W [EN PAUSE]

Bởi Mandi_Eelis

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Bienvenue au camping « À la belle étoile » Ce panneau, Valentin l'a déjà vu un million de fois. En exagérant... Xem Thêm

Avant-propos
Partie I
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Partie II
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Partie III
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Partie IV
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78

Chapitre 47

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Bởi Mandi_Eelis

Laura me laisse tranquille sur le chemin du retour. Je me sens vidé après cette conversation à cœur ouvert ; j'ai l'impression que ça m'a pompé toute mon énergie vitale d'admettre à voix haute que j'éprouvais peut-être plus que de l'amitié pour Valerio, et d'entendre que mon comportement pouvait me jouer des tours.

J'ai prévenu mon meilleur ami que j'arrivais avant même de sauter dans la voiture, et je souris doucement en le voyant assis sur la terrasse lorsque je me gare.

— Alala, vous êtes trop drôles tous les deux, murmure Laura quand j'éteins les phares. Et dire que je vais louper le feuilleton de l'été !

— Je suis quoi, ton bouffon ?

— Exactement, le bouffon de la reine ! Plus divertissant que Fort Boyard et Koh Lanta réunis.

Je secoue la tête en pouffant de rire, et on sort de la voiture. Laura ébouriffe les cheveux de Valerio en passant près de lui, et nous souhaite une bonne nuit. Toujours assis sur la dernière marche de la terrasse, il me fixe, le menton posé dans sa paume.

— T'as passé une bonne soirée ?

— Ouais. Et toi ?

Je triture la clé de voiture dans la poche de mon short, toujours planté devant lui. Il hoche la tête. Moi aussi. Pourquoi est-ce qu'on est aussi gênés, là maintenant ?

— Tu veux aller te coucher, ou on va traîner ? demandé-je.

— Je crois que je suis fatigué.

— Pareil.

— Je vais ranger ça, alors, dis-je en agitant les clés.

Dix minutes plus tard, je suis emmitouflé sous la couverture, à une distance de sécurité d'au moins cinquante centimètres de Valerio. Quand je pense que l'année dernière je me collais à lui sans aucune gêne, et que maintenant je suis incapable de m'approcher de lui sans culpabiliser.

— Alors, Nadia a un mec ?

— Euh... C'est compliqué.

— Pourquoi ?

— Ben... En gros... Elle voudrait se mettre avec lui, mais elle sait pas comment.

— Et du coup elle voulait des conseils.

Je me tourne vers lui, les bras enroulés autour de mon oreiller, dans la même position que lui.

— C'est ça, dit-il en riant. Genre, comme si j'étais un expert.

— Elle t'a dit qui c'était ?

— Ouais... C'est un de ses potes.

— Ça se trouve, c'est toi.

Il pouffe dans son oreiller et secoue la tête.

— Non.

— C'était peut-être une stratégie pour savoir si elle avait ses chances avec toi.

— Valentino, arrête.

— Mais quoi, on sait jamais !

— Gros jaloux, va.

Je m'empourpre, pris en faute.

— Elle est amoureuse d'un mec depuis des années et elle sait que je ne suis pas intéressé alors elle s'est dit qu'elle allait se confier à moi. C'est tout.

Il sourit doucement, et je fais la moue.

— Désolé d'être un sale con.

— Mais non.

— Je sais pas pourquoi je suis comme ça, mens-je.

— Moi ça m'amuse.

Je reste silencieux, cherchant mes mots. J'ai envie de lui parler de ce qu'on s'est dit avec Laura. Enfin, pas tout, mais... en partie.

— J'ai peur que tu me trouves chiant, l'année prochaine.

— Pourquoi ça ? demande-t-il en écarquillant les yeux.

— Je sais pas... On va être tout le temps ensemble. J'ai pas l'habitude de côtoyer d'autres gens que toi, l'été. Et là... 'Fin, je sais que je peux être assez étouffant.

Il cligne des yeux, et se redresse légèrement.

— Attends, toi, tu te trouves étouffant ? C'est moi qui te colle tout le temps !

— Hein ?!

Je me redresse aussi.

— Bah oui. Je pensais même que t'en avais marre, parce que je trouvais un peu distant, ces derniers temps.

— Je suis pas distant, paniqué-je.

— Ah bon ?

Il regarde la distance qui nous sépare sur le matelas. Oui, bon, c'est vrai. Mais j'ai de bonnes raisons.

— J'essayais d'être moins envahissant, me justifié-je en me rapprochant un tout petit peu.

L'air satisfait, il se rapproche aussi, de sorte que nous soyons tout près l'un de l'autre, et je souris. C'est à la fois douloureux et agréable. Comme est-ce que je vais gérer ça ?

— Vous êtes allez où, avec Laura ? change-t-il de sujet.

— On a acheté des kebabs et on a mangé sur une aire de pique-nique.

— D'accord.

— T'aurais voulu venir ?

Il secoue la tête.

— Non. Tu la vois pas souvent, c'était votre soirée à vous. Vous avez parlé de quoi ?

— Euh... de la rentrée. Et de nos parents.

— Ça va faire bizarre de plus être ici, demain soir... dit-il en pensant aux siens.

— Ouais. Tu viendras quand même dormir de temps en temps ?

— Bien sûr, dit-il avec un doux sourire.

Trop doux pour ma santé mentale. Je ferme les yeux, et me rapproche encore un peu plus. J'ai tellement envie de le toucher.

— Bonne nuit Valentino.

— Bonne nuit Valerio, murmuré-je.

Ses mèches de cheveux balaient mon visage, et je me sens glisser dans une bulle de bien-être quand son front vient toucher le mien. C'est tout ce que j'attendais ; et je suis partagé entre l'euphorie et l'angoisse. Valerio est tout ce que j'attendais, mais si je ne peux pas l'avoir je ne sais pas si je le supporterai.

***

— Je reviens, je dois aller faire un truc.

Valerio hausse un sourcil en me regardant débarrasser mon bol. Il est tôt, on s'est levés un peu avant neuf heures car on ne s'est pas endormis tard hier, et je dois me dépêcher si je ne veux pas la rater.

— Tu vas où ?

J'hésite à lui dire la vérité, parce que je serais capable de me dégonfler et de ne pas le faire.

— Tu verras. Enfin, je te dirai plus tard. Je reviens dans pas longtemps !

Sur ce je quitte le mobil home sous son regard intrigué et celui de mes parents. J'ai un peu mal au ventre, en empruntant l'allée dans le sens inverse de celui dont j'ai l'habitude.

Quand j'arrive devant son bungalow, elle est dehors en train d'empiler des chaises sur la terrasse et je suis content de ne pas avoir à demander à ses parents si elle est là.

— Valentin ?

— Salut.

Je me frotte la nuque, gêné d'être ici. Nadia descend les quelques marches en bois, et me rejoint sur la pelouse bordant le chemin. Elle est surprise de me trouver ici, et c'est logique.

— Euh... Ça va ? me demande-t-elle.

— Oui. Euh... et toi ?

— Oui, un peu la déprime de rentrer, mais ça va.

— Ouais, tu m'étonnes.

Elle pince les lèvres et se balance d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Et couillon comme je suis, je ne fais rien pour arranger ça. Allez, il faut que ça sorte, maintenant !

— Je voulais te dire que j'étais désolé.

— Pour ? demande-t-elle timidement.

— Pour avoir été un connard avec toi.

— Oh.

— J'ai pas été sympa avec toi, dès le début des vacances, et c'était vraiment pas cool. Je suis désolé.

— Euh... OK. C'est pas grave. Je te pardonne, je suppose.

— T'es pas obligée. Je... Bref, tu es... gentille et moi... non. Je sais que c'est trop tard, mais si jamais on devait se revoir, je te promets que je ne serai pas aussi... con.

Elle sourit et rit à moitié de la maladresse de mes mots, et je ne me vexe pas parce que c'est tout ce que je mérite. Je souris même un peu, je crois.

— D'accord. Et... je peux savoir ce qui t'a fait changer d'avis ?

Anticipe les questions, Valentin, bordel.

— Euh... Rien de spécial.

Plutôt crever que de lui avouer que c'est parce que je suis jaloux comme un pou. Enfin, étais.

— En fait il y a eu un genre de quiproquo et je t'en ai voulu, finis-je par dire. Mais j'ai un peu surréagi, et voilà. C'est pas du tout ta faute, hein !

Je me tais avant de m'embourber et de raconter des bêtises encore plus grosses.

— Ah, je vois. Bon... Ben, sache que t'es pardonné. Tu n'as pas gâché mes vacances, alors ça va.

Je rougis violemment en songeant que ça aurait pu être le cas. Je suis vraiment un idiot, parfois. Je m'en serais vraiment voulu de ruiner ses vacances avec mon comportement.

J'entends derrière moi le bruit caractéristique de la voiturette de Serge, et me retourne. Mais ce n'est qu'une des personnes chargées de l'état des lieux de sortie. Je ne vais pas les déranger plus longtemps.

— Tu diras au revoir à Valerio de ma part ?

— Oui. Et si jamais tu veux venir nous voir un de ces quatre à la coloc... Voilà, me surprends-je à l'inviter.

— C'est gentil, je m'en souviendrai !

Elle m'offre un sourire lumineux, et je me sens encore une fois très bête d'avoir été aussi horrible avec une personne aussi gentille. Pour absolument aucune raison valable.

