911 : Mon ange gardien [BXB].

By LoganClarks

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Max, 18 ans, possède une vie d'un adolescent tout à fait banale. En dernière année dans son lycée de Chicago... More

Avant-propos
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Epilogue

Chapitre 25

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By LoganClarks




Trois semaines plus tard

En quelques semaines, les choses avaient quelque peu changés, dans ma petite vie d'adolescent pas si normale que ça. Déjà, tous les jours après l'école, Andy, Madison, Athéna et moi nous donnions rendez vous à la maison afin de discuter de notre journée. C'était un moyen pour nous de décompresser, et d'avoir un moment à nous. Peu de gens pouvaient comprendre ce par quoi nous avions dû passer, dès notre plus jeune âge. Madison avait repris du poil de la bête, et elle et ma meilleure amie commençait petit à petit à reprendre une amitié stable. Andy avait beaucoup changé, et désormais, je m'entendais bien avec lui.

En parlant d'Athéna, elle s'était aussi beaucoup rapproché de John. Nous étions de nouveau sortis en boîte tous ensemble, et les deux avaient fini par s'embrasser en fin de soirée. Mon amie ne se considérait pas en couple, et souhaitait apprendre à connaître un peu plus John avant d'approfondir la chose.

C'était un peu plus différent avec Alex et moi. En effet, les choses avançaient bien. Très bien même. J'avais avoué à mes parents être en couple avec quelqu'un, sans préciser le sexe, son nom, ou encore de qui il s'agissait. Alors, tous les samedi soir, je pouvais aller dormir chez lui. Ça nous permettait d'avoir un moment rien qu'à nous deux, et ça me faisait beaucoup de bien. Nous nous étions beaucoup rapprochés, et il commençait déjà à compter énormément pour moi. Et cela me faisait extrêmement peur.

Malgré tout, ces trois semaines avaient tout de même été éprouvantes. Entre cauchemars, psychose, et paranoïa. J'avais l'impression que toutes les nuits, avant de dormir, monsieur Ariston était là, en train de me regarder. Il allait me falloir beaucoup plus de temps que trois pauvres semaines, pour essayer de tout oublier. Je ne me faisais pas d'illusion : cette histoire restera gravé en moi à tout jamais. Mais il fallait apprendre à vivre avec, et surtout, accepter le fait que le danger n'était plus présent. Ça avait été la même chose pour Madison, suite à ce qu'elle avait vécu. Les autres, eux, allaient plutôt bien. Après tout, madi' et moi avions été les seuls à ce faire agresser.

- Alors, tu vas faire quoi ce week-end ?

- Alex m'amène quelque part. C'est une surprise, comme il m'a dit.

Nous avions tout de même repris une vie d'adolescent normal, en retournant à l'école par exemple. Même si cela avait été compliqué pour Madison au début, maintenant, ça allait mieux. Je me trouvais dehors avec Athéna, cachés derrière l'enceinte du lycée, une cigarette entre nos doigts.

- Une surprise ? Il va te montrer son oiseau ?

- Athéna... Une surprise ne veut pas forcément dire un voyage au septième ciel.

- Elles sont nulles vos surprises alors.

Je me mis à rire, finissant le peu de tabac dans ma cigarette. Nous allions être en retard, mais cela ne nous stressait pas vraiment. Avec tout ce qui nous était arrivé, perdre cinq minutes du cours de mathématique n'allait pas nous faire beaucoup de mal. Alors qu'Athéna était en train d'écraser son mégot par terre, la porte qui menait à l'intérieur du lycée s'ouvrit. Mon cœur loupa un battement, effrayé à l'idée de voir un surveillant ou un professeur. Mais, heureusement pour nous, il s'agissait simplement d'Andy et de Madison.

- Merci d'avoir créé en moi la plus grande peur de ma vie.

- Très drôle Athéna.

- Je ne déconne même pas.

Andy se mit à rire, et sortit une cigarette de sa poche. Madison était sur son téléphone, ne nous prêtant pas vraiment de l'attention. Ça me faisait bizarre de me retrouver avec eux, comme ça, comme ci rien ne c'était passé. Il y avait quelques mois de ça, Andy et moi étions meilleurs ennemis, tout comme Athéna et Madison. Ce qui nous était arrivé nous avait rapprochés.

- Vous êtes pris ce week-end ? Je compte faire une soirée chez moi, avec plusieurs personnes.

- Merci de ton invitation Andy, mais je ne pourrais pas être là. Alex m'emmène quelque part.

