Brave

By MelodineDC

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Maxine est élève en terminale dans un lycée de Sète, elle a de bonnes notes, a une famille unie, des amis tou... More

Chapitre 1
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36 : Epilogue
- Petit mot de Fin -

Chapitre 17.

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By MelodineDC

Maxine avait mal au crâne...
Extrêmement mal au crâne même...
Cela avait sans aucun doute à voir avec les trois verres de champagne qu'elle avait bu.
Elle qui n'avait jamais but d'alcool avant cela, étant plutôt sage sur tout cela, avait décidé de se lâcher pour une fois, après que ses amis aient insistés et maintenant elle le regrettait plus que tout.

- Je ne boirais plus jamais d'alcool, marmonna la jeune femme, sentant sa propre voix résonner dans sa tête.

Elle allait être malade...
Il fallait qu'elle se lève pour aller chercher un médicament contre le mal de crâne, mais en même temps elle n'était pas sûre de pouvoir bouger sans vomir ses tripes.
Peut-être que si elle arrivait à attraper son téléphone...
Mais attraper son téléphone voulait dire bouger, ou devoir ouvrir ses yeux si elle n'arrivait pas à l'attraper avec un simple tâtonnement, ce qui lui semblait être une épreuve insurmontable à cet instant...
Peut-être qu'elle pouvait se rendormir et...

- Maxine ! Clémentine est en bas ! Elle t'attend pour votre foo...

Super, maintenant sa Mère était là...
Pour la première fois Maxine n'avait pas envie de se lever pour faire du sport et elle n'avait même pas envie de se lever pour voir Clémentine, ce qui montrait à quel point elle se sentait mal...

- Tout va bien Maxine ? Demanda Cléa, pendant que sa fille marmonnait quelque chose dans son lit, et voilà, tu as à peine 18 ans et tu commences déjà à...

Maxine réussit par elle ne savait quel miracle à couper la voix de sa Mère dans sa tête, la mettant mentalement sur "mute", tandis qu'elle essayait de s'empêcher de vomir.

- Je pense que nous allons annuler le footing, retentit la voix de Clémentine, faisant sursauter Maxine, qui ouvrit les yeux, laissant ses yeux se concentrer sur sa silhouette, mais ne voyant qu'un flou qui ressemblait à la femme pour laquelle elle ressentait tous ses sentiments, désolée d'être montée Cléa, je t'ai entendu crier sur celle-ci, je me suis dit que j'allais voler à son secours.
- Merci, réussit à marmonner l'étudiante, tout en ne bougeant toujours pas d'un poil, elle n'en avait toujours pas la force, déjà ouvrir ses yeux pour essayer de voir Clémentine avait été un effort du combattant pour la plus jeune des trois femmes, alors bouger, elle ne voulait pas y penser.
- Est-ce que tu as besoin que j'aille te chercher des médicaments ? Quelque chose pour t'aider avec ta gueule de bois.

A cet instant, Maxine ne put s'empêcher de tomber encore plus pour la femme qui s'inquiétait encore tellement pour elle, Professeure ou non, elle était totalement dingue d'elle et elle ne voulait plus fuir ses sentiments.

- Tu ferais ça ? Réussit-elle à dire, ne faisant même pas attention qu'elle était passé au tutoiement avant que les mots ne soient hors de sa bouche.
- Tout pour mon élève préférée, répondit Clémentine, un sourire se faisant entendre dans sa voix.
- C'est pour ça que tu es ma Professeure préférée, murmura Maxine, décidant que puisse qu'elle avait commencé à la tutoyer devant sa Mère, elle pouvait tout aussi bien continuer, ça serait bien plus suspect de s'arrêter maintenant.
- Je vais garder ça en tête pour la prochaine fois où tu te plaindras de mes méthodes d'entrainement.

Si Maxine n'était pas à deux doigts de vomir, elle aurait très certainement contesté ce que venait de dire Clémentine, mais elle était trop mal en point pour le faire, alors elle se contenta de lever les yeux au ciel, ce qui ne fit qu'aggraver son mal de crâne.

