Royal Revenge

16. La promesse (Ethan)

« Les petites choses sont insignifiantes au regard mais tellement importantes pour le cœur. »

-Elyosa-

— Je veillerai toujours, sur votre fille, madame Martinez, lui murmuré-je.

Je remarque que Mia n'a pas bougé d'un poil. Elle a le regard baissé et quelques larmes coulent encore, sur son beau visage. Je m'approche d'elle et la prend à nouveau dans mes bras. Cela devient une habitude... N'aimerais-tu pas cela, Ethan ? Tais-toi, foutue conscience !

— Les visites sont terminées, s'exclame le docteur en entrant dans la salle.

Je regarde alors, Mia pour savoir si elle veut rester plus longtemps.

— Bien, nous allons partir, répond Mia en donnant un baiser à sa mère.

Nous sortons par la porte arrière de l'hôpital pour ne pas que des paparazzis nous voient. Dans la voiture, Mia s'assied juste à côté de moi.

— Ethan ? Est-ce que je peux te poser une question ? demande-t-elle en me fixant.

— Tout ce que tu voudras, lui dis-je.

Tout chez elle me donne envie de lui faire confiance.

— Ta sœur faisait bien partie de la famille royale, n'est-ce pas ? Comment se fait-il que nous ne l'avons jamais su ?

Je baisse mes yeux vers mes chaussures avant de regarder à nouveau Mia. Ses yeux bruns me donnent le sourire.

— Si tu ne veux pas y répondre, je comprendrais, dit-elle doucement.

— Mes parents n'ont rien voulu dire aux médias. Ils ne voulaient pas que la famille royale soit vue comme faible. Je me suis même parfois, demandé si la mort de leur fille les avait touchés. Bref, ils ont payé une grosse somme pour que cela reste secret. Une fois, j'ai été interrogé par IHS. Tu connais cette chaîne, il me semble (Mia baisse les yeux, mal à l'aise). Ils m'ont posé des questions sur ma sœur et j'ai pété un câble. Heureusement, il ne s'agissait pas d'un direct. Mon père a payé pour que rien ne soit divulgué, expliqué-je tristement.

La jeune femme devant moi me regarde ahurie.

— Pardon ? Comment ont-ils pu faire cela ? Ont-ils au moins essayé de la sauver ?

Un faible sourire orne mon visage.

— Oui, ils ont essayé. Mais, cela devenait beaucoup trop compliqué pour eux. Alors, mon père a ordonné d'éteindre toutes les machines avant même qu'ils aient pu la sauver.

Mia se retourne vers le paysage, bouche bée. Puis, elle demande au chauffeur de changer de direction.

— Dirigez-vous vers « Walk street », s'il vous plait.

Surpris, je l'interroge du regard. Elle hausse les épaules avant de s'exprimer.

— Je veux te montrer un endroit magique, dit-elle en affichant un sourire.

Á mon grand étonnement, nous entrons dans un café atypique. De grandes bibliothèques entourent les tables. Les clients se servent des livres tout en dégustant des pâtisseries. La salle est chaleureuse.

— J'adore venir ici pour me détendre et pour penser à autre chose, reprend Mia.

Une femme d'un âge avancé s'élance vers nous et prend Mia dans les bras.

— Querida ! Cela fait si longtemps que je ne t'ai pas vue. Comment vas-tu ?

Mia rigole tout en prenant la parole.