𝐁𝐚𝐝 𝐑𝐨𝐦𝐚𝐧𝐜𝐞 - Draco Malfoy

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟑

Je détestais ce crapaud géant !
Je terminais ma journée assez énervée, tout d'abord Malfoy avec Parkinson, ce stupide cours de défense contre les force du mal, et pour bien continuer dans mon malheur je croisa mon père dans le couloir pour me rendre en heure de colle.

- Emma, que fais-tu ici ?
- Bonjour à toi aussi, et je me rends dans le bureau d'Ombrage pour mon heure de colle.
- Ton heure de colle ? Emma tu es en cinquième année tu dois faire attention à ton dossier, que ce soit sur les notes mais également sur ton comportement !
- Je sais, répondis-je froidement.
- Je n'aime pas le ton avec lequel tu me réponds jeune fille.
- Et moi vois-tu je n'aime pas que tu t'empares de mon courrier à mon insu.
- Quoi ?
- Je sais tout papa ! Tu as intercepté toutes les lettres que recevais !
- J'ai fais ça pour ton bien.
- Mon bien ? Ça ne t'ai pas venu à l'esprit que j'avais peut-être besoin de parler à mes proches, surtout après avoir perdu mon petit-ami ? Non bien sur que non.
- Je ne voulais pas que ton frère et ses amis t'impliquent dans leurs histoires.
- Je pense être assez grande pour prendre mes propres décisions, et ne pas suivre l'influence des autres.
- Je suppose que tu as parlé à Harryr, alors, qu'est-ce que tu en pense ?
- Je le crois.
- Bien.
- Tu n'as rien d'autre à me dire ?
- Ton heure de retenue va commencer. Et j'espère qu'il s'agira là de la première et la dernière que tu recevras cette année.

Il ne me laissa pas le temps de répliquer qu'il partit en faisant voler de droite à gauche sa longue robe de sorcier noire derrière lui. Quant-à moi je pris le couloir en direction du bureau d'Ombrage.

En arrivant à l'intérieur le rose situé partout sur les murs me donnait vraiment la nausée, et je ne parle même pas de cette horrible décoration centrée sur les chats, j'avais l'impression que ces boules de poils m'épiaient.

- Asseyez-vous Miss Potter, m'indiqua la professeur assise à son bureau. Une tasse de thé ?
- Merci mais je ne bois pas de thé, répondis-je simplement en m'asseyant, je m'apprêtais à sortir ma plume mais elle m'arrêta.
- Vous n'allez pas en avoir besoin. Utilisez plutôt celle-ci, dit-elle en me tendant sa propre plume.

Je la saisie sans rechigner et constate que je ne dispose pas d'encre.

- Pourrais-je avoir de l'encre s'il-vous-plait ?
- Cette plume n'en nécessite pas, elle est, spéciale, gloussa-t-elle.

Je trouvais son comportement étrange mais en fit abstraction.

- Bien, écrivez : « je dois cesser mon insolence »
- Combien de fois ?
- Disons jusqu'à ce que le message pénètre.

Je trouvais la situation de plus en plus bizarre, mais commença tout de même à écrire. Ne voyant aucune trace de plume sur ma feuille je recommença à écrire cette stupide phrase en appuyant d'avantage.
Soudain une douleur atroce se propagea sur ma main et je pu retenir un cri de douleur. Le message était en train de se graver dans ma peau.

- J'espère que vous aurez retenu la leçon, maintenant sortez.

Je regardais la professeur complètement choquée par sa manière de sanctionner les élèves particulièrement barbare. Mais après quelques secondes je sortis hors de son bureau le plus vite possible, je voulais me rendre rapidement aux toilettes pour essayer de rincer le sang qui coulait de l'endroit où je m'étais faite littéralement mutiler.
En arrivant aux sanitaires les plus proches je fis abondamment couler l'eau du robinet, la brulure était intense et je ne pu retenir quelques larmes de douleurs. 

J'entendis des pas arriver derrière moi, mais je n'y prêta pas attention, il était normale de voir des élèves circuler dans les toilettes. Mais la personnes semblait s'approcher de moi, je me retourna donc et percuta Draco qui pour m'éviter de tomber plaça ses mains sur ma taille. Mais je m'en dégagea rapidement, pour retourner à ma précédente occupation : tenter d'apaiser ma blessure.

- Emma qu'est-ce que tu as sur la main ? Me demanda-t-il en attrapant ma main et en l'approchant de son visage.
- Laisse moi tranquille Draco.

Il me regarda avec un regard sombre, remplit de colère que je n'avais jamais vu auparavant avant de la serrer, un peu trop fort à mon goût. 

- Lâches-moi tu me fais mal.
- Qui t'as fais ça ? Qui a osé te touché ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
- Emma quelqu'un t'as mutiler et je veux que tu me dises immédiatement de qui il s'agit !
- Ne fait pas semblant de t'intéresser à moi. Je sais que c'est faux.
- Qu'est-ce qui te fais dire une chose pareil ? Me demanda-t-il sourcils froncés.
- Tu semblais bien t'amuser avec Pansy ce matin.
- Attend, me dit pas que tu es jalouse ?

Il avait relâché la pression sur ma main et son regard s'était adoucit, je pouvais même voir son sourire en coin apparaitre. Je me sentais quant-à moi soudainement gênée et baissa le regard sur mes doigts les trouvant soudainement intéressantes.

Je l'entendis rire, ce qui redoubla mon malaise, je me sentais ridicule. Je sentis alors ses doigts sous mon menton qui me forcèrent à relever la tête, je m'éxécuta à croisa son regard si intense.

- Pansy n'est qu'une amie.
- Et ton ex, le rectifiais-je.
- Elle n'était qu'une fille de passage, je n'ai jamais ressentit à son égare ne serait-ce qu'un quart des sentiments que j'ai pour toi.
- Tu ne vas pas me faire avaler que tu ne l'aimais pas car je ne te croirais pas, vous êtes rester presque deux ans ensemble.
- Et pourtant c'est la vérité. J'étais avec elle car c'est ce que tous les élèves de ma maison attendait, une sorte de devoir. Mais toi c'est différent.

Ne sachant pas quoi lui répondre je le regarda simplement dans les yeux.

- Je t'aime Emma Lily Potter.

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine, il m'avait déjà fait part de ses sentiments mais ne m'avait jamais dit qu'il m'aimait.

- Je t'aime aussi Draco Lucius Malfoy.

Il s'approcha près de moi et je sentais son souffle contre mon visage, ses lèvres se posèrent contre les miennes, il posa ses mains sur ma taille et je posa mes mains dans sa nuque pour approfondir le baiser. C'était incroyable, je n'avais jamais ressentit une chose pareil, c'était comme si un feu d'artifice explosait à l'intérieur de moi, j'aurais voulu rester comme ça éternellement.
À contre-coeur nous nous séparons, il embrassa tendrement mon front et me prit la main pour descendre à la Grande-Salle.