- Tu peux trouver des médicaments dans la salle de bain, dans le placard en dessous de l'évier, l'informa Cléa.
- Je vais chercher ça, je vais également prendre un verre d'eau dans ta cuisine Cléa.
- Fais comme chez toi, je vais rester avec celle-ci jusqu'à ce que tu reviennes, j'aimerai éviter qu'elle fasse encore plus de bêtise.
- Je te comprend, je fais au plus vite.
- J'ai bu 3 verres de champagne, je ne pouvais pas deviner que j'allais finir comme ça..., marmonna Maxine, qui n'était pas plus écoutée que cela, Clémentine ayant déjà quitté l'encadrement de la porte afin de partir à la recherche de tout ce qu'il fallait pour aider la petite brunette à se sentir mieux.
- C'est trois verres de trop !
- J'ai dix-huit ans, ce n'est pas comme si j'avais quatorze ans et que j'avais décidé d'organiser une fête non autorisée avec de l'alcool.
- Maxine...
- Tu sais que j'ai raison, maintenant si tu pouvais attendre que je n'aie plus envie de vomir mes tripes ni de m'arracher la tête pour me crier dessus, je t'en serais vraiment reconnaissante...

Et pour une fois, Maxine fut heureuse que sa Mère l'écoute, le calme revenant dans la pièce, faisant soupirer de bien être la jeune femme qui referma ses yeux, laissant l'obscurité calmer son mal de crâne.
Mais le calme ne dura pas longtemps, puisque quelques minutes plus tard du bruit se fit à nouveau entendre, tandis que Clémentine revenait dans la pièce.

- J'ai un médicament contre le mal de tête, un anti-vomitif et j'ai pris la liberté de te prendre quelque chose à manger, parce que le truc à ne surtout pas faire en cas de gueule de bois c'est de rester sur un estomac vide. Crois en mon expérience.
- Ma Préférée, vraiment, marmonna Maxine, réussissant à ouvrir les yeux, se sentant heureuse de voir déjà un peu moins flou que la dernière fois qu'elle avait essayé d'ouvrir les yeux, ce qui lui permit de voir beaucoup mieux Clémentine.

Et le moins qu'on puisse dire était que la Professeure de Sport était un régal pour les yeux.
Elle avait visiblement enlevé sa veste en bas, la laissant dans un débardeur qui montrait tous ses muscles des bras et si Maxine avait pu se concentrer, elle aurait très certainement vu le contour de ses abdos sous le débardeur moulant.
En plus de ce petit débardeur, elle portait un legging qui rendait ses jambes interminables, c'était déjà dure de se concentrer avec son mal de crâne, mais Clémentine était une distraction d'un tout autre level et contrairement au mal de crâne, Clémentine était une distraction plus que bienvenue.

- Un euro pour tes pensées, sourit la Professeure, tout en lui donnant le verre d'eau et les deux cachets qu'elle tenait dans ses mains.
- Parce que tu penses que je suis capable de penser à quoi que ce soit maintenant ?

Maxine savait qu'elle devait choisir ses mots avec précaution, parce que même si elle avait tendance à ne voir personne d'autre que sa délicieuse Professeure quand elles étaient toutes les deux dans la même pièce, sa Mère était toujours présente et entendait tout.

- Non. Bien sûr que non. Maintenant prend ses médicaments, mange cette pomme et essaye de dormir, on verra plus tard pour le footing.
- Plus tard comme dans demain ? Parce que je ne suis pas sûre que je serais capable de faire quoi que ce soit aujourd'hui.
- Je me doute. Et c'est bien de le reconnaitre. Comme je te l'ai dit. On verra plus tard ! Maintenant avale moi ses médicaments et mange-moi cette pomme !

Maxine dû s'empêcher de parler en mordant sa lèvre inférieure, tandis que Clémentine ne la quittait pas du regard, attendant qu'elle prenne ses médicaments.

- Tu es sûre que c'est une bonne idée de me faire manger ? Je ne voudrais pas vomir...
- Crois-moi, tu es loin d'être la première personne sur cette planète à avoir eu une gueule de bois. Et le mieux dans ce genre de situation c'est de manger. En plus, tu ne peux pas prendre des médicaments avec un ventre vide. Ce n'est pas une bonne idée.

Comprenant qu'il fallait mieux faire ce que lui demandait Clémentine.
Maxine portât les médicaments à sa bouche un par un, buvant une gorgée d'eau à chaque fois pour les faire passer, avant de boire le reste de l'eau.
Elle avait plus soif qu'elle ne l'avait pensé au départ.

- Bien, maintenant que les médicaments sont pris, je te laisse manger cette pomme par toi-même. Je peux avoir confiance n'est-ce pas ?

Le sourcil droit en l'air tandis que Clémentine la fixait suffire à presque la faire défaillir.
Maxine ne savait pas si la jeune femme devant elle le faisait exprès, mais si c'était le cas elle devait cesser tout de suite, ou alors sa Mère allait finir par se douter de quelque chose.
Surtout quand elle attraperait sa Professeure par le haut de son débardeur pour l'attirer dans un baiser...

- Mange ! Soupira Clémentine, prenant un ton légèrement plus autoritaire, ce qui n'aidait toujours pas Maxine à se concentrer sur autre chose que sa Professeure.

Elle était vraiment foutue...

- Maxine...
- Bien, bien, je vais manger cette pomme...
- Merci ! C'est tout ce que je te demandais de faire !

Croquant dans la pomme, Maxine mâchât le morceau avant de l'avaler, essayant de se forcer à manger, contre l'avis de son estomac.
L'Etudiante savait qu'elle n'était de toute façon pas capable de dire non à sa Professeure, alors autant faire ce qu'elle lui demandait, même si elle n'aimait vraiment pas cela.

- Bien. Maintenant que tu manges, je suppose que c'est le moment pour moi de prendre congé. Envoi moi un message si tu te sens mieux dans l'après-midi, peut-être que nous pourrons toujours aller courir à ce moment-là.
- Je le ferait si je me sens mieux. Promis, sourit Maxine, essayant de ne pas sourire trop fort, elle ne voulait pas que sa gueule de bois soit la raison pour laquelle sa Mère commençait à avoir des soupçons.

Clémentine lui sourit doucement en retour, avant de sortir de la pièce, laissant Maxine terminer sa pomme, avant qu'elle ne se recouche, un grand sourire sur ses lèvres...

MB/CD

Clémentine avait eu du mal à se débarrasser de Cléa Bauman.
Celle-ci avait voulu savoir depuis quand Maxine et elle s'entendait aussi bien et elle avait dû inventer un mensonge en quelques secondes.
Ce qui c'était avéré plus simple qu'elle ne le pensait au départ, Cléa ayant accepté son histoire de "le sport ça forge une certaine amitié" et son histoire du "bien entendu nous ne le montrons pas à l'école. Tu ne voudrais tout de même pas que l'on m'accuse de favoritisme ?" bien plus facilement qu'elle ne l'aurait cru.
Marchant sur la plage, une habitude qu'elle avait pris ses derniers mois à chaque fois qu'elle avait besoin de temps seule, Clémentine soupira.
Elle aurait aimé pouvoir rester avec Maxine, s'occuper d'elle, s'assurer qu'elle était assez hydratée et même tout simplement s'asseoir à côté d'elle sur son lit et lui caresser les cheveux, mais elle savait que c'était quelque chose qu'elle n'aurait jamais pu faire et qu'elle ne pourrait jamais faire.
Le baiser d'hier soir avait été merveilleux, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser à toutes les mauvaises choses qui pourraient arriver si cela venait à se savoir.
Elle aimait Maxine, c'était une certitude, mais elle ne savait pas si elle serait capable de subir toutes les retombées si cela venait à se savoir.
La jolie brunette et elle n'avait peut-être qu'une dizaine d'année d'écart, elle était toujours sa Professeure...
Le fait que Maxine soit majeure ne changeait au final pas grand-chose, elle pouvait toujours être condamnée par la loi.

- Clem' ? Retentit une voix qui la fit sortir de ses pensées, relevant la tête pour voir Laura lui faire de grands gestes tandis qu'elle se dirigeait dans sa direction, un grand sourire aux lèvres.
- Salut Laura...
- Oula, ça n'a pas l'air d'aller toi. Tu ne nous refais pas une petite déprime hein ?
- J'ai juste beaucoup de choses à l'esprit...
- Toi tu as vraiment de parler à quelqu'un, tu ne peux pas continuer à tout garder pour toi ou tu vas finir par exploser et crois en mon expérience, ce n'est jamais bon.

Clémentine soupira, sachant que son amie avait parfaitement raison.
Mais elle ne savait pas si se confier à la jeune femme devant elle était une bonne idée.
Après tout, elle était la sœur de la Principale de l'établissement dans lequel elle travaillait, mais également une très bonne amie de toute la famille Bauman.
Un seul mot de travers et elle risquait de se mettre dans plus de problèmes qu'elle ne l'était déjà.

- Je te promets que peu importe ce que tu me diras, je n'irai le dire à personne. Et si tu as besoin d'aide pour cacher un corps, je serais ravi d'aider, après tout, avec mes études je sais deux trois trucs qui pourrait aider.
- Ce n'est pas un corps à cacher, mais plutôt quelqu'un à cacher.
- Oooh la fameuse personne mystère pour laquelle tu craques totalement depuis des mois et dont tu refuses de me parler ?
- La fameuse, oui... Je ne sais toujours pas si je peux t'en parler...
- Pourquoi ? Ça ne peut pas être si grave que ça... C'est elle qui a tué quelqu'un ? Demanda Laura avec amusement, faisant sourire Clémentine malgré elle.
- Non, elle n'a tué personne. Elle... J'ai peur que si j'en parle à quelqu'un, quelqu'un d'extérieur à elle et moi, ça deviendra réel...
- Je comprends... Mais tu ne peux pas tout garder pour toi, c'est en train de te tuer à petit feu...

Clémentine soupira, sachant qu'elle devait se confier.
Laura avait raison, elle ne pouvait pas continuer ainsi, elle devait se confier à quelqu'un, avoir un avis extérieur à tout cela.

- Si je te parle de tout. Tu dois me promettre que tu ne t'énerveras pas... Et surtout que tu n'en parleras à personne...
- Clem... Bien sûr que je ne vais rien dire. Tu as ma promesse. Si tu veux, je peux même te le mettre par écrit.
- Je... Ça a commencé au début de l'année, je l'ai croisé le premier jour, elle était en retard pour aller en cours et je lui ai fait un compliment sur sa façon de courir... Et ensuite, j'ai fait de sa vie un enfer...
- Attends... Tu parles de l'une de tes élèves là, je ne rêve pas ?

Clémentine ne répondit pas, se contentant de fermer les yeux, ne voulant pas voir le regard de jugement sur le visage de son amie.

- Crois-moi, j'ai tout fait pour lutter contre mes sentiments, j'ai vraiment tout fait... Mais c'est plus fort que moi... C'est plus fort que nous...
- Clem... Dis-moi au moins qu'elle est majeure...
- Elle l'est... Pas depuis très longtemps, mais elle l'est maintenant... Et je te promets que nous n'avons rien fait avant cela si ce n'est un baiser il y a des mois de cela... Et même maintenant, nous n'avons pas échangé plus de quelques baisers... Elle est mon élève... C'est déjà tellement... Je ne sais pas quoi faire, je l'aime ... Je l'aime vraiment Laura...

La Professeure de Sport n'avait toujours pas ouvert les yeux, essayant de retenir les larmes, qui, elle le savait, finirait par couler sur ses joues si elle ouvrait les yeux.

- Ok... Ce n'est pas vraiment ce que je pensais quand tu m'as donné deux trois indices sur tout cela avant, mais je t'ai promis de ne pas m'énerver et de n'en parler à personne... Alors je vais me taire... Mais tu as conscience que si ça se sait tu vas avoir des problèmes... Même si cette fameuse élève est majeure et que vous n'avez rien fait d'autre que de vous embrasser.
- Tu penses que je ne le sais pas ? J'ai tout fait pour que ça n'arrive pas... Je suis juste fatiguée de luttée...

Laura sembla comprendre que Clémentine était vraiment mal, parce qu'elle n'essaya pas de lui faire plus la morale.

- Et... Est-ce que je la connais ?

Clémentine ne savait pas si elle pouvait répondre à cela, ne sachant pas si elle devait lui donner le nom de Maxine ou pas.
Après tout, cela ne la concernait pas qu'elle, mais aussi son élève.

- Je ne sais pas si je peux te donner son identité avant d'en avoir parlé avec elle.
- Ca veut donc dire que je la connais et... Oh mon Dieu... Ne me dit pas que c'est Max' !
- Dans ce cas je ne te le dirais pas...
- Clém', je t'adore, mais si Cléa l'apprend, je ne donne pas cher de ta peau. Personne ne pourra rien faire pour te protéger.
- Tu penses que je ne le sais pas ? Tu penses que cela ne m'a pas empêché de dormir pendant des nuits et des nuits ? J'aimerai pouvoir reculer et tout arrêter, j'ai déjà essayé cela, mais nous étions toutes les deux malheureuses. Je l'ai regardé devenir de plus en plus triste au fil des jours et à la fin j'ai fini par craquer...
- C'est la merde...
- Merci de pointer un point que je connais depuis des mois...

Entendre Laura paniquer avait l'effet totalement inverse sur Clémentine, qui, elle ne savait pas pourquoi, se sentait soudain plus sereine, moins au bord des larmes.

- Merde... Désolée, je t'avais dit que je n'allais pas m'énerver, mais j'ai le droit de paniquer un peu, parce que là franchement... Je vais avoir besoin de parler avec Max'... J'ai le droit de lui en parler n'est-ce pas ? Elle rentre dans notre accord ?
- Je suppose que oui. Mais j'aimerai l'avertir avant que tu ne lui parles. Je ne voudrais pas que tu la fasses paniquer. Même si elle risque de paniquer de toute façon.
- Et bien elle peut. Si Cléa fini par apprendre ce qu'il se passe, ça va sérieusement partir en cacahuète... Tu sais le pire dans tout ça ?
- Non ?
- C'est que j'avais des doutes après la soirée au bar la dernière fois. J'ai vu comment tu la regardais et j'ai vu comment elle te regardait surtout. Je t'ai vu sortir pour lui courir après, mais j'ai décidé de faire comme si je n'avais rien vu, parce que c'était vraiment plus simple de ne pas me mêler de tes petites histoires ou de celles de Maxine. Mais aussi parce que j'ai stupidement pensé que ni toi, ni elle ne ferait quelque chose d'aussi idiot...
- Crois-moi, j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas agir sur nos stupides sentiments, je le fais toujours d'une certaine manière et elle aussi, parce que nous aurions pu aller bien plus loin que des simples baisers...
- C'est quand même la merde Clem, vraiment la merde.
- Je sais... Et je suis désolée de t'entrainer là-dedans, je n'aurai rien dû te dire, même si tu le voulais. Parce que maintenant tu vas être obligée de mentir par ma faute...
- Hey, ne t'excuse pas pour ça. Je suis celle qui t'as forcé la main là. Je ne pouvais plus te laisser aller aussi mal sans rien faire. Tu avais besoin d'en parler avec quelqu'un qui n'est pas Maxine.
- Je sais... Mais ça ne veut pas dire que je ne m'en veux pas de te mettre ce poids sur les épaules.
- C'est à ça que servent les amies. Je ne suis peut-être pas d'accord avec ce que vous faites avec Max', mais tu es mon amie et je la considère comme ma petite sœur, alors je vais m'assurer de faire tout mon possible pour vous aider. Mais d'abord j'ai besoin de lui parler et d'entendre sa version de l'histoire à elle aussi.
- Tu penses que je ne te dis pas la vérité ? Que je l'ai forcé ou quelque chose comme ça ?
- Non ! Bien sûr que non ! Répondit Laura, posant sa main sur le bras de son amie pour essayer de la calmer, j'ai besoin d'entendre ce qu'elle en pense. Ce qu'elle ressent. Elle n'a personne à qui en parler, si ce n'est toi et je suis sûr qu'elle a besoin d'avoir quelqu'un d'extérieur à votre histoire à toutes les deux pour pouvoir se confier, comme tu viens de le faire à l'instant.
- Je... Je suis désolée si je réagis au quart de tour, je ne veux juste pas que tu crois que je la force ou quoi que ce soit... Je ne suis pas une perverse... Je ne suis pas ce genre de personne... Je suis juste... Amoureuse ? Tellement amoureuse que j'ai mal, rien que d'imaginer la perdre un jour... Tellement amoureuse que je la laisserais partir loin de moi en un clin d'œil si elle le souhaitait, parce que tout ce que je veux c'est qu'elle soit heureuse... Elle mérite le monde entier et plus encore et je ne suis même pas sûre de pouvoir lui donner ça...
- Aaaaw Clem..., souffla Laura, tu mérites d'être heureuse tout autant qu'elle, vous méritez toutes les deux tout le bonheur du monde. J'espère juste que cette histoire et ses répercussions ne vous brûlerons pas les ailes en plein vol.
- Je l'espère aussi Laura, je l'espère vraiment aussi de tout mon cœur...

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