Red Dead Redemption 2 : Helen Ross [EN PAUSE]

Toujours dire la vérité

J'ai cru voir la lumière du paradis. Mais après quelques secondes, j'ai compris que c'est seulement les rayons du soleil qui m'éblouissent. A peine ouvert, mes yeux n'ont pas pu s'empêcher de se refermer à cause de la luminosité. J'ai mal partout... A la tête, aux jambes mais surtout au ventre, là où Colm m'a poignardé. Quand j'inspire et j'expire, cela tire ma plaie et me fait horriblement mal, laissant sortir un gémissement de douleur à chaque expiration. Par reflexe, je touche l'endroit blessé mais je sens un bandage. On m'a soigné ? Mais où je suis ? La curiosité l'emporte et oblige mes yeux à s'ouvrir. Je suis sous une tente. Une tente familière, très familière. Soudain, le stresse descend et mon cœur ralentit. Je suis au camp sur mon lit, dans un endroit où je suis en sécurité. Mon regard se tourne vers le lit d'Arthur où celui-ci est assis et s'est redressé vers moi pour s'assurer que je suis bien réveillée. Il a l'air inquiet alors je lui souris quand soudainement, ma mémoire reprend forme. Mon cœur s'accélère, le stresse remonte et je ne me sens plus du tout en sécurité. Ce n'est pas la dispute avec Arthur qui m'inquiète tant mais la discussion d'Arthur, Hosea et Dutch dans la tente qui me fait paniquer. Arthur remarque mon changement d'expression soudaine mais avant qu'il puisse me retenir, je saute de mon lit et fais deux pas avant de m'écrouler par terre, de douleur. J'essaye de ramper mais j'ai trop mal et Arthur est déjà à côté de moi pour essayer de me calmer.

- Helen, Helen, calme toi.

Je me débats tout en lui criant.

- Lâche-moi ! T'es qu'un menteur ! J'avais confiance en toi ! Aïe !

- Chuuuuut. Calme toi, tu... Son regard se dirige vers mon ventre et reviens vite vers mes yeux. Helen, s'il te plait, calme toi ! Tu viens de ré ouvrir ta plaie !

Sans que je puisse me défendre, il me prend dans ses bras et me ramène dans le lit. Miss Grimshaw, surement après nous avoir entendus, est à coté de notre tente et repart vite après qu'Arthur ait demandé de nouveaux pansement et de l'eau. Mon regard part de droite à gauche pour trouver une issue mais je ne vois que certaines personnes du camp s'approcher comme Karen, Kieran, Tilly ou encore Mary-Beth. Mais Arthur prend mon visage et dirige mon regard vers le sien.

- Helen, calme-toi, tout va bien. On t'a soigné donc tu n'as rien à craindre.

A ses mots, par reflexe, je me calme et ressens la grosse douleur au bas ventre. Je baisse mon regard pour observer les dégâts mais Arthur me reprend le visage pour que je continue à le regarder dans les yeux. Malheureusement pour lui (et pour moi), j'ai pu voir une grande tache rouge sur tout le bas ventre. Arthur l'a bien remarqué et essaye de me rassurer comme quoi ils vont me soigner. Même si on s'est disputé, même si j'ai entendu dire qu'ils veulent me servir comme appât, je n'en ai aucune idée mais je crois ses paroles et je me calme. Miss Grimshaw est à présent à coté de nous, accompagné par Tilly pour l'aider, et je sens qu'elle m'enlève le pansement délicatement. Je me sens tout d'un coup faible et je le dis à Arthur qui a l'air de s'inquiéter. Miss Grimshaw, après l'avoir humidifié de je ne sais quel liquide, lui tend un chiffon. Il a l'air d'hésiter par peur, puis je me sens partir après qu'il ait recouvert mon nez et ma bouche de ce chiffon et après avoir dit.

- Ne t'en fais pas, tu te sentiras mieux après.

J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ce moment... A peine réveillé, mes yeux n'ont pas pu s'empêcher de se refermer à cause de la luminosité et j'ai mal partout dont à mon bas ventre. Je suis toujours au même endroit et Arthur est assis sur son lit en train de m'observer. Il remarque mon réveil et se lève soudainement pour s'approcher de moi pour me tenir fermement par les bras pour que je ne puisse pas sortir de mon lit. Je sursaute.

- Helen, n'ai pas peur, je t'en supplie. C'est moi, Arthur, je ne vais pas te faire de mal. Si tu essayes de t'enfuir comme l'autre fois tu vas re te blesser et te faire mal.

- D'accords, d'accords mais s'il te plait, lâche moi. Tu m'angoisses plus qu'autre chose. Dis-je avec difficulté.

- Tu ne vas pas sortir de ton lit ?

- Non

- Tu me le promets ?

- Sauf si il y a une raison pour.

Arthur reste muet quelques secondes et me lâche enfin tout en se redressant et en s'asseyant sur son lit.

- Euh... Je peux savoir ce que je fais là enfaite ? Je lui demande

- Tu t'es fait kidnapper par les O'driscolls. On a vu ton cheval revenir au camp sans toi et on a suivi tes pas qui allaient jusqu'à un camp des O'Driscolls...

- Oh mon dieu, Gold ! Gold va bien !? Je lui demande en le coupant.

- Oui, Kieran l'a soigné. Il va mieux que toi. Miss Grimshaw t'a soigné. A ton arrivé, tu étais brulante de fièvre à cause de la plaie qui s'était infecté. Tu nous as souvent fais des frayeurs. Il y a des moments où on a cru que t'allais y passer... Arthur met sa tête dans ses mains puis redirige son regard vers moi. Je suis désolé. Désolé pour tout. J'étais con, je voulais te protéger et quand tu as disparu pour aller chercher l'argent à Blackwater je me suis senti impuissant. Et t'imagines même pas comment j'étais quand tu as re disparu et que ton cheval est revenu en sang... Je vais me racheter, je te le promets. A ses paroles, je me sens importante pour lui et je n'ai plus peur de ce qu'il pourrait m'arriver dans le camp même après la discussion que j'ai entendu. J'aurais plutôt du te demander si ça allait au lieu de me fâcher contre toi. Je suis désolé, je n'aurais pas d...

Je le stoppe.

- C'n'est pas grave. Tu sais, cette blessure, Colm l'a empiré mais je me suis fait ça en m'enfuyant de Blackwater. Quelqu'un m'a vu prendre l'argent caché, il a dit à un policier que je l'avais soi-disant volé et la pinkerton s'est mise à ma poursuite. Et en m'enfuyant, je me suis pris une balle. Pour une raison que je l'ignore, Arthur se met à sourire. Je pensais qu'il allait plus se mettre en colère... Quoi ?

- Je me demandais quand tu allais me dire la vérité.

- Quoi ? Mais... Comment tu...

- En nettoyant ta plaie qui avait la forme d'une lame de couteau, on a retrouvé un bout de balle. En plus de cela, Hosea disait que c'était impossible que ta blessure se soit infectée aussi vite. Tu aurais dû nous le dire, on aurait pu te soigner et ton bas ventre ne serait pas en si mauvais état.

- Je suis désolée de ne pas vous avoir dit toute la vérité mais je ne voulais pas qu'on me prenne pour une faible qui se blesse à chaque fois qu'elle sort du camp. Mais quand même, tu dois maintenant me faire confiance et ne pas me suivre comme une enfant. Il y a toujours des risques quand on sort seul et encore plus dans notre situation mais ce n'est pas pour autant qu'on doit se surveiller. S'inquiéter et surveiller ce n'est pas la même chose. Bon, j'ai peut-être foiré mon coup cette fois mais ça ne se reproduira pas.

A ces paroles, Arthur comprend et me promet de ne pas me suivre ou de se fâcher parce que je suis partie seule. Par contre, je dois prévenir au moins une personne du camp que je pars à tel endroit et pendant combien de temps, au cas où si je ne reviens pas pour qu'ils puissent venir m'aider en cas de problème. Arthur m'explique ensuite cette histoire d'appât que je devais faire pour attraper Colm O'Driscoll. Heureusement, ce n'était que des paroles en l'air de Dutch qui a les nerfs contre Colm et qui voudrait venger sa bien-aimée Annabelle coute que coute jusqu'à en dire des choses qu'il ne pourrait jamais faire, comme sacrifier un membre de sa bande. Et d'après ce que dis Arthur, j'ai une grande place dans le cœur de Dutch. Cela me réchauffe le cœur et je me ressens chez moi dans ce camp.

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Un chapitre plus court que d'habitude, j'en suis désolée. Mais je n'ai vraiment pas le temps d'écrire ces temps ci par contre le prochain chapitre est en cours de finition mais je ne sais pas quand il sortira. Encore désolé mais je vous promets que cette attente en vaut la peine ;)

A bientot !