♠ Chapitre 20-

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Yop Yop  tout le monde ! Voilà le chapitre 20 MAIS avant tout, pleaaaaaase lisez ceci. 
Bon, alors ici l'histoire va toucher à sa fin dans les chapitres à venir, pas de suite mais ça pointe le bout de son nez. :( Et donc, j'aimerais savoir si vous me suivrez pour mes autres histoires? Ou au moins l'une d'elle? J'ai peur de recommencer et de tomber à zéro. Je trouve que j'ai eu énormément de chance pour cette histoire, j'ai peur de ne plus l'avoir pour une autre... J'ai besoin de votre soutien, et c'est pour cela que je vous demande simplement 5 petites minutes de votre temps pour aller voir mes autres histoires avec leur résumé et pour celles et ceux qui vondront me suivre, me dire laquelle vous préférez? Je compte vraiment sur vous sur ce coup là :)
Enfin bref, voici la suite. Le chapitre 21 va rapidement arriver. ^^
Bonne lecture 
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Je m'étais assoupie longtemps après m'être disputée avec Harry. Les yeux rivés au plafond, mes pensées étaient noyées sous les mots du jeune homme.

Égoïste.
Méprisante.
Rejetée.
Seule.

Je dois dire qu'en réalité, je ne m'en étais jamais rendue compte. Jusqu'à maintenant, j'ignorais comment j'étais exactement. Comment je m'étais comportée auparavant. J'étais en faite devenue ces filles que je méprisais, celles que je détestais.Ces filles prétentieuses, ne s'occupant que de leur apparence, que d'elles, osant critiquer alors qu'elles n'étaient pas mieux que les autres. Qui rabaissaient les gens sans raison et gratuitement.
En gros, les filles que j'insultais en mon for intérieur.

Juste à penser à ça, je me haïssais. Je ne pouvais pas y croire.

Mon sommeil avait été agité tant par le passé ressassé que par le joie de ma découverte, ma potentielle sortie. Mon billet de liberté était à bout de bras. 
Mon réveil, lui aussi, avait tardé à arriver. Puisque, lorsque j'ouvrais les yeux, le soleil était déjà haut dans le ciel, resplendissant, il avait enfin montré le bout de son nez. Ses rayons chauds caressaient ma joue, filtrés par la grande vitre du gymnase. 

Péniblement, je me relevais. Un douloureux mal de tête tambourinait mon crâne, mes tempes battantes. J'y portais ma main, assise sur le rebord du tapis, gémissant de douleur.
Après être restée immobile quelque instant, je me redressais enfin et pour de bon. Levant les bras au-dessus de moi, je m'étirais le plus que je pouvais, les yeux mi-clos, avant de tout relâcher, laissant les bras ballants atterrir le long de mon corps, mollement.

Contrairement aux autres jours,  je ne me dirigeais par vers la cuisine ou les douches. Je ne m'enfuyais pas dans la bibliothèque. Non, je me déplaçais à mon aise vers cette grande vitre du gymnase qui offrait une vue sur le parc de McCraw. Au loin j'y voyais la ville déjà bien agitée.
Ce parc était plutôt grand et verdoyant, vivant, acceuillant, réchauffé par ce soleil radieux, et brillant.
J'avait tellement hâte de m'y allonger, pieds nus. Ressentir la chaleur. Respirer de l'air frais me soulevant de plaisir. Je souriais avant de m'habiller à mon rythme du matin.

Mon ventre se nouait, s'entortillait, criant famine. Mais je m'en fichais, aujourd'hui, j'allais manger une bonne pizza et une glace au chocolat! 
Avant de saliver, pour l'heure, je me faufilais dans les couloirs en direction de la porte du sous sol. En ce moment, je me sentais livide, légère mais le coeur lourd en même temps. Malgré cette grande nouvelle, cette lumière au bout du couloir, les mots d'Harry ne se détachaient guère de mon esprit, résonnant encore dans ma tête. Ils me poignardaient. Un par un.

En y repensant, il est vrai que je n'avais pas été la fille des plus aimables. Je me rappelle de cette fille... Mh.... Marissa je pense?
Elle avait eu un accident de voiture assez grave et elle était contraite à marcher avec des bequilles un petit temps. Dépourvue d'ascenseur à McCraw, elle avait été obligée de prendre les esclaiers, piétinés par des centaines d'étudiants, affamés, dévalant les marches à tout allure. Il y avait souvent "bouchon" après la sonnerie. Et au milieu de cette foule, elle avait besoin d'aide puisqu'en effet elle avait perdu sa bequille après s'être faite bousculee à cause de sa lenteur. Elle essayait de la reprendre, mais en vain. Je l'avais vue à de nombreuses reprises se pencher et tendre le bras pour pouvoir attraper son soutien. Je le savais, mes yeux l'avaient captée et pourtant, malgré moi, j'étais passée devant elle, shootant dans cette bequille, l'éloignant alors d'elle. Et j'avais poursuivi mon chemin sans un regard, sans une once de regret. Mentant à moi-même sur ce que je venais de faire.  
Les minutes qui avaient suivi, il y avait une ambulance plantée devant le lycée, embarquant la demoiselle en urgence. Elle avait dévalé les escaliers après avoir tenter de récupérer sa bequille.

Coincée au Lycée. [En Cours De Réécriture/Relecture] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant