Prologue

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Le bruit des clés s'insinuant dans la serrure pour déverrouiller la porte, lui fit relever la tête. Elle essuya d'un geste rageur les larmes vagabondes qui coulaient encore sur ses joues rosées. D'un geste souple elle se leva pour aller à la rencontre de l'homme qui venait de dépasser l'entrée, et qui se tenait à présent, dans leur immense salon. Sans plus de cérémonie, celui-ci , de quelques pas, la dépassa pour se diriger vers la chambre conjugale ; chambre qu'ils ne partageaient même plus. Avant qu'il atteigne la pièce, elle se retourna avec la ferme intention de tout régler ce soir même.
- Où étais-tu Alexio ? Souffla-t-elle la voix cassée.
Elle était tiraillée par la colère, une tristesse intense, et de la jalousie. En effet, cet après-midi, les preuves flagrantes de son infidélité, qu'elle avait reçu par le biais d'un inconnu, l'avait anéantie. Alexio la trompé et semblait ne plus rien ressentir pour elle. Avait-elle manqué à son devoir de femme ? Ne lui donnait-elle plus de plaisir ? Etait-elle moins belle ? N-assurait-elle plus autant son rôle de femme ? Tant de questions qui laissaient la jeune femme dans l'incompréhension la plus total. De plus il ne deniait même pas lui répondre, comme si l'importance qu'elle avait, jadis , à ses yeux s'était envolée. Elle ne voulait pas abandonner si vite, pas maintenant que leur vie allait prendre un autre tournant.
- Alexio je te parle ! Declara-t-elle en haussant quelque peu la voix.
Toujours droit, le dos tourné et la respiration calme, Alexio ne répondait pas. Encore pire, il reprit sa marche déterminée, et passa le pas de la porte de leur chambre et claqua celle-ci. La rage lui montait, il ne prenait même pas la peine de la regarder dans les yeux. Les larmes menaçaient de couler, or elle s'était interdite de pleurer encore. Déterminée à ne pas abandonnée, elle rentra dans la chambre et surprit son mari, remplissant un sac de voyage de ses vêtements. Ses vêtements à elle.
- Non mais ça va pas ! Cria-t-elle quand elle retrouva l'usage de la parole. Dépose mes affaires tout de suite.
S'en fut trop, Alexio darda sur elle un regard menaçant et ne tarda pas à lui repondre :
- Affaires que tu as acheté avec mon argent ! Argent que je gagne à la sueur de mon front. Je vais me comporter comme une bonne âme et ne pas te jetter à la rue comme la vulgaire moins que rien que tu es ! Cria-t-il or de lui.
Elle accusa le coup sans rien dire tant le choc était brutal, ce n'était pas son mari qui se trouvait devant elle, mais bel et bien un homme aigri, furieux et dangereux.
- Que t'arrive-t-il Alexio ? Je ne te reconnais plus ? Pourquoi reagis-tu ainsi ? Tu ne me parles plus, tu m'ignore, ne me touche plus et...et le pire, tu me trompes ! Lâcha-t-elle la voix brisée.
- Ahh la belle affaire ! Maintenant c'est moi qui te trompe. Je pourrais te retourner tes questions ? Que t'arrive-t-il Arabella ? Ne te sens-tu pas assez satisfaite quand je te fais l'amour ? Tu as besoin d'un autre pour assouvir tes envies sexuelles quand je me démène comme un fou au bureau pour t'assurer un avenir à toi ! À nous. Tu me trompes pour ensuite me faire les yeux doux après. Je me demande encore comment j'ai pu tomber amoureux d'une dévergondée comme toi, une menteuse, une croqueuse de diamant... Je veux que tu quitte chez moi sur le chant. Ne rend pas la séparation plus dure qu'elle ne l'est déjà et dégage de chez moi. J'ai tellement honte. Hurla-t-il plein de rage.
Arabella eut un haut le coeur suite aux accusations infondées de son mari.
- Comment oses-tu me traitée de dévergondée alors que toi-même tu me trompe. Je n'ai jamais eu d'amant à part toi. Tu m'as pris mon innocence, et j'ai jamais eu d'autres hommes que toi dans ma vie. Tu es ignoble de m'accuser sans preuves. De plus je sais que tu me trompes j'en ai les preuves. Finit-elle ivre de colère.
Sans un mot elle alla prendre rageusement les photos qu'elle avait posées sur la table de nuit, et les brandit sous son nez, le visage déformé de colère. Sur chacune des photos, il était présent. Enlaçant un jeune femme amoureusement sur certaines, et l'embrassant passionnément sur d'autres.
- Qu'as tu à redire la dessus hein Alexio ? Cria-t-elle. Elle était passablement énervée et de plus chaque mots qu'il avait prononcés tournaient en boucle dans sa tête...dévergondée...menteuse...voleuse.
Une lueur de suprise passa dans le regard de l'homme, rapidement remplacée par une lueur de haine.
- Je dirais que ceci n'est que la monnaie de ta pièce. Et sache que cette femme, vaut plus que toi tu ne vaudras dans toute ta vie entière. Et je compte l'épouser.
Sans plus attendre il sortit une enveloppe de son manteau, et la tendit à Arabella, le regard plein de dégoût.
- Tu y trouveras, les papiers de divorce, je les ai déjà signés, les photos qui prouvent que tu m'as trompé et aussi je ne veux plus jamais te revoir.
- Mais écoute moi au moins ! Je ne t'ai pas trompé. Je t'aime. Je te prie de me croire Alexio !
- Non, tu ne m'as jamais aimé. Tu m'utlisais. J'ai cru que tu étais différente. Que tu m'aimais. Mais en fait tu ne faisais que m'utiliser. Que t'apportait-il que moi je ne pouvais pas t'apporter ?
- Mais merde ! Je ne t'ai pas trompé et je ne sais même pas de quoi tu parles.
Il se retourna subitement, et la gifla. Une gifle si forte qu'elle vacilla et se retrouva déséquilibrer, et bientôt à terre. Puis sans remords il sortit de l'enveloppe des photos qu'il lui envoya à la face, alors qu'elle de tenait la joue endolorie. Elle n'arrivait pas à croire qu'Alexio venait de la gifler. Il venait de lever la main sur elle. Elle se sentait humiliée et alors que les larmes coulaient, elle denia jetter un couo d'oeil aux photos et ce qu'elle vit, la pétrifia sur place. Une jeune femme lui ressemblant comme deux goutte d'eau, se tenait en face d'un homme et lui souriait. Elle la vit l'enlacer. L'embrasser. Le couvrir d'un regard amoureux. Ce n'était pas elle. Ce n'était pas Arabella.
Alors qu'elle peinait à y croire, Alexio pris la parole.
- Alors sale dévergondée tu as perdu ta langue ? Dit-il sur un ton ironique.
Elle ne releva pas son commentaire mais lui repondit uniquement :
- Ce n'est pas moi. Je t ele jure ce n'est pas moi.
Comment osait-elle lui mentir encore alors que les preuves était évidente, ivre de rage, il se mit à sln niveau et la secoua de toute ses force. Il voulait qu'elle ressente tout le mal qu'elle lui avait fait.
Tout ce que lui, il ressentait. Il leva la main pour la frapper à nouveau, elle poussa un crie de peur.
Elle était pétrifié, non elle était écoeurée. Il venait de lui faire du mal physiquement. Rien ne pourrait expliquer le mal qu'il ressentait actuellement, il avait beau essayer de la detester, de la haïr, mais il ne pouvait se resigner à la perdre. Il l'aimait éperdument, à la folie même, si tellement qu'il serait prêt à lq partager juste pour pouvoir encore lyi dire des mots d'amour, voir son regard briller pour lui...
Elle était tremblante, et à cet instant il eut honte. Honte de lui. Honte d'avoir lever la main sur une femme. Sur sa femme. Honte de lui avoir faire du mal.
- Je suis enceinte Alexio. De toi. Dit-elle dans un hoquet avant d'exploser en pleures.
Cett phrase fit remonter toute lq haine qu'il ressentait, toute la frustration qu'il contenait.
- De qui ? Non pas de moi ! Je ne reconnaîtrai pas ton bâtard. Et qui le dit que tu ne me mens pas. Tu n'es qu'une catin. Tu veux encore me soutirer de l'argent !? Me détruire ne te suffit pas ? Hurla-t-il.
À ce rythme ils n'en finiraient jamais.
Alors Arabella se résigna. Il venait de commettre l'irréparable, il avait lever la main sur elle. Si elle continuait de se battre pour son innocence, elle risquait de se faire violenter. Difficilement, elle se leva, termina d'enfiler ses vêtements dans le sac, alors que son mari, son ex mari, car elle avait décidée de divorcer, était assis sur le matelas, se tenant la têtes des mains.
Elle chercha un stylo, qu'elle trouva sur la table de nuit, le prit, rammasa les papiers au sol et entreprit de signer, elle n'avait pas besoin de les lires. Elle voulait juste laisser cet endroit qui lui donnait l'impression d'étouffer.
Et alors qu'elle prit le sac et le plaça sur son épaule le corps encore endolorie, elle s'arrêta juste au pas de la porte de leur chambre...ancienne chambre, et lui dit froidement :
- Je ne t'ai jamais trompé Alexio, et je ne l'aurais jamais fait, ces preuves sont un trucages, et par ailleurs tu as sali mon honneur, tu as détruit ma dignite. Mais je remercie Dieu, car j'ai pu voir quel homme tu es en réalité... Un homme qui bat les femmes. Je te dis adieu, et sache qu'avant même que notre enfant naisse tu l'as renié. Ne l'oublie jamais ça. Et je veillerai à lui raconter ce que tu as pensé de lui. De mon... Bâtard.
Sans un mot, elle depassa le salon et se retrouva devant la porte d'entrée et sans un regard en arrière, elle quitta l'appartement, le corps tremblant, les larmes glissant d'elles même sur ses joues.
Elle qe sentait humiliée, dégoutée. Un sentiment de révolte l'emplissait. Jamais elle n'aurait cru se faire traité de la sorte et encore moins par l'homme qu'elle aimait. Maintenant elle était seule et livrée à elle-même. Elle et son enfant qui grandissait dans son sein.
Elle ne pouvait se résigner à avorter, il en était hors de question. Alors qu'elle arriva devant l'immeuble où elle habitait, elle fit signe à un chauffeur de taxi. Elle s'y engouffra dans la fraicheur de la nuit, et lui indiqua une adresse. Et sans attendre, le taxi demarra en trombe en s'enfonçant dans la nuit.
Elle ne vit pas l'homme qui venait de sortir de l'immeuble et qui s'elançait à sa poursuite. Il était trop tard, elle était déjà partie, elle ne reviendrait plus. Tout était fini.

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Bonjour ou bonsoir ^^

Ceci est la première histoire que j'écris sur Wattpad.

J'espère que vous apprécierai mon travail et que vous n'hésiterez pas à la partager, à votez pour elle et à laisser des commentaires aussi.

Bien à vous, mes lecteurs.

Narcisse

Les héritiers d'Alexio D'Ario. (Tome 1 De La  Saga Des D'Ario.)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant