Ps : Till The End

Chapitres 19

Traitement. 

Alexander.

Isabelle est arrivée à la maison familiale en compagnie de Simon tôt le lendemain matin, Magnus est moi émergeant seulement dans notre lit douillet. Il enlève son tube et le positionne sur la table de nuit en bois blanc. 

_ Je déteste ce machin. Dit-il après être sûr qu'il ne tombera pas au sol. 
_ C'est un mal pour un bien mon cœur. Je réplique en baillant. 

Notre porte s'ouvre soudainement et une tête au long cheveux noir saute sur notre lit suivit de près par Simon. 

_ Aller les marmottes ! Debout ! Annonce Isabelle. Elle se stoppe brusquement en fronçant les sourcils. _ Je serais éternellement jalouse Alec. Tu as le meilleur matelas ! Même à l'appartement ton lit est deux fois plus moelleux ! 
_ Comment tu le sais ? Je lui demande intriguée puisqu'elle ne s'assoit jamais sur mon lit pour discuter. Elle s'empourpre soudainement, Simon regarde ailleurs et je comprend enfin. _ Vous n'avez quand même pas baisé dans mon lit ? 

Les joues de ma sœur sont tellement rouge que j'ai l'impression qu'elle va exploser à tout moment pendant que Magnus est hilare à côté de moi. Sa soudaine toux nous fait complètement oublier le moment gênant, il attrape son tube pour l'aider à mieux respirer pendant que je frotte son dos délicatement pour l'aider à se calmer. Simon se précipite vers lui mais Magnus l'éloigne en tendant un bras.

_ Pourriez-vous sortir s'il vous plaît ? Demande-t-il à Isabelle et Simon entre deux quint de toux. _ J'ai besoin d'espace. 

Ils acceptent sans broncher et quitte notre chambre, une fois calmé, je l'aide à descendre du lit et l'aide à enfiler un jogging et un t-shirt. J'enfile également des vêtements et nous sortons de la pièce, je le pousse jusqu'à la salle à manger ou ma famille se situe attablé, ils nous fixent quelques instants avant que mes parents nous saluent et nous invite à nous poster autour d'eux. Les conversations fuge durant le petit petit-déjeuner, les parents font connaissance avec Simon et ils ont l'air de vraiment l'apprécier ce qui fait sourire Magnus.

_ Alors comment vous vous êtes connu ? Demande mon père à Simon et Magnus intriguée de leur amitié. 
_ J'étais entrain de faire une chimio. Commence Magnus. _ Quand des cris on apparu dans le couloir d'en face, Simon est apparu en hurlant sur Raphaël, notre médecin, que ce n'est pas possible, il peut pas être malade, que c'est un médecin de merde, qu'il a mal fait son boulot. Les phrases typiques d'une personne qui refuse d'accepter sa maladie et qui se sent soudainement plus proche de la mort qu'il ne l'aurait pensé. Simon m'a vu, c'est installé sur le siège à côté de moi et a fixé ma perfusion pendant de longue minutes avant de me demande si lui aussi il aura ça avec la sclérose en plaque, j'ai simplement hochez les épaules mais il a continué à parler et je me suis pris d'affection pour lui et depuis, il me colle au cul… Fesses. Excusez mon langage grossier. 
_ Tu aimes quand je te colle au fesses… Jusqu'à ce que Alec prenne la relève. 

Je jette ma serviette au visage de mon « beau-frère. » Mes parents et Isabelle rigole pendant que Magnus a les joues qui ont subitement pris une couleur rosé. 

_ Il ne faut pas être gêné. Réplique ma mère. _ Vous êtes jeune et je ne pense pas que ta maladie vous empêches d'être intime. C'est la nature. 

Le reste du repas se passer ainsi, dans la bonne humeur, les rires et les taquineries. Nous sortons de table une heure après, Magnus et moi nous habillons correctement avant que je ne décide de lui faire découvrir ma ville natale. Sous le soleil et la douceur, nous flânons dans les rues, évidemment certaines personnes nous regardent avec plus d'insistance, une personne en fauteuil roulant intrigue toujours. 
Nous rentrons trois heures plus-tard, Isabelle et ma mère sont devant les fourneaux à faire je ne sais quoi pendant que Simon et mon père commente un match de basket-ball. Pendant un instant, remplis par toute cette amour, j'oublie complètement que Magnus et au dernier stade de sa maladie et que le temps nous aient compter.