- Par contre, je suis toujours partante pour faire la fête. Tu seras là, Madison ?

- Toujours présente pour se bourrer la gueule ma chère.

Les deux commencèrent à discuter, alors qu'Andy me posait des questions. Où est-ce que j'allais ? Combien de temps ? Malgré tout, je ne pouvais lui répondre. C'était la même chose pour moi, je ne savais rien. Alex m'avait simplement envoyé un message en début de semaine, me disant qu'il fallait que je réserve mon week-end, car il avait quelque part où m'emmener.

- On devrait rentrer. On a déjà cinq minutes de retard, et je n'ai franchement pas envie qu'un des surveillants envoient un message à mes parents à cause de ça.

- Je suis d'accord.

Sur nos paroles, nous commencions à suivre Madison, qui poussa la grande porte qui menait à l'intérieur. Nous montions ensemble les marches, tout en rigolant. Puis, nous passions devant notre salle, notre salle où l'horreur avait débuté. La classe de monsieur Ariston. Je m'arrêtai net devant, regardant les élèves à l'intérieur, en train d'étudier. Madame Boland se tenait debout, récitant quelque chose à ses élèves, quand son regard s'arrêta sur moi. Elle me sourit, avant de me faire un léger signe de la main. Je faisais de même, avant de rejoindre mes camarades, qui ne m'avaient pas attendu. Tout ça était derrière nous, et il fallait absolument que je me fasse à l'idée que plus personne ne pouvait me faire de mal.

XXX

- Tu es prêt ?

- Oui, excuse moi du retard.

Je montai dans la voiture d'Alex, après avoir déposé ma valise dans le coffre. À l'intérieur, il avait mis le chauffage, ce qui me réjouissait, étant donné que les températures extérieures étaient négatives. Je l'embrassai, avant de boucler ma ceinture. Il démarra sa voiture, et quitta mon quartier.

- Je peux savoir où tu m'emmènes ?

- C'est toujours une surprise, Max.

- Je n'aime pas les surprises.

- Et bien, tu prendras ton mal en patience.

Je soupirai, avant de coller entièrement mon dos contre le siège. Alex tourna son regard vers moi, et me fit un clin d'œil, suivis d'un sourire. Il me faisait craquer. Qu'est-ce qu'il était beau. J'étais tellement content de pouvoir passer un week-end avec lui loin de cette ville et de ses démons, afin de me déconnecter totalement. Nous restions dans l'état de l'Illinois, c'était la seule information que j'avais.

- Comment tu vas, depuis ces derniers jours ? Tu fais toujours des cauchemars ?

La dernière fois que j'avais vu Alex, c'était le week-end dernier. J'avais passé ces deux jours chez lui, et tout ne s'était pas passé comme prévu. Malgré sa présence, j'avais fait une grande crise d'angoisse en pleine nuit, suite à un cauchemar. Monsieur Ariston était là, dans son appartement, et faisait tout pour me faire payer. Payer sa mort, payer la mort de Courtney. Fort heureusement pour moi, Alex avait entendu mes cris, et m'avait réveillé. Je n'avais pas pu fermer l'œil de la nuit suite à cela.

- Je ne vais pas te mentir, j'en fais toujours. Mais moins. Mais j'ai toujours cette crainte, cette boule au ventre avant de dormir.

- C'est normal, Max. Avec tout ce que tu as traversé, tu es obligé de passer par cette étape compliquée. Moi aussi, je fais des cauchemars.

- C'est vrai ?

- Oui. Depuis que tu m'as dit que John et moi devions être les prochaines victimes, je n'arrête pas d'y penser. Si les policiers ne l'avaient pas trouvé avant je ne serais plus là depuis quelques semaines.

Ce qu'il me disait me donna des frissons. Il posa sa main sur ma cuisse, afin de me rassurer. Il disait vrai. Si les policiers n'avaient pas trouvé le coupable, ni Alex, ni John, ni nous tous seraient encore en vie à l'heure actuelle. Je n'aurais pas profité de ce moment avec lui, mes parents auraient été totalement dévastés. Quelques larmes vinrent atterrir sur mes joues. Je les effaçai à l'aide de la manche de mon sweat à capuche. Ne pas montrer ses faiblesses.

- Mais c'est terminé tout ça, Max. Il faut aller de l'avant, et je t'aiderai pour traverser cette épreuve.

- Tu me le jures ?

- Je te le promets.

Il avança prudemment son visage du mien, tout en regardant la route. Je souris, et l'embrassai. Il me sourit en retour, avant de se remettre correctement, et de conduire prudemment. Dehors, il faisait froid, et il commençait à neiger. Un mood que j'adorai particulièrement. Je posai ma tête contre l'appui-tête, et me laissai bercer par le son de la musique. Je fermai les yeux, afin de me reposer, et de profiter de toutes les secondes que l'on me donnait en compagnie de mon petit-ami. Après tout, nous ne savions pas de quoi était fait demain.

XXX

- Max, réveille toi, on est arrivé.

Je levai doucement mes paupières, et il me fallut quelques instants pour me remettre de mon sommeil. J'avais dormi tout le long du voyage. Étant donné que je dormais très peu les nuits, j'en avais profité pour rattraper quelques heures. Alex me sourit, et sa main était posée sur la mienne. Je dirigeai mon regard en direction du pare-brise, et découvrais un paysage enseveli dans la neige. C'était magnifique.

- Alex... C'est magnifique.

Et le mot était peut-être mal choisi. La vue qui s'offrait devant moi était splendide, époustouflante, gigantesque. En effet, je pouvais apercevoir un petit chalet, de la fumée sortait de la cheminée. Cette petite maison avait une vue sur un lac, gelé à cause du froid, entouré d'une forêt dense. Cette dernière était totalement recouverte de neige. Un paysage tout droit venu d'une carte postale. J'ouvris la porte, et poser mes pieds par terre. Le bruit de mes pas sur la neige me donnait des frissons tellement j'aimais cette sensation.

- Alors ? Tu aimes ?

- Je ne sais même pas quoi dire tellement c'est beau.

- Je t'avais dit que c'était une surprise, et je ne voulais pas tout te dire pour que tu es cet effet en voyant la vue.

Alex vint se coller à moi, et passa son bras autour de moi. Je n'arrivais pas à décoller mon regard du lac. Mais je pouvais sentir celui d'Alex sur moi. J'avais la bouche ouverte, tellement j'étais époustouflé par la beauté de la nature qui nous entourait. Je pourrais vivre ici jusqu'à ma mort.

- On va voir l'intérieur ?

- Si c'est aussi beau que l'extérieur, je risque de faire une crise cardiaque.

Il se mit à rire, avant d'attraper ma main. Nous montions en même temps les escaliers qui menaient au perron du chalet, et Alex ouvrit finalement la porte. Il me précipita à l'intérieur à cause du froid, avant de fermer cette dernière. Même impression qu'à l'extérieur. C'était absolument magnifique. Une petite maison intégralement en bois, un feu de cheminée qui était allumé, ainsi qu'un lit gigantesque un peu plus loin.

- Je ne sais même pas quoi te dire...

- Pour la petite histoire. Ce chalet appartient à un de mes cousins, qui ne vit plus ici. Il me la laisser. Il était de passage hier pour pêcher, c'est pour ça que je lui ai demandé de laisser la cheminée, pour éviter que l'on meurt de froid.

- Je ne sais même pas comment te remercier...

- Viens me faire un câlin, ça suffira amplement.

Je me retournai, et fonçai en direction des bras ouverts de mon copain. J'avais envie de pleurer, tellement c'était beau. Tellement j'avais rêvé de cet endroit depuis longtemps. Je me décrochai d'Alex, et ma bouche vint rencontrer la sienne. Après ce baiser, j'en profitai pour découvrir ce chalet, qui me semblait être une résidence de luxe.

- Je savais que tu aimais la nature, le froid, la neige. C'est pour ça que je me suis dit que cet endroit te plairait forcément.

- Tu as visé dans le mille.

Il sourit, avant de sortir une bouteille de champagne du frigo. Il avait définitivement frappé dans le mille. Il sortit une coupe des placards, puis une deuxième. Il me servit un verre, puis me le tendit.

- À ce week-end rien qu'à nous.

Je le regardai. Je regardai ses yeux, sa bouche, son corps. Je regardai ses tatouages, sa beauté intérieure, comme sa beauté extérieure. Je sentais quelque chose naître en moi. Des papillons à chaque fois qu'il me touchait, me parlait, ou simplement quand il me regardait. En si peu de temps, je ressentais des choses que les autres ressentaient en des mois de relation. Je levai alors mon verre à mon tour, en direction d'Alex, qui attendait depuis maintenant quelques secondes, le verre en l'air.

- À notre week-end, Alex.

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