42- L'Odyssée de l'Amiral Macalamar Partie 5

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Les Archinkling, je vois, tout s'explique maintenant. Nos cousins ont évolués dans les abysses, tout comme les Octaling, eux aussi apparentés à nous, ont essayés d'évoluer sur nos territoires à la surface. Avec les trouvailles que j'ai fais au cap avec ce traître, expliquant que le monde où nous évoluons et d'un vaste inimaginable. Qu'est ce que le monde peut bien encore me cacher, NOUS cacher ? Nous avons cette croyance commune que tout les mammifères de la planète ont disparu, mais qui ne nous dit pas qu'ils en restent, quelque part, ayant survécu sur les plus hauts sommets que nous ignorons tout autant. Bondiou, j'ai passé ma vie à combattre les mêmes ennemis, le même adversaire, sans me soucier de l'importance qui nous entoure. Ma Lily, mes enfants, mes petites chéries, je ne réalise que bien tard que le monde auquel j'appartenais était factice, que le monde où j'évolue recèle de secrets d'ont je viens à peine d'éveiller un intérêt véritable. Mon cher ami, Edgar, tu m'as pourtant envoyé un signal à l'époque...

[Il y a fort fort longtemps, dans des terres fort fort lointaines]

??? : MAIS BORDEL DE POULPE ! T'ES PAS FOUTU DE FAIRE CUIRE DE L'EAU SANS RIRE ?! On va crever la dalle au bide à cause de toi !

??? : J'y peux rien si l'eau est salé ! Ça ralenti l'ébullition gros malin de bigorneau !

??? : QUI TU TRAÎTES DE BIGORNEAU, FACE DE TENCHE ?!

??? : PAAAARDON !?? Tu veux mon poing dans ta gueule de raie mal lavé ?!

??? : SILEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENCE !!!

 Une droite pour calmer l'un, une gauche pour détendre l'autre. Ces deux abrutis sont bien moins bruyant qu'en ils sont dans les vapes. Puisque personnes n'a la patience pour s'occuper de la popote, je vais m'en charger. Cette montagne a été difficile à gravir et le sera tout autant à descendre, mais je suis bien content qu'elle nous offre à la fois ce panorama et une parfaite vision du champ de bataille au loin. Edgar est déjà à la tâche, ça m'étonne pas d'lui bhihihi !

Macalamar : Hey Edgy ! Comment avancent les troupes au loin ?

Edgar : T-très bien mon général ! Heu colonel....sergent, chef ?

Macalamar : Bhihihihi ! Je suis loin d'être un colonel mon p'tit Edgar, Chef suffira pour l'instant. Tu peux apporter des précisions à "très bien" ?

Edgar : Ho o-oui bien sûr ! D'après ce que je vois, la tactique du "beignet" marche à merveille Chef. Comme vous l'aviez espéré, les troupes octariennes reculent et nous gagnons de plus en plus de territoire ! Profitons que les Octalings n'aient pas fini de créer leurs Tentatitans pour gagner un maximum de marge avant que ses armes ne viennent au champ.

Macalamar : T'as tout compris mon p'tit Touche ! 

Je délaissai la popote un instant pour venir m'asseoir à côté d'Edgar, venant lui caresser vivement le casque au préalable.

Edgar : Punch et Splat sont toujours à avoir un bourbon avant le repas, tout en plus que la guerre n'arrange la pression de personne.

Macalamar : En effet....mais on va la gagner cette guerre ! J'en suis persuadé !

Edgar : L'optimisme est une bonne chose Chef. 

J'allais m'apprêter à rire doucement et à lancer une blague pour nous détendre avant le diner qu'il sortit une photo de son blouson. Je pouvais y voir deux limules dans un fond de verger.

Macalamar : C'est quoi ?

Edgar : Moi et ma femme Chef. Elle m'a apprit qu'elle était enceinte juste avant de partir à la guerre.....donc je rentrerais en ayant la surprise de voir mon enfant dans les bras de ma femme. C'est tout ce qui me suffit pour être optimiste. 

Macalamar : Je vois. Moi aussi ma dulcinée m'attend à la maison, heureusement pas en cloque, mais cela me mets en joie de la savoir patiente de retrouver son homme bhihihihi !

Edgar : Ouais.....Chef ?

Macalamar : Oui mon p'tit Touche ?

Edgar : Je peux vous parler d'homme à homme ?

Macalamar : Bien sûr ! Dit moi tout.

Il rangera sa photo et essuiera ses verres avant de soupirer.

Edgar : Je sais bien que l'appel à la guerre était obligatoire et que déserter est un crime. Mais tu n'as pas envie de tout quitter pour retourner à la vie citadine auprès de ta chérie ? Ma vie était si simple, si douce avant la guerre, mon petit paradis avec ma chère et tendre comme seul monde. Je sais bien que nous nous battons pour la bonne cause, mais est ce que cette cause vaut la peine d'abandonner nos vies ? Tu ne le sais pas encore mais peut être que la guerre va te ronger de l'intérieur, te faisant passer à côté de ta femme, de tes enfants, de ta vie en elle même ! La guerre est un fléau pour nos vies, mais une bénédiction pour nos morts. Plus tôt nous en aurons fini avec cette guerre, plus vite nos vies pourront être reprises sans de lourdes séquelles. Macalamar, tu ne penses pas que j'ai raison ?

Sur le coup, j'étais un peu déboussolé de par ses dires. Au début, je pensais l'arrêter pour tentative de désertion, mais après j'ai compris qu'il ne voulait pas partir. Pas par manque de courage, mais par obligation envers sa patrie. Ma petite amie n'est même pas ma fiancée, je suis loin d'avoir des enfants et encore moins d'en avoir de petiot. Ma vie est dédiée à la guerre, mon père était militaire, ma mère aide de renseignement, feu mon papio était lui aussi un enfant de guerre, notre famille ne connait rien d'autre que cela, alors pourquoi je devrais m'inquiéter du reste ? 

Macalamar : Tu sais, actuellement, nous devons nous concentrer sur autre chose que nos envies extérieurs. Si tu veux on en rediscutera au calme la nuit, d'accord mon p'tit Touche ?

Edgar : D'a......d'accord Chef.

Et depuis ce jour nous n'avons plus jamais parlé de cela, jusqu'à sa triste fin nous ne sommes pas revenus sur ce débat et ce n'est que maintenant que je me rends compte de mon erreur. Je ne peux pas changer mon passé, mais l'avenir de mes enfants et de Chromapolis est encore à décider. C'est bien pour ça que je viens vous voir, cher cousin.

Splatoon Fanfic Tome 1 : Josh et le Clan des Veemo's (RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant