Chapitre 14: Altercations et protection

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Alors que je regarde le reflet de cet homme me dévisager dans le miroir, je ne fais pas attention à ce que la vendeuse me raconte. 

Katherine: Hmm ?

La vendeuse: Je vous disait qu'elles sont jolies sur vous, elle vous plaît ?

Katherine: Oh, euh, oui. Je les prends. 

Je sors du liquide de ma poche et les remets à la vendeuse avant de ranger soigneusement les boucles d'oreilles et de m'éclipser. Je continue mon jogging comme si rien étais puis tourne à gauche à la première intersection que je croise. Je me retrouve dans une petite ruelle étroite à l'abri des regards, ce n'est pas pour me déplaire au contraire c'est parfait pour ne pas attirer l'attention des personnes un peu trop curieux. Je m'arrête, me mets en mode attaque prête à bondir sur ma proie les poings levés. Il n'a fallu qu'une minute à mon adversaire pour faire son apparition. Je me suis jeté sur lui sans perdre une seconde, avec l'aide de mon index et de mon majeur, je le frappe avec force vers sa gorge ce qui l'empêche de respirer suivit, d'un coup de coude à l'estomac avant de le prendre par le bras et de le faire basculer avec l'aide de mon bassin. Quand il prend enfin conscience de ce qui se passe, il se retrouve clouer au sol menacé par la lame tranchante de mon couteau sous la gorge. 

Katherine: Pour qui est-ce que tu travailles ?! Lui ai je dit presque en hurlant, d'une voix menaçante. 

L'homme baraqué, accourt toujours à la quête de son oxygène. Une toux sèche se fait entendre,  mélanger à une hyperventilation de sa part. Je lui laisse un moment de répit, avant d'insister d'avantage. Le grand gaillard me dévisage, inhiber par mon approche abrupte. 

Le gaillard: Mais bon sang ! C'est quoi ton problème ?! 

Katherine: Qui t'envoie ?! 

Le gaillard: Quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles.

Katherine: Dans ce cas, dis-moi pourquoi tu me suis depuis au moins vingt minutes ?! Dis-je agacer. 

Le gaillard: Tu es complètement folle, ma parole ! Je te veux aucun mal.

Je pourrais presque le croire tellement, il feint bien son innocence. Mais sous ses manières illusoires se cache quelque chose, il se cache la vérité que je veux à tout prix entendre. Je presse la lame de mon couteau plus fort sur sa chair, pour lui faire comprendre que je ne le crois pas aussi innocent qu'il le prétend et que j'ai horreur qu'on me mène en bateau. J'accentue mon regard dans le sien, je n'ai aucune patience pour ceux qui tente de me baratiner. Il capte mon regard acerbe et irrité et semble hésiter avant de se mettre à table. 

Le gaillard: Je te jure, que je te veux aucun mal. 

Je le dévisage suspicieuse, mais je veux bien lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, il semble honnête quand il dit qu'il ne me veut aucun mal, mais jusqu'ici, cela ne me dit pas pourquoi il me suivait à la trace. Je l'encourage à se justifier. 

Katherine: Donc, tu me veux quoi, si tu me veux aucun mal ?

Agacé, il grommelle quand il voit qu'il ne peut échapper à mon investigation. 

Le gaillard: on m'a mis en charge de te surveiller.

Je fronce des sourcils sans le lâcher du regard. Je m'attarde sur ses traits stoĩque garni d'une grosse barbe longue bien tailler, qui recouvre parfaitement bien sa mâchoire massive alignée à ses favoris, enveloppant la majorité de ses pommettes. Juste au-dessus se trouve deux billes rondes foncer qui me fixe avec une certaine vigilance. En une fraction de seconde, j'ai une incertitude d'avoir déjà croisé ce regard quelque part avant aujourd'hui. 

KATHERINE:  Une nouvelle vie.Where stories live. Discover now