30. Vah'Medoh

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Je m'étais réveillée il y a de ça quelques heures. Ayant très froid, mon sommeil n'avait pas été de longue durée. Pour contrer le problème, j'avais enfilé toutes mes tenues afin d'avoir un peu plus chaud. Le soleil se levai doucement à l'horizon ce qui rendait le tout apaisant.

Quelques tocs vinrent me ramener à la réalité et firent, de même, Link se lever du lit. Il sembla quelque peu perdu avant d'accourir à la porte.

« Bon matin monsieur! » s'exclama avec joie une voix féminine. « Oh pardonnez-moi, je vous ai réveillé. »

Une magnifique Piaf mauve se tenait à notre porte, un visage couvert de culpabilité. Je poussai Link afin de pouvoir prendre la parole.

« Ne vous en faites pas, il allait bien devoir se réveiller un jour. » lui dis-je en souriant.

Il eut un petit moment silence entre nous dans lequel personne n'osa parler. Je me demandai bien qui pouvait être cette personne quand la Piaf sembla se souvenir de la raison de sa venue. Elle sursauta avant de me sourire.

« Je suis Dézelle, la femme de Teba. J'ai entendu que vous nous cherchiez hier. Par—»

« Ne vous en faites pas pour cela, nous comprenons. » la coupa mon ami avec une horrible voix du matin qui faisait assez peur.

Se lever aussi rapidement n'était pas la meilleure chose pour lui, c'est noté. Je ne pus m'empêcher de me moquer de mes propres pensées. Link me faisait drôlement penser à un Lynel. Lorsque je revins finalement à la réalité, je n'étais plus dans la hutte mais bien au milieu du village. J'avais dû m'égarer trop longtemps dans mes pensées et avais dû simplement suivre Dézelle et Link sans même m'en rendre compte.

« C'est la piste d'atterrissage qui autrefois était souvent utilisée par Revali, notre prodige. » expliqua Dézelle à Link qui observait la piste.

Je vins à ses côtés avant de l'observer. Il semblait une fois de plus perdu dans ses pensées, probablement un souvenir. Il portait d'ailleurs sa merveilleuse tenue que la gentille marchande lui avait offerte hier. Elle semblait si chaude. Je retournai alors mon attention sur la piste d'atterrissage qui ma foi ne me semblait pas si familière que ça. Le prodige Revali, étrange. C'était la première fois que j'entendais son nom ici. Dame Impa nous l'avait rapidement présenté comme Prodige Piaf mais depuis son nom était resté dans le silence. Contrairement aux Zora qui ne cessaient d'admirer les prouesses de la princesse Mipha, les Piaf ne parlaient pas du tout de leur Prodige. Après tout, cela faisait cent ans qu'il avait péri, il ne devait plus y avoir grand monde qui devait l'avoir connu. C'était ma seule explication.

« Allez-vous bien? Vous semblez tout les deux perdu je ne sais où? » rigola Dézelle, nous ramenant tout les deux à la réalité.

Je lui offris un gentil sourire qu'elle me rendit avec aise. Elle nous parla de son fils, du village puis finalement de son mari Teba. Elle nous transmis l'inquiétude qui devait la ronger de l'intérieur. Dézelle nous dit qu'elle avait peur de perde son mari. La Piaf nous raconta à quel point il s'entraînait fort pour pouvoir en finir avec Vah'Medoh. L'une de ses attaques avait presque coûté la vie de son mari et d'un autre Piaf.

« Nous arrêterons Vah'Medoh et rammènerons la paix dans ce village. L'aide de votre mari nous sera cruciale, merci encore. » remerciai-je la Piaf avec le plus grand des sérieux.

« Dites-moi, vous ne comptez pas aller vous aventurer dans les confins glacials de Tabanta avec ce peu de vêtements et ce doublet. » me fit remarquer Dézelle, légèrement inquiète.

∞ Passé ∞ [Link x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant