✧*̥˚ chapitre vingt-huit

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— Le bal de promo est ce soir, sourit Zara. J'ai hâte que tu me vois dans ma robe.

— Je suis sûre que tu seras très belle.

Zara pose sa tête sur son épaule tandis qu'ils profitent du soleil, assis contre un arbre. Charlie soupire légèrement, et lâche la main de la belle brune. Cette dernière pince ses lèvres, se redresse et le regarde, l'air inquiet.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Maintenant c'est toi qui es bizarre, Charlie.

Le jeune homme tourne son visage vers le ciel, ferme les yeux.

— Je ne me vois te quitter, Zara. Je n’arrive pas à envisager quelque chose d’autre sans toi.

— Les relations à distance, ça marche des fois.

— Je veux pouvoir te serrer dans mes bras tous les jours, te parler en caressant tes cheveux, je veux pouvoir te sentir auprès de moi, tout le temps, t’embrasser chaque seconde. La distance n’arrangera rien.

— Il reste deux mois… Je te promets que tu ne les oublieras pas…

— Il n’est pas question de ça, Zara, souffle Charlie.

Malgré sa grande déception, il reprend dans sa main celle de la brunette, et la serre, entrelaçant ses doigts aux siens. Charlie prend son sac de cours, et en sort un beau corsage de lys blancs, qu’il fait passer autour du poignet de sa petit-amie.

— Je t’aime, lui souffle-t-il dans l’oreille.

Zara sourit, et se colle d’autant plus contre son torse. Ils ont peur de l’avenir. Lui qui semblait si clair n’est dorénavant qu’un brouillard qui leur bloque la vue. Mais il faut qu’ils profitent avant de se quitter, c’est le plus important. Tout comme Will et Mila, assis sur un banc en compagnie des autres, qui discutent de voyages… Eux voient leurs prochains mois ensemble, s’imaginant déjà faire des randonnées ou du surf sur les meilleurs spots du monde.

— Donc, si je fais un résumé, depuis qu’on s’est quittés en Nouvelle-Zélande, tu as fait Hawaï, la Polynésie française, l’Australie, Miami, le sud de la France… résume Will. J’aimerais avoir l’occasion d’autant voyager.

— On en aura l’occasion après le bal, crois-moi.

— J’espère bien ! Ça doit être génial de voyager avec toi.

— Tu vas pas survivre, mon vieux, dit-elle, souriante, en lui donnant petit coup de poing à l’épaule.

Le jeune homme rit, attrape son poignet et attire la brunette vers lui. Leurs visages sont proches, tellement proches, qu’il suffirait…

— Salut, Will, fait une voix qui les stoppe très vite. Je dois te parler.

Le brun lève les yeux vers la personne qui se tient devant eux, tout comme Mila, qui finit par rouler des yeux. Katie Scott est juste devant eux, les poings sur les hanches. Sa queue-de- cheval tirée au possible tombe dans sa nuque, lui donnant un air sévère et coincé (c’est la coiffure des cheerleaders, qui ne sont habituellement pas coincées). Ses grands yeux bleus lancent des éclairs, et sa bouche se tord dans un rictus agacé.

— Qu’est-ce que tu veux, Barbie ? lance Mila en se levant.

— Je demandais à parler à Will.

The Golden GenerationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant