Chapitre 35 -

2.1K 106 6
                                    

*PDV de Sam *

Chacun parti de son cote, je ne pu m'empêcher de jeter un regard en coin vers Harry qui n'avait pas l'air de prendre le chemin de sa maison. Alors que je glissais mon bras par dessus les épaules de Julia ,comme je le faisait toujours après une lourde journée ou un moment difficile. C'était des moments a nous, des gestes entre frère et soeur que l'on a toujours nourri depuis le début.
Et comme d'habitude cette blondinette posa le tête sur mon épaule tout en marchant.

Le chemin se faisait en silence. Long et plus épuisant que jamais. De sombre nuages grondait au dessus de nos têtes, nous menaçants d'une pluie imminente. Et nous pressions le pas toujours en silence.

J'aimais toujours l'odeur de la pluie. Celle de l'eau s'évaporant du tarmac humides. Cette odeur me chatouillant. les narines et me faisait sourire bêtement. Julia était tout mon contraire.

Une goutte, deux gouttes suivis de milliers d'autres. Le vent soufflait violemment nous emportant et retournant les parapluies fragiles des passants aux alentours. Têtes baissées, nous foncions vers notre maison mais ,la tempête frappait et plus aucunes voitures n'apparaissaient derrière ce rideau devenu presque opaque tant la puissance était forte. L'eau nous fouettait le visage et nos vêtements étaient trempé comme nos chaussures.

On vit au loin un petit night and day d'ouvert et nous nous empressions d'y accourir pour s'y habriter. Essuyant nos pieds sur le paillasson, nos gestes ne servaient guère a grand chose puisque nos vêtements dégoulinaient ,recrachant ce surplus de liquide.

- Bonjour. Nous lança joyeusement le gérant ,un accent dans sa voix.

Nous lui rendons son bonjour accompagné d'un léger sourire. Puis nous attendions un moment que le calme reprenne. De longues minutes de silence. Julia se mettait a gigoter à mes côtés ,mal a l'aise. Je savais qu'elle détestait le calme trop plein, le manque de mot, de gestes. Je me pincais les levres cherchant en vain un suket. Sauf que rien ne me venait. Il faut dire qu'avec ma soeur ,j'avais perdu beaucoup d'affinité depuis pas mal de temps. Ne serait-ce qu'avec Tom et puis le meurtre. Ça n'aide pas de savoir que l'on est le criminel de celui que sa soeur aime plus que sa vie. De la regarder dans les yeux et lui offrir nos condoléances.. Nos chemins se sont éloignés de plus en plus, et quand la limite fut atteinte, c'est un mur qui s'est construit entre nous. Ca faisait longtemps que l'on avait eu un vraie conversation entre personnes normales, autre que le meurtre de Karter.

Je venais glisser ma main dans celle de Julia, tremblante de froid, claquant des dents. Nous avions ôté nos vestes pour éviter d'être encore plus gelés. Doucement ,je serrais sa main et glissais mes doigts entre les siens. Détournant le regard vers elle, je souriais légèrement. Une lueur de panique, cette dernière levait les yeux vers moi. Elle avait peur de l'orage. Et craignait qu'il n'arrive.

Je me rappel qu'une fois, alors que nos parents s'étaient prit un w-e entre amoureux, détente, j'étais chargé de la surveiller. Je l'avais demande afin de prouver que je suis un '' grand garçon''. Grand mere n'etait pas loin au cas ou, mais je m'etaid fais ,ce jour la ,la promesse de tout faire correctement pour ne pas avoir de problème et l'appeler. Ce soir là, un orage avait tonner à en faire trembler les murs. Même moi je pensais que bientôt un éclair nous toucherai. Julia avait hurlé ,cachée sous son lit, oreiller lui entourant la tête. C'est tremblant comme une feuille que je l'avais retrouvée, les larmes roulant sur ses joues rosées.

Je m'étais approché ,confiant mais a la fois effrayé. Je craignais ne pas réussi a remplir mon rôle de frère et de devoir appeler grand mère pour qu'elle vienne la rassurer et lui faire ces pâtisseries qu'elle aime tant.

Assis au bord de son lit, c'est d'abord dans un geste hésitant que je lui avait pose la main sur son dos que j'avais entrepris de frotter légèrement. S'ensuivit d'un instinct fraternel que tous a. Allonges sur son lit, Julia calée contre mon torse frêle, je l'enlacais tendrement et enrouler ses mèches de cheveux autour de mon index au fur et a mesure que ses tremblements cessaient et que ses sanglots s'atténuaient pour laisser place a une respiration rauque et régulière. Elle s'était endormie, recroquevillée comme un enfant.

Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant