Compliqué (Aliex)

Chapitre 34

Non non vous ne rêvez pas.

Non je ne suis pas morte non plus x)

Je tiens avant tout à m'excuser pour cette looooooooooooongue absence qui aura duré au moins 8 mois. Je ne tiens pas à étaler ma vie, mais pour faire court, c'était une année compliquée (c'est le cas de le dire lol) pour moi. Compliquée niveau émotionnel et mental.

J'espère sincèrement que vous n'avez pas trop attendu 😅.

Au moins, une bonne chose ressort de cette expérience: j'ai gagné en maturité, en tout cas je le pense... Je n'ai pas spécialement beaucoup écrit, mais le peu de choses que j'ai écrit, j'ai varié mon style d'écriture. Je ne sais pas si c'est très compréhensible mais bref.

Alors voilà, bienvenue sur ce 34ème chapitre de cette histoire qui est, ma foi, plutôt importante pour moi.
J'aurai une "annonce" à la fin de ce chapitre.

C'est tout ce que j'avais à dire 😅.

Pour vous remettre dans le bain, on se retrouve à la sortie de l'hôpital de Vincent (séjour causé par toutes ses bêtises), où il est devant le lycée, face à Maxence, choqué de le voir ici. Un doute plane quant à la nuit passée entre Florie et Vincent. D'ailleurs, le plus important, il n'est plus avec Rémi.

Bonne lecture!

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Durant de longues minutes, nous nous regardons comme ça. Moi souriant, et Maxence choqué. J'imagine ce qui se passe dans sa tête: me voir débarquer d'un seul coup, après que j'aie été dans le coma durant trois jours, ça ne doit pas être simple à avaler.

Puis, comme si le déclic s'était produit, il laisse tomber son sac aux pieds de Lucas et court vers moi, me sautant au cou. Je vacille et manque de tomber, mais je l'entoure de mes bras pour lui rendre son étreinte.

-Idiot... J'ai eu si peur... Ça m'a fait un tel choc de te voir allongé sur ce lit d'hôpital... C'est pas la première fois depuis le début de l'année, mais cette fois c'était différent. Parce que je ne savais pas si tu te réveillerais.

Il me chuchote ces mots au creux de mon oreille, en me serrant fort, comme s'il s'assurait que je n'étais pas une illusion.

-J'ai souhaité en finir avec la vie mais je ne le souhaitais pas...
-Qu'est-ce que tu racontes imbécile... Dit-il en soufflant. Mais je sens dans la façon dont il le dit qu'il sourit.

Son sourire m'avait manqué.
Il m'avait manqué.

Nous nous décollons, et Lucas vient vers nous, suivi de Sylvain et Anli.

-Bonjour. Dis-je d'un ton que j'espère chaleureux. Leurs petites bouilles aussi m'avaient manqué.

Ils me prennent dans leurs bras, eux aussi. Cela me surprend d'abord, mais je comprends que ça veut manifestement dire que je leur ai manqué.

-Vous m'avez manqué aussi, les gars.
-Tu nous as fait une de ces peurs! Commence le petit aux yeux bleus.
-Quand Max nous a dit ce qu'il s'était passé, on a vraiment cru que jamais tu ne te réveillerais. Continue le lion de la bande.
-Max a tendance à tout amplifier aussi... Cette remarque me vaut une tape sur la tête.
-Eh! C'est pas vrai! Tu avais l'air vraiment mal, tu sais!
-Aïe. Dis-je faussement, me frottant le crâne en regardant Maxence, les sourcils froncés.
-Bien fait. Me répond-t-il, passant la langue par la même occasion.

J'ai décidé de revenir maintenant, une semaine et demie après être sorti de l'hôpital, parce que je me disais que si je continuais de rester chez moi à me morfondre, j'allais regagner un séjour à l'hôpital. En effet, même si ma mère avait fait le tour de ma chambre pendant mon séjour pour ramasser la drogue, les bouteilles vides et le tabac, il restait des planques dont elle n'avait pas la connaissance, et je savais que si je restais en sachant qu'il me restait de quoi "me détendre", j'aurais succombé à la tentation.

Évidemment, ce n'est pas pour ça que je vais mieux. A vrai dire, les mauvaises habitudes que Rémi m'avait fait oublié -je parle bien de celles concernant des lames-, il me les a fait reprendre.

Mes bras sont dans un état critique.
Je ne me reconnais plus lorsque je suis face à une glace. Je ne mange plus beaucoup depuis qu'il m'a quitté, je suis amaigri.
De plus, j'ai des poches violettes sous les yeux, qui sont rougis et gonflés à force de pleurer.
Et pour ajouter de l'horreur à la vision que je donne, mon corps entier est recouvert de traits rouges, parfois saignants, parfois cicatrisés depuis un certain moment, ou parfois trop profonds pour cicatriser.

Je sais bien que je le regretterai dans ma vie d'adulte, je suis en train de me foutre en l'air, en même temps que ma vie, mais je n'y peux rien.

Je suis constamment attiré par cette lame...

-Du coup, tu vas dire quoi au directeur? Avec tant d'absence, sans raison valable, tu risques d'être viré.
-Ne t'inquiètes pas Max, ma mère l'a déjà prévenu que j'avais eu un souci de santé.
-Oh, je vois...
-En vérité elle n'a pas tort. J'ai réellement eu un souci de santé. Bon, engendré par un problème personnel, mais ça il est pas obligé de savoir...

Nous nous dirigeons vers l'intérieur du lycée. Les murs me paraissent si vieux, et mes souvenirs si lointains.

D'ailleurs...

En parlant de souvenirs...

Florie et moi avons à parler, je crois...

Alors que je me perds dans mes pensées tout en marchant aux côtés de mes acolytes, une vision m'arrache de force à mes réflexions.

Lui.

Il est avec ses amis, et ne semble pas encore m'avoir remarqué. Le voir me fait plus mal que je ne l'ai jamais été. J'ai l'impression d'être transpercé de 1000 coups de poignards, se plantant en plein coeur.

Quand il tourne la tête vers moi, c'est le coup de grâce. Le sol semble se dérober sous moi, mon coeur est achevé par ces mêmes poignards, le monde autour de moi semble un enfer. Nos pupilles s'entrechoquent dans un violent fracas. Mon sang se glace, je me raidis instantanément.

Finalement, peut-être que le fait de revenir n'était pas une bonne idée. Le voir me fait si mal que j'ai l'impression de mourir.

Max comprend enfin ce qui m'arrive, et il me tire vers lui pour m'en aller.

Il aura beau m'éloigner, maintenant c'est fait. Nos regards se sont croisés, je ne peux plus effacer ce souvenir de ma mémoire à présent.
Ça y est, les larmes me montent. J'ai tant pleuré qu'elles en viennent à me piquer les yeux.

-Ne pense plus à lui Vincent, il ne te mérite pas!
-C'est facile de le dire... Mets toi à ma place...
-Je sais que ce n'est pas facile... Mais... Tu te souviens avec Laureen?
-Bien sûr, comment oublier...
-Tu m'as aidé à l'oublier alors maintenant, à moi de t'aider.

Il dit ça en me regardant droit dans les yeux, avant de me faire un câlin.

Finalement, il a quand même réussi à m'arracher un sourire.

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...

Oui, c'est bien moi...

Je m'y remets tout doucement...

Je n'ai pas grand-chose à dire. Mais sachez que ça m'avait manqué, d'écrire! Je ne pense pas recommencer à écrire un chapitre par semaine, c'est encore trop récent pour moi, ce retour, et il me faut le temps de bien m'y replonger.

Surtout, avec ce confinement, restez chez vous, prenez soin de vous, c'est important!

Alors voilà, mon annonce qui n'en est pas une est simplement que je compte essayer de boucler vite cette histoire. Plusieurs raisons expliquent cette décision, mais la plus évidente est simplement que cette histoire ne me plaît plus autant qu'à son début. Peut-être est-ce dû au fait que je n'écoute presque plus VSO.

Quoiqu'il en soit, je n'ai clairement pas l'intention de la laisser tomber, je la finirai, que ce soit dans trois mois ou dans cinq ans (bon cinq ans j'abuse un peu 😂)

Allez, skiida!
愛してる
💚