♠ Chapitre 23-

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Salut à tous et toutes! Alors! Coincée au Lycée touche malheureusement à sa fin, et comme prévu, j'ai demandé à ce que vous me donniez des nouvelles pour mes autres histoires, que je sache laquelle commencer.
Compte rendu des choses, j'ai des idées pour "Quand tout bascule. Tout ne tient qu'à un fil." ainsi que pour "3 mois pour changer" que je ferai en 2 tomes. Résultats, je commencerais donc ces deux histoires. MAIS, 3 mois pour changer ne sera pas un chapitre par semaine. J'aimerai vraiment écrire cette histoire parfaitement bien et tout faire pour que les lecteurs en ressortent changés. Ce qui me demandera plus de préparation. DONC ! '' Quand tout bascule'' sera fait en sorte à ce que vous puissiez patientez pour attendre "3 mois pour changer". Voilà ! Pour ceux/celles qui souhaitent me suivre, vous me retrouverez là après l'histoire de Julia et Harry. Bisous et bonne lecture! 

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- J'en ai marre! J'en peux plus ! Bordel! gémissais-je lançant mon poing sur la première chose devant moi ; un mur.

L'impact avait fait craquer les os de mes doigts et malgré la douleur qui me lançait désormais, je feignais ne rien ressentir, évitant que la douleur me peigne le visage. Je serrais la mâchoire et me laissais glisser contre ce même mur. 
Des larmes perlaient le coin de mes yeux, roulant sur mes joues. J'avais une mine horrible, exténuée. Les joues creuses, les jambes et les bras abîmés. 

-Julia calme-toi bon sang ! me sermonnait Harry face à moi.
- Non! Je veux pas me calmer! Je veux pas! crachais-je à bout de nerfs.

J'étais recroquevillée sur moi-même, les genoux repliés contre ma poitrine.
Mon corps tremblait, parsemé de soubresauts. J'avais les yeux rouges et gonflés. J'étais fatiguée. Très... Trop. 

Le jeune homme soupirait bruyamment. Ses bras retombèrent mollement le long de son corps. J'avais le regard fixé face à moi mais je pouvais le voir exaspéré. Je le connaissais que trop bien pour le savoir. Tout ce temps j'avais le don d'être capable de tout observer, tout voir dans les moindre détails ou du moins y prêter une certaine attention accrue. Et les réactions des gens, leurs gestes, leur regard, je connaissais ce qu'ils signifiaent, chacun d'eux. C'était parfois pénible pour ceux qui essayaient de me mentir, surtout pour mon frère. Ou même mes parents quand je les harcelaient pour connaître mon cadeau de Noël ou d'anniversaire. Ils ne savaient pas me mentir. Cependant, c'était là une très bonne chose pour moi parce que je savais ce qu'il y avait à faire et à ne pas faire. Ne serait-ce que pour mentir ou obtenir ce que je veux.

Et là, je savais qu'Harry en avait plus qu'assez. Je voyais qu'il levait les yeux au ciel avant de s'agenouiller devant moi. Mais je ne relevais pas mes prunelles vers les siennes. Je pouvais voir ses gestes être hésitants. J'entendais ses raclements de gorge tandis qu'il essayait de poser une de ses mains sur mon genoux. 

- Julia? Allez...débutait-il. 
- Non... Non non non non non... balbutiais-je. Je ne veux pas. soufflais-je ensuite, tel un supplice, une prière. 

Je sentais mon coeur s'alourdir. Je me sentais moi-même lourde. J'en pouvais plus... Je me laissais bercer par les bruits de voitures, le ronronement de leur moteur, j'inspirais profondémment, quittant le monde pour opter vers le mien. Ce monde où tout était bien, beau et tout rose. Là où je planais, me sentais légère. Un sourire flottait sur mes lèvres, comme une folle riant aux blagues de ses amis, de ces voix imaginaires habitaient sa tête.

*42 minutes plus tôt*

Nous nous étions mis à courir vers ce filet de lumière.
Nous étions tellement heureux, enthousiastes. On avait réussi à trouver l'ouverture, cette petite ouverture qui nous menera au dehors et qui nous rendra notre liberté.

Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant