré-je en la fixant.

— Pourquoi ? parce que j'ai aimé que tu me baises ?

Elle rougit et j'adore ça.

— Entre autre chose oui.

Un bruit de clés nous surprend, j'avais oublié que Jaden venait me chercher pour m'accompagner à l'aéroport. Je dois partir quelques jours à l'étranger régler un problème de personnel dans ma boite berlinoise.

Je referme comme je peux la chemise d'Astrid, remonte mon pantalon de jogging et la fait descendre du meuble sans manquer de la faire glisser contre mon corps.

Elle frissonne. J'ai la chair de poule.

— Mierda j'avais oublié que Jaden devait me rejoindre ici.

— T'inquiète, je vais me doucher et je te rends ton indépendance et ta mémoire.

— Chipie tu ne perds rien pour attendre...

Ma phrase reste en suspens car Jaden est déjà à l'entrée de la cuisine.

Il salut d'un mouvement de tête la femme qui neutralise toutes mes pensées sensées, elle le lui rend puis avant de tourner les talons, elle dépose ses lèvres au coin des miennes et quitte la piece dans un mouvement gracieux. Je n'arrive pas à détacher mon regard de ses courbes que je viens à peine de quitter. C'est un raclement de gorge sur ma droite qui m'y oblige.

— Elle sait Sebastiàn ?

Jaden n' a pas besoin de développer.

— Non. Pas encore. Je lui en parlerai à mon retour de Berlin.

La discussion est close.

— Je vais me préparer.

Un rictus ou se qui s'y apparente étire le coin des lèvres de mon garde du corps.

Intérieurement je jubile à l'idée de retrouver mon ange sous la douche, mais mon fantasme s'arrête net quand je pénètre dans la chambre et qu'Astrid est au téléphone, habillée, coiffée et sur le point de partir.

Je marche vers elle, l'entoure de mes bras, elle ne sursaute pas, se love contre mon torse, alors j'en profite pour faire courir mes lèvres dans son cou, les remonte le long de sa mâchoire, je sens sa respiration accélérer, ses mots sont hachés, je reconnais la voix de Théo. Puis dans un sursaut, elle s'écarte pour me faire face et c'est pire pour ma santé mentale, mais cette petite coquine recule encore, son portable toujours à l'oreille, elle répond par monosyllabes, je la suis tel un prédateur, elle pourrait m'emmener où elle veut, à ce stade je ne pose plus de question, je fonce, vers elle, l'accule contre une commode.

— Et maintenant ? murmuré-je.

Elle sourit.

Parfait.

Sauf que je n'avais pas prévu que cette petite chipie passerait sous mes bras pour s'enfuir.

Je rigole comme un gamin de m'être fait avoir.

Le silence me fait me retourner, et je découvre Astrid appuyer contre le chambranle de la porte de la chambre un immense sourire aux lèvres.

— Il faut toujours se méfier des proies trop faciles mon beau latino.

— Je saurais m'en souvenir, approuvé-je en me déplaçant.

— Je vais devoir y aller, Théo et Stan assurent le début de mon cours mais...

— Je sais, la coupé-je en l'embrassant. Et moi, j'ai un avion à prendre.

— Berlin ? C'est ça ?

— Oui, je rentre d'ici une semaine, j'espère régler le problème assez vite. Tu as tous les codes, donc tu viens quand tu veux. Et Jaden te donneras les nouveaux, car je fais renforcer la sécurité.

Elle fronce les sourcils à cette information.

— Rien de grave ?

— Je t'en parle à mon retour Astrid. Mais ne t'inquiète pas, ok ?

— Ok.

Je dépose mes lèvres sur les siennes, je n'approfondis pas sinon on ne sortira jamais de cette chambre et la laisse filer, non sans une envie violente de courir après elle pour l'emmener avec moi.

Parle lui, raconte lui tout et après on en reparle.

Je claque mentalement la porte à cette saleté de conscience.

Une heure plus tard, je suis sur le tarmac de l'aéroport de Long Island MacArthur attendant que l'autorisation de décoller après les vérifications d'usage.

Confortablement installé dans le coin salon du jet, je parcours mes mails quand un message de mon père arrive sur mon iPhone dernier cri.

Juan :

Il faut qu'on parle, fils.

Juan n'a jamais été dans l'exubérance, en paroles du moins, pour ce qui est de sa vie, c'est une autre histoire, mais là son sms m'intrigue.

Moi :

Rien de grave ? Je vais décoller pour Berlin, je te contacte à mon arrivée.

Juan :

Très bien, fais attention à toi.

Moi :

Comme toujours père.

La réponse ne vient pas, j'en déduis qu'il en a terminé avec moi. Puis :

Juan :

Sauf que tu n'es plus seul...

Là, c'est moi qui met du temps à répondre.

Moi :

???

Bon ok, prendre dix minutes pour trois malheureux points d'interrogations, mon père va se demander si je n'ai pas perdu quelques neurones en route.

Je ne suis pas étonné que Juan soit au courant pour Astrid et moi. Il a des yeux et oreilles partout ou c'est Jaden qui l'a rencardé.

Juan :

Appelle moi quand tu atterris.

En d'autres termes, pas la peine d'essayer d'en savoir plus, la conversation est terminée, je passe à un autre dossier.

L'hôtesse vient me prévenir que nous allons décoller et me prend d'éteindre mon portable non sans me sourire exagérément. Remballe tout. Depuis qu'une petite chorégraphe partage mon lit, aucun autre cul que le sien ne m'attire.

Jaden ne se cache pas de reluquer le cul de l'hôtesse justement, quand il arrive vers nous, et vient s'asseoir en face de moi sur un fauteuil en cuir beige en souriant exagérément à Patricia. Seule une table en verre ou est posé mon MacBook Pro nous sépare. J'attends que celle-ci ait déguerpi pour poser la question qui tourne en boucle depuis que j'ai échangé avec mon père.

— C'est toi qui a parlé d'Astrid à Juan ?

— Non.

Simple. Court. Concis.

— Ok.

Jaden s'installe plus confortablement, Patricia revient avec des boissons et reluque mon garde du corps d'une façon peu professionnelle.

— Y'en a une qui veut cocher la case Mile High Club, ricané-je.

— A mon avis, elle a plus d'heure de vol dans cette catégorie que dans celle d'hôtesse.

— Pas faux.

Jaden consulte ses mails sur son téléphone m'indiquant que la conversation est finie, et moi je rejoins le fond de l'appareil pour aller faire une sieste de quelques heures dans l'unique chambre de l'appareil.

Je programme mon réveil, m'allonge après m'être mis à l'aise puis les yeux rivés sur les nuages je m'endors avec le visage de mon ange gravé sous mes paupières.

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