Chapitre 21

Depuis le début
                                    

Et puis j'avais toujours cette boule au ventre lorsqu'il disparait de ma vue. Ce sentiment d'être seul au monde, comme si la vie ne valait pas la peine d'être vécue. Alors que quand il est là, je pourrais soulever des montagnes !

J'ai toujours été assez possessif envers les personnes que j'aime : que ce soit ma sœur ou mon meilleur ami. Mais ces temps-ci, c'est plus que de la possessivité, c'est de la jalousie maladive envers toutes les personnes qui ont l'audace de l'approcher d'un peu trop près. J'étais presque fou de rage quand je l'ai vu sur le dos de cette fille !

Là, tout de suite, je me sens horriblement con, parce que je viens seulement de me rendre compte que j'ai essayé de combler mon manque en couchant avec des filles.

Et il est tellement irremplaçable que je n'arrive même plus à les toucher ! Je suis un idiot fini !!! L'évidence était sous mon nez depuis le début !! Je l'aime ! Je suis amoureux de Key !

[NDA : ENFIN !!! Il s'en est rendu compte !!! Parce que oui, il ne le savait pas u.u parce que c'est un idiot (mignon mais idiot) ]

Tout s'éclairait !!! Etrangement, j'avais un poids en moins sur les épaules. Connaitre mes sentiments me faisait me sentir plus léger. Mais bon, tous les problèmes que j'avais avec key étaient toujours là, en fait, maintenant que je sais que je l'aime, c'est encore pire parce que je sais que s'il ne me pardonne pas, je ne m'en remettrai pas.

Avec  tous ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant, il doit me haïr au plus haut point.

 Mon cœur se serra violemment dans ma poitrine, et pour la première fois depuis des mois, je compris pourquoi. Je me laissai tomber sur le lit en soupirant.

Key

« Alors, si j'ai bien tout compris, tu aimes Jonghyun qui est soit dit en passant ton meilleurs ami, mais comme tu n'acceptes pas tes sentiments, tu as voulu t'éloigner de lui. Mais avec la pression de votre carrière et tout, tu as évacué ton mal être en dansant à longueur de temps ce qui t'as valu de tomber malade et de ne plus pouvoir sortir de l'appart. Mais être obligé de rester avec lui t'as rendu complètement fou et susceptible et la situation a gravement dégénérer. C'est bien ça ???? »

La description qu'elle fit était plutôt correcte, même si bizarrement, je ressentis sa manière de la raconter comme un pic. Mais il fallait avouer qu'elle avait raison.

« Ouai, en gros c'est ça, répondis-je d'un ton las.

-ben je ne vois pas trop où est le problème, au fond c'est un peu ce que tu voulais non ?

-Comment ça ? demandai-je sans trop comprendre où elle voulait en venir.

-ben tu voulais qu'il arrête d'être dans tes pattes pour mettre au clair tes sentiments. Maintenant qu'il ne te parle plus c'est rêglé, non ? Tu devrais être capable d'oublier tes sentiments... Si c'est bien ce que tu veux...

-Ouai, mais... Je n'y arrive pas. »

Non, je n'y arriverai jamais. J'étais tous simplement incapable de l'oublier pour la simple et bonne raison qu'il envahissait mon esprit à longueur de journée.

« Pourquoi ?

-Il me hante continuellement ! Quand je ne le vois pas, je ne me pas m'empêcher de l'imaginer dans les bras de la premières inconnues qu'il a rencontré. C'est horrible ! Y a pas 2 h, je l'ai retrouvé en train de coucher avec une fille dans MON lit !!! je te jure, j'en peux plus de cette situation !

-Dans ton lit ??? Attends, mais ça veut dire que... s'arrêta-t-elle au milieu de sa phrase avec un étrange sourire illuminé.

-Quoi ?? ça veut juste dire qu'il a aucun respect pour moi ! Voilà !! m'énervai-je.

-Ce n'est pas exactement ce que te dirait ma profs de sociologie ! me rétorqua-t-elle.

-Sociologie ?

-Ah ouai je suis en troisième année  pour devenir Psy, m'expliqua la jeune femme.

-Ah ok va falloir que je fasse gaffe à la psychologie inversé et tout alors.

-J'ai déjà testé avec toi et tu t'es fait avoir comme un blaireau, se maqua Maenah

-Hein ? Vraiment ?? Je suis trop manipulable... constatais-je en faisant une bouille déçue.

-Pourquoi tu ne te déclare pas ? me demanda-t-elle sérieusement un sourire attendri sur le visage.

-T'ES MALADE !?!?!?  Je préfère mourir que de risquer de me prendre un râteau !

-T'as une sacré fierté en tout cas ! me fît-elle remarquer

-Merci du compliment », répondais-je du tac au tac.

Cela faisait 10 minutes que son gsm vibrait en boucle et qu'elle répondait en essayant d'être discrète. Ces petites attentions me faisaient plaisir. Elle souriait comme une ado amoureuse,  c'était trop mignon.

« C'est ton copain? Il s'appelle comment ?demandais-je sans gêne.

-Onew, me repondit-elle. Enfin on ne sort pas encore ensemble mais bon...

-Nan mais... Jamais j'aurais pensé qu'Onew serait le premier à être en couple.

-Pourquoi tu dis ça ? demanda-t-elle insouciante.

-Mais Onew c'est le centre la friendzone autour duquel tout les autres personnes avec qui je sortirai jamais sont en orbite !

- Pauvre Chicken lover », dit-elle en commençant cependant à rigoler comme une folle.

Je me mis à rire à mon tour. On se quitta en fin d'aprèm. J'avais vraiment passé un bon moment avec elle. Maenah est vraiment une fille cool, j'ai un bon feeling avec elle. La preuve mon instinct maternel ne s'est pas manifester quand elle m'a dit qu'elle « sortirait » avec Onew.

On se quitta dans le hall de l'hôtel et comme promis, je payai la chambre. Elle partit comme elle était apparue dans ma vie : comme un coup de vent.

Je souris en marchant vers notre immeuble.

 

Taemin

J'étais soulagé de sortir, enfin, de ce salon de coiffure ! Je devais avouer que c'était plutôt pas mal. En plus, ça serait facile de me coiffer pour une fois : il suffisait de mettre mes cheveux en désordre. Je croyais en avoir fini avec ce foutu relooking, mais Ji Hoon me rappela bien vite à la réalité. Il tenait absolument à m'apprendre à me maquiller. Le début de la séance de torture commença.

Il me montra comment tracé un trais d'eye liner bien droit et me maquiller complètement. Le résultat était impressionnant.  J'étais méconnaissable avec cet air sexy sur le visage. J'espère que cela suffira à faire craquer Minho.

Malgré tout, on passa  le reste de l'après-midi à discuter de tout et de rien comme d'habitude. 

On est jamais sûr de rien...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant