33. J'espère vivre des jours meilleurs

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Harry : salut ! Entre ! Il dit joyeusement. 

J'entrais dans son petit appartement. Il était absolument adorable et ce mur de briques donnait un petit côté chaleureux au salon. Tout était rangé, propre et harmonieux. Le plafond était très haut et trois lampes noires étaient suspendues au milieu de la pièce. Le canapé gris était placé au centre, en face de deux fauteuils, l'un rouge et l'autre jaune. Sur le mur du fond, il y avait une télévision, à côté, un petit espace aménagé en une petite bibliothèque de couleur grise, à gauche il y avait un escalier en métal et à droite, une baie vitrée. Sur les murs il y avait des étagères où étaient rangés diverses objets insolites, et des figurines, ainsi que des affiches de films américains célèbres. 

Harry m'invita à m'asseoir pendant qu'il retournait préparer quelque chose dans la cuisine. En l'attendant, mes yeux se posaient sur n'importe quel objet de la pièce, tant s'était joli. Une bonne odeur vint chatouiller mes narines.

Harry : mon appartement te plaît on dirait.

Hyuna : oui, il est très beau. Je répondis sincèrement. 

Harry : au vu de l'heure, tu as faim je suppose ? Il demanda.

Hyuna : c'est malpoli de réclamer de la nourriture, ma mère me disait toujours ça quand j'étais petite.

Harry : tiens goûte-moi ça ! Dit-il en me mettant une cuillère dans la bouche.

Hyuna : hum... C'est bon ton truc ! C'est quoi ?! Je demandais surprise qu'il soit un bon cuisinier. 

Harry : du poulet Tikka Massala. On mangeait toujours beaucoup de nourriture indienne chez moi. Il dit de son aura bienveillante.

Hyuna : c'est super bon, j'en veux encore ! Je m'exclamais. 

Harry : ça tombe bien, j'en ai fait tout un plat ! Il dit en rigolant.

Je lui souris.

Harry ramena le reste du plat, deux assiettes, deux verres et des couverts et on commença à manger devant un bon film, le coin de la cheminée et les plaids nous tenant chaud.

Une fois le film finit, nous discutons et parlons un peu de nous pour en apprendre davantage l'un sur l'autre. 

C'est agréable de discuter avec lui. Il est toujours si gentil et à l'écoute, il ne me donne pas l'impression que je parle dans le vide ou bien que je suis inintéressante, idiote. J'aime passer du temps avec lui. 

Ensuite, c'est lui qui mène la discussion. Il me parle de sa famille en Angleterre, de son grand-frère Louis, de son cousin Liam, de son voisin Zayn ou encore de son meilleur ami, Niall. Il me raconte leurs bêtises d'enfants pas sage, leur complicité, leurs disputes et même leurs secrets les plus intimes. Il me parle de ce qu'il aime, de ce qu'il déteste, de ce qui le fait rire ou pleurer, de ses anciennes copines aussi et de comment il voit son avenir, parle de ses projets, de ses envies, de ses tracas et de ses peurs. Il me parle ensuite de ce qui lui manque de son pays, ce qu'on y voit, ce qu'on y mange, ce qu'on y visite et surtout les mentalités des gens qui s'y trouvent. C'est très intéressant de comparer l'Angleterre et la Corée du Sud.

Harry parle tellement que je n'ai pas le temps d'en placer une. Cela ne me dérange pas car j'apprécie l'écouter. Il n'y a pas de blanc ou de moment gênant, sans discussion. Il est à la fois intéressant et envoûtant. Je me sens toute étrange quand je le vois bouger ses lèvres que je ne fais que fixer. Elles sont si envoûtantes que je l'écoute plus. Je suis comme obsédée par ses fins croissants de chair roses qui s'agitent, ses yeux verts qui brillent, ses longs cheveux brun dont les boucles scintillent. Je regarde sa mâchoire d'homme bien dessinée, son petit nez retroussé qui lui donne un air adorable. Je regarde ses mains s'agiter lorsqu'il parle, les coins de ses lèvres qui se redressent lorsqu'il arbore son joli sourire. Il est si beau, et sa voix si grave, presque mélodieuse. 

[YOUTH]Where stories live. Discover now