Ps : Till The End

Chapitre 11

Explications.

Alexander.

J'arrive finalement à l'hôpital quelques minutes après avoir quitter l'amphithéâtre, je me précipite devant l'accueil et donne le nom de Magnus à la femme blonde présente. Elle m'indique le numéro de chambre et de l'étage sans lâcher une seule seconde son ordinateur des yeux, je la remercie et me précipite dans l'ascenseur pour gravir les trois étages qui me sépare de ma conversation fatidique avec celui qui hante mes pensées depuis plusieurs semaines.

Arrivée à l'étage initial mon courage me délaisse. Chaque membre de mon corps tremble, ma respiration devient saccadée, mon pou s'emballe sans que je ne puisse le contrôler. Mon courage à disparu en sortant de l'ascenseur. Pourquoi j'écoute toujours mes pulsions ? Il aurait surement fallu attendre avant de venir sur un coup de tête. « Il est trop tard pour te dégonfler Alec. » Me dis-je à moi-même. Je respire un grand coup malgré l'odeur dont je ne suis pas fan et avance jusqu'à finalement trouver la porte qui contient le numéro 34. Je lève le bras s'apprêtant à frapper mais une voix grave et sérieuse m'interrompt et me fait retourner. Je suis en face d'un médecin au visage fatigué mais surtout il semble intriguer de ma présence devant la porte de chambre de Magnus. 

- Puis-je vous aider monsieur ? Me demande-t-il sérieusement. J'avale difficilement ma salive. Pourquoi suis-je aussi gêné en sa présence ? 

- Je viens voir un ami. Je préfère ne pas m'attarder sur la raison de ma soudaine venue.

- Vous connaissez Magnus ?  

C'est quoi cette question ? Non je ne le connais pas mais je le considère comme un ami. J'évite de lui faire remarquer et lui donne mon plus beau sourire.

- Bien-sur que je le connais. Je ne serais pas devant sa porte si ce n'était pas le cas. Pourquoi cette question ? Je lui demande à moitié moqueur.

- Parce-que à part sa famille et Simon personne ne vient le voir. Je suis surpris qu'une nouvelle personne vienne le voir, surtout qu'il ne sort pratiquement jamais de l'hôpital. 

Je lui donne un sourire crispé. Que puis-je dire d'autre ? Je ne me sens pas à l'aise avec les médecins et ça depuis ma tendre enfance. Comment pourrais-je me sentir bien sachant que cet homme essaie de soigner Magnus, cet homme doit réellement connaître le temps qu'il lui reste à vivre et ça me rend malade et malheureuse juste en déposant mon regard sur le sien. Je me retourne pour frapper contre la porte mais le médecin m'interrompe encore, je lève les yeux au ciel avant de répondre avec une pointe d'agacement dans la voix.

- Magnus n'est pas là. Ses parents son venu le chercher pour plusieurs jours.

- Vous ne pouviez pas me le dire tout à l'heure à la place de déblatérer autre chose ? Dis-je avec amertume. 

- Désolé mons... 

Mais je le coupe en levant la main pour le faire taire, je sais que c'est impolie mais je m'en contre fiche en cette instant. Je déteste me déplacer pour rien. Je ne prends pas la peine de lui dire au-revoir que j'avance déjà jusqu'aux ascenseurs. Que vais-je faire maintenant ? Je ne connais pas l'adresse de sa famille et je ne me vois pas débarquer comme un fou chez des inconnus. 

J'arrive finalement dans ma voiture et laisse ma tête tomber sur le volant. Je suis fatigué de toute cette histoire. Pourquoi madame Wood à eu une idée aussi ridicule ?! Sans elle, jamais je ne me serait attaché à quelqu'un qui va mourir et surtout jamais je ne me serait attachée à un homme. C'était dans mes convictions depuis mon entrée à l'université. Mon portable vibre mais je n'y prête pas attention, je démarre et roule tranquillement jusqu'à chez moi. Arrivée dans mon appartement, je ferme ma porte d'un coup de pied et m'effondre sur mon canapé une fois arrivé devant celui-ci. Mon portable vibre une seconde fois, je le sort de ma poche et découvre les appels manqué de ma mère. Je la rappelle en activant la vidéo. Au défaut de la voir devant moi, je la verrais à travers un écran. Elle décroche à la seconde sonnerie, son sourire enjoué disparaît à la vu de mon visage.