— Au fait, Valentin ! m'interpelle-t-elle alors que je commence à m'éloigner.

Je me retourne, curieux.

— Tu as tort, toi aussi tu es quelqu'un de gentil. L'année dernière, quand on s'est rencontrés, je l'ai bien vu. Mais il arrive parfois que d'autres choses prennent le pas dessus, et ce n'est pas grave... Il suffit juste s'en rendre compte.

Ne sachant pas trop quoi dire, je grimace un sourire de reconnaissance. Je ne sais pas trop si elle a deviné quelque chose ou si c'est juste un hasard rassurant qui fait que ses paroles résonnent en moi, mais j'apprécie ce qu'elle me dit.

— Merci, Nadia.

Elle me fait un petit signe de la main, et disparaît à l'intérieur du mobil home. Je reprends finalement le chemin de mon propre bungalow, et serre les poings de satisfaction. Je suis content d'avoir réussi à lui parler. De m'être excusé. Qu'elle m'ait rappelé que je ne suis pas une mauvaise personne.

J'ai le sourire aux lèvres quand Valerio me voit revenir.

— Qu'est-ce que tu mijotes ? me demande-t-il.

— Rien.

Il fronce les sourcils, n'en croyant pas un mot. Je lui tapote la tête en grimpant sur la terrasse, et lui dit de bouger ses fesses car on a des carottes à éplucher et à râper. Ses parents arrivent pour midi, et on va manger tous ensemble alors on a du boulot.

Maman me fourre un économe dans les mains, et je m'installe à la table de la terrasse sous les questions insistantes de Valerio.

— Vas-y, tu veux pas me dire où t'étais ?

— Ça ne te regarde pas, déclaré-je. Elle est où Laura ?

— Partie voir son mec. Enfin son...

Il articule « Plan cul » avant de dire à voix haute :

— Ex. Tu te venges pour hier, c'est ça ?

Je hausse un sourcil.

— Comment ça ?

Il regarde par-dessus son épaule pour voir où sont mes parents, et baisse d'un ton.

— Parce que j'ai fait une soirée sans toi.

— Ah ! Ben, ça aurait pu... Mais non.

Je ricane devant son air perplexe.

— Allez, dis-moi ! couine-t-il.

Sans répondre, je lui donne une carotte que j'ai fini d'éplucher et il attrape la râpe en me menaçant avec.

— Est-ce que je fais des cachotteries, moi ?

— J'sais pas, réponds-je en haussant les épaules. Peut-être.

Il fait la moue, et récupère son portable dans sa poche. Je continue d'éplucher mes carottes, et il lève les yeux vers moi au bout d'un moment.

— T'as été voir Nadia ?

— Peut-être. Pourquoi ?

Il me regarde avec insistance.

— Oui, je suis allé la voir. Je lui ai dit que j'étais désolé d'avoir été un sale con avec elle.

— Valentin ! m'apostrophe ma mère depuis le séjour.

— Un sale bougre.

Valerio sourit, et je baisse les yeux sur mes légumes. Je risque d'en entendre parler pendant des semaines.

— Elle t'a dit quoi ?

— Ça ne te regarde pas, m'imite-t-il.

Je ris en secouant la tête, et lui balance une carotte à la figure.

— Eh, on joue pas avec la nourriture ! Tiens, mange-la, ça te rendra aimable !

— J'en ai pas besoin, wesh.

— Bah si.

— Bah non, j'ai fait mon mea culpa !

— Vous avez fini vos bêtises ? nous interrompt maman en déposant une pastèque sur la table. J'ai besoin d'un volontaire pour couper ce monstre.

— Je peux pas j'ai les mains prises.

— Moi aussi !

Elle nous toise avec affliction, et mon père vient finalement s'y coller.

Quand le portable de Valerio sonne, il décroche aussitôt et se lève avec un grand sourire.

— Vous êtes arrivés ? Attendez, je vous rejoins ! ... Bah, pourquoi ? ... Ah, d'accord. Ok, à tout de suite !

Il raccroche, et je croise son regard perplexe.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Ils ont une surprise, apparemment.

— Oh ?

— Ils ne veulent pas que je les rejoigne à l'entrée. Enfin, ils viennent ici, quoi.

— Il est tôt, tu sais, ils n'ont sans doute pas encore la clé du bungalow.

Valerio acquiesce aux paroles de ma mère, et se rassoit à côté de moi.

— Ça te stresse ? demandé-je en le voyant taper du pied.

— Non, je me demande ce qu'ils mijotent, c'est tout.

— Comme moi tout à l'heure.

— Ouais ! Vous vous êtes passé le mot, aujourd'hui.

— J'ai hâte de savoir, moi.

Un bruit de moteur nous fait lever machinalement la tête, et je hausse un sourcil en voyant la voiture des Messange. Je pensais qu'ils arriveraient à pied.

— Mais ? s'exclame Valerio en sautant sur ses pieds.

A travers le parebrise, j'aperçois Nadège lui faire coucou avec un grand sourire. Je souris aussi, car je crois que j'ai compris. Et si c'est ça, alors c'est vraiment trop cool comme surprise.

— Mais pourquoi vous êtes pas à pied ? s'exclame Valerio, surexcité, quand son père ouvre la fenêtre côté conducteur en se stationnant.

Francis lui tend une clé à travers celle-ci, et je descends sur l'herbe pour faire mon curieux. Je vois distinctement le numéro 15 écrit au marqueur sur le porte-clé vert, et je souris de plus belle.

Valerio rit tellement il est heureux, et sa joie est si contagieuse que j'ai envie de le serrer dans mes bras pour partager toute cette énergie avec lui. Alors que son père entame une manœuvre pour se garer sur l'emplacement face au nôtre, Valerio se tourne vers moi en se mordant la lèvre.

— C'est trop bien !

J'ai des crampes dans les joues à force de sourire, et il me surprend en m'agrippant les épaules pour me serrer dans ses bras. Je lui rends son étreinte, aussi content pour lui que pour moi.

Je crois que c'était la première fois qu'il était séparé de ses parents aussi longtemps, et même s'il n'en parlait pas spécialement je sais qu'ils lui manquaient. J'imagine que les miens me manqueraient aussi, si je ne les voyais pas pendant un mois complet. Ça va nous faire tout drôle, l'année prochaine. Enfin, à la rentrée.

Et là, non seulement il va profiter de leur présence pendant deux semaines, mais en plus ils seront juste en face de nous. Comme avant. C'est mon petit bonheur égoïste.

Il s'écarte de moi, les yeux brillants, et me dit :

— Je serai juste en face !

Il n'imagine pas à quel point ces simples mots renforcent ce sentiment d'allégresse. Parce qu'ils signifient que celui-ci est partagé.

Une portière claque derrière lui, et je le libère pour qu'il aille enlacer ses parents. La petite voiturette de Serge arrive sur le petit chemin, et je lui fais un check quand il s'arrête à côté de moi.

— Ça va, gamin ?

— Bah ouais, et toi ?

— Content de tes nouveaux voisins ? me demande-t-il avec une tape dans le dos.

— Mais trop ! C'était prévu ?

— Surclassement offert par la maison, j'ai ouï dire.

— Génial !

Il salue rapidement mes parents, et traverse le chemin pour venir faire l'état des lieux d'entrée en face. C'est rarement lui qui s'en charge, car ce n'est pas son travail, mais il nous connaît bien, la famille de Valerio et la mienne, et c'est sympa d'être tous les ans accueilli par un visage connu.

Nadège vient nous dire bonjour pendant que Francis continue de discuter avec Serge, et je lui fais une bise timide. Elle m'intimide toujours un peu ; sans doute parce qu'elle ne m'a pas toujours apprécié. J'ai parfois l'impression qu'elle est prête à me tomber dessus au moindre faux pas, et c'est une des rares personnes que je n'ai pas envie de mettre en colère. Comme si je pouvais perdre Valerio à la moindre erreur.

Pourtant, j'en ai fait des faux pas. Mais je ne sais pas, j'ai perpétuellement l'impression d'être à la limite de son seuil de tolérance.

— Comment vas-tu, Valentin ? me demande-t-elle en me pressant l'épaule.

Le plus grand paradoxe est qu'elle est très douce, la plupart du temps. Mais j'ai le pressentiment qu'elle le serait beaucoup moins si elle savait tout ce qui se passe dans ma tête quand je pense à son fils.


***

Allez hop, sortez les chipolatas, le parasol, les claquettes et le pastis, aujourd'hui c'est barbecue 😎

Comment ça c'est pas la saison ?

Ce chapitre il me rappelle mes premières vacances au camping en "adulte", quand avec mon chéri on allait rejoindre les parents avec notre propre voiture et qu'on arrivait pile à l'heure pour l'apero ; tu troques le jean que t'as mis pour prendre la route à 5h du matin contre un short et BIM ça y est c'est les vacances ! 😎

Anyway, les vacances à La belle étoile ✨ se terminent pour Nadia !

Douce Nadia, si mal aimée de Valentin... et de vous 😂 regardez comme elle est kiki en plus, c'est Parvati Patil 🥺 (Shefali Chowdhury pour le nom de l'actrice !)

Et devinez quoi ? Jeudi on se retrouve pour une correspondance ET un chapitre ! Et ouais 😎

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