Au Gré Du Hasard ( Boyslove)

Chapitre 35 - Tendre soirée

Lundi 31 Oct

23h45

Étendu sur le lit, mon corps contre celui de Rowan, j'apprécie le contact de nos torses nus, collés l'un à l'autre. Après avoir longuement goûter à ses lippes délicieuses, je glisse dans sa nuque posant çà et là, de tendres baisers. Je fais doucement augmenter la température, l'excitation se propageant dans nos veines et stimulant nos entrejambes. Je me sens très à l'endroit dans mes derniers vêtements, et à la bosse que je sens contre ma braguette, mon homme aussi.

Mes lèvres dans son cou grimpent le long de sa mâchoire et s'emparent de sa bouche divine. Je décolle mon bassin du sien, m'installant à califourchon au-dessus de lui et déboutonne son pantalon avant d'en baisser la fermeture. À tâtons ma main droite rencontre son sexe enfermé dans son caleçon, et remonte jusqu'à en trouver l'élastique. Mes doigts étirent le tissu et se glissent à l'intérieur de l'étoffe, avant de venir s'enrouler autour de sa verge.

Je quitte un instant les lèvres de mon partenaire reprenant mon souffle et un gémissement lui échappe au même instant au contact de ma paume.

-Tu avais raison, tu n'as pas tenu longtemps en silence... Lui murmurais-je

-Je vais faire attention mais tu me rends fou dès que tu me touches...

-Prépare-toi ça va être pire dans quelques secondes...

Je dépose un bref baiser sur ses lèvres et part à l'assaut de son buste. Mes lippes d'un rouge sombre viennent embrasser sa peau laiteuse, parsemé d'un léger duvet roux. Je parcours son torse m'attaquant à présent à ses tétons que je lèche ou mordille, attisant toujours plus, le sexe qui tressailli au creux de ma main.

Bientôt ma bouche reprend son chemin et baise son ventre, descendant lentement mais sûrement vers son bas-ventre en feu.

Mon visage arrive à hauteur de sa verge tendue, et ma langue vient aussitôt au contact de son gland. L'effet sur mon bel irlandais est immédiat, il plaque instantanément sa main contre sa bouche pour étouffer un soupir. Je compte bien lui en donner beaucoup plus mais entravé par ses habits, je ne pourrais le faire à mon aise. Saisissant son pantalon et caleçon ensemble, je les tire vivement et les fait glisser le long de ses jambes.

Je me débarrasse de mes vêtements à mon tour sous le regard gourmand de mon chéri et reprend ma place entre ses cuisses. Ma bouche s'emparant de son sexe, je lui offre une douce gâterie. Je monte et descends sur sa verge tout en la pressant contre ma langue, cherchant à donner le plus de plaisir à mon homme. Ça marche excellemment bien, il ne contrôle plus rien. Son bassin ne fait que de se soulever si bien que je dois le maintenir fermement contre le lit.

Je finis par calmer les choses et libère sa virilité, avant de grimper vers lui. J'ai à peine le temps de plonger dans ses iris cuivrés, que je me retrouve brusquement dos contre le matelas. Mon beau rouquin rapproche au plus près son visage du mien, ses mèches orangées venant me chatouiller le front et ses lèvres rosées s'échouent sur les miennes. Sa langue prend rapidement possession de sa jumelle m'emportant dans un enivrant baiser, tandis que ses hanches se mouvent contre moi. À chaque mouvement, son sexe exerce une friction sur le mien, se frottant plus où moins intensément, et je suis bientôt plus maître de rien. Lorsque nos lèvres se séparent, j'ai le souffle court et le coeur qui bat à tout rompre. Et le meilleur va venir.

Rowan trouve rapidement préservatif et lubrifiant dans la table nuit. Je le regarde enfiler l'enveloppe de latex et s'enduire généreusement de produit. J'ai hâte à la suite mais rien que de le voir faire ça, m'excite terriblement. Il laisse couler quelques gouttes de lubrifiant sur ses doigts avant de se débarrasser du flacon et vient prendre place entre mes jambes. Je ne peux retenir un frémissement lorsque je sens ses doigts venir à la rencontre de mon antre. La froideur du gel se transforme rapidement en une douce chaleur des plus agréables et les doigts de mon homme se glissent en moi sans aucune résistance. Je le veux là tout de suite et mon corps le lui montre, tout comme mes soupirs incessants.