Les héritiers d'Alexio D'Ario. (Tome 1 De La Saga Des D'Ario.)

Chapitre 18.

                      INTERLUDE II

Novembre 2011.

À 20 ans, du haut de mes cent soixante-quinze centimètres, je n'aurais jamais cru me retrouver au centre d'une polémique quelque peu endiablée qui au fil du temps n'a fait que s'envenimer. Si il y a de cela trois semaines je me réjouissais de la somme assez ronde, qui avait été déposée à mon nom, à présent j'étais rongée par la culpabilité. Un mélange entre l'angoisse, le regret et la rage. Car malgré tout, si j'avais de mon plein gré choisi d'accepter l'offre de mon client, j'avais tout de même été manipulée à tel point qu'à présent, mon "infidélité" faisait la Une des journaux. 

   Un soir gelé comme tant d'autres en cette fin du mois de septembre, je rejoignais mon petit appartement au centre d'Athènes. Ici, la vie était particulièrement active contrairement aux provinces avoisinant, la capitale. Mon métier me permettais de vivre assez bien. N'ayant besoin que du stricte nécessaire, j'arrivais à arrondir tant bien que mal, mes fins de mois. 

    Depuis, deux ans déjà j'étais escorte girl, un métier bien difficile et fatiguant pour une jeune fille rêvant de luxe et d'aventures comme moi. Très tôt j'avais dû apprendre à me débrouiller seule. Néanmoins je ne m'en plaignais pas plus, j'étais indépendante. Lorsqu'en pleine nuit j'avais reçu un mail, de mon "patron" m'informant que j'avais un nouveau client, en urgence,  je devais avoué que j'avais été plutôt étonnée. De base, ils réservaient à l'avance. 

    De fil en aiguille,  je m'étais retrouvée mêler à une espèce de plan machiavélique qui consistait à ce que je me trimballe un peu partout au côté de cet homme dans mes rue d'Athènes, et ceci, sans jamais poser de questions. Si seulement j'avais su…

   Certaines fois même, il me demandait de l'embrasser, où me volait tout simplement un baiser. Au début j'avais cru, qu'il s'agissait d'un homme connu qui essayait de fausser les pistes des journalistes en leur vendant le parfait cliché du couple amoureux que nous formions. Peu importe, je m'étais complètement bercée d'illusions.

     Ce petit jeu a duré une à deux semaines environ. À chaque fois nous nous retrouvions dans un endroit public fréquenté par la plupart des habitants d'Athènes. Et ce qui m'avait paru le plus bizarre,fut le fait qu'à chacune de notre rencontre, des habits m'étais envoyés, les uns plus chers que les autres. 

    Ce n'est qu'au bout de la seconde semaine que j'ai fini par trouver cela extrêmement louche. Mon client ne parlait jamais je ne connaissais même pas son nom. Limite, il était un automate. Mais bon je ne m'en formalisais pas puisqu'il payait. Et une somme assez conséquente.

     Début novembre 2013

Si j'avais su que cette journée aurait été la pire de toute mon existence, je ne serais jamais sortie, heureuse de ce nouveau virement sur mon compte. Je ne me serais jamais laissée tenter, par une petite boutique de confiseries. Je n'en serais jamais ressortie le sourire aux lèvres alors que mon regard déviait vers le vieux marchands de journaux aux côtés de la boutique. Je ne me serais jamais approchée. Je n'aurais pas acheté ce foutu journal. Et par dessus tout, je ne serais pas tombée sur ce grand titre : " Arabella D'ario Tromperait-elle son mari? "

   Une photo de moi, au côté de mon ancien client dévoilé au grand jour.

Le choque avait d'autant plus été si brutal, qu'au bout d'une longue minutes la fameuse question m'étais apparue comme une illumination.

   Qui était Arabella D'ario? Et pourquoi on m'associait à cette femme.

      Dès lors j'avais l'impression de subir le poids des regards sur moi. Et le pas précipité, je m'étais rapidement dirigée vers mon appartement. 

Et j'avais ensuite appelé mon patron, et tant bien que mal je lui avais expliquer, la raison de cet appel.

     J'avais par la suite appris que je m'étais de faite piégé. Puisqu'à mon grand étonnement j'étais pratiquement le sosie de cette Arabella. Et d'après les recherches que j'avais entreprises, cette jeune femme du même âge que moi était considérée comme un ange. Femme du plus grand homme d'affaires de Grèce, Alexio D'ario. Jamais elle n'avait été assignée à un quelconque scandale. Enfin, jusqu'à aujourd'hui.

    Je m'en suis énormément voulue. Si d'après les médias et les nombreuses photographies sur lesquelles j'apparaissais comme une femme amoureuse et comblée, la femme de cet homme d'affaires était comparée à une putain des plus ignobles, la réalité était tout autre…

Si au prime abord j'avais tenté de tout dévoiler au grand jour, les menaces que j'avais reçu de par mon client, qui s'est avéré être une femme, m'ont rapidement refroidies.

   Au bout d'une semaine, lassée de toujours subir les foudres des passants qui me prenait pour Arabella, et surtout angoissée à l'idée d'être démasquer, j'avais pris la décision de quitter la Grèce. Grâce à l'aide de mon patron, conciliant qui avait réussi à convaincre l'un de ses amis de m'accueillire chez lui, et de mes économies, j'avais laissé la Grèce à la fois remplie de regrets et soulagée de pouvoir changer d'air.

     J'avais quitté la Grèce en laissant derrière moi toute une merde.

Août 2019,

      Mon nom est Crissa Min, et je suis terriblement désolé d'avoir brisé un mariage, et probablement deux coeurs follement amoureux.

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Hello les amis !
De retour après la pause !😭😂

Joyeuses Pâques en passant hein!

Et un double update pour vous 😏😏

                                                       Narcisse