35- L'Odyssée d'Ayo Partie 3

128 8 19
                                    

Choukha : Excusez ma curiosité mais de quoi le pardonnez vous ?

Ayo : De tant de choses dont vous n'avez pas à connaître l'existence.

Choukha : Ho ok, désolé du coup.

Ayo : Ce n'est pas grave. Comment va t-il ?

Choukha : Comme je vous l'ai dit, son état est stable. Cependant, ce qui est étrange c'est que..... normalement dans un cas comme celui ci, un corps normal vient à se plonger dans le coma afin de se "régénérer" en quelque sorte, bien que ce dernier risque un voyage sans retour.

Ayo : Allez droit au but docteur, je suis fatigué et j'aimerais me reposer auprès de mon ami.

Choukha : Oui je comprends, toutes mes excuses. Ce que je veux dire c'est que son corps est gravement blessé et il aurait dû tomber dans le coma, mais ce n'est pas le cas. Votre ami est simplement dans un sommeil profond. Il ne fait que dormir.

Ayo : Il.....dort ?

Choukha : Dit comme cela on pourrait croire que ce n'est pas grave mais c'est loin d'être le cas. Soit son corps n'a pas besoin de plonger dans le coma pour que son corps produise les cellules nécessaires à ses soins internes potentiellement grâce à ses gènes d'albinos, soit son état est trop critique ce qui fait que son corps est trop fatigué pour plonger dans le coma, ce qui peut sous entendre une mort......imminente.

Non....non.....non non non non non non non non NON !!! C'EST IMPOSSIBLE !!! Josh ne peut pas mourir !!! Pas maintenant !!!! PAS COMME ÇA !!! Je suis exténuée, j'ai la tête qui tourne et ma vision se brouille. Il faut que je me calme....il faut.... que je......me calme.....

Choukha : Mademoiselle ! Restez avec moi, on vous apporte de la morphine. Calmez vous et faites un petit somme.

Ayo : Pardonnez moi docteur.....Choukhra ?

Choukha : Docteur Choukha, mais vous pouvez m'appeler Kamouri.

Ayo : Kamouri ? C'est un joli prénom.

Kamouri : Merci de votre compliment. Vous pouvez vous reposer mademoiselle Macalamar.

Ayo : Vous pouvez m'appeler Ayo. Je dois faire une dernière chose avant tout.

Kamouri : Tout ce que vous voulez.

Ayo : J'aimerais appeler quelqu'un, est ce qu'on pourrait me prêter un téléphone fixe de l'hôpital s'il vous plaît.

Kamouri : J'ai encore mieux, prenez le mien. Normalement je dois le laisser dans les vestiaires mais ma petite poulpine d'amour m'envoyait des messages pendant mon service, je n'ai pas pu me résigner à abandonner notre petite discussion. Et voilà que je recommence à parler de ma vie, pardonnez moi et tenez.

Il vient alors me tendre son téléphone que je prends donc doucement en lui souriant. C'est un Inkphone 7 en parfait état avec une coque........takoyapoulpe, une sorte de poulpe avec une tête de takoyaki.....ça me fait penser à un jeu tient. Mais bref je m'embrouille, je dois me concentrer le temps que les douleurs ne soient pas trop intense. Je viens alors faire un appel en groupe afin d'appeler...

Omar : Allo ici Omar, cuisinier officiel de la place de Chromapolis j't'écoute mon céphalopote.

Cartouche : Bonzour izi le PDG, co-PDG, co-co-PDG et assis-

Ayo : Cartouche on a pas le temps pour ça s'il te plaît !

Omar : Ho, Miss One ! Que nous vaut votre appel ?

Cartouche : Ayo ! Ze zuis dézolé du dérangement. Pourquoi nous appelles tu ?

Ayo : Je vous expliquerais tout sur place, en attendant fermez vos magasins et retrouvez moi à l'hôpital St Pline chambre.....

Kamouri : Chambre 112 2e étage.

Ayo : Merci, chambre 112 2e étage.

Omar : Je ferme tout ça et j'arrive. À tout de suite Miss One.

Cartouche : Za va être mauvais pour la clientèle tout za. Mais zamais ze n'abandonnerai l'Ezcadron Ezpadon !! Z'arrive à la vitesse de l'éclair !!!

Ayo : Merci les amis, à tout de suite.

Et l'appel se stoppa. Ils sont marrant ces deux là mais je n'ai pas l'impression qu'ils pourront nous aider dans la situation actuelle. Bien que papy les ait pris en tant qu'agents de soutien je n'ai toujours pas compris où étaient leurs "capacités". Bien que Cartouche soit armurier et Omar cuisinier je ne comprends pas vraiment leurs places dans l'escadron. Mais je réfléchirais à ça plus tard. Je viens regarder Kamouri en souriant doucement.

Kamouri : Je vous ai entendu parler de Cartouche, l'armurier du square. Il est très célèbre sur le continent vous savez ? Vous le connaissez ?

Ayo : Hoooooo oui, c'est un ami d'enfance avec qui on a gardé des liens, ma cousine et moi.

Kamouri : Intéressant. J'avais l'impression que vous parliez à deux perso...

Ayo : Docteur Choukha, je veux bien sympathiser avec vous et vous faire confiance, mais ma vie privée ne concerne pas votre métier alors s'il vous plaît, respectez les limites.

Kamouri : Désolé, je comprends parfaitement, pardonnez moi....vous voulez appeler quelqu'un d'autre ?

Ayo : ........Oui. Ça ne vous gênes pas ?

Kamouri : Pas le moins du monde.

C'est alors que son bipeur viendra à sonner, signifiant alors un appel médical.

Kamouri : Ho désolé, je crois qu'un de mes autres patients a besoin de moi. Je vous laisse le téléphone jusqu'à mon retour. À tout à l'heure. [Dit-il en partant en quatrième vitesse.]

Et de nouveau seul, dans un silence reposant. Je viens regarder l'écran du téléphone puis taper, chiffre après chiffre, le numéro de mon second appel. Une fois le numéro entré je tremble doucement, j'ai tellement peur d'appuyer puis, par je ne sais comment, sûrement la fatigue ou un faux-mouvement, je viens lancer l'appel. Je sursaute légèrement puis viens rapidement porter le téléphone à mon oreille, ma main tremble et je bloque ma respiration afin de ne pas hyperventiler de peur de me fatiguer inutilement.

Un bip, deux bip, trois bip. La peur soudaine que l'appel n'aboutisse à rien m'emplit de plus en plus car je le sens au fond de moi que je n'aurais pas la force mentale nécessaire pour appeler une seconde fois. Soudain, au quatrième bip, ça décroche. Je viens me raidir dans ma chaise et à suer lourdement. Les bruits de grésillement me font comprendre que mon interlocuteur met bien le téléphone proche de son oreille.

??? : Oui allô ?

Ayo : Salut maman.

Splatoon Fanfic Tome 1 : Josh et le Clan des Veemo's (RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now