Chapitre 7.

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                                                                     N.









          Pour la énième fois, la jeune maman retombait sur la messagerie de son amie. Zola ne daignait pas répondre et Arabella s'inquiétait encore plus. Selon leur dire, ils étaient en route, mais elle ne pouvait même pas évaluer la distance qui les séparait. Être dans l'incertitude la rendait plus à cran. Et dire que cette journée avait si bien débuté.

    Tout en faisant les cents pas, à travers l'allée juste devant la maison, elle composa encore une fois le numéro de Zola espérant pouvoir la joindre. N'ayant pas celui de Gorgino, elle était forcée de composer indéfiniment celui de Zola. Alors que, comme la fois précédente, l'ignoble voix de la messagerie lui répondait, le bruit fort d'un klaxon se fit entendre non loin d'elle.

    C'était eux.

  Aussitôt, elle accourut vers les nouveaux venus, poussant des exclamations horrifiées. Son fils, elle voulait voir son fils.

     Rapidement les portes, de l'habitacle s'ouvrirent pour laisser passer, Gorgino qui descendait du côté passager et dans ses bras Elijah qui toussait à n'en plus finir. Son visage avait considérablement enflé et, ses yeux sûrement rougis par ses pleurs, se fermait peu à peu. Voilà comment son fils réagissait lors de ses allergies, dès qu'il avait dépassé le stade 1, son corps lâchait et il s'évanouissait.

       Au delà, des pleurs de ses deux autres bébé paniqués, des cris d'alertes de Zola et de Gorgino, Arabella restait concentrer sur les différentes étapes qu'elle devait suivre quand à la survie de son fils.

    Elle ne prêta même pas à attention à l'arrivée soudaine des autres membres de la famille D'Ario, qui Alertés par les cris, s'étaient précipités au dehors.

  Sans plus attendre, Arabella arracha presque son enfant des bras de son oncle, et aussi vite qu'elle le pouvait, elle se rua vers l'entrée. Il avait de la fièvre.

    Dans leur hâte, ils avaient laissé ouverte,la porte d'entrée. Elle pu donc, aisément se faufiler à l'intérieur. Montant rapidement les marches d'escalier, suivie de près par Grogino, elle se retrouva bientôt devant la chambre que partageait ses triplets, là y était posé les médicaments de son fils.

  En parlant de celui-ci, il était toujours éveillé mais gémissait de douleur. Son oncle lui ouvrit la porte.

       -Shuuut mon bébé, maman est là mon cœur, on va te soigner okaay? Essaya de le rassurer Arabella d'un ton doux. 

   Elle était elle même paniquée, mais pour les étapes qui allaient suivre, elle se devait de rester consciente.

    -Gorgino, apporte moi de l'eau salée. Et une serviette. Vite! Cria la jeune mère.

 Suite à cette phrase Elijah commença à cogiter, et à pleurer chaudement. Alors qu'Arabella le déposait sur l'énorme lit, commença à le déshabiller.
    - Noon, non mon chéri ne pleure pas. Chuchota la jeune femme.

 Sa peau était rougie, signe qu'elle avait été frottée. Elle alla ensuite, prendre les médicaments nécessaires pour arrêter son allergies. Faute de cuillère et de temps, elle dû, à même le bouchon, lui faire ingurgiter le sirop.

   Alors qu'elle finissait de faire boire le dernier médicament à son fils, tout en le réconfortant, la porte de la chambre grinça, puis le bruit de pas tapant contre le carrelage. 

   Puis, le bruit d'un froissement de tissu, et un raclement de gorge plus tard, la silhouette robuste du père de ses enfants, apparaissait dans l'angle visuel de la jeune femme. Elle  déglutit péniblement, essayant de faire abstraction du regard lourd que lui lançait son ex mari. Sans un mot, l'homme tendit, un récipient d'eau vers elle, ainsi qu'une petite serviette. Avec hâte celle-ci se dépêcha de les prendre et trempa doucement le linge dans le liquide, pour venir le passer avec douceur sur la peau rougie de son fils qui s'était  maintenant endormi.

    Elle entreprenait de passer aussi légèrement que possible, le tissu sur la peau d'Elijha pour calmer les irritations. Alors que peu à peu son fils reprenait de ses couleurs, Alexio, quant à lui, ne daigna piper mot. 

   Était-ce dû au choque?

Ou était-ce parce qu'il se retenait d'exploser ?

Arabella ne saurait donner une raison probable. Son esprit, lui soufflait que son ex mari attendait le bon moment pour éclater.

       Dès qu'elle eu fini de nettoyer la peau du petit garçon, elle déposa le contenant de l'eau salée au pied du lit, avant de tourner le regard vers Alexio qui la fixait elle et son fils, depuis son arrivée. Il n'avait pas parler et n'avait même pas eu de réaction.

    Qu'elle n'avait pas été sa surprise, non, sa consternation, de découvrir avec épouvante, les deux petits bambins qui était aux côtés de son petit frère qui portait, un autre enfant dans ses bras.

 Sur le coup de l'émotion, il avait imaginé l'hypothèse stupide, que cela pouvait être leur enfants, à son frère et à son ex-femme, or cela était tout bonnement impossible. Puis lorsque ses yeux avaient rencontré le regard foncé de la sublime petite fille, il n'y avait plus eu de doutes.

 Il n'était pas bête au point de ne pas se rendre compte de la ressemblance flagrante entre ces enfants et lui. Pour s'être admirer devant un miroir pendant tant d'années, il connaissait parfaitement tous les traits caractéristiques de son visage. Et il pouvait, confirmer avec certitude, que ces enfants avaient les même traits de famille que lui. 

     Tant de questions qui se bousculaient dans son esprit, que l'espace de quelques minutes il perdit l'usage de la parole trop sonné par sa découverte subite. Lui qui s'apprêtait, à refaire sa vie, aux côtés d'une autre femme, le voilà, qui apprenait l'existence de ses enfants.

    Arabella quant à elle qui ne s'était jamais préparée à cet instant, ne savait plus comment aborder ce sujet. Si Alexio avait hérité du caractère de sa mère, elle aurait pu anticiper sa réaction, or cet homme avait une personnalité bien singulière. 

    Et ce n'est que maintenant qu'elle se rendait compte de son erreur. Elle avait été égoïste et elle s'était vengée en lui cachant l'existence de ses enfants. Certes elle l'avait prévenu et lui, il l'avait chassé, mais elle aurait dû agir en adulte responsable en écoutant sa raison plutôt que son cœur qui saignait à l'époque. Elle s'est faite du mal, lui a fait du mal, et en a fait à ses enfants par la même occasion.

      Les pensées affluaient en trombe, et aucun des deux n'osaient parler.

   Finalement, ce fut Alexio qui brisa le silence de sa voix cassée :

      -Comment as-tu osé me cacher leur existence. Débuta-t-il alors que des larmes traçaient de fins sillons mouillés sur ses joues.







       Je m'en veux tellement d'avoir osé à présent.













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Bonjour, bonsoir.

Chapitre 7.✅

Un court chapitre, juste pour vous tenir en haleine.

J'aimerais aussi remercier les personnes qui ont ajouté [ Les héritiers d'Alexio D'Ario] dans leur listes de lecture, et qui ont voté aussi.  Mercii, c'est encourageant.💜

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Sur ce je vous dis, à la semaine prochaine.

Bien à vous chers lecteurs.
                                                       Narcisse

Les héritiers d'Alexio D'Ario. (Tome 1 De La  Saga Des D'Ario.)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora